Le lit d'à côté (Newtmas)

eNowheregirl द्वारा

192K 17.7K 7.4K

D'un côté, un jeune homme, Thomas, qui avait tout pour être heureux. Un avenir assuré, une passion dévorante... अधिक

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Epilogue

Chapitre 13

5.6K 568 200
eNowheregirl द्वारा

Saluuuut !!! 

Comment ça va ? J'espère que vous profitez bien de vos vacances x) !! 

Alors voilà ce nouveaux chapitre et pitié ne me battez pas !!! °^° Grosse victime que je suis xD. Non, plus sérieusement on rentre dans un nouveau tournant de cette fiction.  D'ailleurs selon mes pronostiques (pas vraiment du tout établis) il y aura environ une trentaine de chapitres si tout se passe bien ( et que je passe au dessus des manques d'inspirations qui m'assaillent xD) 

Oh sinon... MERCI POUR LES 3. 3k *Macarena* *Décès* 

Bonne lecture !! <3 

NG 

----------------------------------------------------------------------------------------

Les jours suivants furent les plus étranges de la vie de Thomas. Il dormait tous le temps, se réveillait que quelques fois lors de gros accent de souffrance. Plusieurs fois, Brenda fut obligée d'intervenir devant la détresse du brun qui criait de douleur dans son lit. Ce qui était le plus bizarre, c'était l'impression que son corps ne lui appartenait plus : les sondes s'occupaient de le nourrir et lui évitait de se rendre aux toilettes, les drains de sa cicatrice, sa perfusion de lui fournir les antidouleurs et les différentes sortes de produits destinés à l'aider. Il ne pu bouger de son lit pendant au moins cinq jours puisque l'intérieur mettait du temps à cicatriser. Ce qui n'était pas plus mal puisqu'il dormait les trois-quart du temps ! Thomas se sentait très faible et les visites de ses proches le fatiguait, à sa plus grande incompréhension. Etant hyperactif, d'habitude c'était les autres qui se plaignaient de son agitation, mais ici, les bavardages de Chuck et de ses parents étaient insupportables et il dû plusieurs fois leur faire comprendre qu'il fallait qu'ils partent. La simple discussion entre infirmières, le simple son du chariot roulant sur le sol, lui procurait des migraines violentes. Heureusement, Newt ne faisait vraiment pas de bruit, marchant à pas de loup dès qu'il entrait dans la pièce et ne parlait que si le brun allait bien.

L'après-midi du cinquième jour de léthargie massive, Jorge vint voir Thomas et demanda à Newt de quitter la pièce. Thomas protesta mais Newt l'interrompit d'un geste de la main, en disant qu'il valait mieux qu'ils soit seuls. Là dessus, Jorge s'était approché du lit et avait dit à Thomas :

- Bon, il est temps pour toi de te lever du lit mais je voudrais savoir si tu te sent prêt à voir ta cicatrice.

Prêt ? Il ne le serait probablement jamais. Mais il fallait bien pourtant accepter ça à un moment, et Thomas n'en pouvait plus de rester avec ces tuyaux de part et d'autre de son corps.

- Bah, euh.. Oui, on vas dire.

- Bien. On vas enlever le gros du bandage.

Là dessus, il s'approcha du lit deThomas et retira à l'aide de ce dernier la couverture. Jorge ôta le haut de Thomas en prenant soin de ne pas lui faire mal. Cependant cela procura un petit cri de la part du brun qui passait douloureusement ses bras hors du tissus. Il fut surprit de constater que son bandage entourait la totalité de son ventre, même son dos. Jorge regarda Thomas, lui demanda silencieusement s'il pouvait le faire et le jeune malade acquiesça. Le médecin arrêta le système des tuyaux grâce au poste à côté du lit et commença à retirer l'énorme pansement. Une fois cette passe achevée, il ne restait plus que les tuyaux fixés sur la peau et un autre pansement blanc qui partait de sa côte gauche, à sa hanche. Ici devait se trouver la cicatrice, pensa-t-il. Thomas étouffa une exclamation de surprise. Il ne la croyait pas si grande. D'un coup, Jorge retira l'un des drains de Thomas qui grimaça.

- Désolé de ne pas avoir prévenus, ça fait un mal de chien.

