CATWALK - H.S

By Britishized

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" On a tous nos petits secrets, non ? " Vois-tu comment le diable est habile ? La vérité, elle, est une appa... More

Prologue
Chapitre 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
CHAPITRE 28
CHAPITRE 29
FINAL

CHAPITRE 12

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By Britishized


" PUNISH ''


>> Point de vue de Charlie


Une citation d'un fameux film à l'eau de rose traverse mon esprit durant quelques secondes : « Vous m'avez donné l'envie de devenir meilleur » L'ironie dans cette histoire, c'était que je ressentais tout le contraire. Harry me donnait l'envie d'être quelqu'un de sombre et de dérangé aussi étrange que ça pouvait l'être. Harry me poussait à me révéler sous ma pire facette et j'avais l'impression de porter un masque. J'étais aux antipodes de moi-même. J'étais la fierté de ma famille, leur lueur d'espoir, et Styles avait tout réduit en poussière en un claquement de doigt. Être libre était mon véritable combat.


Un monde nous séparait, il était mon obscurité, j'étais sa lueur d'espoir.


Une douce odeur de vanille émanait de la literie tandis que mon cœur battait douloureusement. Avais-je réellement embrassé Harry ? Encore sous le choc des émotions, ma main rejoignit mon front afin de prendre la température. J'étais brûlante et complètement à l'Ouest. Réalisant l'absurdité de mon geste, mes doigts effleurèrent en tremblant mes lippes. Mes lèvres étaient encore secouées, brûlantes, comme anesthésiées. C'était mon premier vrai baiser et je ne réalisais pas. Mal à l'aise, je me redressai et descendis du grand lit. Quand mes pieds touchèrent le sol, je crus chuter tellement mes jambes tremblaient, j'étais sous tension. Je massais nerveusement mes temps pour tenter de réfléchir à ce que je venais de faire. Un sentiment profond de culpabilité noyait mes doutes. Ou était passé ma bonne étoile ?


- Tu regrettes ? Demanda t-il en brisant le silence.

- Bien sure. Qu'est ce que tu crois. Rétorquai-je sur la défensive.

- Tu mens. Tonna le bouclé.


Bien sure que je mentais. J'avais embrassé Harry pour l'apaiser et le retenir de ne pas me frapper mais pas que. Mais pas que. Mes lèvres picotaient encore du passage fougueux de Harry, j'avais aimé. Dans ma chute, j'avais espérer bien atterrir mais j'avais plongé la tête la première. Je ne pouvais m'empêchais de tourner en rond au centre de la pièce. La moquette de la chambre chatouillait légèrement mes pieds. Harry se contentait de m'observer et scrutait chacun de mes mouvements. Malgré que le baiser s'était terminé, mon cœur lui, continuait de battre à un rythme effréné. J'étais essoufflée. J'avais besoin de prendre l'air, j'avais besoin de m'évader comme une bouteille à la mer.


Sans réfléchir, je me dirigeai anxieuse vers la porte de la chambre. Au moment ou mes ongles effleurèrent la poignée de la porte, j'entendis les ressorts du matelas grinçaient et je compris qu'il s'était levé. Je jetai un rapide coup d'œil au dessus mon épaule droite. Il était là, accoudé au mur adjacent, me fixant durement. Ses iris ne brillaient plus. Une ambiance mélancolique régnait dans cette pièce, j'avais ce besoin urgent de sortir.

- Qu'est ce que tu fais ? Siffla t-il
- Je sors.
- Pourquoi ? Demanda t-il presque surpris
- Si je reste une minute de plus ici, je vais devenir complètement folle et je risque d'exploser. Expliquai-je les larmes aux yeux
- Mai-
- Laisse moi sortir un moment, je reviendrais si c'est à ça que tu penses. Le coupai-je énervée


N'ayant pas réellement le choix, il hocha la tête de manière non chalente et me regarda sans arquer un sourcil quitter la pièce. Les couloirs de cet hôtel me semblait infiniment long et interminable. Ma tête tournait et mon corps bouillonnait littéralement. Quelques mèches de mes cheveux noirs pendaient sur la courbe de mon nez, mais je m'en foutais, tout ce que j'avais besoin, c'était prendre l'air. Après un voyage interminable et à la limite de la claustrophobie dans l'ascenseur, j'atteignis enfin les portes battantes de l'hôtel. Je touchais ironiquement ma liberté du bout des doigts. Ce n'est que lorsque j'arrivai sur le trottoir que l'air frais me brûlait les poumons. J'inspirais de grandes bouffées, j'en avais besoin.

