"Un compliment de ta part,
évidemment que je le retiens"
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Je viens d'emménager dans une petite ville du sud de l'Angleterre et j'ai décidé de prendre un appartement toute seule. La plus part de mes colocations se sont toujours mal terminées donc j'ai décidé de ne rester seule, égale à moi-même. Aujourd'hui va avoir lieu mon premier jour d'université et je suis surexcitée de venir étudier ici.
En sortant de la douche je décide pour mon premier jour de mettre mon jean skinny, un chemisier blanc, mes bottines noires et une veste droite noire. Je me maquille très légèrement les yeux et je mets un rouge à lèvres clair.
Je me prends un chocolat chaud à emporter et je ferme à clef derrière moi. Quand je descends, je remarque qu'au même palier que moi un brun, très probablement de mon âge sort les poubelles. Je descends les escaliers tout en essayant de ne pas le regarder. Nous arrivons en même temps au niveau de la porte, je lui tiens, je lui souris lorsqu'il me remercie. Il est vraiment trop canon. La coupe du matin, un sourire qui fait baver, ses yeux noisettes. Même avec un jogging et un haut large il est canon. Je continue de marcher pour sortir de la résidence quand il m'interpelle.
-Excuse-moi?
-Oui?
-T'es la nouvelle voisine du 4e palier?
-Oui, je souriais poliment.
-D'accord, il fit un sourire charmeur. On va se croiser souvent alors. Je lui souriais à nouveau. Bonne journée.
-Bonne journée. Je commençais à repartir quand il m'interpella une deuxième fois.
-Attends ! Tu fais quoi ce soir?
-Euh... Je.. Je sais pas encore... Travailler, je pense.
-Tu bosses où?
-Non je veux dire travailler mes cours. Il lâchât un rire. Quoi? Je le regardais interloquée.
-Rien rien. Tu veux passer ce soir? Je fais une fête.
-Je.. Verrais. Je souriais faiblement. Je ne le connaissais pas je n'avais pas spécialement envie de venir boire et danser avec lui et... D'autres personnes que je ne connaissais pas.
-D'accord, j'habite au 8, si jamais tu veux passer. Bye.
Il me souriait de toutes ses dents et il repartait dans l'immeuble. Je me retournais et je repartais dans ma direction.
La matinée avait été plutôt intéressante. Les professeurs m'avaient bien accueilli et j'avais fais connaissance de deux ou trois élèves de mon quartier. L'après-midi j'étais allée faire le tour de la ville pour découvrir ce qui s'y trouvait mais j'avais facilement fait le tour. Quand je suis rentrée le soir, j'avais cherché sur internet un travail dans le coin pour que je puisse me faire un peu d'argent à côté de mes économies.
Je venais de finir mon plateau repas pour me poser sur le canapé avec mes cours. Je commençais à étudier, et j'arrivais plutôt bien à retenir mes nouveaux cours. Cela faisais en revanche dix minutes que la musique de l'autre côté de mon mur battait son plein, et cela m'empêchait de travailler. Je tentais de faire abstraction mais cela était trop compliqué. Je décidais pour ce soir de ne rien dire puisque je venais d'arriver mais je ne comptais pas subir cette ambiance tout les soirs. Alors que je me levais pour aller chercher de quoi boire à la cuisine, on toquait à la porte. Je m'arrangeais un minimum et j'allais ouvrir. Je trouvais le brun ténébreux de ce matin et un ami à lui devant ma porte.
-Salut... Je sais même pas comment tu t'appelles, me dit-il.
-Marie.
-Salut Marie, tu veux pas venir faire un tour?
-Non, je travaille.
-Tu pourras travailler un autre soir.
Euh tu m'agaces, non c'est non.
-Non, merci. Une autre fois peut-être. Il me souriait, putain qu'est ce qu'il était craquant mais je ne pouvais pas.
-Même pas cinq minutes?
-Non, même pas cinq minutes. Il me tendait un sourire narguant. Quoi?
