De Rock et de Feu

By lei_lou

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La rencontre entre deux mondes différents... Ambre ne vit que pour le rock, sa basse, son groupe et sa tignas... More

1. Petite intro
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Du citron à presser 😝
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Jflfjeudndle (j'avais pas d'inspi !)
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Tout, tout, tout, vous saurez tout...
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EPILOGUE.
Flash Info
Bonus 169k :)
BONUS 200K !!
InstaPad
Lei_lou is Come back !!
Encore une !!! 😏😏
Ciel Noir

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By lei_lou

Point de vue Ken

Je la vois arriver, de loin, hésitant à marcher tellement son équilibre semble compromis. Je la vois se diriger vers moi, chez elle après tout, et marquer une courte pause quand ses belles billes viennent se poser dans les miennes, vitreuses et en sale état. Putain de coquard.

Mon cœur marque lui aussi une courte pause à cet instant-là, quand je sens que la soirée ne fait que commencer, pour elle, pour moi. Elle a déjà eu son lot de merde pour la soirée, mais je suis déter' comme jamais pour reprendre le flambeau.

Je ne partirais pas d'ici, sans qu'on ait mis les choses au clair. Si pour elle, tout ça là, devait lui paraître sombre. Aussi sombre que ce regard violent qu'elle m'inflige. Je ne suis pas certain d'arriver à lui dire tout ce qui occupe mon foutu cerveau ces derniers temps, mais au moins m'entendre lui dire un dixième, je pourrais considérer ça comme un bon début, venant de moi.

Elle se poste, droite comme un piquet, en face de moi. Je ne sais pas si c'est mon coquard ou mon dernier pétard qui me brouille la vue à ce point, je n'ai aucune idée du mot que je pourrais placer sur ce regard. Pourtant avec tous ces bouquins que je me farcis, j'en ai du vocabulaire. Putain, ouais, j'en ai, mais là, rien ne me vient. A défaut d'exister, je dois peut-être l'inventer, ce mot qui décrirait ce bordel régnant en ce moment même dans ses yeux.

Dans l'attente d'une réaction de sa part, vocale, physique, silencieuse, violente, peu importe, tant qu'elle me montre que j'existe et qu'elle le sait, je reste immobile devant elle, laissant lentement ma garette se consumer. J'aimerais prendre le risque de bouger un peu ma casquette, la remonter, mais j'ose pas. Comme si ce geste, anodin pour moi, pouvait déclencher en elle la furie que je lui connais.

Je tente alors ma chance, la peur au ventre :

- Ambre, qu'est-ce qu'il t'arrive ?

- Et à toi ? réplique-t-elle sèchement.

- Rien, je t'ai déjà tout raconté, je réponds pensant qu'elle fait référence à mon coquard.

- Non, mais tu viens foutre quoi là ?

Aïe, ça commence mal. Putain, Ken, on gère ça comment ?

- Je voulais te voir.

- Cool. Tu m'as vue. C'est bon, je peux rentrer chez moi ?

- Ambre, le prend pas comme ça. C'était qu'un jeu.

Un putain de jeu, pas sans conséquence apparemment. Elle fait mine de s'étouffer à ma phrase, je m'effraie mais je fais mine de me marrer. Mais rire à tout ne résout rien. J'ai eu le temps de m'en apercevoir avec elle.

- De quel jeu tu parles ? Les questions débiles ? Ou celui que tu joues avec moi sans vraiment trop savoir pourquoi tu le fais?

Je soupire, relève ma casquette d'une main avant de passer l'autre dans ma tignasse. Elle est tendue, agressive, peut-être parce qu'elle se sent agressée, mais je ne peux pas m'empêcher de la trouver follement bandante dans son état. Mon cerveau me conjure de rester tranquillement à ma place, avant qu'elle ne se retrouve coincée entre ce mur gris et moi, en feu.

Ce même putain de feu qui n'a pas daigné s'amenuiser depuis que je lui ai demandé de m'aider à l'éteindre. Elle n'a fait que de l'attiser. Il a pris une envergure gigantesque quand elle s'est tirée de ma vie. Et même si je l'ai retrouvée depuis quelques jours, le foyer me consumant ne daigne pas vraiment s'éteindre.

- Ambre, putain, tu me rends dingue. Je... Tu...

