F. E. U

By FeuLya

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Nélia, une jeune femme de 20 ans, quitte son Sud natale, pour Paris, pour pouvoir étudier. Pour changer de v... More

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Innocence & Remerciements
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By FeuLya

Samedi 20 Août 2016, Nîmes.

PDV NÉLIA.

Je m'appelle Nélia Mathis, j'ai 20 ans, j'habite Nîmes, enfin plus pour longtemps maintenant.
J'ai décider de tout quitter pour Paris, ville de l'amour paraît-il.
Je vais aller y étudier, ma passion depuis des années, le maquillage, dans une école Makeup For Ever.
Oui, j'avais le choix, il y avait des tas d'autres écoles bien plus près de chez moi. Mais quitte à tout quitter, mes parents, la maison familiale, ma famille, mes amis, autant le faire jusqu'au bout.
Étant donner que l'école était déjà très chère, je n'avais pas les moyens de payer un loyer toute seule, j'ai donc pris un appartement avec un inconnu, que j'ai juste eu au téléphone. Je n'ai même pas visiter l'appart, j'ai tous fait sur un coup de tête, comme d'habitude, j'aime l'aventure.
Mon sac à main sur l'épaule droite, ma valise dans la main gauche, je regardais une dernières fois ma chambre d'adolescente que je ne reverrais certainement pas avant un bon nombre de mois, en vérifiant que je n'avais rien oublié.
Je sors dans le couloir et frappe doucement à la porte de chambre de mon grand-frère, Louis, âgé de 24 ans, qui ne dormait pas totalement puisqu'il se redresse dans son lit en me voyant entré.

- Alors c'est vraiment vrai, tu t'en vas pour de bon cette fois-ci.

- Oui ça y est, et avant toi en plus !
Ce que je dis pour le taquiner, lui arrache un sourire.

- Bon je viens pas avec toi, par-ce-que j'aime pas les au revoir à la gare, mais promet moi de faire attention à toi, à Paris.

- C'est promis, je ferais attention à moi, Louis.

- Allez viens la sale moche !
Il me tend ses bras et je presse le pas pour aller le rejoindre dans son lit.

- Si ta un problème, n'importe quoi, tu m'appelle à n'importe quel heure du jour ou de la nuit, bon certe Paris c'est pas la porte à côté, mais je ferais de mon mieux pour t'aider.
J'hoche la tête en retenant quelques larmes de couler, c'était bien la première fois en vingt ans que mon frère me parler comme sa.

- NÉLIA, DÉPÊCHE TOI, TU VA ÊTRE EN RETARD !

- Allez, vas-y sa serait con que tu loupe ton train. Je t'aime.
Il dépose un baiser sur mon front et me serre une dernière fois dans ces bras.

- Moi aussi.

- Et fais attention à tes fesses à Paris.
J'hoche la tête en souriant et ouvrit la porte de sa chambre en me retournant une dernière fois sur lui.

Je saisis ma valise et mon sac à main que j'avais laisser dans le couloir et descend les escaliers.
Arrivé dans la cuisine, je croise le regard attristé de ma mère.

- Tiens ma chérie, je t'ai préparer ça, au cas où tu es faim dans le train.
Il est 6h du matin, je prend mon train à 7h, j'arriverai à Paris à 9h, non je n'aurais pas faim dans le train, mais je le pris sans rechigner pour le pas la vexé.

- Alors, ça y est, mon bébé, prend son envol. Loin de nous.

- Oui, mais dit toi que c'est pour mon bien, par-ce-que dans quelques mois, quand je reviendrai mon diplôme de maquilleuse professionnelle en main, tu pourra être fière moi.
Bon, en vrai, je comptais pas revenir, mais sa je vais pas le préciser maintenant.

- Je suis déjà très fière de toi. Allez, habille toi, on va vraiment finir par être en retard.
Je fais ce qu'elle me dis, tandis que mon père me fais un bisou sur le front.

- C'est bon tu est prête ? Tu n'a rien oublier ?"
Je tatais mes poches, mon téléphone, mes écouteurs, ma carte bleu, tout était la.

- Ouais, on peut y aller.
Mon père pris ma valise et grimace en la pesant avec son bras.

