Samedi 6 Mai 2017, Paris.
PDV NÉLIA.
Chacun de nous avez repris sa petite vie après notre séjour à Cannes et tous se qu'il s'était passer.
Louis était comme prévu venu vivre avec nous à Paris, on a donc quitter notre appartement pour un prendre un plus grand où on pouvait largement vivre à trois.
Dans le fond, j'étais heureuse que Louis soit à mes côtes en se moment. Sa n'a pas toujours était le cas et Dieu c'est à quel point j'en est souffert.
J'avais repris les cours et continuer ma formation.
Louis avait trouver un travail et bizarrement tous se passer très bien.
Ken, lui n'était pas très présent. Il travaillait en se moment sur un projet avec 1995, donc il passait la plus part de ses nuits dehors à écrire et ses journées au studio ou à dormir.
Sneazz lui, était toujours célibataire et chercher désespérément l'amour.
Je n'avais repris aucun contact avec mes parents et encore moins avec Chloé, je l'avais définitivement rayé de ma vie.
J'étais actuellement en route pour aller rejoindre Léa qui m'avait donner rendez-vous dans un café pas très loin de l'appartement.
Quand j'arrivais, elle était déjà là entrain de siroté un verre de sirop de cerise.
Elle se leva et me souria de toute ces dents pour me faire la bise.
Ces jolies cheveux bouclés lui retomber sur les épaules et elle avait mis une belle robe grise qui lui arriver un peu au dessus du genoux.
Il en avait de la chance Théo. Elle était magnifique.
- Tu va bien ?
- Super et toi ?
- Ouais, moi aussi.
Elle souffle.
- Mais ?
- Mais je m'ennuie un peu, Théo n'est jamais la en ce moment.
- Moi non plus m'en parle pas. Ken est au abonnés absents ces jours ci.
- Le rap passera toujours avant nous à ton avis ?
- Pour l'instant. J'hausse les épaules. J'ai bien l'impression que oui. Encore toi, si il fallait faire un choix, Théo hésiterait pas. Moi, Ken, il me l'a clairement dit. C'est le rap avant tout, c'est pas le rap qu'il quittera, c'est moi.
- Sa te fait rien ?
- Bien sur que si. Mais qu'est ce que tu veux que je fasse ? C'est comme sa. Et tu le connait pour le faire changer d'avis c'est compliqué tellement il est borné.
- C'est Ken, oui. Mais il t'aime. De toute façon, y aura bien un jour ou tous les gars vont se calmer et commencer à ce poser.
- Ce jour là, il m'aura déjà quitter Léa, c'est bien sa le problème. Il a beau m'aimer, il m'aimera jamais plus que le rap. Toi même tu le c'est.
- Et tes pas prête à tout encaisser pour rester à ces côtes jusqu'à ce jour ou il pourra plus se consacrer qu'à toi ?
- Si, bien sur que si, mais tu me connais, je supporte pas d'être mise de côté et surtout pas par Ken. Alors je veux bien, passer des nuits à l'attendre, le suivre en tournée, passer des jours et des jours seul en attendant son retour, passer après ses séances studio tout sa tout sa, mais faut pas qu'il oublie que moi aussi j'ai une vie et une carrière qui m'attend dans quelques mois. Même si je l'aime, y a des choses que je pourrais pas supporter.
- Tu c'est, au début de ma relation avec Théo, je me suis dis la même chose. Et puis avec le temps je suis tellement tomber amoureuse de lui, que tout se que tu viens de dire, je lui en veux même plus, je suis aveuglé par l'amour que je lui porte. Sa va te faire pareil.
- Tu tes même marié avec lui.
- Oui, je suis folle hein ? M'être marié à un rappeur, quel idée !
Je rigole doucement et souris en voyant un message de Ken s'afficher sur mon écran. En parlant du loup.
De : Homme de ma life ❣
Je t'aime bébé, je rentre tôt ce soir.
- Tu vois, il pense à toi.
Je lui souris.
- Homme de ma life ?
Elle pouffe gentillement de rire et pose une main sur sa bouche.
- Rigole pas, c'est Ken qui c'est nommer comme sa.
- Je m'en doute. Il est trop sur de lui cette enfant.
- Toujours hein c'est Ken.
- Du coup si il rentre tôt, je suppose que Théo aussi.
Elle tape dans ces mains en signe de victoire et sourit. Je fais danser mes sourcils et répond à Ken.
- Sinon, je lève la tête vers elle, sa se passe bien la coloc avec Louis ?
- Ouais, tranquille, bon l'appart se transforme souvent en aquarium géant entre lui et Doums qui viens squatter régulièrement mais bon, je suis contente qu'il soit la.
- Ken dit rien ? Lui qui a arrêter de fumer.
- Non ça va, il s'en fou un peu.
Dis je en haussant les épaules.
- Pas de nouvelles de Chloé ?
