96.

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Yoo !! Bien ?

Je débarque avec ce 96e chapitre, l'air de rien, parce que j'étais pas sûre de publier ce soir... Une ptite confrontation de sista en règle, ça vous branche ? Vous attendez pas à un combat de boxe dans la boue, hein ! :)

Sinon, courage à celles (et ceux ?) qui passent leur brevet demain et vendredi ! Ca va le faire, j'en suis sûre ! ;) Et après, vacaaaances, non ??? (chanceuses va lol - dis la meuf qui en revient mais ça compte pas 1 semaine !)

Bref, je vais cesser de piailler telle une pie bavarde (pfff, je me souuuule) et je vous souhaite bonne soirée/lecture/nuit, ce que vous voulez en fait ! Tchouuu. Votre petite Leilou ;)

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Point de vue Béné

Après la daronne qui me fait chier, maintenant la reuss. Putain, mais on va me lâcher aujourd'hui ? Ça a commencé avec mon connard de prof de maths, ensuite ma pote Mathilde. Et maintenant la mif' ? Chialer, peinarde dans ma piaule, c'est devenu interdit ou bien ?

- Dégage, je m'entends crier à l'attention d'Ambre.

Elle est envoyée par ma mère, j'en suis sûre. Sa démarche n'est pas spontanée, et ça me gonfle déjà. Mais c'est Ambre. Je tiens trop à elle pour l'envoyer chier. Je la connais, même si elle ne le montre pas, elle s'inquiète pour moi. Si elle savait que l'inverse compte aussi, mais en vingt fois plus.

- Béné, on peut parler ? Sans risquer ma vie ? Il se passe quoi, là avec les parents, les cours, tout ça ?

Elle attaque directement, elle a peur de rien la frangine.

- Je pensais que tu serais venue pour me parler chiffons, je réplique sarcastique.

- On peut aussi, si tu préfères. Mais tu connais mon goût pour la mode.

- C'est clair que quand je te vois dans ton vieux survêt, je me dis qu'en effet, t'as dû sécher quelques leçons.

Malgré la situation, je laisse s'échapper un grand rire. Qu'elle imite, avant de s'avancer vers mon lit et s'installe à mes côtés. Sa petite main approche de mon visage, et vient sécher doucement les larmes dévalant en cascades mes joues.

Est-ce que je lui dis ? Est-ce qu'elle me comprendra ?

- Je me disais la même chose quand je te vois dans ta robe.

- Tu rigoles ?

- Du tout. D'ailleurs, tu l'as trouvée où ?

Merde. Elle se méfie de quelque chose ? Si je lui dis la vérité, sûre elle va me balancer aux parents, et ça ne ferait qu'empirer la situation.

- Pourquoi, tu veux la même ? Parce qu'elle s'arrête au 38 !

- Saloperie ! Je me disais juste qu'une robe pareille, même si j'y connais pas grand-chose, ça ne se trouve pas à H&M ni Zara.

Me voilà déjà rassurée. Elle connaît ces deux magasins, ouf.

- Maje.

- Connais pas.

Je soupire. C'est vraiment chiant de causer avec quelqu'un qui ignore tout de la mode, et qui ne sait pas qui est Maje. Mais au moins, elle ne sait pas qu'une robe, en boutique, coûte pas loin de 200 boules. Et qu'au grand jamais, j'aurais pu me l'acheter.

- Donc, t'es vraiment venue me parler chiffon ?

Pour ne pas avoir à répondre à ma question, elle semble soudainement intéressée par mon radio réveil. Merde, j'ai oublié de jeter le cadavre du pilon fumé hier soir, que j'ai juste posé derrière. Détourner son attention.

De Rock et de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant