De Rock et de Feu

By lei_lou

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La rencontre entre deux mondes différents... Ambre ne vit que pour le rock, sa basse, son groupe et sa tignas... More

1. Petite intro
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Du citron à presser 😝
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Jflfjeudndle (j'avais pas d'inspi !)
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Tout, tout, tout, vous saurez tout...
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EPILOGUE.
Flash Info
Bonus 169k :)
BONUS 200K !!
InstaPad
Lei_lou is Come back !!
Encore une !!! 😏😏
Ciel Noir

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By lei_lou

Ça va trop loin, je crois. Notre relation prend une dimension complètement folle. Il avait voulu de moi pour que je l'aide à l'éteindre. Pas pour qu'il me serve de garde-malade, de psy ou encore d'assistante sociale. Il a bientôt 21 ans, il se construit un nom dans son monde à lui, je vais pas venir tout foutre en l'air parce que mon passé me poursuit jusque dans l'écran de ma télé.

Putain de soirée Tarantino. Arte n'aurait pas pu diffuser d'abord Kill Bill ?

Mon père nous informe qu'il sort prendre l'air, rejoindre les filles pour embrancher sur la séance de 22h30. Ken et moi restons fixes, l'un à côté de l'autre. Il ne me quitte pas des yeux. Enfin de celui qui n'est pas coqué. Les miens me brûlent.

Comme tout le reste de mon corps. Les cendres qui s'éparpillent dans mon cerveau m'empêchent de réfléchir posément. Tellement peu que je lui dis, en fixant un point sur la façade de l'immeuble en face :

- Ken, va-t-en.

- Putain, Ambre, tu me tèj encore ? Alors que t'as besoin de moi.

- Oui je te tèj. Parce que tu n'as pas besoin de tout ça. Je ne suis pas encore prête...

- Prête à quoi ?

Il passe une main dans sa tignasse en soupirant et ôte sa casquette, qu'il vient poser sur le rebord de la fenêtre.

- A tout ça.

- A tout ça quoi, s'impatiente Ken.

- Toi et moi. Ça peut pas marcher. J'ai trop de plombs qui ont pété dans ma putain de tête ravagée par lui. Un jour ou l'autre, ils te péteront à la gueule.

Il se tait, je continue alors :

- Et je tiens trop à toi pour te faire souffrir à cause de moi. Et ça arrangerait bien Mekra de toute façon, que je te foute la paix. Toute la team, d'ailleurs.

- Dis pas de connerie s'il te plaît. Je sais que parfois je suis con, je traîne derrière moi une réputation de petit mec qui se la raconte et qui serre toutes les meufs. Mais je sais que pour toi, ton cul, ton sourire, tes yeux, je peux me poser. Pour de vrai, j'veux dire.

A l'entente de cette mini-déclaration, je me tais, interdite. Au fond, je ne sais toujours pas qui est vraiment Ken. Un jour, tchatcheur, l'autre loveur. Mais le vrai, sincère. Enfin, je crois. Il m'a eue dans son lit, ou peu importe l'endroit, et il est toujours là. Il m'a rappelée. Et en redemande. Et a l'air suffisamment timbré pour vouloir encore de moi, après tout ce que je lui ai déjà fait subir.

Et moi ? OUI, j'ai besoin de lui, j'ai envie de lui, rien que pour moi. Avec son rap, ses failles, ses flammes, ses gars, Mekra, et ses lèvres. Ses foutues lèvres venues se sceller aux miennes, et qui ne leur donnent pas le choix, autre que celui de se laisser faire.

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Point de vue Ken

Prendre soin d'Ambre ? Moi ? Mais il m'a vu ? Je ne suis même pas capable de prendre soin de moi. Qu'est-ce qu'il croit que je vais arriver avec elle. Surtout que la tâche risque d'être ardue, vu la fracture mentale qu'elle traîne derrière elle.

Uma Thurmann qui tire un rail de coke, et la voilà partie en couilles. Faut pas trop que je la ramène à certaines de mes soirées, elle me buterait.

J'ai flippé sa mère quand je l'ai vu se lever, ouvrir grand la fenêtre. Son père à côté n'a pas bougé d'un iota, comme s'il savait qu'elle ne ferait rien, qu'elle avait souvent ce genre de comportement en sa présence. Putain, mais pourquoi cet enculé a préféré caner ? Comme un putain de lâche. Il a préféré la laisser derrière lui, paumée, défoncée, apeurée. Au point qu'elle a peur de moi. Si elle s'imagine que je serais assez dingue pour lui écraser mon pilon sur sa peau, c'est qu'elle est vraiment atteinte.