- Non, enfin si elle m'a envoyé des messages mais de toute façon j'en veux pas comme j'ai dit à Ken l'autre coup.
- C'est vrai que c'est salop ce qu'elle ta fait.
- Elle m'aurait fait sa avec n'importe qu'elle ex je m'en fou, mais pas lui.
- Il est si important que sa ?
- Franchement, oui. C'est le seul sur qui je me retournerai si un jour j'ai un problème et que j'ai plus personne. Puis même c'est mon première amour quoi !
- Il était comment ?
- Tu te souviens du mec qui t'a aider à m'emmener jusqu'à la loge de Ken quand j'ai fais un malaise ?
- Oui ?
- Bah c'était lui.
- NON !?
- Crie pas !
Quelques personnes présentes dans le café c'était retourné sur Léa à cause de ses cries.
- Mais attend qu'est ce qu'il foutait à Paris ?
- Il était venu voir le Crew, il est fan d'eux depuis des années.
- Oh mon dieu. Heureusement que Ken ne l'a jamais su.
- Heureusement oui.
Dis je en soupirant.
On reste de longues minutes toutes les deux, à discuter de tout et de rien, et on décide de rentrer chacune de notre côté dans nos appartements respectifs.
Quand je poussa la porte du mien, il était étrangement calme, la télé n'était pas allumer, aucun son de voix, il n'y avait pas les Nike de Louis, mais uniquement celle de Ken. Ces derniers temps j'étais plutôt habitué à voir l'inverse.
- Ken ? Tes la ?
Dis je en espérant bêtement une réponse positive de sa part.
- Dans la chambre !
Je souria instactivement en entendant le son de sa voix rauque et enleva mes bottines afin de courir le plus vite possible dans notre chambre.
Il était la, assis en tailleur sur le lit deux trois feuilles devant lui. Je court et lui saute dans les bras le faisant tomber à la renverse sur le lit.
Il rigola pour je ne se quel raison et me serra fort contre lui.
- Je tes t'en manquer que sa ?
- Oui!
J'embrasse son cou, puis lève un peu la tête pour avoir accès à ses lèvres.
Il me donna un baiser plein de passion et en profita pour me faire basculer de manière à être au dessus de moi.
- Toi aussi tu m'a manquer beauté.
Il dit entre deux bisous.
Il fis passer mon pull par dessus mes épaules dévoilant ma poitrine seulement recouvert d'un top en soi, et fis la même chose avec son pull.
Je toucher son grain de beauté sur sa clavicule gauche que j'aimais tant, et le regarda, il était le seul que je voulais.
Je le réaliser, à cette instant précis.
- J'ai une folle envie de prendre une douche. Pas toi ?
Je rigola de sa proposition malsaine et hoche la tête en regardant ces cheveux brun complètement en bataille et regarda ensuite ses dents mordre sa lèvres inférieur.
Je savais qu'il avait sa propre définition de "douche" et que se n'était pas que pour se laver.
- Si.
Il me sourit, dépose un baiser sur le haut de ma poitrine et me lève pour me diriger vers la salle de bain de notre chambre et prenant soin de me déshabiller sur le chemin laissant trainer mes vêtements par terre.
Il se déshabille à son tour et entre après moi dans la douche.
Il était derrière moi, coller à moi, et je pouvais sentir son érection contre mes fesses. Il faisait aller ces mains sur mon ventre aminci, jusqu'à arriver à mon entre jambe.
Bordel.
23 heures.
La bouche de Ken était entre-ouverte et sa respiration était lente et calme. Sa tête était poser sur mon épaule et sa main serrer fort ma taille, comme si il avait peur que je m'en aille. Ses prunelles marron me fixait alors que je jouais avec ces doigts.
- Tu pense à quoi ?
- À toi.
- À moi ?
- Oui, tu c'est même si je suis pas souvent la en ce moment, y a pas une journée ou mes pensées ne dérive pas sur toi.
- J'en doute pas mon ange.
- On est bien ici. Tu ne trouve pas ?
- Si, très bien même. Je pensais pas que la coloc avec Louis allée aussi bien marché.
- Moi si, je m'entend super bien avec lui et puis je suis rassuré de savoir que tes pas toute seule quand je suis pas la.
- Je t'aime fort.
Je sentis sourire et pouffer très légèrement.
- C'est marrant, avant c'était tout le temps moi qui te le disait, maintenant c'est l'inverse.
- Par ce que c'est la vérité, je t'aime.
- Par ce que avant tu ne m'aimait pas ?
- Détourne pas tout, c'est juste qu'avant je ne l'avais pas encore réalisé.
- Je sais princesse. Je dit sa pour t'embêter.
Il déposa un bisou sur ma joue et ferma les yeux.
Quelques minutes plus tard, sa bouche c'était un peu plus entrouverte, comme à chaque fois qu'il dormait et sa réputation avait pris un rythme régulier.