Ombre & Lumière Tome 1

By marineroman

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Am donnerait tout pour redevenir une fille normale, que les ombres cessent de la suivre et que la lumière rev... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13 Partie 1
Chapitre 13 Partie 2
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16 Partie 1
Chapitre 16 Partie 2
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20 Partie 1
Chapitre 20 Partie 2
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Remerciements

Chapitre 25

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By marineroman

                  

Je pose mon « journal intime » sur mon lit puis m'avance jusqu'à la fenêtre, comme j'avais l'habitude de faire dans ma chambre, sur Terre. J'admire le paysage, lasse. Je m'ennuie même au Paradis. Quand ma vie se montrera-t-elle attractive ? Quand viendra le jour où je me languirai d'un évènement ? que j'attendrai un moment avec impatience ou bien que je prendrai un réal plaisir à faire quelque chose ?

  Je l'ignore.

  Deux coups sont frappés à ma porte.

  - Am ?

  - Entre.

  Lahela ouvre et s'avance dans la pièce. Arborant un sourire qu'elle veut rassurant. Elle a un don pour paraître sincère. À première vue, tout le monde la prend pour une fille géniale et pleine de vie. Pourtant, pour moi qui commence à la connaitre, on peut lire de l'angoisse dans ses yeux, lors de rares moments, qu'elle fait son possible pour dissimuler. Je me demande si ce n'est pas son passé qui la rattrape. Passé dont elle refuse catégoriquement de parler, en changeant merveilleusement bien de sujet.

- Alors ? Comment ça va depuis tout à l'heure ?

  - Bien... bien.

  J'ai décidé d'être forte, alors pas question de me montrer affectée par les circonstances. Et puis, pleurer au Paradis, ça ce fait ?

  - Vous mangez aux mêmes horaires que nous ? demandé-je, soudainement intriguée par le quotidien des anges.

  - Pas tout à fait... ça dépend des lieux, des personnes...des classes sociales en général...si on peut parler de classes sociales. Pour faire simple, il y a en gros deux classes : les anges riches, puissants, nobles, ou qui gouvernent, et les marchands, travailleurs, ouvriers... chômeurs, pauvres... si tu veux des comparaisons avec ton monde, explique-t-elle un peu gênée.

  - Je ne savais pas tout ça...

  - Ouais...

  - J'avais une bonne image du Paradis avant d'y mettre les pieds..., rajouté-je malgré moi en ayant aussitôt peur de l'avoir offensée.

  - Tu sais, c'est plus compliqué que ça... je ne suis pas la meilleure pour expliquer... Tu demanderas à Théo, il t'en dira plus.

  D'un accord tacite, la discussion prend fin.

  Lahela et moi sortons de ma « suite ». Nous empruntons le même chemin qu'à l'aller, jusqu'à ce qu'elle m'indique de prendre à gauche et non à droite, soit la direction de la sortie du bâtiment blanc. Nous débouchons dans une sorte de grand restaurant. La salle est immense et surplombée de lustres étincelants, occupée par des meubles en bois foncé luisant. Des tas d'objets dignes d'être exposés au Louvre sont disposés de part et d'autres, tellement qu'il m'est impossible de m'arrêter sur chacun d'entre eux. Un homme d'une trentaine d'années à la carrure impressionnante, vêtu d'un smoking noir, nous indique une table située au bout de la salle. Il nous y conduit avec une classe presque extraordinaire. Sa démarche est si assurée, si légère et en même temps appuyée... j'en reste sans voix. Cet homme a juste marché, mais jamais je n'avais vu quelqu'un se déplacer aussi parfaitement. Il ne fait qu'un avec l'atmosphère et la gravité, il... oh à quoi bon chercher les mots, je ne les trouverai pas de toute manière.

  Avec une révérence sans faille, il nous laisse à notre table et s'éloigne. Je le suis des yeux, jusqu'à ce que Lahela me surprenne et me fasse les gros yeux.

  - Non, ne t'inquiète pas...

  - Je ne m'inquiète pas, réplique-t-elle.

  - Je sais, mais...

  Elle fronce les sourcils. Je suis totalement désemparée.

  - Oublis ça, ok ?

  Elle approuve d'un hochement de tête.

  Je saisis la carte du menu et m'y plonge... avant qu'une question me démange.

  - Attends, vous avez de la viande au Paradis ?! Et..., je lance un nouveau coup d'œil à la carte, et du poisson ? Des légumes ?

  - Oui, répond-t-elle indignée.

  - Mais comment...

  - Il y a des champs au Paradis, où l'on cultive les plantes et élève les bêtes. Et puis il y a quelques fleuves qui traversent la Cité... de bons poissons y nagent.

