LOVE ICE {EN CORRECTION BÊTAS...

By ChouStiik

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Ils avaient 19 ans quand ils se fréquentaient encore, et faisaient les 400 coups, le temps les a éloignés, sé... More

Prologue
1.Ruby
2. Ruby
3.Ruby
4. Ruby
5. Ruby
6. Ruby
7- Ruby
8- Ruby
9- Ruby
10- Ruby
11- Ruby
12- the number 6
13- Ruby
14- Dimitri
15- Ruby
16- Ruby
17- Dimitri
18- Ruby
20- Dimitri
21- Ruby
22- Dimitri
23- Dimitri
24- Ruby
25- Ruby
26- Ruby
27- Dimitri
28- Ruby
29- Ruby
30- Ruby
31- Ruby
32- Dimitri
33- Ruby
34- Ruby
35- Dimitri
36- Ruby
37- Ruby
38- Ruby
39- Jetsen
40- Dimi/Ruby
41- Dimitri
42- Ruby
43- Jessi
44- Dimitri
45- Ruby
46- Dimitri
47- Etienne
48- Dimitri
49- Dimitri
50- Ruby
51- Ruby
52- Dimitri

19- Dimitri

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By ChouStiik


Je la vois disparaître dans le hall d'entrée de son immeuble et je me retiens de ne pas lui courir après. Elle vient de me mettre hors de moi, pas dans le sens ou vous le comprenez, enfin si, non, c'est compliqué quoi ! Putain, c'est ma Ruby, celle que j'ai laissé y a six ans, la même, en plus effarouché. Et ce que ressentais mon cœur pour elle, à l'époque, n'a pas changé. Je ne sais pas si j'en suis au stade sentimentalement parlant de l'amour, mais j'éprouve toujours une très, très forte attirance pour elle, et son corps de déesse.

Tout à l'heure, quand je la tenais dans mes bras, j'ai bien cru que j'allais l'embrasser. Mes lèvres appelaient les siennes, je voulais savoir à quel degré de douceur, et de quel goût, était la peau de sa bouche charnue et pulpeuse. Enfaite je l'aurais fait, si elle ne m'en avait pas empêché et ne se serait pas reculé. Mon corps tout entier est tendu et je ne vous parle pas de ma queue ! Elle voit en Ruby, le parfait endroit ou aller se nicher. Putain, j'abuse...

Je colle mon front contre le volant et me donne un coup de poing dans les parties. Merde fais chier ! Ça fait mal ! Quel con ! Je m'en mords les doigts, mais la douleur me fait oublier l'espace de quelques secondes ma belle aux magnifique cheveux violine, ça lui va si bien. Je regarde l'entrée de l'immeuble puis hésite un instant d'aller sonner à son Interphone, je ne veux pas la quitter. La seconde suivante, je suis devant l'entrée, et avec ma veine, un des résidants sorts, je retiens la porte et rentre derrière lui. Une fois dans le hall, j'observe les boîtes aux lettres à la recherche de son nom.

Foller - 3ème étage n°32.

L'ascenseur étant à un étage supérieur, je n'ai pas le temps d'attendre sa descente, trop impatient, j'emprunte les escaliers et escalade les marches deux par deux jusqu'au 3ème étage. Quand j'arrive, je constate que ses immeubles ont des paliers qui disposent que deux logements. Je regarde la première porte, 31, non, je me retourne donc vers la deuxième. J'inspire un bon coup, ne sachant pas trop comment elle va réagir face à cette nouvelle intrusion dans sa vie. Je frappe doucement à sa porte et attend. J'entend du bruit et ses pas approcher. Elle ouvre sans même déverrouiller sa porte qui était déjà ouverte.

-Jo, je t'ai déjà dit que tu n'as pas besoin de frapper pour re... Quoi ! Mais comment t'es rentré bordel ?

-Alors le vendeur de patins peut venir chez toi quand bon lui semble ? je tente de dire avec un petit sourire alors que j'en boue à l'intérieur.

-Ne change pas de conversation Dimitri, comment t'es rentré ?

-Et toi, répond à ma question, pourquoi le vendeur de patin peut rentrer chez toi comme-ci l'accès de ton appart était open bar ?