Pendant qu'il disait sa phrase, le médecin en profita pour enlever l'autre, recevant une bordée d'injures de la part du brun, ce qui le fit rigoler.

L'enlevage de la sonde fut une autre histoire, Jorge appela Brenda et posa Thomas sur le flan. La jeune femme remit des antidouleurs dans la perf' de Thomas en lui murmurant d'une voix douce de se détendre. Il le fit du mieux qu'il put mais son cris de douleur lui échappa alors qu'il avait l'impression qu'on lui enlevait un couteau du corps. Des gouttes de sueurs perlaient sur son front et il respirait difficilement tandis que Brenda lui parlait d'un ton apaisant.

- Calme-toi Thomas, c'est fini. Tu m'entends ? C'est bon, tu es libre !

Jorge mis de petits bandages sur les anciennes marques des tuyaux puis s'assura que tout allait bien.

- Bon alors, tout est bon, mais il va falloir te lever. En général, après une opération de ce genre il ne faut pas mais là, c'est un cas où il faut reprendre tes marques.

- D-D'accord. Répondit le brun.

Jorge lui prit le bras et l'aida à se relever. Alors que ses jambes prenaient appuis sur le sol, un élan de souffrance se fit sentir et Thomas vacilla. Heureusement, le médecin le soutint à la taille pour le tenir droit tandis qu'il se reprenait. Thomas se redressa et parcourut quelques mètres jusqu'à ce que son poignet se fasse entraîner pas la perche. C'était... étrange. Il se sentait plus... plus léger mais... bizarre. Son corps donnait l'impression de s'être transformer. Vite. Trop vite. Il contempla son torse pleins de tissus blanc. Au moins, tout était fini. Plus de cancer, plus de tumeurs, plus rien. Mais des marques qui resteraient encore longtemps.

- Bon, euh, Thomas. Maintenant tu peux aller où tu veux, c'est bon. Voilà.

Il semblait sur le point d'ajouter quelque chose mais il n'en fut rien et partit en coup de vent de la chambre, Brenda sur ses talons. Bordel, mais pourquoi tout le monde partait comme ça ! Il puait la mort ou quoi ? Bon, ça devait sans doute être le cas puisqu'il n'avait pas pris de douche depuis cinq jours. Là dessus, il se décida à en prendre une. L'eau qui coulait sur son corps lui fit un bien fou. Il se massa les épaules, sentant les muscles se détendre un à un. La douleur était toujours présente, mais se faisait plus sourde, moins définissable sous l'eau. Il attrapa sa serviette et se sécha rapidement passant en vitesse sur les bandages détrempés. Un bout du plus grand des pansements se décolla. C'était celui de sa cicatrise. Thomas hésita puis saisit le bout pour le tirer un peu plus. Le pansement se décolla encore un peu mais il s'arrêta d'un coup. Pas maintenant. C'était trop tôt.

Il repartit dans la chambre et s'habilla de son vieux jogging et débardeur avant de saisir l'objet qui le suivait tout le temps à son plus grand malheur – à savoir sa perche - et sortit de la chambre.

Il trouva tous ses amis dans la salle commune qu'ils l'accueillirent d'un sourire bienveillant.

- Alors, Tom ! Ça fait mal les sondes, hein ?

- Je ne te le fait pas dire, Ben.

Et il s'assit aux côtés de Newt et Winston. Ce dernier se tourna vers lui, le regardant avec insistance.

- J'en ai eu une un jour, mais ils ont dû m'endormir tant je pleurais comme un gamin. Et à côté il y  avait une fillette qui n'a même pas bougé quand les médecins lui ont retiré la sienne. La honte.

- Mais on sait que tu n'es qu'un peureux, Winston ! S'exclama Zart.

- Petite nature ! Renchérit Gally.

- Hé, vous pouvez parler, vous ! Zart, tu te souvient ? Tu t'étais fait dessus à ta première opération!

- Winston, dois-je te rappeler que j'étais inconscient !

Le jeune garçon grogna à l'oreille deThomas et protesta.

- ça change rien ! Tu t'es fait dessus.