  - Waouh...

  - Mais, depuis quelques siècles nous importons de la nourriture de la Terre jusqu'ici, et également des objets... mais ça, ça se faisait depuis longtemps...

  - Comment...

  - Écoute Am, tu es dans un monde « magique », accepte-le et ça t'évitera de te poser des questions inutiles et sans réponses. Si les anges existent alors...qu'est-ce qui empêcherait qu'ils fassent venir des vaches au Paradis, qu'ils soient agriculteurs, pêcheurs ou bien... bref, tu comprends ?

  - Oui...

  Croit-elle que c'est si simple de se dire que l'impossible est possible ?

  Je suis certaine que cette fois-ci je l'ai offusquée. Est-ce qu'elle aussi est déçue de moi et s'attendait à mieux ? Estime-t-elle comme Théo que je ne suis pas à la hauteur des attentes du Paradis et que si je me retrouve ici ce n'est dû qu'à une erreur ou une grosse mésentente ?

  Or Théo n'a jamais rien dit de tel, en dehors de ses regards que je ne comprendrai sûrement jamais, il n'a pas laissé paraitre la moindre déception à mon égard. Je me fais peut-être des idées et trop de préjugés. C'est ce qu'ont tendances à faire les gens qui vont mal, non ?

  Allez, passons...

  A ma plus grande surprise les menus proposés ne diffèrent pas tellement de ce que j'ai l'habitude de voir en restaurant. Excepté quelques mots que je ne comprends, j'ai déjà mangé à peu près de tous les produits présents sur la carte. Lahela me sourit, et comme si elle avait lu dans mes pensées, elle me dit :

-         On est dans un resto Français.

-         Ah !

  Est-ce parce qu'elle avait peur de me chambouler ?

  Je regarde autour de moi, il est vrai que la déco fait un peu penser aux bistros Parisiens des vieux quartiers chics et populaires que l'on voit dans les films. Je ne suis jamais allée à la capitale, mais je m'imagine ce que ça doit être de s'installer bien au chaud au fond de ces pièces et regarder les habitués venir boire un verre au bar, puis repartir souriant après avoir discutés avec leurs vieux et fidèles amis. Se contenter de voir défiler les gens, de ne pas avoir besoin de dire au serveur ce que l'on souhaite manger car il sait que ce sera la même chose que les jours précédents, de se sentir comme chez soi, à l'abri, là où on se sent bien et là où on est à chaque fois sûrs de croiser une vieille connaissance avec qui engendrer de longues et diverses conversations ; car cela suffit à son bonheur que de savoir la richesse d'un lieu auquel on est attachés et dans lequel nous pouvons nous rendre quand bon nous semble car il est proche de chez soi. Toutes ces habitudes, ces traditions, qui font d'une vie ce qu'elle est.

-         En fait, je ne t'ai toujours pas parlé de... oh ! Comment ai-je pu oublier !

  Mes yeux se posent brusquement sur Lahela alors qu'elle me sort de mes pensées.

- Euh... non... Tu ne m'as pas parlée de... j'ignore de quoi tu veux me parler, au juste.

-         Tu ne sais pas de quoi je veux parler ?

Je suis soudain alertée par le nombre de fois où le mot « parler » a été prononcé, comme si les répétitions pouvaient m'agacer plus que ce que je ne le suis déjà avec tout ce qui m'arrive.

-         Non. Parce que tu ne me l'as pas dit et que je ne peux pas deviner étant donné qu'il y a des milliers de choses importantes sur les anges et le Paradis que je ne connais pas encore.

-         C'est vrai. Mais  c'est compliqué ! Mets-toi une seconde à ma place !

-         Je ne te blâme pas !

-         Je sais, excuse-moi. Alors, en fait, comme tu as pu le remarquer, le Paradis est placé au-dessus de l'Europe. Il ne la couvre pas toute entière, bien évidemment. Il se trouve que le Paradis n'est pas très grand...

-         Et comment ça se fait d'ailleurs ?

-         Quelle question ! Je n'en sais rien moi ! C'est comme ça et c'est tout !

-         Et puis qui a créé le Paradis ? et quand ?

  Lahela lève les yeux au ciel – ou plutôt au plafond.

  - C'est trop compliqué tout ça, et puis ça ne te servira à rien pour l'instant.

  - Oh !

  - Au départ, les anges vivaient tous au Paradis, et parlaient donc principalement les langues les plus parlées... puis comme tu le sais s'en sont suivis des évènements qui ont fait que la plupart d'entre nous sont partis un peu partout dans le monde. Ainsi nous avons diversifiés nos cultures, appris de nouvelles choses... mais personne n'a oublié d'où il venait.