J'avais oublié que New-York était une ville constamment en effervescence comme un cachet d'aspirine dans un verre d'eau. Cette ville pétillait d'énergie, les inconnus défilaient devant moi à une vitesse folle et moi, j'étais plantée là, un peu perdue, au milieu de cette population. L'air frais et légèrement humide de la grosse pomme me revigorer l'esprit. Après avoir fait quelques allers-retours devant les portes de l'hôtel, je pris mon courage à deux mains et je commençais à m'éloigner de l'hôtel. Mes iris papillonnaient sur chaque détails de la grande rue. Bars en tout genre, restaurants chics, taxis jaunes, écrans publicitaires, tout m'impressionnaient et j'eus l'impression en l'espace d'un instant de faire partie d'être autre monde. Le monde s'acharne à faire de nous des incapables, mais la magie de New-York me rendait pétillante et pleine d'espoir.

À travers les nombreux klaxons et les bruits de rues en tout genre, mes yeux menottèrent une cabine téléphonique en face de l'hôtel. Une dose d'adrénaline immunisa l'ensemble de mon corps et soudain l'idée d'appeler à l'aide m'effleura l'esprit.


- Zayn. Murmurai-je en un souffle



Sans réfléchir et presque naïvement, je traversai la grande rue pour rejoindre la petite cabine en bord de rue. Comme un appel au secours, je plongeai mes petites mains dans les coutures de ma robe à la recherche de monnaie. Mes craintes ont probablement étaient entendues lorsque mon index effleura une pièce de monnaie au fond de ma petit poche. Je mordis avec pression ma lèvre inférieure en empoignant le combiné abîmé de la cabine. Après avoir que la cabine ait avalé ma pièce, mes doigts tapaient brutalement sur les touches du support téléphonique. Je connaissais le téléphone de Zayn par cœur. Lorsque j'entendis le fond sonore m'indiquant que son téléphone sonnait, mon souffle chuta. Il pourrait me sauver.



- Allo ?! Demanda t-il au bout du fil
- Zayn ? M'exclamai-je en retenant mes larmes.
- Charlie. Bordel de merde. Qu'est ce que tu fous, je t'ai appel-
- Zayn. Attends. Je n'ai pas beaucoup de temps. Le coupai-je en sanglotant
- Charlie, ça va ? Tu pleures ? Rétorqua t-il affolé
- Non. Écoute, je suis à New-York, je n'ai pas beaucoup de temps, je voulais juste t'entendre.
- Putain Charlie, mais qu'est ce que tu fous à New-York ? S'énerva t-il avec une voix rauque
- C'est une longue histoire, je suis avec Harry.
- QUOI ? Me coupa t-il hors-de-lui
- C'est une longue histoire. Je rentre dimanche. Dis-je en accusant le coup
- BORDEL, mais qu'est ce que tu fous Cha' !
- Zayn, ne m'en veux pas.
- Tu m'as appelé pour me hurler '' au secours'', tu ne réponds plus à mes appels et tu es à des milliers de kilomètres de moi et tu crois que je vais bien. Qu'est ce qui ne tourne pas rond avec toi bordel. Hurla le brun au bout du fil


C'était la goutte qui fit déborder le vase. J'éclatai en sanglot au bout du fil. Mes doigts pressaient le combiné avec une telle hargne que je compris pourquoi il était abîmé à ce point là. Je tentais avec espoir de refouler mes sanglots, je ne voulais pas qu'il m'entende. Le monde New-Yorkais tournait comme un manège autour de moi, mais moi j'étais à l'arrêt.



- Charlie, tu pleures ? Demanda le brun inquiet
- Laisse tomber, Zayn. Susurrai-je en pleurant
- Je ne sais pas ce qu'il te fait et pourquoi tu restes avec un connard pareil, mais je vais le buter Charlie.Rétorqua le basané sur une voix grave
- Quo- ?



