An Angel In Hell. [CAMREN]

By Sweetsmile_

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Lauren Jauregui est instructeur dans un lycée militaire. Elle est stricte, froide et sans réelle attache. Qua... More

Prologue.
Chapitre 1.
Chapitre 2.
Chapitre 3.
Chapitre 4.
Chapitre 5.
Chapitre 6.
Chapitre 7.
Chapitre 8.
Chapitre 9.
Chapitre 10.
Chapitre 11.
Chapitre 12.
Chapitre 14.
Chapitre 15.
Chapitre 16.
Chapitre 17.
Chapitre 18.
Chapitre 19.

Chapitre 13.

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By Sweetsmile_

"-J'ai faim.

-Tu fais chier, Cabello.

-Ouais...mais j'ai quand même faim.

-Chinois, ça te va ?

-C'est la vieille peau qui te paye les repas, pour que tu manges autant de trucs comme ça ou quoi ?

-Je travaille, moi. Répliqua-t-elle en appuyant sur le moi.

-Mais c'est du travail de te supporter tous les jours Jauregui !" Répondis-je en lui souriant.

Elle soupira et se leva pour prendre un papier, sur le bar.
Elle commanda le repas et se réinstalla sur l'autre canapé.

"-Hé Jauregui ?

-Quoi. Encore. Dit-elle, en faisant une pause entre chaque mot.

-Merci."

Ma réponse dû l'étonner, puisqu'elle tourna instantanément la tête, confuse.

"-Merci de quoi ?

-De t'occuper de moi. Tu t'es plus occupée de moi en deux semaines que ma famille en dix-sept ans d'existence..." Dis-je en baissant les yeux.

Merde.
J'aurai dû la fermer.
Depuis quand je parle de ma famille avec des gens que je connais à peine ? Elle allait me prendre pour une gamine pleurnicharde.
Mais je sentais, au fond de moi, que Lauren était différente.

-De rien, Camila." Répondit-elle, avec une voix plus douce que d'habitude.

Comme quoi, ce n'était peut-être pas un monstre, finalement.

Son téléphone vibra, brisant le silence imposant.
Elle se leva et sortit, pour revenir un peu plus tard avec un sachet en main.

Nous dégustions notre repas tranquillement, tout en regardant un épisode de The Walking Dead.
N'étant pas très courageuse, je me cachais souvent derrière un coussin quand la scène m'effreyait.
Ce qui faisait beaucoup rire la personne à mes côtés.

"Arrête de te moquer ! " M'exclamai-je, en lui lançant mon coussin. Ce que je regrettai très vite, voyant les images qui se diffusaient sur la télévision.

"-Jauregui ?

- Mmhh. Marmonna-t-elle, les yeux toujours rivés sur la télévision.

-Tu pourrais me rendre mon coussin, s'il te plaît ? Demandai-je, légèrement honteuse.

Elle se retourna vers moi et un sourire moqueur se dessinait sur son visage.
Elle m'énervait tellement.

-Pourquoi ?

-Sérieux Jauregui, tu sais très bien pourquoi ! Rends-moi mon coussin !

-Viens le chercher alors !

- Très bien ! "

J'enleva la couverture qui me recouvrait et posa mon pied valide à terre, laissant l'autre suspendu à quelques centimètres du sol. J'entrepris de sauter à cloche pied jusqu'au canapé d'en face, ce que je réussis facilement. Bien qu'une douleur lancinante se faisait ressentir au niveau de ma cheville bandée.
Je pris place en face d'elle, les sourcils froncés.

"-Mon coussin. Réclamai-je, énervée.

-Bravo Cabello ! Je ne croyais pas que t'allais le faire. Me dit-elle avec son sourire narquois.

-J'ai...ma-...mal... Répondis-je avec difficulté, en m'écroulant sur le canapé.

-Merde !"

Elle se redressa instantanément, et s'approcha de moi tandis que j'étais pliée en deux, de douleur.

-Oh mon dieu, Camila ! Tu vas bien ?" Demanda-t-elle paniquée, en posant sa main sur mon épaule.
Me provoquant un désagréable frisson.

Je serrai le coussin que j'avais discrètement attrapé, et bondis sur Jauregui en la frappant avec.

"-Ne jamais se moquer d'un Cabello, Jauregui ! Jamaaaaaaais ! Criai-je.

-T'es din-...dingue...de...ri-...rire...ave-...avec ç-...ça, je...me...suis...inquié-...inquiété !
Répondit-elle, coupé par les coups de coussin que je lui infligeais.