- Ta mis des pierres ou quoi la dedans ?
Non, papa, j'y ai juste mis toute ma vie.
Je fais une dernière caresse au chien de mes parents, Poeska, notre fidèle Dogue Allemand et quitte la maison.
Je monte à l'arrière de la voiture de mes parents, les laissant à l'avant, et regarde une dernière fois la maison qui a bercé, une partie de mon enfance et toute mon adolescence.
Ha cette maison, il s'y était passer des choses, des moments de joie, de pleurs, de dispute intensive entre mes parents et moi, ou entre Louis et eux, des repas de famille, des soirées enflammé avec mes amis, des après-midi piscine et j'en passe.
Le trajet jusqu'à la gare, ce fis en silence.
Arrivé sur le parking de la gare, mon père gare la voiture non loin de l'entrée et descend ma valise du coffre, il la fait rouler jusqu'à dans la gare. Pendant que mes parents cherchaient le numéro du quai sur le quel j'allais devoir leur faire un adieu pour quelques temps, je composte mon billet et les rejoingnit.
Une fois le quai trouvé, on se dirigea vers celui-ci, afin de ne pas se prendre le froid dehors, par-ce-que oui même si on est en Août et qu'on est dans le Sud, à 6h45 du matin, il ne fais pas chaud dehors, on s'asseya sur des siège à l'intérieur juste à côté du quai.

- Alors mon chat, ça y est tes prête ? Me demande ma mère en posant sa tête sur l'épaule de mon père.

- Plus que jamais. Depuis le temps que je rêve de la faire cette école maman, je vais pas laisser passer cette opportunité.

- J'espère que ton colocataire va être sympa.

- Il avait l'air cool au téléphone, et de toute façon je n'ai pas trop le choix.

- Moi jamais je n'aurai eu le courage de partir si loin de ma famille quand j'avais ton âge, je t'admire sur se coup la. Continua ma mère.

- Oui, mais toi à l'époque tu avais déjà papa, moi, il n'y a rien qui me retient réellement ici. Je veux dire mis à part vous et Chloé. Je n'ai pas des tonnes d'amis et on a pas une masse de famille non plus. Chloé est ma meilleure amie, on se connait depuis qu'on a 11 ans, 9 ans d'amitié, qu'est-ce-qu'on en a fait des conneries ensembles. Je souris en me remémorant quelques bon souvenirs avec elle, je crois que ce qui me fait le plus de peine c'est de la quitter elle. Mais pendant toute c'est années, on a pratiquement toujours était séparer, on a pas était dans le même lycée, on avait des horaires différents, alors c'était grave compliqué de se voir, mais on s'est jamais laisser.

- Même, ça ne te fais pas peur, Paris toute seul ?

- Je ne serais pas toute seul, je vais bien rencontrer de gens et puis au pire, si je me perd ou quoi, j'ai un GPS sur mon téléphone donc ça ne sera pas compliqué de me retrouver et puis il y a mon colocataire, il pourra sans doute m'aider un peu au début.
J'essaye de rassurer au maximum ma mère, elle n'était pas très rassuré de me laisser partir seul à Paris, à la base je voulais y venir à mes 18 ans, mais elle n'a pas voulu estiment que j'étais trop et jeune et fragile, et puis je n'avais pas trop le choix que d'accepter puisque c'est eux qui me paye mes études et mon loyer.
La voix de la SNCF annoncé l'arrivé iminante de mon train.
Heureuse, je me lever et on prend la direction de mon quai dehors.

- Bon bah ma chérie, fait très attention à toi, reviens vite nous voir, tu va me manquer. Elle me prend dans ses bras, les larmes au yeux.

- Je t'en pris maman ne pelure pas, sinon je vais pleurer aussi.
Elle me sourit le plus sincèrement qu'elle puisse le faire puis ce fus au tour des au revoir avec mon père. Il me prend brièvement dans ses bras et me souhaite bonne chance, de faire attention et me dit que si mon colocataire n'était pas gentil avec moi, il vendrait le taper, ce qui me fais rire.
Le train arrive et les gens de précipitèrent sur les portes m'obligeant à quitter les bras de mon père.

- On t'aime ma chérie, fais bien attention à toi.

- Moi aussi je vous aimes.
Je claque un dernier bisou sur la joue de ma mère puis de mon père et monte dans le train.
Une fois ma place trouvé dans le train, je mis ma grosse valise sur le côté ou était déjà pose quelques valises et m'assois à ma place, il n'y avait personne, les deux places était libre.
Je me laisse tomber sur mon fauteuil et fait un dernier geste de la main à mes parents, qui me regardait depuis le quai.
Les larmes me viennent rapidement au yeux quand je réalise que j'étais vraiment entrain de tout quitter.
Je ne pouvais plus faire marche arrière, le train était lancer.
J'essuie rapidement les larmes qui menaçait de couler de mes yeux pour ne pas que sa abime mon maquillage.

