J'étais restée assise sur ce muret toute la matinée. En me vidant la tête. La musique sur les oreilles, le crayon en main. Ce moment m'avait permi d'assimiler toutes les paroles de Caleb.
Mais je ne pensais pas qu'il avait raison. Jake ne m'aimait pas et c'était comme ça. Le monde tournait ainsi et ce n'était pas près de changer.
Il fallait donc que se soit moi qui change. Jake était mon ami et il fallait que j'accepte qu'il n'y ai rien de plus entre nous que de simple petits baisers pour faire semblant.
Je rentrais dans le lycée pour aller rejoindre tout le monde au self. Ils étaient tous assis autour d'une table. Je vins m'asseoir à côté de Caleb.
Il me fit un léger sourire et me demanda : « ça va mieux ? » j'acquiesçais, mais Caleb savait lire dans les gens comme dans un livre ouvert. Il voyait bien que je n'allais pas très bien mais reprit néanmoins sa conversation avec les autres.
Je les écoutais débattre sur le fait de se faire faire un tatouages mais j'étais plus dans mes pensées qu'avec eux.
A un moment Léa remarqua que je n'étais pas très active et elle vint me voir. « Tu viens Margaux, on va parler un peu dehors
- D'accord »
Nous sortîmes du self et nous assîmes sur un banc.
« Qu'est ce qu'il te tracasse ? Me demanda t-elle
- Rien, dis-je innocemment
- Margaux ne joue pas à ça avec moi, ça ne fonctionne pas
- Ok, je te le dis si toi tu me dis ce qu'il s'est passé entre Ethan et toi
- C'est un marché ? Demanda t-elle
- Oui, dis-je, alors ?
- ça marche, mais comment as-tu deviné qu'il y a eu un truc ?
- Hum...dis-je un peu mystérieuse, ça se voit
- Au mon dieu ! dit-elle en rougissant, mais les autres s'en sont forcément rendu compte
- Non t'inquiète il n'y a que les filles pour voir ça. Mais dis-moi vous... l'avez fait ? Demandais-je
- ...
- Léa, criais-je, ça se voit je t'ai dit et en plus Ethan va forcément le raconter aux autres, pour se vanter
- Quoi, il va tout raconter ?
- Oh ! ça veut dire oui, vous l'avez fait, je le savais, dis-je en commençant à danser, allez viens danser avec moi
- Oui, moi aussi je suis contente mais il va réellement leur dire
- Je suis désolé ma belle mais oui, répondis-je, mais pourquoi cela t'attriste autant ?
- Et bien...je n'ai pas été comment dire très...bonne...
- Ah je vois, mais c'est normal c'est ta première fois t'inquiète, tu vas progresser
- Arrêtes on dirait une appréciation sur un bulletin, « Vos efforts sont a poursuivre » dit-elle en imitant la voix du proviseur.
Nous étions pliées tellement c'était drôle.
-Tu fais vraiment des bonnes imitations, dis-je
- Oui je sais, répondit-elle, mais maintenant que l'on s'est bien marrer de moi à ton tour de m'expliquer ce que Caleb t'a dit
- Et bien... en gros il m'a dit que ça se voyait que je ressentais des choses pour Jake et qu'il fallait que je lui dise car pour lui Jake aussi ressent des choses pour moi même si il ne s'en rend pas compte. Il m'a dit qu'il fallait que je lui en parle, que je dise à Jake ce que je ressens. Mais je sais pertinemment que Jake ne m'aime pas et c'est ainsi.
- Oh Margaux...tu me désespères
- Quoi ?! Qu'est ce que j'ai fais
- Et bien, rien, et c'est le problème. Pourquoi ne vas-tu pas lui dire que tu l'aimes, pourquoi, expliques moi
- Parce que j'ai peur, murmurais-je
- Pardon ? Tu as peur de quoi au pire tu te prends un vent et c'est tout
- Mais tu ne comprends pas j'ai peur, dis-je en hurlant, j'ai peur de me prendre un râteau et de ne pas pouvoir y survivre j'ai peur que Thomas me retrouve et... Donc je préfère garder une amitié qui est pour moi un amour a sens unique mais au moins je n'ai pas de problèmes et j'arrive à avoir la tête hors de l'eau.
Léa me regardait avec de gros yeux. Elle était choquée en même temps vu ce que je lui avait balancé en pleine tête je la comprenais.
- Si tu le prends comme ça, dit-elle, mais on t'aura prévenu qu'il y aurait pu avoir quelque chose »
Elle s'en alla en cours. Après quelques minutes je la suivie.
Aucun des cours de l'après-midi ne m'intéressait j'écrivais donc des poèmes sur mes cahiers. Des traces de mes pensées en ce moment même. Des petits mots gribouillés à la va vite que personne ne lira jamais.
C'était enfin le dernière heure, il ne me restait plus que quelques minutes de français et c'était fini.
Je pourrais rentrer chez moi, me mettre en jogging, enlever mon soutif (NDA :les filles savent...) , m'attacher les cheveux et sauter sur mon canapé un pot de glace en mains devant une de mes séries préféré. J'attendais impatiemment que le cours se termine.