Ken qui ne sait plus placer un mot devant l'autre ? Bah tiens...

- Je vois tout à fait ce que tu essayes de me dire.

Je crois entendre un brin de sourire dans sa voix, mais ses bras croisés sur sa poitrine et ses yeux noirs m'obligent à ne pas réagir. Vaut mieux pas, là.

- Les garçons ont raconté des conneries, reprend-elle, tu n'as jamais joué sur les deux tableaux, tu ne vois que moi, et je te rends barje, mais apparemment pas suffisamment pour que tu oses te pointer jusqu'ici, à m'attendre.

Son petit jeu à elle, de me prendre pour un con, alors qu'elle vient de répondre parfaitement à ma place, n'a pas vraiment le temps de me taper sur le système. Ses lèvres viennent s'aplatir sur les miennes, en alerte depuis tout à l'heure. Et c'est moi qui me retrouve coincé contre le mur.

Elle me rend barje parce que c'est la seule meuf sur terre, sur qui je devais tomber, qui est aussi dingue dans sa tête. A un tel point qu'elle m'a contaminé et aggravé mon cas, déjà bien inquiétant de base. Je pensais incarner la dinguerie, mais j'ai trouvé plus fort que moi. Et le vainqueur est en train de faire jouer sa langue, violemment avec la mienne. De plaquer ses mains, violemment sur mon torse. De tirer sur ma casquette, violemment, avant de venir glisser ses doigts dans ma tignasse. Elle aussi en feu.

C'est décidé, je ne partirais pas d'ici sans lui avoir fait crier mon nom.

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Point de vue Ambre

Alors que je grimpe les escaliers, Ken sur mes pas, sa petite main tenant fermement la mienne, comme si j'allais m'échapper, je me demande bien qu'est-ce qu'il m'arrive, réellement ?

Je ne lui ai pas laissé le loisir de s'exprimer sur l'affaire de ce soir, ce jeu débile de merde à la con (ouais bon, je suis vénère), parce que mes lèvres ont décidé pour moi qu'elles iraient danser sur celles de Ken. Et maintenant je lui ai donné l'impression que je pouvais pardonner ses écarts à vitesse grand V, si apprendre qu'il a déjà eu deux nanas en même temps peut être considéré comme un écart. Pas plutôt une lâcheté ?

Mais Ambre n'a pas dit son dernier mot. Bien que je ne sois pas sûre que le message passe clairement en le laissant monter chez moi. Mais ça aussi, je ne contrôle pas bien cette folle envie qui me consume depuis tout à l'heure, cette envie de lui.

Pff, Ambre, on t'a perdu là.

Ouais, ben je suis là connard. Devant toi. Devant lui. Devant la porte d'entrée. Contre la porte d'entrée.

Ses deux mains entourent mon visage. Son front est collé au mien. Son souffle fait muer mes cils et chatouillent ma peau. Il sourit. Moi aussi. Sans trop savoir pourquoi, mais on est là, comme deux cons à sourire sur mon palier. Aucun de nous deux n'est à sauver dans l'histoire. Mais je crois qu'on peut se sauver mutuellement. Avant qu'on ne devienne cendres, faut qu'on arrive à se maitriser. Mais franchement, j'aimerai vous y voir quand un mec de la trempe de Ken, beau comme un Dieu grec, plonge ses yeux noisette électriques et hypnotiques dans les vôtres et qu'il arbore ce foutu petit sourire en coin, canaille, stimulant. Pire encore, quand sa main vient jouer avec le haut de votre pantalon, et qu'en tirant dessus, il vous approche de lui, pour venir se coller contre son bassin, dont ses intentions sont évidentes.

La température dans ce palier, dû à la pierre froide et la radinerie du syndicat pour le chauffer, frôle les 10 degrés. Mais vous pouvez rajouter un bon 90 degrés. On fait bouillir cet endroit. Vraiment. Et bizarrement, ce n'est pas la présence de mes parents, derrière cette porte, à disons 5 mètres de nous qui freine nos ardeurs. A aucun des deux.

Bon, quand sa main vient se glisser sous le tissu de mon pantalon, c'est le signal qu'on devrait peut-être s'arrêter là avant que ça ne parte... en vrille. Mais, putain, j'en ai envie. Et puis merde.