-Tu es trop facile a dis-"

À peine eus-je le temps de finir ma phrase que l'instructeur Jauregui, me retourna et se plaça au-dessus de moi. Bloquant mes bras avec ses mains.
Ses jambes étaient pliées de chaque côté de mon bassin, m'empêchant de faire un seul mouvement.
Merde.

"-Pardon, tu disais ? Dit-elle, le sourire aux lèvres.

-Que j'ai ton téléphone. " Répondis-je, fière.

Elle se redressa légèrement, lâchant mes bras, mais tout en restant sur moi. Elle chercha son téléphone dans ses poches, confuse. Et me lança un regard noir.

"-Il est où, Cabello ? Demanda-t-elle froidement.

- Trop facile à distraire, tu es.

-Très bien, Maître Yoda. Tu vas prendre cher."

Elle prit le coussin et me frappa avec, comme je l'avais fait il y a quelques minutes.
J'essayai de me débattre comme je pouvais mais elle avait beaucoup plus de force que moi, et j'étais platement battue.

"-STO-...STOP ! OK...OK !

- Il est ou, Cabello ? Demanda-t-elle en stoppant ses attaques.

- Je te le donne, à une condition.

- Laquelle ?

- Tu me donnes ton prénom. "

Elle réfléchit quelques instants avant de secouer la tête.

"-Hors de questions.

- Tant pis." Dis-je en haussant les épaules.

Tout à coup, son corps se rapprocha dangereusement du mien.
Son bassin reposait toujours au-dessus du mien, tandis que ses mains attrapaient mes poignets, pour les positionner au niveau de ma tête.
Je ne pouvais pas faire un seul mouvement, trop préoccupé par la magnifique créature au-dessus de moi.
Je la regardai, tétanisée, tandis que ses yeux se baladaient librement sur mon corps.

Elle détailla chaque partie de celui-ci, essayant certainement de le trouver.
Son regard s'arrêta sur ma hanche alors que sa main gauche prit place sous mon genou, pour m'infliger une légère pression, faisant instantanément plier ma jambe.
Je l'interrogeais du regard, ne comprenant ce qu'elle faisait, tandis qu'elle me rendait un simple sourire.
Sa main gauche glissa lentement le long de ma cuisse, pour se retrouver sur ma hanche.
Nos regards ne se lâchaient pas tandis que ses doigts se déplaçaient sensuellement sous mes fesses, pour atteindre la poche arrière de mon jean et son contenu. Elle empoigna le téléphone qui s'y trouvait et en profita pour effectuer une légère pression.
Pour ensuite se redresser, un sourire victorieux sur le visage.

"-Pas mal, pas mal. Déclarai-je.

-Merci. Je veux que tu m'apprennes à faire ça.

-À faire quoi ?

-Voler les gens.

-Ce n'est pas du vol. C'est de l'observation et de la distraction. C'est simple. Je vois d'ailleurs que tu sais t'y prendre. Mais la prochaine fois, évite de peloter ta victime, ce n'est pas très discret."

Ses joues porcelaine prirent une teinte rougeâtre à la suite de ma phrase, me faisant sourire. Chaque petit détail de son visage était tellement agréable à observer.


J'allai me relever quand une vive douleur lancinante se propagea dans mon corps.

"-Jauregui...

-Mmhh. Marmonna-t-elle, absorbée par la télévision.

-Ma cheville...

-Très drôle Camila. Pas maintenant, ils ouvrent la grange. Commenta-t-elle.

-Jauregui...vraiment ! Ma cheville..." Supliai-je, les larmes aux yeux.

Elle tourna vivement la tête vers moi, et sa tête se décomposa à la vue de mon pied, qui avait doublé de volume.

"Oh mon dieu Camila ! Bouge pas, je vais chercher de la glace !"

Elle se leva rapidement, et se dirigea vers la sortie.
Quelques minutes plus tard, elle revint avec un sachet de brocolis congelé.
Elle le posa sur mon pied, me provoquant un gémissement de douleur.
Elle mima un "désolé" sur ses lèvres et disposa le sachet convenablement.
Jauregui suréleva ma tête et s'assit juste en dessous. Et posa ensuite, délicatement, ma tête sur ses cuisses.
Malheureusement, la seule sensation que je ressentais à ce moment-là, était de la douleur.

"-J'ai froid." Sussurai-je, d'une voix faible.

Je sentis sa main froide mais douce, se posait sur mon front.

"- Tu es brûlante !