   - Au départ, d'où venait les anges justement ?

   - D'un peu partout. En fait, une légende raconte qu'au moment où les cinq continents se sont dessinés sont nés cinq anges qui ont toute leur vie été animés par une quête visant à se retrouver et s'unir pour s'envoler ensembles au Paradis, leur terre promise... mais il y a tellement de légendes... nul ne sait vraiment d'où tout ça est parti... il faut apprendre à  vivre avec ce mystère.

  - Ailes Blanches, Ailes Noires, d'où c'est venu ?

  - Simplement du fait que certains d'entre nous avaient des ailes blanches et d'autres des ailes noires. Ceci a été la cause de nombreuses guerres, avant que le Paradis ne soit un lieu de paix.

  - Pourquoi ? C'était comment au départ ?

  - Certains racontent que c'était comme la Terre, mais une Terre sainte et protégée à l'écart du reste du monde. Et puis, comme sur Terre, il a fallu du temps pour que les gens évoluent et qu'il n'y ait plus de guerres. Apparemment, pendant des siècles, deux tribus se sont affrontées. L'une vivait dans la vallée du Niang, l'autre derrière les montagnes de Cristal. Et durant l'automne elles s'affrontaient sur les rives du fleuve Azzurro, qui perdait sa couleur légendaire et faisait place à un rouge sanglant, qui à l'aube, lorsque le soleil se reflétait dessus, faisait penser à des millions de rubis scintillant qui s'écoulaient lentement, recueillant sur leur passage toutes les âmes perdues, avant de chuter dans une cascade pour se briser tels des morceaux de verre et s'éparpiller un peu partout dans la mer des Brumes.

  - Il y a une mer au Paradis ? ne puis-je m'empêcher de demander.

  - D'après les légendes oui, mais personne n'a jamais vraiment pu le confirmer.

  - Votre Histoire est basée sur des légendes en fait.

  Lahela me lança un regard intrigué.

  - Ce n'est pas la même chose chez vous ? Les religions, les histoires... c'est quoi pour toi ?

  - Je sais pas...

  - Ce sont des légendes. La seule différence avec nous c'est que vous leur avez donné d'autres noms. Parce que vous avez besoin que les choses soient logiques pour y croire. Et que pour vous, le mot « légende » laisse un trop gros doute quant à l'existence de quelque chose. Mais au final...

  Elle ne termine pas sa phrase et, me disant que je devrais cesser de poser des questions pour un petit moment, je ne peux pourtant me retenir.

  - Pour confirmer la légende au sujet de la mer... ne suffirait-il pas de suivre le fleuve ?

  Elle sourit.

  - Tu n'es pas la seule à avoir eu cette idée.

  - Et ?

  - Et tous ceux qui s'y sont risqués n'en sont jamais revenus.

  - Ah...

  C'était peut-être la question de trop, j'aurais mieux fait de me retenir.

  Le serveur revient et je suis une nouvelle fois frappée par sa classe. Oups, me glisse une petite voix, je n'ai pas encore choisi. Je n'ai plus très faim mais il faut quand même que je mange alors je commande la même chose que Lahela puis, lorsque le serveur s'en va, voyant qu'elle a l'air d'avoir oublié ma petite boulette, je décide de reprendre « l'interrogatoire ».

  - En fait le Paradis... il mesure combien ?

  - Oh... et bien... personne ne le sait vraiment.

  - Quoi ?!

  - Au départ les Ailes étaient éparpillées un peu partout... et puis... au fil des siècles elles ont bâti cette ville. C'était comme une révolution. Les gens étaient enfin à l'abri des créatures qui attaquaient les villages et... il y a eu un gouvernement, des Rois, des Princes... petit à petit la campagne a été déserté et tout le royaume est tombé en ruine... cette époque équivaut à celle où les Ailes se sont divisées en Ailes Blanches et Ailes Noires et où Le Prince du Ciel est mort. Le Paradis n'était plus ce qu'il était et presque tout le monde avait perdu espoir... alors les Ailes Blanches sont parties et le peu qui sont restées ont vécues les terribles années noires... avant d'obtenir enfin et à juste titre leur récompense. Malheureusement la plupart des Ailes Blanches qui étaient parties ne sont jamais revenues. Du fait de leur faible population, les anges se sont rabattus sur cette ville et ne l'ont plus quittée depuis.

  - Et comment elle s'appelle ?

  - Le Paradis.

  Sur le coup je n'ai pas compris.

  - Mais...