Mais je crois pas qu'il s'agisse de violences corporelles dont elle a le plus peur. C'est des sentiments. De miens, des siens. Je compte pour elle, et après ?

Cette meuf compte pour moi plus que vous ne vous l'imaginez, rapport à mon comportement de gros connard, et mes quelques écarts aux mensurations de rêve ne portant rien, si ce n'est mon sexe dur et gonflé en elles. J'aime le cul, sale, rapide, sans nom, en silence. J'aime baiser, vite, de manière bestiale, sans prendre le temps de regarder la fille, la détailler, l'écouter parler et même la laisser squatter le plumard après m'être déchargé en elle.

Mais avec Ambre, c'est pas pareil. Je veux lui faire l'amour. Lentement, longtemps. L'écouter gémir, me parler, la bouffer des yeux, détailler chaque centimètre carré de sa peau, et la garder près de moi pendant des heures après nous être unis charnellement.

Son père veut que je prenne soin d'elle. Il s'est adressé au Fennec. Je vais donc tenir mon rôle du Fennec. Comme il se doit, à ma façon. Mais cette fois-ci, un Fennec amoureux.

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Point de vue Ambre

Ses baisers se veulent plus appuyés, insistants. Ses doigts croisés contre ma nuque m'électrisent purement et simplement. Le wasabi a bon dos, Ken m'offre plus de chaleur que le « piment » japonais. Il grogne, je gémis. Je ronchonne, il geint quand mes dents pincent sa lèvre. Sur le papier, ça avait l'air sensuel. En vrai, ça donne un Ken qui se plaint de ma violence.

- Je t'interdis de me traiter de chienne, sinon...

- Sinon, murmure-t-il suavement.

- Sinon, j'en sais rien, désolée pour mes dents. Je leur avais dit que c'était pas une bonne idée.

Sans quitter ses lèvres des miennes, il éclate de rire. Ce rire-là, celui qui me plait depuis le début, qui me rend heureuse quand je l'entends. Qui me donne envie de rester, de le voir rester, juste pour le plaisir de l'entendre, encore et encore.

Même si c'est à tes dépends ?

J'm'en cogne. C'est le son que je préfère. Il surpasse largement mon clavier et ma basse, finalement.

Sa main a passé sous mon sweat et vient se poser dans le bas de mon dos, non loin de ma cicatrice. Celle qui me rappellera à vie pourquoi je suis comme ça, aujourd'hui. Mais pour l'heure, cette douceur épidermique devrait me faire oublier la dureté de ma vie passée. Ses doigts, passent et repassent, en boucle, sur le bas de mes reins, en dessinant des formes géométriques non recensées dans les manuels de maths. Mais je m'en fous, ce passage incessant sur ma peau me rassure, me dis qu'il est encore là, qu'il ne m'a pas écouté, qu'il en fait qu'à sa tête. Mais en vrai, c'est pas ce que je voulais ?

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De devant la fenêtre, on se retrouve sur le canapé. Heureusement, bien moelleux. Assise à califourchon sur lui, comme ce jour où il a squatté et qu'on s'est chamaillés comme des mômes. La différence près c'est qu'aujourd'hui on s'embrasse. Vraiment. Sauvagement. Je ne sais même pas si je vais tenir le rythme. La véhémence de ses baisers rend mon rythme cardiaque complètement fou. Ses mains accrochées à mes hanches nues, le sweat relevé, n'arrangent pas la donne. Si je branchais mon cœur sur une MPC, Lo ou Eliott pourraient largement aller mixer sur du gros son électro, genre hardcore ou un truc du genre.

Hugo adorait ce genre de musique. Adorait surtout l'univers coké qu'il y avait autour. J'ai fait une ou deux soirées hardcore avec lui, je crois bien même qu'il s'agissait de free-party, vu l'absence de cadre. C'était dans la campagne au nord de Paris. Les gens qui se mouvaient bestialement autour de moi étaient perchés dans de hautes sphères aux substances toxiques, nocives et chimiques. Moi pas. Je devais bien être la seule. J'avais réussi à m'amuser cinq ou dix minutes sur la « musique », mais j'avais assez vite trouvé ça d'un chiant abyssal. Suffisamment pour qu'il me prenne la tête quand j'étais allée le voir lui dire que je voulais qu'on se barre.

Bref, parenthèse malvenue.

Revenons dans mon salon, dans une atmosphère plus saine, mais tout aussi bestiale que ces dégénérés cérébraux qui « dansaient » sur l'électro débile. Aussi bestiale que ce suçon que Ken est en train de rajouter à la longue liste, déjà présents et ancrés dans ma peau pour encore quelques jours. La petite pression de ses dents, à l'orée de mon décolleté, donne un à-coup à mon entre-jambe, qui frémit de cette petite attaque sensuelle. La chaleur émanant du lieu de l'attaque me réchauffe, avant de venir me faire frissonner quand son souffle froid, dessus, se pose délicatement.