- Qui te dit que c'est la douleur qui me donne de la température, Jauregui ? Répondis-je, taquine.

-Je vois que tu n'a pas perdu ton sens de l'humour en tout cas. Bouge pas, je vais te chercher des médicaments."
Dit-elle, en souriant.

Elle releva légèrement ma tête, me faisant pousser un grognement de mécontentement et se faufila, pour ensuite reposer ma tête délicatement contre un coussin.
Elle redressa ma tête quelques minutes plus tard, pour prendre la place de celui-ci.
Elle m'assit et me donna un cachet pour ensuite me reposer sur ses genoux et me déposait un gant froid sur le front.
Une couverture recouvra rapidement mon corps, réchauffant doucement, ma température corporelle.

"-Trop d'attention Jauregui, méfies-toi, je vais commencer à croire que tu es sympa.

- Ferme là et dors, Cabello." Dit-elle, tandis que sa main jouait avec une mèche de mes cheveux.

Mes yeux se fermèrent tout seul, apaisée par ses gestes doux.

_______

Le réveil fut plus difficile que les précédents, dû à la douleur encore fortement présente dans ma cheville.
J'étais dans la même position que dans la soirée.
Ma tête reposait toujours sur les cuisses de Jauregui tandis qu'elle dormait, la tête posait sur son bras, accoudé au canapé.
Son autre bras était délicatement posé sur mon buste, entre mon cou et ma poitrine.
Je profitai de ses derniers instants de calme, sans me poser plus de questions.

"-Camila."

Sa voix matinale se fit entendre près de mon oreille, me faisant légèrement sursauter.

"-Mmhh ?

-Il faut se lever.

-C'est mort. Murmurai-je, les yeux à nouveau clos.

-Allé ! Ils vont se demander où je suis.

-Et alors ? Tu leur diras que t'as passé la nuit à t'occuper d'une jolie fille !

-Ça va les chevilles ? Demanda-t-elle, en riant.

-Bah techniquement, non. Répondis-je, faisant redoubler son rire.

-Oui, effectivement. Il faut te changer le bandage."

Son ton était devenu beaucoup plus sérieux en prononçant sa dernière phrase.
Elle se leva, me faisant pousser un grognement, et alla chercher quelques choses au fond de la pièce. Elle revint deux minutes plus tard, des béquilles en main.

"-Sérieusement ?

-Tu comptes te déplacer comment, Einstein ?

-Je votai pour les balades à cloche-pied, mais je me musclerai qu'une jambe, c'est dommage.

-Très drôle. Lèves-toi, on va manger."

Je me résigna et pris ses fichus béquilles. Je me dirigeai vers la porte quand je sentis son regard brûlant, sur ma nuque.

"-Tu comptes me mater encore longtemps ? Demandai-je, en me retournant, un sourire narquois au bout des lèvres.

- Ferme là, Cabello. Je ne te mate pas, je te surveille. Je n'ai pas envie de te ramasser toutes les cinq minutes, parce que tu ne sais pas marcher. "

Je vois que les petites attentions d'hier étaient très vite oubliées. Vive la bipolarité.

"-Je sais marcher ! Répliquai-je, vexée.

-Oui oui."S'exclama-t-elle en ricanant.

On avançait vers la porte qui menait au réfectoire quand je l'arrêta.

"-Tu comptes rentrer avec moi là-dedans ?

-Oui pourquoi ? Demandait-elle, confuse.

-Tu n'as peur que les gens voient que tu n'es pas si sadique que ça ?

-Très drôle. Avance."

Elle coupait court à la conversation et ouvrait la porte du réfectoire.
J'entrai en première, suivie de près par ses jolies fesses.
Les gens se retournaient, étonnés de nous voir ensemble. Les bouches s'ouvraient et les chuchotements redoublaient, c'était pitoyable.
La rumeur de mon comportement envers Jauregui avait très vite fait le tour de l'école, me rendant assez populaire.
Jauregui était quelqu'un de très froid dont tout le monde avait peur et voir quelqu'un lui tenir tête était quelque chose d'exceptionnel pour eux.
Alors imaginez leurs têtes, quand ils nous voient arriver ensemble, au réfectoire.
Elle partit me chercher à manger tandis que je m'asseyais à une table à l'écart.
Elle revint quelques minutes plus tard, déposa mon déjeuner et partit rejoindre la table des employés.
Quand je levai la tête, je retrouvais souvent ses doux iris posaient sur moi, changeant de direction l'instant d'après.
Mon repas terminé, je décidai de monter dans ma chambre me changer.
L'épreuve du plateau fût un peu compliquée, jusqu'au moment où un beau blond décida de m'aider. Je le remercia rapidement et parti en direction des escaliers.
C'est là que la torture débuta.
Je réussis à monter les dix premières marches facilement mais le reste devint tout de suite, plus compliqué.
Je devais légèrement poser mon pied pour prendre appuie, ce qui me procurait une douleur très désagréable.
J'étais en train de monter la dix-huitième marche quand quelqu'un pris la parole, me faisant une fois de plus sursauter.

