PDV Karma
Je rentre chez moi, un peu plus tard, comme c'est le week-end je décide d'aller me ballader. Au bout de 10 minutes j'atteris dans un parc, c'est un endroit peu éclairé mais je peux d'istinguer une ombre assise contre le grillage, je m'approche de cette ombre et me rend compte que cette ombre est Aisu. Elle a la tête fourée dans ses genoux ses bras les entourant.
Moi: Aisu, qu'est-ce que tu fais là?
Aisu: Ça ne te regarde pas.
Sa voix est cassée, elle sanglote.
Moi: Peut-être mais-
Je remarque des gouttes de sang sur le sol, j'ecarquille les yeux avec un hoquet de surprise.
Moi: Que-Qu'est-ce que tu as fais?
Aisu: Je ne vois pas de quoi tu parle.
Moi: Te fous pas de la gueule, on ne me la fait pas à moi.
Je lui prend le bras, elle grimace légèrement de douleur et je lui soulève la manche de sa veste.
Moi: C'est ce que je pensais, donne-moi ce qui t'as permis de te faire ça.
Aisu: Et pourquoi je le ferais?
Moi: Ne discute pas, je t'empêche de faire d'autres conneries là.
Aisu: Ah oui!? Mêle-toi de tes affaires, tu ne sais pas ce que je ressens!
Moi: Peut-être mais je ne veux pas que tu continue, tu t'enfonce encore plus en faisant ça!
Aisu: Je sais! Tu ne m'apprends rien!
Moi: Alors pourquoi t-
Aisu: JE T'AI DÉJÀ DIS QUE C'EST PAS TES AFFAIRES!
Je recule légèrement.
Aisu: Puis d'abord t'es qui déjà?
Je marque une pause et la regarde désespéré. Tandis qu'elle me regarde les sourcils foncés, dans la réflexion.
Moi: Heu...on est dans la même classe et en plus on est à côté depuis au moins une semaine et tu ne me connais toujours pas?
Aisu: Non.
Moi: Je suis Karma, Karma Akabane.
Elle me regarde comme si elle réalisait quelque chose.
Aisu: Ah oui Karma!!
Moi: Bon en tout cas, viens avec moi, ce n'est pas très rassurant de rester ici la nuit.
Aisu: Eh?
Moi: Viens je te dis!
Je la prend par la main et la traîne jusque chez moi où je vis seul comme mes parents rentrent trèès rarement. Si vous pensez que je compte faire des choses pas très catholique avec elle vous vous trompez.
On entre, je l'assoie sur le canapé et pars dans la salle de bain pour chercher de quoi désinfecter ses plaies. Je reviens et me met accroupi devant elle, je lui tends la main pour qu'elle me donne son bras, elle refuse mais je lui tire de force et commence à désinfecter.
Aisu: Aïe...ça brûle.
Moi: C'est sur, c'est une partie sensible surtout si on fait ce que tu as fais.
Aisu: Pourquoi tu m'aide? On se connaît à peine.
Moi: Même si on se connaît à peine je ne peux pas laisser quelqu'un faire ce genre de choses, sutout un/une camarade.
Il y a un silence pesant, je me concentre sur son avant bras, je lui met un bandage pour masquer ses plaies et regarde si elle en a d'autres, ce n'est pas le cas.
Moi: Dis-moi, depuis combien de temps tu fais ça? Qu'elle en est la raison?
Aisu: Pourquoi je te le dirais?
Moi: Ça compte si je te dis que je veux t'aider?
Aisu: Non.
Moi: Pourquoi?
Aisu: Par ce que je ne veux pas t'entraîner dans ma vie de merde.
Je me lève.
Moi: Je vois...Mais sache que dans tout les cas je vais quand même t'aider.
Je m'apprête à aller dans la cuisine quand je sens que l'on me retient par la manche.
Aisu: Je vais te le dire.
Elle détourne le regard et commence son récit.
PDV Aisu:
=Flashback=
Je rentre du collège, depuis que j'ai pèté un cable la première fois, à chaque fois qu'on me saoule je me bats, mes notes ont pas mal baissés mais reste raisonables à cause de mon prof qui est contre moi et j'ai perdue toute joie. Aussi, mes parents ont un comportement bizarre depuis un petit bout de temps, ils sont froids avec moi, avant ils étaient sympa et drôle, on avait beaucoup de délire ensemble et avec ma sœur Mizu.
Aujourd'hui, je rentre chez moi en ayant fais une grosse connerie mais je m'en fous, pour l'instant...J'entre dans ma maison où ma famille m'y attends, je les salue mais ils me regardent bizarement.
Maman: J'ai reçu un appel du collège, le proviseur m'a dit que tu es expulsée pour avoir frappé un professeur.
Moi: Et c'est le cas.
Maman: Tu te rends compte de la situation?
Moi: Oui.
Papa: Alors pourquoi tu reste aussi calme?