Quand la sonnerie retentit je sautais presque de ma chaise afin de sortir la première. Mais quelqu'un me prit le poignet.
Je me retourna et je vis Mélissa. Mon ancienne meilleur amie, une des personnes avec qui j'avais passé de si bon moments.
Je la dévisageais. Elle semblait triste et faible, oui faible avec ses cernes et son teint pâle on aurait dit qu'elle était malade.C'était étrange Mélissa la fille toujours pétillante et joyeuse pourquoi était elle dans cet état ? « Mais qu'est ce que tu dis, tu t'en fous d'elle, elle t'a laissé tomber tu te rappelle » , ma conscience avait raison.
Je décidais de retirer sa main de mon poignet et de me retourner pour sortir. Mais elle en avait décidé autrement :
« Non ! Margaux attend, dit-elle, je dois te parler mais allons dans un endroit plus discret
- Et pourquoi je devrais t'écouter ? dis-je
- S'il-te-plaît juste deux minutes, supplia t-elle
- Non, et en plus Gwendoline n'est même pas avec toi alors pourquoi devrais-je t'écouter sans elle ? Vous êtes sensées être mes deux anciennes amies, dis-je
- Justement je veux te parler d'elle. Mélissa avait éveillé ma curiosité je décidais de lui accorder du temps
- C'est d'accord, je t'écoute
- Oh ! merci mais pas ici, viens, on va aux toilettes »Nous nous dirigeâmes vers les toilettes et là nous parlâmes.
« Oui, donc je voulais te parler de Gwendoline
- Qu'est-ce qu'elle a ? demandais-je, ce n'était plus mon amie mais je m'inquiétais tout de même pour elle
- Et bien tout d'abord, excuse moi de t'avoir laissé tomber comme ça, je ne savais pas et Gwendoline m'avait fait croire des choses
- Heu...pardon mais je suis un peu perdue là
- Et bien Gwendoline m'a dit des choses sur toi, et c'est pour ça que je t'ai laissé le jour où la rumeur est apparue
- Et elle t'a dit quoi ?
- Elle m'a dit que... »
La sonnerie du portable de Mélissa résonna. Elle répondit, son visage pris un air grave, elle semblait encore plus triste.
« Je suis désolé Margaux mais je dois y aller, j'ai des...trucs à faire, bégaya t-elle
- Mais que voulais tu me dire ?
- Euh...et bien nous reprendrons cette conversation plus tard mais s'il te plaît Margaux sois prudente. Fais attention. Je t'en supplie protège toi des autres, en disant ça elle prit ma main et me la serra fort.
- C'est...promis » Furent les seuls mots que je réussi à articuler.
Elle s'en alla et me laissa sur ça. J'étais perdue, me protéger de quoi.
De Thomas, oui ça je le savais mais je pense qu'il avait eu ce qu'il voulait et en plus comment Mélissa pouvait savoir de quoi Thomas était capable elle ne le connaissait que par mes récits.
Et Gwendoline comment avait-elle changé ? Qu'est ce qu'elle avait fait croire à Mélissa ? Je ne comprenais rien. De toute façon ce n'était plus mon problème. Enfin du moins j'essayais de m'en convaincre.
Je sortis des toilettes, il était tard, une femme de ménage m'interpella :
« Qu'est ce que tu fais encore là ? Hurla t-elle, tout les élèves sont partis depuis longtemps
- Oui...mais je...
- Oui c'est ça je m'en fiche mais débrouille toi pour rentrer chez toi » Elle m'ouvrit le portail et repartit faire son travail.
Je regardais mon portable il était 19h30, déjà comment allais-je pouvoir rentrer. Mes parents n'étaient pas là, rendez-vous d'affaires et il ne restait plus qu'un seul train. Je me dépêchais de courir pour ne pas le louper.
J'arrivais quelques minutes avant que les portes ne se referment et bien pour la soirée tranquille devant la télé on va dire que c'était mort.
La rame était bondée, aucune possibilité de s'asseoir. Je me retrouvais debout durant tout le trajet. J'étais essoufflée et la sueur coulait le long de mon dos, "vive la course."
Arrivée dans ma rue, je me forçais à ne pas faire de sprint pour rentrer chez moi, j'étais trop épuisée pour ça.
Au loin j'apercevais une ombre devant ma porte. Sûrement un des conseillers de mon père parfois certains se trompe et viennent frapper chez nous.
Mais quand je m'approchais ce que je découvris était tout autre.
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Hello tout le monde ! Comment allez-vous ? Moi pas mal du tout, j'ai réussi à écrire un peu donc je suis heureuse ! Voila, voila, la vie est belle !
Donc ce chapitre...Vous a t-il plu ?
Le prochain sera mouvementé et plutôt du mauvais côté, je n'en dis pas plus sinon je sens que je vais éveiller trop de soupçons. Bref a vous d'imaginez la suite.
Je vous laisse sur ce petit suspense ( Ah Ah Ah *c'est sensé être un rire sadique...*)
Bref, bisous !