Ambre ?? Allô, la Terre ? Vous m'entendez ? Mais vous avez perdu la tête ?

Roo, toi, là-haut, le rabat-joie de service, tu veux bien fermer ta grande gueule ? Merci.

- On va rentrer. C'est mieux. Mais à une condition. Pas un bruit.

- C'est pour toi que ça va être dur, réplique-t-il sensuellement.

Tu m'aides pas là, Ken. Mon corps bout. On peut bientôt plonger les spaghetti pour une cuisson parfaite.

- Sérieux. Si tu veux pas te retrouver eunuque ou une connerie du genre, je te conseille d'être discret.

- Ok, Madame.

Une tape sur l'épaule, un bisou furtif sur la commissure de ses lèvres, j'ouvre la porte. J'enlève mes pompes, Ken m'imite et alors qu'il reste planté comme un bâton dans l'entrée, je l'informe juste que je vais nous chercher à grailler et à boire dans la cuisine.

- T'as pas assez mangé avant ? Il t'en faut encore, il me chuchote, un grand sourire coquin fendant son visage.

Dans le but de ne pas réveiller Béné ou mes parents, il a juste le droit à une ribambelle de doigts d'honneur. Si ce n'était pas Ken, là devant moi, à me sortir une connerie pareille, il serait déjà sur le palier, ma paire de Docs utilisée comme projectile pour le dégager fissa. Mais bon, c'est Ken, et curieusement, ses insinuations grivoises me plaisent. M'électrisent. Me stimulent.

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Point de vue Ken

Putain, faut vraiment qu'elle revienne de sa cuisine, avec sa bouffe, parce que je tiens plus. Le sang martèle sévère mon sexe, tendu comme un pylône, prêt à sortir de son emballage, pour faire crier Ambre. Ah bah non, elle ne criera pas. Sinon je ressors d'ici, castré et frustré.

Elle tarde à revenir, elle se fait un plateau de boulimique ou quoi ? En attendant, je suis là comme un con dans son entrée. Si ses parents, ou sa frangine devaient débarquer, ils me retrouveraient là, une gaule de tous les diables renflouant mon vieux jogging, les bras ballants et l'air bien con. Dépêche-toi !

Un bruit grinçant de frigo qu'on referme m'alerte sur son retour, et je la vois se pointer avec un demi-kilo de gâteau, apéro et une grande bouteille de soda. Elle changera pas. Faut pas que Deen vienne un jour la draguer, ils s'entendraient trop bien au point de vue bouffe. C'est tout sa vie, au Bigo. Et j'ai bien l'impression que pour Ambre aussi. Entre ses chouquettes, ses hot-dogs supplément saucisse, ses croissants pur beurre et ses plats de pâtes pour un régiment, je comprends mieux maintenant l'existence de ce cul. Bombé, un rien imposant, mais putain, excitant à mort.

Je crois bien que c'est le premier truc que j'ai repéré chez elle, quand elle est venue nous apporter nos plateaux au Mac Do alors qu'on crevait la dalle. Là aussi elle avait tardé. Mais l'attente en a valu la peine. J'ai pas pu m'empêcher de lui faire une sale remarque sur sa charlotte dégueulasse, mais j'avais retenu son attention. Je crois que c'est ce que j'ai cherché, sans vraiment encore le savoir ce soir-là.

Suga était brune aussi, mais son corps fin et frêle était à l'opposé de celui qui retient toute mon attention aujourd'hui. Comme pour toutes ces filles que je me suis faites. Ambre n'est pas grosse. Ses hanches sont un peu larges, ses cuisses un peu dodues, et a ce cul d'enfer qu'on lui connaît. Si je devais choisir entre son sourire frais et engageant, et son cul, je ne saurais vous dire ce qu'il m'attire le plus.

Peut-être aussi ces petites mains venues se poser contre mon torse et qui tentent de passer en dessous de mon tee-shirt?

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Point de vue Ambre

La lune, presque pleine, nous éclaire, à travers le plexiglas de mon immense velux, allongés sur mon pieu. Et le halo qu'elle dépose sur nous deux, entrelacés et excités, nous enveloppe, nous éclaire suffisamment pour s'admirer mutuellement (enfin, j'm'avance peut-être un peu vite, non ?) et pouvoir deviner nos corps brûlants de désir.