"-Si tu continues comme ça, tu arriveras en haut dans environ quatre heures !"

C'était sans compter Jauregui, qui se foutait de moi.

"-Fou toi de ma gueule Jauregui, pour pas changer.

-Aucun problème. Mais je n'ai pas envie de perdre mon temps, aujourd'hui. Alors laisse-moi t'aider.

-Non, je n'ai pas besoin de to-..."

Sans avoir eu le temps de finir ma phrase, son bras se plaça derrière mon dos tandis que l'autre se positionna derrière mes genoux, pour me faire basculer en arrière.
J'enroulai mon bras autour de son cou pour éviter de tomber, alors que j'étais dans ses bras telle une princesse.
C'était vraiment bizarre, ça. Mais je ne pouvais pas m'en plaindre. Une jolie fille me portait vers ma chambre, parce que j'étais blessée. Il y a pire comme situation.

Arrivée devant ma chambre elle poussa la porte avec son pied et me déposa délicatement sur mon lit.

"-Je ne connaissais pas tant de délicatesse chez vous, Instructeur. La taquinai-je.

- Tu connais pas tout de moi Cabello. Répondit-elle, en me faisant un clin d'oeil.

-Ce n'est qu'une question de temps Jauregui.

-On verra, on verra. Bon va te préparer. J'ai pas de temps à perdre.

-Tu n'es pas obligé de rester.

- Si. Bon, dépêches-toi !

-Ok ok !" Répondis-je tout en me levant de mon lit.

Je ne sais pas pourquoi elle restait mais, ce n'était pas si déplaisant. Après tout, je n'avais pas vraiment envie de passer la journée seule dans mon lit.

Je partis alors dans la salle de bain, à cloche pied, et pris une rapide douche. Ne voulant pas faire attendre trop longtemps Jauregui, qui n'était pas connue pour sa patience légendaire.
Je sortis un peu après, avec seulement une serviette recouvrant mon corps. Je n'avais pas des formes exeptionelles, mais j'étais quand même assez bien foutue, on peut se le dire.

Elle était assise mon lit, en train de me détailler. Ses yeux se posaient sur mon visage pour descendre délicatement le long de mon corps.
Qu'est ce que je pouvais détester qu'on me regarde comme ça. Je ne suis pas un bout de viande, bordel.

"-Arrête de mater Jauregui. Va plutôt me chercher une tenue dans l'armoire du fond.

-Y a rien à mater Cabello." Répondit-elle en souriant, fière de sa réplique.

Reste calme Camila. Reste. Calme.
Elle a un joli visage, ça serait dommage de tout gâcher.

Elle se leva et se dirigea vers l'armoire pour prendre un simple tee-shirt blanc et un short gris.
Elle me l'apporta et se positionna face à moi.
Non mais elle espère que je vais lui faire un strip-tease, ou quoi ?!
Je lui fis un signe de la main pour lui dire de se tourner, ce qu'elle fit en haussant les épaules.
Je laissa tomber la serviette sur le sol et enfila rapidement mes vêtements. Rapidement était un grand mot, vu l'état de ma cheville.

"C'est bon."

Elle se retourna et recommença à m'analyser de ses yeux émeraude.

"-Faut vraiment que t'arrêtes avec ça. Dis-je, agacée.

-Arrêter quoi ?

-De reluquer les gens de cette manière.

-Je ne reluque pas les gens ! Se défendit-elle.

-Mouais.

-Il faut refaire ton bandage, va t'assoir sur ton lit Cabello.

-À vos ordre, Instructeur. "

Je me dirigea à cloche-pied vers mon lit et m'assis dessus.
Je m'adossa au mur et allongea mes jambes sur le lit. Elle s'assit à côté et enleva délicatement mon bandage, pour en remettre un nouveau.

"-Ça a pas mal désenflés, reposes-toi aujourd'hui et demain tu pourras reprendre les cours.