Nous nous jaugeons du regard, chacun attendant la réponse de l'autre, mais aucune ne vient. Alors, je tente un pas vers chez elle, mais elle m'arrête d'une main sur la poitrine.

-Je crois que tu m'as mal comprise lorsque je te disais qu'il faudra que tu regagne ma confiance.

-Mais si tu ne me laisses pas faire, comment vais-je y parvenir ?

Son regard gris-mauve me glace le sang, mais ce n'est pas ça qui va m'arrêter.

-Tu fais chier ! Rentre. J'ai pas envie de réveiller les voisins avec nos hurlements sur le palier.

-Oh mais je n'avais pas prévu de te faire hurler chérie, du moins pas ce soir.

Tandis que je passe devant elle et découvre l'intérieur de son chez soi, je me prends une claque derrière la tête pour ma réplique sûrement mal placé.

-Aieuh ! Ça fait mal !

-Pauvre bichon, un gros balèze pleure pour une petite claque, laisse-moi rire !

Et elle rit, alors je la laisse faire parce que son rire, même s'il n'est pas sincère sur le moment est la plus belle mélodie qu'il m'est été donné d'entendre. J'avais oublié à quel point il était doux et gracieux. Je souris, et elle s'arrête aussitôt.

-Bon tu veux quoi cette fois ?

Je m'avance un peu plus dans son salon et me rapproche de sa cuisine, ou je commence à ouvrir les placards. Si elle n'a pas changé de ce côté là, elle devrait en avoir, car elle en avait toujours chez ses parents. Bingo ! Du maïs à éclater, je me souviens qu'elle faisait des flans à sa mère pour en acheter à chaque fois. J'attrape le paquet et le secoue devant elle.

-Je veux passer cette soirée avec toi, à parler du temps perdu autour d'un bon gros saladier de popcorn caramélisé.

Sa moue timide qui fait ressortir sa rosette droite, me montre que cette idée lui plaît.

-D'accord, mais je m'occupe du caramel tu m'as toujours fait foiré !

-Une fois !

-Non, à chaque fois !

Je lève les mains en signe de capitulation, et elle me passe devant pour ouvrir un tiroir et en sortir une casserole, et une grosse marmite à couvercle qu'elle me tend.

Vingt minutes plus tard, nous sommes allongés sur son tapis à frange qui prend la moitié de son salon, le saladier de pop corn entre nous. La préparation c'est fait dans le plus grand des silences, seul le maïs qui explosait résonné dans la pièce. Une fois prêt, elle a laissé couler son caramel par dessus les maïs chaud afin de le napper de cette douce texture rousse, sucré à souhait. Maintenant, nous regardons le plafond, piochant chacun notre tour dans le plat.

-Je suis vraiment conne d'avoir accepté ta présence ici, dit-elle tout à coup.

Je me crispe à ses paroles. Je ne veux pas qu'elle regrette.

-Alors pourquoi as-tu accepté de me laisser rentrer chez toi ? je demande.

-Pour éviter une nouvelle crise de ta part tiens !

-Non, je n'aurais rien fait. Si tu n'avais pas voulu que je rentre, je serais reparti sans insister.

Elle se redresse, s'appuyant sur son coude, sa tête posée dans sa main.

-Tu te fou de moi.

-Non.

Je pioche une poignée de popcorn que j'ingurgite d'un coup.

-Pourquoi tout ça maintenant, Dimitri ?

-Parce que tu es là.

-Et si je n'aurais pas été là.

Je souffle et me redresse de la même manière qu'elle.

-Pour être franc, je ne sais pas Ruby...

Elle se recouche sur le dos, fixant un point au plafond et j'en profite pour observer chaque détails d'elle. Son visage est toujours le même, mais comme je l'ai constaté, ses traits plus prononcés et quelques-uns lui durcissent le visage lui donnant cet air de femme froide. Froide, elle est devenue mais à cause de moi. Ses cheveux, sont beaucoup plus court qu'à l'époque et ce n'est plus sont blond foncé qui l'agrémente, mais cette couleur violine qui donne une touche de chaleur à l'encadrement de son visage. Ses yeux, sublime, m'ont toujours fait rêvé et j'ai toujours trouvé cette nuance gris-mauve hors du commun. Aujourd'hui, il tire plus sur le gris que sur le mauve. Est-elle triste ? Est-ce que la présence à ses côtés l'affecte autant ? Je me console en me disant que non. Inconsciemment, je dégage une mèche qui repose sur son front et mon geste la fait frissonné. Alors, je tente une caresse plus appuyé en posant ma paume contre sa joue. Elle ferme les yeux, mais tourne la tête.