Il ne m'en a pas fallu beaucoup entre hier et aujourd'hui pour me rendre à nouveau désirable, et désirante. Un bureau, un Fennec maso et une Ambre fêlée plus que d'habitude, et me voilà, 24 heures plus tard, à chevaucher mon petit animal du désert préféré.

Son jogging, épais mais près du corps expose à ma vue cette fameuse éminence, prouvant qu'il a autant envie que moi. De s'unir. Sous la presque pleine lune. A cinq putains de mètres de mes parents.

Va falloir se la jouer discret. Sinon je ne donne pas cher de notre peau. Surtout, je m'étonne de vouloir autant coucher avec Ken, parce que je suis la première à trouver ça affligeant, de le faire si près des vieux. Je pensais que tous mes plombs avaient sauté. Il doit encore en rester, des irréductibles. Dont un à qui c'est le tour de péter ce soir, alors que mon pull et mon tee-shirt partent valdinguer à travers la pièce. Et qu'une bouche gourmande et appétissante vient se coincer entre mes deux seins.

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Point de vue Ken

Toujours à califourchon sur moi, son entre-jambe se frottant à la mienne, en plein délire, ses cuisses calées contre mon bassin, elle s'affale sur moi, en caressant mes cheveux et m'embrassant avidement. Diable qu'elle m'excite cette femme.

Une autre fille, rencontrée au hasard d'un club ou d'une soirée serait déjà repartie depuis longtemps, satisfaite du Fennec, et je serais déjà allé fumer mon pétard avec les gars, ou seul. Mais là, ce soir, bien que l'environnement soit un peu chelou, j'ai envie de faire durer le plaisir. De la faire patienter, de me faire patienter, la fin ne n'en sera que meilleure. Plus explosive.

Elle marmonne un truc incompréhensible quand elle peine à retirer mon tee-shirt. Je vois son regard s'illuminer quand elle le pose sur mon torse, fin, à peine musclé et hâlé de par mes origines grecques. Et par le fait de me branler au soleil l'été dans Paname. Ses doigts viennent passer autour de mes tétons, entre mes « abdos », et descendent vers la zone « danger, feu en cours ».

Mon excitation grimpe d'un coup quand elle remonte d'un coup sec ses doigts vers le haut de mon corps, comme pour m'infliger une attente supplémentaire. Elle se redresse et à mon tour d'avoir une vue d'enfer sur son buste, agrémenté de ces deux magnifiques seins qui sont trop cachés par ce soutien-gorge en dentelle noire. Je ne l'imaginais pas avec ce genre de sous-vêtements. Mais maintenant que je vois quel genre elle porte, j'ai hâte de découvrir le bas.

Je vais être honnête, la prendre sur ce bureau portant mon caleçon m'a refroidi un peu. Enfin ça a duré dix secondes, le temps de le lui retirer et de venir m'insérer en elle et perdre tous mes putains de moyens.

N'en pouvant plus, clairement, je la fais passer sous moi, histoire de reprendre un peu le contrôle. C'est qui le mec ici ? Elle me parait soudain vulnérable, à ma merci, mais je ne dois pas oublier à qui j'ai affaire. A une fille complètement timbrée, écorchée vive, et qui me rappelle que moi aussi, je le suis. Alors bon, entre deux écorchés vifs, au pouls rapide, excité et à la respiration lancinante, à moitié à poil dans un plumard, il se passe quoi ??

Je te le demande, Ken. Tu saurais me répondre ?

Parfaitement. Ce qui va suivre, mon p'tit.

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Yoo!!

Vu que les PDV Ken vous plaisent, d'après vos gentils commentaires qui me bottent, je vous en balance quelques uns, emmêlés avec ceux de notre petite Ambrette (nouveau surnom à la noix que je lui ai donné ce weekend!).

Comme d'hab', j'en ai grave chié à les écrire, j'espère qu'ils vous décevront pas. Que l'histoire en général non plus. Que cette chaude (on en est qu'au début...) "réconciliation" ne vous paraisse pas trop "précipitée"...

Dites moi tout. Je peux tout entendre ! ;)

Bonne soirée. Bonne reprise demain. Tchou. Leilou





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