Moi: Il l'a bien cherché.
Maman: Ce n'était pas une raison pour l'envoyer à l'hôpital! Résultat tu as été expulsée et à cause de tes notes tu as été rétrogradé en classe E!
Moi: De toute façon vous ne comprendrez pas si je vous disais pourquoi je l'ai fais, surtout que tout ça c'est à cause de lui! Et puis je m'en fou d'être en classe E, je préfère être avec eux qu'avec les enfoirés des autres classes!
Maman: Baisse d'un ton!
Moi: Même pas en rêve!
Elle me gifle et je tombe sur le sol en me tenant la joue. Une douleur au fond de moi, plus forte que la douleur physique que je ressens.
Maman: Tais-toi! Tu es la honte de la famille!
Moi: Mais qu'est-ce que vous avez en ce moment?
Depuis ce jour là, quand je rentre chez moi, je fais ce que j'ai a faire, puis après je n'ai plus de temps pour moi. En punition, en plus de mon exclusion et de ma rétrogradation, je dois faire tout l'entretient de la maison. Quand je fais ou dis quelque chose de travers, je me fais frappée sans ménagement, par mon père, ma mère et même ma petite sœur Mizu qui a deux ans de moins que moi. En plus de ça, je vais travailler pour remboursé les frais médicaux du prof que j'ai tabasser.
=Fin flashback=
Moi: Et c'est comme ça que j'ai commencé à me mutiler, sauf que aujourd'hui ils ont dit quelque chose qui a été de trop.
Karma: Qu'est-ce qu'ils t'ont dit?
Moi: Ma mère m'a dit que je ne méritais pas d'être dans la famille, que je n'aurais pas dû naître et que ce serais mieux si je mourais, alors que c'est elle qui m'a conçue, tout ça c'est à cause de moi, si je n'avais pas réagis de la sorte je passerais une vie tranquille, voilà la raison pour laquelle je me mutile.
Je me met à pleurer à chaudes larmes, pour quelle raison? Je n'en sais rien. D'un coup je sens Karma me prendre dans ses bras, je ne réagis pas au contraire, je reste figée ne sachant pas comment réagir. Ahhh...on en vient au cliché de la dure à cuir qui montre une partie de ses faiblesses vous ne trouvez pas?
Karma: Je suis désolé...c'est pour ça que tu ne voulais pas qu'on t'appelle par ton nom de famille? Puis si tu n'avais pas réagis comme ça, ta situation serait peut-être pire.
Moi: Oui mais tu n'as pas à t'excuser ce n'est pas ta faute. Et puis des fois je me dis que je me mutile pour ça, mais il y a pire dans la vie. Tu dois penser que je suis idiote de continuer en pensant ça non?
Karma: Oui tu es idiote, mais il n'est pas trop tard pour arrêter tu ne crois pas?
Moi: Sympa. Tu as sans doute raison.
Je regarde l'heure, 23h15 déjà? Je me recule de Karma et me lève paniquée.
Moi: Il faut que je rentre, si non mes parents vont remarqués mon abscence si ce n'est pas déjà fait.
Karma: Tu es partie en scrède?
Moi: Oui et si je ne rentre pas tout de suite...
Karma: Tu ne veux pas plutôt rester ici?
Je recule de surprise, mais je me sens soulagée.
Moi: Hein!?
Karma: Reste ici, au moins, tu ne recevra plus de coups de tes parents. Ni de personne d'autre.
Moi: Mais-
Karma: C'est pas que je veux t'enfoncer, mais à mon avis, je doute que tu leur manque.
Moi: Tu as raison. Ça ne te dérange pas? Surtout que, où je vais dormir?
Karma: On a une chambre d'amis.
Moi: Et mes affaires?
Karma: On fera une mission d'infiltration.
Moi: Quoi!? Mais ils vont se douter de quelque chose!
Karma: Et alors? Je pense qu'ils s'en foutent royalement que tu t'en aille.
Moi: Oui, tu as raison...
Karma: Alors?
Moi: C-c'est d'accord...mais tes parents?
Karma: Ils ne sont jamais là à cause de leur travail il rentre presque jamais, sauf pour noël, le jour de l'an et éventuellement mon anniversaire.
Moi: Ah...
J'accepte sa proposition avec une légère timidité, je finis donc par dormir chez lui, il me passe un t-shirt et un jogging qui sont légèrement trop grand pour moi, mais bon ce n'est pas grave. Je me couche donc dans la chambre d'amis et m'y endors. Il se peut que je sois sauvée?
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Voilà le chapitre 2 de ma nouvelle fanfic!! J'ai eu un peu de mal à l'écrire, j'espère qu'il vous à plus et à plus tard pour le prochain chapitre bye!! ;)
P.S.: Ce chapitre à été réécrit donc quelque petits trucs ont changés, voilà!! :)
(Vendredi 9 Mars 2018)