-Je travaille demain, me dit-elle, tu devrais partir...

Elle se lève et commence à débarrasser, mais je ne veux pas la quitter.

-Je peux rester ?

Elle se fige.

-Là c'est trop Dimitri, je veux bien faire des efforts mais...

-Je dormirais là, je montre du doigt le tapis, je ne bougerais pas d'un poil, promis.

-Non.

Elle a tranché et je ne vais pas insister. Il me semble que pour ce soir, j'ai eu beaucoup plus que ce que je ne voulais. Je me relève et m'approche d'elle, elle recule, recréant un peu de distance entre nous. Alors, je tends le bras et m'empare d'une feuille de sopalin.

-Tu as un crayon ?

Elle hausse un sourcil mais ouvre un tiroir de la cuisine pour m'en sortir un. Je me dirige vers le plan de travail et commence à noter. Elle ne cherche pas à regarder mais je sens sa présence derrière moi. Je plie la serviette en quatre, et au lieu de lui poser dans la main qu'elle me tend, je fixe celle-ci sur son frigo à l'aide d'un aimant. Puis, je récupère mon pull que j'avais ôté et laissé sur le tabouret du bar et me dirige vers la porte d'entrée. Avant d'ouvrir, je me retourne une dernière fois pour lui dire.

-Je t'écrivais chaque semaine durant les premiers mois de mon départ, mais je ne te les ai jamais envoyés. Plusieurs fois, j'ai voulu te contacter avant de changer de numéro, mais à chaque fois, je me suis ravisé. Si je te dis tout ça, c'est pour essayer de défendre un peu ma cause, même si je sais que ma lâcheté, est impardonnable. Tu m'as manqué Ruby, chaque jour, et tu me manque encore. J'ai apprécié cette fin de journée avec toi, j'espère que toi aussi.... Merci d'être encore toi. Bonne nuit.

Et avant que je ne ferme la porte, elle me demande.

-Tu les à gardé ?

-De quoi ?

-Les lettres... tu les as encore ?

-Oui...dans une boîte à chaussures.

-J'aimerais les lires... souffle telle.

-D'accord. Je te les ferais passer. Bonne nuit Ruby.

-Merci. Toi aussi Dimitri...

Quand je referme la porte et relève la tête avec un semblant de sourire, mon corps tout entier se tend instantanément et mon sourire s'efface, à la vue de la personne qui se tient en face de moi. Le vendeur de patins.

-Qu'est-ce que tu fiches ici toi ? je sors entre mes dents.

-Comme tu peux le constater, j'habite Ici, il me montre l'appartement ouvert derrière lui, et j'allais aller sonner chez ma belle voisine pour savoir si elle était bien rentrée. Mais d'après ce que je vois, c'est le cas.

Cette fois c'est lui qui grince des dents, et j'en prends du plaisir à le voir.

-Je me suis chargé de la raccompagner jusqu'à chez elle, oui.

- Et, elle t'a laissé passer sa porte.

-Tu as remarqué que j'en sortais, tu es fort !

Notre échange est plus que tendu et chargé en testostérone de mâle dominant, si je pouvais, je foutrais mon poing dans la gueule de ce type juste parce qu'il habite en face de chez Ruby.

-Tu es avec elle ? je demande.

Il sourit fier et sournois, s'adossant au chambranle de sa porte les bras croisés sur sa poitrine.

-Elle ne t'a rien dit...

-Elle devrait ?

Et là, il se fout carrément de ma gueule.

-Mec, qu'est-ce que tu crois, qu'elle ta attendu bien sagement pendant toutes ses années ? Tu rêves !

Puis pour me donner comme une claque supplémentaire à ce qu'il vient de dire, il rentre chez lui, me claquant la porte au nez.

_____________

Fin du Chapitre.

Hâte d'avoir vos avis et vos suggestions pour la suite !

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Mon Histoire écrite en collaboration : INKED MEMORIES.

Twitter : CCycy0209 & ChouStiik

Instagram : labiblio2cycy

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