Moi : Aller Jordan, lève-toi !
Ca fait cinq minutes que j'essaye de le lever, en vain, pour aller en cours. Ce matin, je suis particulièrement de bonne humeur, on sait pourquoi. Je décide alors de lever mon frère en « douceur » -remarquez l'ironie- donc je descends à la cuisine, remplie un verre d'eau et remonte, un grand sourire aux lèvres. J'ouvre doucement sa porte, avance près de son lit sur la pointe des pieds et lui verse le contenu sur le visage. Il se lève d'un bond et ouvre de grands yeux.
Jordan : Oh toi, je vais te tuer !
Il se lève et me courre après. Je dévale les escaliers en courant. J'étais morte de rire.
Moi : Non mais on n'a pas le temps, on a cours, dis-je entre deux fous rires.
Il arrive enfin à m'attraper, il me prend par la taille, me jète sur le canapé et me fait des chatouilles.
Moi : Arrête ou je te tape ! Essayai-je d'articuler.
Jordan : Bah vas-y !
Je lève le bras et essaye de le frapper à l'épaule je n'ai plus de force à cause de ses chatouilles. Jordan se met à rire.
Moi : D'accord, c'est bon arrête !
Jordan : Excuse-toi.
Moi : Pardon, riais-je.
Jordan : « Pardon Jordan le boss »
Moi : Pardon Jordan la merde.
Il amplifia ses chatouilles et donc, mes rires.
Moi : Pardon Jordan le boss !
Il s'arrête.
Jordan : Tu vois quand tu veux, sourit-il, tout content.
Moi : Sale merde !
Je ris puis courre dans les escaliers et m'enferme dans la salle de bain.
Jordan : Je t'aurais, ne t'inquiète pas morue.
Moi : Allez, va t'habiller, on va être en retard ! Dis-je en riant.
Je l'entends fermer la porte de sa chambre. Je me prépare, moi aussi.
Une trentaine de minutes plus tard, je prends mon sac, ma veste, mes chaussures et je descends. Je mets tout ça sur moi pour ensuite crier à mon frère :
Moi : Je t'attends dans la voiture !
Je ne le laisse pas me répondre, prend les clés et m'installe au volant.
Quelques minutes après, il arrive en trombe en s'installe côté passager.
Jordan : C'est toi qui conduis ? me demande-t-il avec de grands yeux.
Moi : Oui, lui répondis-je, toute contente.
Jordan : En fait, tu veux qu'on meurt ?
Je ne lui réponds pas, fais rugir le moteur et sors de l'allée. J'accélère un grand coup et Jordan se cramponne à son siège. J'adore le faire chier. Je ralentis un peu, ensuite.
Nous arrivons au lycée.
De :Moi
A : Cléa, Brook, Eliza
Les filles, il faut que je vous raconte quelque chose. On se rejoint devant la cafet' dans 5 minutes.
Je me précipite vers les portes de la cafétéria en laissant mon frère avec ses potes. Les filles sont déjà arrivées et me lancent un regard d'impatience.
Cléa : Alors, raconte !
Je leur raconte mon nouvelle « situation amoureuse », si on peut l'appeler comme ça. Je leur raconte ce qu'il s'était passé avec Brad lorsque je me suis faite virer de cours et puis ce qu'il m'a dit lorsqu'il m'a raccompagnée chez moi.
Cléa : Tu vois ! J'en étais sûre ! Je te l'avais dit depuis longtemps ! Je connais mon frère quand même !
Eliza : Je suis tellement contente pour toi !
Brook : Moi aussi ! Vous faites un couple adorable !
Moi : Merci les filles.
Cléa : Par contre, fais quand même attention parce qu'il joue souvent avec les sentiments des filles.
Je reste perplexe un instant.
Moi : Tu penses qu'il va jouer avec mes sentiments ?
Je n'ai pas vraiment envie d'entendre sa réponse...
Cléa : Je ne pense pas car il a mis du temps à se mettre avec toi, il y a été en douceur. Il ne fait jamais ça d'habitude, et puis, tu es ma copine.
Moi : J'espère. Par contre, ne dites rien parce que je ne sais pas s'il veut que d'autres personnes le sachent.
Les filles regardent derrière moi avec un petit sourire en coin puis s'éloignent. A quoi elles jouent ?
J'allais avancer pour les rejoindre lorsqu'un bras vient se loger sur mes épaules. Je tourne la tête et vois la bouille d'ange de mon nouveau petit copain.
Brad : Alors comme ça, tu parles de moi ?
Moi : Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
Nous avançons vers ma salle de classe, toujours dans la même position.
Brad : Vu leur sourire et le fait d'être partie quand elles m'ont vu, c'est sûre qu'elles savent.
Moi : Ah...
Il sourit et m'embrasse.
À un moment, nous croisons Jayson, Maël et Jordan. Il retire subitement son bras de mes épaules. Lorsqu'ils arrivent à notre hauteur, Brad salue ses potes puis revient à côté de moi. Il a honte de moi, c'est ça ? Ses potes ne savent donc rien...
Moi : Pourquoi tu as retiré ton bras quand tu les as vus ?
Brad : Je ne sais pas...
Nous arrivons au bout du couloir, devant ma salle de cours. Je me mets en face de lui.
Moi : Tu as honte de moi, c'est ça ? Je ne suis pas assez bien pour « Mr BadBoy » ?
Il me regarde avec de grands yeux.
Brad : Mais ne dis pas n'importe quoi ! Tu es même trop bien pour moi !
Moi : Mouais...
La sonnerie retentit, ce qui indique que tous les élèves doivent être devant leur salle de classe.
Brad : Tu penses vraiment que j'ai honte de toi ?
Je ne réponds pas et regarde ailleurs.
Brad : Attend moi ici pour la pause et tu verras si j'ai honte de toi.
Il dit ça et descend les escaliers pour aller en cours. Que va-t-il faire ?
L'heure de la pause
Lorsque la sonnerie retentit pour indiquer l'heure de la pause, je me précipite pour ranger mes affaires et sors de la salle pour attendre Bradley.
Il arrive quelques minutes après et me prend par la main pour me faire dévaler les escaliers à toute allure. Il m'attire discrètement dans le bureau du principal - qui était en pause à ce moment là - et referme la porte derrière nous.
Moi : Mais qu'est-ce que tu fais ? On va se faire chopper, chuchotai-je.
Brad : Tais-toi et regarde.
Il s'approche du micro qui se trouve sur le bureau du principal, appuie sur le petit bouton pour l'allumer et parle.
Brad : À l'attention de tous les élèves, ici Bradley Simpson, je sais que je vais me faire démonter mais je n'en ai rien à foutre. J'ai une annonce à vous faire : je suis désormais en couple avec Ashley Smith qui est en 1èreS 2 et sa bande de copines est Cléa, Brook et Eliza, je suppose que vous voyez qui c'est !
Mon cœur bat à cent à l'heure lorsque Bradley prononce ces mots. Je ne pensais pas qu'il serait capable de faire ça mais ça me touche vraiment. Il me lance un sourire ravageur, me prend la main et m'attire en dehors du bureau du principal le plus rapidement possible sous les rires et les applaudissements de quelques élèves.
Il m'attire dans un coin discret à côté de la cafèt', met sa main derrière ma tête et me colle au mur. Il plante ses yeux dans les miens.
Brad : Tu vois que je n'ai pas honte de toi. Et tu es très bien pour moi.
Et il m'embrasse magnifiquement bien, comme d'habitude.