-Tu ne me demandes même pas comment je m'appelle.
-Parce que je m'en fiche.
-Ok, dit-il en affichant un grand sourire. Bonne soirée devant tes bouquins.
-Merci, dis-je en lui affichant un sourire hypocrite et en lui fermant la porte au nez.
J'allais m'éloigner quand j'entendis son ami dire "Elle te plaît bien hein", et lui qui répondait "La ferme" en riant. Je souriais bêtement et je repartais dans mes bouquins.
Je me réveillais en sursaut, j'attrapais mon téléphone pour regarder l'heure: 08:46. J'ouvrais les yeux d'un seul coup pensant que j'étais en retard, mais je me souvenais seulement quelques secondes après que je commençais à 10h du matin. J'avais très mal dormi. Je m'étais endormi sur le canapé la tête dans les bouquins. Je décidais de me lever et de ranger l'appartement.
Lorsque j'ouvrais la porte pour aller à l'université, je trouvais un mot devant ma porte. Sur une feuille était marqué:
C'est Zayn si jamais tu te le demandes ;)
Je souriais bêtement devant la fiche que je m'étais dans mon sac. Je descendais les escaliers et je partais commencer ma journée.
La journée fut très très longue. Les cours ont terminé à 18h00. J'ai dû ensuite aller à la bibliothèque, puis passer à la poste pour savoir quand est ce que mes nouveaux meubles arriveraient. J'ai fini par passer aux courses. Lorsque j'arrivais devant chez moi il était 21h00. Alors que j'insérais la clé dans ma porte, la lumière du couloir s'allumait. Zayn.
-Woah tu rentres tard.
-Tu me surveilles maintenant?
-C'est inquiétant de savoir qu'une none comme toi n'est pas à la maison à 19h00 pour manger.
-Vas te faire voir Zayn.
-J'suis content, t'as eu mon message. Il s'avançait vers moi.
-Ce fut difficile de l'éviter. J'arrivais enfin à ouvrir la porte. Je tentais de porter tous mes sacs, mais ils étaient sacrément lourds.
-Besoin d'aide?
-Non. Au moment où le mot sorti de ma bouche, un de mes sacs se perça. Zayn se mit à rire.
-Je pense que si.
Il ramassait les paquets de pâtes par terre et me suivit en direction de la cuisine. Je le remerciais quand il posa les courses sur le bar.
-C'est mignon chez toi.
-Merci, dis-je en rangeant mes courses.
-Tu veux que je t'aide?
-Toujours pas.
-Pourquoi tu ne veux pas discuter avec moi?
-J'ai jamais dis ça.
-Tu coupes tes phrases. Je me retournais vivement.
-Alors quoi? Qu'est ce que tu veux que je te dises? Non Zayn, merci de me proposer ton aide mais je la refuse car je n'ai pas nécessairement besoin de tes bras musclés.
-Bras musclés? Souriait-il.
-C'est tout ce que t'as retenu dans ma phrase?
-Un compliment de ta part, évidemment que je le retiens.
-N'importe quoi. Je secouais la tête en riant.
Pendant que je rangeais mes courses dans toutes les parties de la cuisine, Zayn était assit au bar qui coupait la cuisine et le salon. Cela faisait une demi heure que nous étions restés silencieux. Lorsqu'il commençait à se lever.
-Je vais y aller.
-Tu ne veux pas rester manger? La phrase est sortie sans que je m'y attende. Et vu la tête abasourdie de Zayn, il ne s'y attendait pas non plus.
-Tu veux que je reste?
-Je sais pas, tu es là depuis une demi-heure je me vois mal te laisser partir sans t'avoir cuisiner quelque chose. Il me souriait fièrement.
-Tu veux me cuisiner quoi?
-Hmm.. Je regardais dans le placard. Pâtes sauce bolognaise maison?
-Carrément ! Dit-il en riant.