-Ooh. Quel dommage, moi qui rêvais que tu prennes soin de moi encore quelques jours.." Répliquai-je, ironiquement.

Elle donna un coup sec sur la bande, me faisant crier de douleur.

"-Oops. Désolé." Dit-elle d'un air faussement innocent.

Je lui lança un regard des plus noirs auquel elle répondit par un simple sourire. Je la hais.

"-Je vais courir un peu. Tu restes là et tu ne fais pas de conneries ! Énonça-t-elle, en se levant.

- Je n'ai plus douze ans." Répondis-je, vexée.

Elle se prenait pour qui là, au juste ? Comme si c'était elle qui allait me dicter mes faits et gestes.

"-Mouais. Fait attention à toi, à plus tard. Dit-elle , d'un air détaché, avant de fermer la porte derrière elle.

-Ouais c'est ça..."

Solitude, me revoilà.
Je mis mes écouteurs et lança une playlist sur mon iPod.
La pièce semblait tellement vide sans mes colocataires, je m'ennuyais terriblement.

Je décidai donc de lancer un film sur mon ordinateur, pour passer le temps.
Le générique débutait tandis que je m'installai confortablement, sur mon lit.
Le premier volet terminé, je décidai d'entamer le deuxième, n'ayant aucune nouvelle du tyran.

Quelqu'un frappa à la porte.
Je criai d'entrer, alors qu'on ouvrait la porte.
Je m'attendais à apercevoir les longs cheveux noirs de Jauregui, mais j'aperçus à la place, un garçon brun, avec un joli regard vert. Austin.
Je lui souris de toutes mes dents et l'invita à s'approcher, ce qu'il ne refusa, bien-sûr, pas.

"-Tu es déjà de retour ? Demandai-je en me relevant un peu.

- , oui ! Mes parents avaient un mariage aujourd'hui et je ne voulais pas y aller. Dit-il, en s'asseyant sur mon lit.

- Tu n'aimes pas les mariages ?

-Ce n'est pas trop mon truc. Mais peut-être que quelqu'un fera changer tout ça. Répondit-il, en me faisant un clin d'oeil, ce qui eut le don de me faire rougir instantanément.

- Sinon qu'est ce que tu t'aies fait au pied ?

-Je suis tombée en faisant du sport. J'ai une double entorse ou un truc comme ça, du coup j'peux plus bouger.

-Chaud ! Je savais pas que tu faisais du sport ! C'est cool ! Tu fais quoi ?

-Personne n'était au courant enfaîte. Je fais de la course à pied. Répondis-je, poliment.

-Sympa ! Tu me laisseras courir avec toi un jour ?

- Peut-être. Dis-je, souriante.

-Tu regardes quoi ? Demanda-t-il, en pointant du doigt mon ordinateur.

-Hunger Games, pourquoi ?

-J'adore ce film !

-Viens le voir avec moi si tu veux. Proposai-je, gentiment.

-D'accord. "

Je me décala et lui laissa une place à coté de moi, qu'il prit quelques secondes après.
Son bras droit reposait sur mon coussin, derrière mon dos, tandis que son bras gauche, s'étendait le long de son corps.
Je mis le film en marche et déposa délicatement ma tête sur son épaule, essayant de trouver une position confortable.
Le film avançait tandis que je sentais son regard se posait sur moi de plus en plus souvent.
Je tournai alors la tête vers lui, pour savoir ce qui se passait, quand je croisa ses iris verdâtres.
Le temps sembla s'arrêter à la seconde, ou mon regard se plongea dans le sien. Il avait des yeux magnifiques, une couleur verte se propageait autour de sa pupille, rendant son regard très mystérieux. Mais je préférais ceux de Jauregui, beaucoup plus claires et profonds. C'était la seule qui pouvait me perdre avec un regard, un seul...
Qu'est ce qui ce passe, dans ma tête, bordel !
Pourquoi je pense à elle ? C'était juste un moment d'égarement Camila, juste ça. Il faut que je me reconcentre sur le brun face à moi, maintenant.

Il approcha doucement sa tête vers la mienne, en posant sa main sur ma joue.
Son visage n'était qu'à quelques centimètres du mien quand la porte de la chambre s'ouvrit brusquement.
Me faisant retourner sur terre, bien trop violemment.

OoOoOoOoOo

3000 mots, on fait des progrès :D
Sinon chercher des photos/vidéos Camren pendant xFactor, me fait déprimer. Alors vous vous passerez de médias :')
Bonne journée (:
El'.

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