Thomas ne savait plus où donner latête. Tout le monde parlait avec animation, se coupant la parole sans arrêt. Teresa faisait de grands gestes, coupés par les bras de Ben qui rigolait, Zart se disputait avec le voisin de Thomas.... Les jeunes racontaient eux aussi leurs anecdotes les plus croustillantes, se chamaillant sans cesse. Thomas remarqua que Gally restait sur le côté, regardant d'un œil noir chacun des membres présent dans la pièce. Le brun jeta ensuite un coup d'oeil à Newt, croyant qu'il allait faire quelque chose devant ce brouhaha mais le blondinet participait activement à la discussion, riant, protestant, criant, devant un Thomas éberlué de tant d'informations en même temps qu'il ne pouvait assimiler.

- Et toi, Thomas, demanda Ben, t'a pas un truc mortellement honteux à nous raconter depuis que t'es ici ?

- Ô que oui, il en un ! S'exclama Newt en faisant un clin d'oeil Thomas, un sourire taquin à la bouche.

Thomas fit semblant de ne pas comprendre. Newt avait raison, il en avait bien un. Attendez, son petit blond voulait qu'il raconte l'accident terrible et vachement gênant de son évanouissement ?! Il ouvrit la bouche, puis la referma, puis il l'a rouvrit et la referma encore. Timidement alors, il baissa la tête et raconta cet épisode qu'il voulait juste éradiquer de ses souvenirs.

- Naaaan ! Putain, Thomas je crois que t'a gagné ! Dit Zart.

Tous les autres avaient littéralement explosé de rire devant la mine déconfite de Thomas qui rougissait encore.

- J'avoue ! Renchérit Ben.

Newt, qui rigolait, passa un bras autour des épaules de Thomas (qui bien sûr, rougit encore plus dans la mesure du possible).

- T'inquiètes Tommy ! Ils sont juste jaloux parce qu'aucun beau gosse comme moi viendrait les sauver s'ils s'étaient évanouit les fesses à l'air.

Thomas sourit en pouffant, le tonqu'employait le blond était ironique, et pourtant il avaitl'impression que Newt ne plaisantait pas vraiment.

- Moi j'aurais eu peur que tu en profites, sale pervers! Thomas je comprend pas comment tu peux rester dans la chambre de ce pédé.

Le brun tourna la tête vivement pour apercevoir un rictus provocateur sur la tête de Gally. Il en resta muet, totalement éberlué. Comment pouvait-il dire ça ?! Une colère sans fin se mit à monter en lui alors que ses yeux inquiets regardait le blond. Newt restait impassible, indéchiffrable, mais on voyait bien que les phrases de Gally l'avait profondément marqué. Sa mâchoire était serrée, comme pour empêcher quelque chose de sortir, ses sourcils froncés sur ses yeux indéfinissables tant les émotions étaient nombreuses. Un lourd silence s'était installé dans la salle, tous, plus choqués les uns que les autres, se regardant sans savoir comment réagir. Puis tout s'accéléra en une seconde. Thomas bondit sur ses pieds pour se retrouver à quelques centimètres seulement de Gally. Il n'avait même pas comprit comment il était arrivé jusqu'à lui.

- Comment tu peux penser ça, connard ?! T'a une idée de ce que tu viens de dire ?!

Immédiatement, Gally se releva. Leurs fronts étaient presque à se toucher alors que leurs yeux se lançaient des éclairs.

- Thomas... Entendit le brun de la part de Newt qui soupirait, C'est bon.

- Non c'est pas bon, Newt ! Je vais pas supporter ça, moi !

Gally fulmina, et cria dans les oreilles de Thomas.

- C'est pas ma faute si t'es con au point de vouloir rester avec cette tapette.

Sans le vouloir, sans avoir réfléchit avant Thomas balança son poing dans la tête de Gally qui l'esquiva et lui rendit son coup sur l'épaule. Il gémit de douleur mais ne lâcha pas pour autant. C'était impulsif, nécessaire, il ne pouvait pas laisser quelqu'un faire du mal au leucémique.

- Thomas ! Criait Newt. Arrête, mais arrête !