Mes doigts, tremblotants, s'affairent à déboutonner sa chemise. Je vais pas la lui arracher, elle est trop belle. Et il est trop beau dedans pour lui en priver. Son torse, hâlé, gonfle à mesure que j'avance dans mon déboutonnage méticuleux. Quand j'arrive au dernier et que je retire les pans de sa chemise, mes yeux s'illuminent. Il rigole alors :

- Tu es choquée qu'un si beau torse puisse se planquer sous ma chemise ?

- Faut vraiment que t'arrêtes de jouer avec la santé de tes chevilles. Un jour, je pourrais plus rien pour toi, t'arriveras même plus à ôter tes futals.

- Pas grave, on peut faire avec, il me réplique, assorti d'un clin d'œil malicieux.

Moi, je lève mes yeux au ciel. Mais je ne suis pas sûre qu'il soit nécessaire de le préciser.

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Alors que Ken poursuit la cadence régulière de ses mouvements du bassin, en le roulant contre le mien, et que je me laisse aller, une crainte certaine me prend. Et si... et si mes parents venaient à rentrer, la maintenant, on fait quoi ? Qui tue qui en premier ? Pour ma défense, je dirais à mon père que c'est lui qui a voulu que Ken prenne soin de moi. Il le fait à sa manière, tendre et sexy. Désolée petit Papounet.

Mais pourquoi je pense à ça alors que Ken accélère son mouvement ? Pourquoi je ne peux pas juste penser à ce moment précis, celui où je sens que Ken est au bord de l'implosion, qu'il s'attelle à m'amener avec lui, dans cette explosion de sensations grivoises et grisantes ? Pourquoi je...

Ambre, ta gueule, et apprécie pleinement ton orgasme, celui en train d'arriver à pleine vitesse, celui qui te fera tout oublier, le temps de grimper tout là-haut, le corps tremblant, le palpitant fou et ce sourire qui s'étire sur vos deux visages.

Merci, toi. Je m'égarais. Alors que tout sur quoi je devais me concentrer était là, entre mes cuisses, contre mon corps presque nu et brûlant.

Il inspire, expire, comme exténué, et s'affale contre moi, calant sa petite tête dans le creux de mon épaule. Je me pince les lèvres, pour ne pas crier au monde entier ma joie d'avoir laissé Ken s'occuper et prendre soin de moi à sa manière. Uma Thurman et sa mousse dégueulasse ne sont plus qu'un lointain souvenir, l'extase s'est chargée de les tèj de mes pensées.

De la musique, j'ai besoin de musique. Je tends le bras vers la télécommande, posée sur la table basse, et la dirige vers la chaîne hi-fi dernier cri, installée contre la télé. J'ai cru voir à côté la pochette du dernier album de Muse que mon père écoutait la dernière fois. Ça ira parfaitement. Le timbre vocal de Bellamy, les envolées lyriques et grandiloquentes de sa musique complètera parfaitement le silence dans la pièce, entrecoupé par nos respirations lancinantes et comblées.

C'était sans compter l'entêtement de ma mère à vouloir toujours squatter la chaine du salon avec sa musique à elle. Une intro douce et mélancolique à la guitare emplit la pièce. Je grimace, gênée d'assommer Ken avec la musique de ma mère. Je crois reconnaître la voix éraillée de Jacques Brel. Je fulmine et m'apprête à appuyer sur Next quand Ken retient ma main en me soufflant :

- Non, laisse. C'est parfait.

- Hein ? Du Brel ? Alors que...

- Justement, il me coupe. Vu ce qu'on vient de faire, un peu de douceur ne peut pas nous faire de mal.

- T'es un grand loveur romantique, en fait.

- Non, peste-il, en masquant son embarras évident en frottant son visage contre ma poitrine nue.

- Si, Monsieur Samaras est un romantique.

- Tu vas voir si je suis romantique.

Mon grand rire gras, mais heureux, et excité vient faire taire Jacques Brel. Pourtant si doué pour parler d'amour et charmer ma mère. Et sa fille.

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Yoo !

Bien en ce dimanche soir ?

Bon petit chapitre tout smooth, que j'ai adoré écrire, j'espère que ça fait  pas péteuse de dire ça. Jusqu'à aujourd'hui, ce chapitre fait partie de mes préférés (aurais-je aussi un souci avec mes chevilles ?).

Merci encore à tous ceux qui rejoignent la Team Ambre&Ken, ça fait grave plaisir ! :)

Hopla, bonne lecture. Bonne soirée. Tchou. Leilou


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