  - C'est aussi le nom de notre royaume, oui. En fait, lorsque cette ville a été construite elle se nommait la Capitale. Mais il faut dire qu'avec le temps, les anges ont presque oublié qu'il y avait quelque chose derrière les montagnes... du coup, c'était la capitale de quoi ? D'un royaume perdu ? non... c'est pourquoi la Capitale a été considéré comme les restes du Paradis, et en a donc été renommé ainsi.

Ici, à la différence de la Terre, les gens n'essaient pas de changer le monde. Ils laissent de côté ce qu'ils ont autrefois perdu. Ils ne tentent pas de reconquérir ce qui leur a jadis appartenu, ils préfèrent l'oublier, l'abandonner. C'est cette mentalité qui fait la différence entre les anges et les humains, qui eux essaient sans cesse de repousser les limites et en veulent toujours plus. Les anges, au contraire, sont passifs au monde. Neutres. Ils se contentent de regarder et de faire appliquer les lois, en parfaits arbitres, sans se soucier de savoir si elles sont justes, sans jamais prendre un autre parti que celui de la justice. Mais une justice inhumaine est-elle juste ? Mérite-t-elle de diriger ? Comment peut-elle juger si elle ne comprend pas ? Tant de question auxquelles les réponses ne pourront rien changer...

  Le serveur revient les bras chargés de délices sans saveurs. Je n'ai plus faim, et rien ne pourra me redonner l'appétit pour l'instant. J'ai besoin de prendre l'air.

  - Excuse-moi, dis-je à Lahela en me levant brusquement.

  J'ai pris la porte de la sortie, j'aurais dû prendre celle d'entrée, car j'ai comme l'impression d'être perdue. Tout autour de moi des murs blancs, des colonnes, des... ça me donne la tête qui tourne. Je vague un peu partout entre couloirs, escaliers et vastes salles désertes, avant de tomber sur une ouverture qui laisse une vue imprenable sur une petite place pleine de gens. J'emprunte les étroites marches puis pose enfin mes pieds sur les pavés du sol de la ville. J'en éprouve un certain plaisir, et me prends tout-à-coup d'affection pour les sombres maisons serrées les unes contre les autres qui décorent cette ruelle et la végétation presque sauvage livrée à elle-même. Le Paradis ce n'est pas juste des Palais et des statues, je me surprends à penser.

  Je m'avance sur la route pavée en prenant un malin plaisir à sentir les odeurs dégagées par les stands de nourriture. Je suppose que c'est le jour du marché pour les anges. Au fait, quel jour sommes-nous ?

  Chut, stop. Ne te pose plus de questions, imbécile va...

  Sur ma droite un vieil homme joue d'un instrument dont le son fait penser à un mélange de harpe et de violon. C'est beau. Sur son visage se lit une joie sage, il a l'air bien. Je suis contente pour lui.

  Une femme d'une quarantaine d'année vend des vêtements traditionnels du Paradis. Marron, bleus, rouge-or... du classique avec une touche de couleur. Je souris, c'est plus fort que moi. Même si il y a quelques minutes je détestais les anges, à présent je commence à les apprécier. J'ai envie d'établir un contact, d'aller leur parler, de créer des liens. Je m'intéresse à eux, leur culture, leur tradition, leur histoire, et je veux apprendre à les connaitre. Peut-être parce que cette catégorie-là ne fonctionne pas comme celle que j'ai déjà eu le plaisir de côtoyer. C'est comme sur Terre après tout. Il y a ceux qui dirigent, et ceux qui obéissent.

  « Le fort commande, le faible obéit

  Le fort tue, le faible meurt »

   Je me prends de pitié pour ces anges. Ils ne m'ont rien demandé mais je me sens quand même obligée de les aider, de faire quelque chose, de me battre pour eux, avec eux, afin qu'ils retrouvent une liberté. Une liberté qu'ils n'ont jamais eue et dont ils n'ont aucune idée du goût.

  Pourquoi toutes ces pensées indépendantistes, revendicatives, extrémistes, révolutionnaires, ultimes, solennelles ? Pourquoi ces envies de changer le monde et redistribuer les cartes, de faire tomber les grands, de retourner la société ? Pourquoi je ressens ce besoin de devoir sauver les gens, de guider le peuple, d'être sa sauveuse, son dernier recours ? de m'impliquer dans ce qui ne me regarde pas, d'être mêlée aux histoires, et de... de faire la guerre...





J'espère que ce chapitre vous a plu ! Je dois avouer qu'il est particulièrement long mais on y apprend beaucoup de choses sur le Paradis et son histoire. C'est un moment décisif pour Am car elle va enfin changer d'état d'esprit, c'est le moment de faire face à la difficulté ;)

Dans le prochain chapitre la situation va se gâter... à mercredi ! :)

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