Pendant que je cuisinais Zayn me parlait de lui, et je lui parlais de moi. Il est plus sympa au deuxième qu'au premier abord.
-Viens goûter me dire si la sauce est assez salée s'il te plaît, lui dis-je entre deux phrases.
Zayn se levait du tabouret, et se reprochât de moi. Il collait son torse à mon dos, et lorsque j'avançais la cuillère pour lui faire goûter, il enroulait sa main autour de la mienne pour emmener la cuillère à sa bouche.
-C'est délicieux Marie.
Je regardais ses lèvres lorsqu'ils me parlait. Mais dès qu'il l'aperçut, je détournais les yeux en souriant bêtement.
-Je t'ai vu.
-Quoi? Dis-je l'air innocente. Il souriait et ne me répondait pas.
On s'installait à table et l'ambiance de la soirée fut très bonne. On a passé la soirée à rire, à se confesser, à discuter de tout et de rien.
L'horloge affichait 23:47 pendant que nous étions assis sur la canapé en train de discuter. J'attrapais un pled et je posais sur nous.
-Je passe une bonne soirée, déclarât-il les yeux brillants.
-Moi aussi, je le regardais les yeux tout autant étincelants.
Nos visages se sont rapprochés en très peu de temps. Ma main dans ses cheveux, sa main sur ma joue. Nos lèvres étaient seulement à quelques centimètres. Il fallut attendre quelques secondes avant que nos lèvres ne se touchent. Le baiser était intense et passionné. Ses lèvres étaient si douces, si sucrées. J'étais à califourchon sur lui pendant que des mains se baladaient sur mon dos et dans mes cheveux. Lorsque nous reprenions notre souffle, nous recommencions à nous embrasser.
-Intense, dit-il en riant.
-Plutôt ouais. Je souriais gênée.
-Tu es si belle. Je me levais gênée de ce qu'il venait de se passer, lorsqu'il m'attrapait le bras. Où tu vas?
-Je sais pas... J'étais rouge écarlate, et mes yeux tentaient d'éviter les siens. Il me tira d'un seul coup et j'atterrissais sur ses genoux. Il m'attrapait le menton. Regarde-moi. Pourquoi tu m'évites?
-Je sais pas, j'ai pas l'habitude de faire ça, alors que toi...
-Alors que moi, quoi?
-Je sais pas, c'est ton truc toi de draguer les filles, leur dire des mots doux, les embrasser. Moi je fais pas tout ça, c'est pas moi. Il y eu un silence. Je suis désolée de briser cette soirée en disant ça... Mais je ne veux pas que tu penses que j'aime le fait que tu m'embrasses et que demain tu fasses semblant de ne pas me connaître...
-Oh, dit-il en me coupant. Quelle image magique tu as de moi.
-Désolé mais j...
-Laisse moi finir, me coupait-il à nouveau. T'as raison. Je suis comme ça. À toutes mes fêtes j'embrasse une nouvelle fille. Je suis attiré par les filles. Je m'amuse de les draguer. Mais ce soir Marie, c'est la première fois que je connais autant la personne que j'embrasse. Et pourtant on a passé simplement trois heures ensembles. Et j'ai déjà l'impression de te connaître. Et je dis pas ça juste pour te faire plaisir. Je le pense. Et tu me plais énormément Marie. Tu me plais.
Je souriais de toutes mes dents, l'embrassant une nouvelle fois.
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J'espère que vous aimez bien celle-ci. J'ai bien apprécié écrire cette histoire là. J'espère que toi aussi Marie. :)
Je sais pas si vous avez fait attention mais bien que ce soit des commandes, donc avec des prénoms de filles qui existent, je tente de les nommer le moins souvent possible parce que j'ai envie que vous vous identifiez toutes. Mais je n'ai pas non plus envie d'écrire des imagines en écrivant "[y/n]" pour que la lecture s'enchaîne. Dites moi si cela vous dérange ou pas.
La prochaine histoire sera basée sur Robbie Kay.
Bisous, bonne soirée. Elli