Il ne répondit pas, continuant de frapper et de recevoir des coups de l'autre garçon, beaucoup plus fort que lui. Soudain, Ben se plaça derrière Gally et le tira en arrière pour l'empêcher de taper Thomas et Newt fit de même avec son colocataire sous les yeux ébahis de Teresa, Winston et Zart qui ne comprenait pas grand chose à ce qui venait de se passer. Les deux garçons avaient seulement eu le bon sens de se caler entre Thomas et Gally pour empêcher un nouvel affront. Pour Thomas, c'était devenu insupportable, il tentait de se dégager de l'étreinte de Newt pour frapper encore celui qui osait malmener l'homme qu'il aimait mais celui-ci était fort et le maintenait fermement. La rage s'emparait de lui. Ben fit un mouvement de tête à Newt.

- Emmènes Thomas, Newt.

Ce dernier acquiesça et tira Thomasvers leur chambre. Le brun ne répondait plus de rien, l'esprit encore embrumé par la rage. Newt ouvrit la porte de la chambre, tirant violemment Thomas par la main à l'intérieur. Il se mit à sa suite et fit claquer la porte.

- Newt...

- Putain, Tommy mais tu fais quoi ?!

Il était furieux, respirant bruyamment. Thomas ne comprenait pas pourquoi il était dans un état pareil.

- Je voulais...

- Tu voulais quoi, merde !

Thomas s'énerva, Newt n'était pas idiot à ce point.

- Mais t'a conscience que je pouvais pas laisser ce bâtard t'insulter, non ! Tu dois pas tolérer ça Newt.

- T'es pas à ma place, Thomas ! T'a pas à rester ici! Alors oui, tu peux pas supporter ça mais arrêtes de faire ton justicier, là ! Parce que maintenant, Gally ne vas pas te lâcher. Nous lâcher.Putain de merde ! Tout ce que je veux, c'est de pouvoir passer mes derniers moments tranquille ! Maintenant c'est du grand n'importe quoi ! J'avais presque réussi à l'ignorer et toi t'arrives et tu casses tout !

Le cœur de Thomas rata un battement et repartit dans une course frénétique. Des larmes commençaient à perler aux coins de ses yeux. Il ne pouvait plus penser quoi que ce soit. Jamais le blond n'avait été si violent. Jamais il n'avait eu aussi peur de le voir partir. Comment avait-il fait pour merder à ce point ? Il baissa la tête.

- Je suis désolé... Chuchota-t-il.

- Et ben tu peux ! Thomas, j'avais réussis à le supporter parce que lui, je vais devoir me le coltiner jusqu'à la tombe ! Mais pourquoi, putain ! Pourquoi t'as fais ça ?!

Son ton était presque suppliant, ses yeux embrumés d'autant de larmes que celles qui coulaient sur les joues du brun. Ses lèvres tremblotaient, il devait se fatiguer parce qu'il mit sa main sur son cœur et tâcha de se reprendre. Mais Thomas ne pouvait pas répondre.

- Je...

- Tu ?! Réponds-moi ! Pourquoi t'as fais ça ! Répéta-t-il avec ferveur.

Thomas ne bougeait pas, les épaules voûtées. Il ne pouvait pas se justifier. Et sa raison unique ne pouvait rien changer, juste blesser encore un peu plus le blond.

- Très bien.

La voix de Newt s'était brisée, il tremblait encore et dans un geste rageur, il se détourna de Thomas et fonça dans le couloir, en larmes.

Le brun mis ses mains devant sa bouche, incapable de contrôler ses sanglots, et tomba presque sur son lit en boule. Il cria contre son oreiller. Qu'avait-il fait ?  

पढ़ना जारी रखें

आपको ये भी पसंदे आएँगी

2.2K 156 12
le rêve de deux petits. Réaliser jumeau plus grand.
34.1K 1.9K 48
Hello, Petite histoire Helenie. Ce passe durant la tournée. C'est vraiment une petite histoire, des dramas mais uniquement entre Helenie. Je garde...
ATTAL X BARDELLA Y द्वारा

फैनफिक्शन

65.7K 1.7K 15
Jordan Bardella et Gabriel Attal, anciens amants et désormais rivaux politiques, se retrouvent lors de débats télévisés. Leur rupture douloureuse les...
16.9K 1.9K 36
C'est l'histoire de Thomas qui prend peur et qui se met à détester subitement son meilleur ami Newt. C'est aussi l'histoire de Newt qui cherche à con...