Quelques heures plus tard, je pose pour la première fois de ma vie, mes pieds sur le sol parisien.
Il faisait beaucoup plus froid qu'a Nîmes, voilà la première chose que je me suis dite et puis s'en est suivi d'un "putain j'y suis, je suis trop heureuse !" Je sort mon iphone de ma poche pour envoyer un sms à ma mère en la rassurant lui disant que j'étais bien arrivée à Paris, et appelle un taxi.
Une fois mon taxi arrivé, le chauffer mis ma valise dans le coffre et remonte tandis que je lui indique l'adresse de mon nouvelle appartement. Je souris à la vue de Paris, cette ville me fait tant rêvé, maintenant que j'y suis, j'espère pouvoir vivre un rêve éveillé.
On arrive dans une rue, assez simple mais plutôt jolie, je donne le montant value au chauffeur et prend ma valise avant de chercher l'immeuble du regard.
Je le trouve sans trop de difficultés et me dirige vers le celui-ci, une fois devant la porte je réalise que je n'avais pas le code pour y entrer.
Je me mis donc à chercher le nom de mon colocataire, comment m'avait-il dis déjà ? Je me souvenais bien de son prénom, qui était pour le coup, original mais son nom.. À si! Après quelques instants, sa me revenait.
Ken Samaras. Je trouva le nom "Samaras" qui indiquer le cinquième étages. Je sonna à l'interphone et attendit quelques secondes avant qu'une voix d'homme ne me réponde. La même que j'avais eu au téléphone quelques jours plus tôt. Bah oui idiote forcément que c'est la même.

- Ouais

- Heu salut, c'est Nélia

- Ha oui, bouge pas je t'ouvre!

Un grondement ce fait entendre et je pousse la grande porte, toujours avec ma valise et mon sac à main.
Je prend l'assensseur et me retrouve quelques minutes plus tard devant la porte de ce "Ken Samaras", j'ai hâte de voir à quoi il ressemble et surtout l'appart ! Parce que c'est quand même pour ça que je suis la à la base.
Je sonne après quelques secondes d'hésitation.
La porte s'ouvre sur un grand brun, aux yeux marron.

- Salut ! Je suppose que c'est toi Nélia c'est ça?

- Oui c'est ça . Et toi tu es Ken ?

- Ouais. Ha eu.. vas-y entre! Ton trajet s'est bien passer ?

- Oui oui, tranquille.

- Laisse tes affaires la, on les mettra dans ta chambre après, je vais te faire visiter l'appart !
Il a la Tchatche c'est déjà sa. Et faut avouer qu'il n'est pas moche, pas moche du tout même.
Après quelques minutes de visites, il m'avait tous fait voir, la cuisine, le salon, la salle de bain, sa chambre, qui se situer juste en face de la mienne. Ma chambre qui avait d'ailleurs sa propre salle de bain.

- Alors il te plaît ?

- Ouais ! Franchement il est grave cool!

- Cool, ba on vas signer les papiers maintenant comme ça c'est fait ?

- Oui.
On se dirigea vers le salon/salle à manger et on s'installa autour de la table. Il signe d'abord les papiers, puis viens mon tour.

- Tu viens faire des études à Paris c'est ça ?

- Oui, pour être maquilleuse.

- Ha , c'est bien ça ! Tu va aller en cours ou ?

- À l'école de maquillage Makeup For Ever, qui est pas trop loin d'ici apparemment.

- Je crois que je vois ou c'est. Je t'accompagnerais tes premiers jours si tu veux pour ne pas que tu te perde.
Il est grave sympa putain.

- Ouais si sa te dérange pas, ça serait cool de ta part.

- C'est normal. Il me souria.

- Et toi tu fait quoi dans la vie ?

- Je suis rappeur.

- Ha ouais ? C'est quoi ton blaze ?

- Nekfeu.

- Nekfeu.. Nekfeu.. Nekfeu.. Je chercha quelques secondes, ce nom de disait quelques chose. Ha je c'est ! C'est toi le mec qui chante "on verra bien ce que l'avenir nous réservera, on verra bien, vas y viens on y pense pas" C'est ca ?

- Oui c'est ça ! Il ricane. Je te laisse aller t'installer si tu veux, fait comme chez toi, je dois aller rejoindre des potes en studio. Si ta un problème, ta mon numéro. À toute à l'heure, Nélia.

- À toute à l'heure Ken.
Il me sourit et claque la porte d'entrée derrière lui. Ça y est, me voilà seul, face à ma nouvelle vie.

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