BIP BIP BIP BIP BIP BIP


- Fais chier. Hurlai-je



La conversation était terminée. Je jetai brutalement le combinet contre le support de la cabine. En signant ce contrat, j'avais dit bonjour à la tempête, et j'étais en train de me noyer. Je relevai la tête et fermai les yeux un moment. Je tentais de noyer mes sanglots en me pinçant les lèvres. Je sortis abattue de la cabine. Je tenais énormément à Zayn. Il a été le premier garçon à me défendre envers et contre tout quand nous étions lycéens. La tournure que prenait les événements m'effrayait, j'avais l'impression d'avoir raté le train. Même si Zayn se comportait de manière différente ces temps-ci je ne pouvais pas m'empêcher de l'aimer et le défendre.


Je restais un moment sur le bord du trottoir à fixer le vide, pantelante. Une couverture étoilée avait recouvert New-York et la brise nocturne me chatouillait les jambes. Harry était mauvais pour moi, c'était la conclusion que j'avais tiré. Après un moment à érafler la bordure du trottoir, je décidai de retourner à l'hôtel. Ma joie de vivre s'était envolée et mes yeux piquaient. Les aiguilles de ma montre affichaient 23h48, il était tard. Je fus étonnée qu'Harry ne soit pas venu me chercher à l'extérieur. J'étais trop épuisée pour penser. Mes escarpins jonchaient le sol avec fatigue et le trajet semblait être une éternité. Les gravures dorée gravée '589' sur la porte devant m'indiquaient que je me trouvais au bon endroit. Lasse, je passais ma carte magnétique dans la fente, et j'entrai à nouveau, dans l'entre du lion.

Mes iris eurent du mal à s'habituer à l'obscurité qui régnait dans la chambre. Toutes les lampes étaient éteintes et il y régnait un silence royal. J'arquais un sourcil surprise de l'ambiance presque morbide qui planait dans la chambre. Je me faufilai dans la chambre à pas de loup. Les lumières lointaines des building éclairaient faiblement la pièce à travers la baie vitrée. Je hoquetai de surprise lorsque j'aperçus Harry allongé sur le dos enfui dans les draps. Je ne tenais pas à le réveiller, vraiment pas. Son visage était éclairé faiblement et trahissait une innocence incertaine. Ses boucles hirsutes et rebelles retombaient gracieusement sur son visage. Ses yeux clos le rendaient une once attendrissant. Mes yeux lacéraient chaque centimètres de sa peau, je secouais la tête, surprise de voir qu'il dormait nu. Les draps ne le recouvrait qu'a moitié et je sentis le rouge me montait subitement aux joues.

Le mal au corps, je détournai rapidement le regard pour me concentrer sur la baie vitrée. Il n'y avait aucunes raisons rationnelles ou non pour que je dorme avec lui en sachant qu'il était nu. Fatiguée, je me dirigeai vers les canapés en cuir adjacent au lit. Son souffle semblait apaisé presque serein, il dormait, c'était une certitude. Je pris soin de m'allonger sur un des canapés sans faire de bruit. Ma tête tournait comme un carrousel et un tourbillon d'émotions insensés me rendait folle. Je fermais les yeux et laissais la folie m'accablait.






Les aurores orangés vinrent me caresser le visage et j'ouvris difficilement les yeux aveuglée par la lumière ambiante. Alors que je m'essuyais les yeux, mon esprit était encore embrouillé. J'entendis remuer dans la chambre. Je me redressai afin de m'asseoir sur le divan et je découvris en plissant les yeux Harry qui était en train de s'habiller. Le rouge me montait soudainement aux joues et je regrettai amèrement de m'être réveillée à ce moment là.

Ses grandes mains refermaient avec fermeté la boucle de sa ceinture en cuir. La vue sur son torse nu me procurait des frissons. Il n'avait pas encore remarqué que j'étais éveillée. Il semblait pressé quand je remarquai à la vitesse ou il enfilait son sweat shirt gris. Ses boucles dansaient sur son front le rendant un brin séduisant. Je raclai ma gorge pour faire part de ma présence. Surpris, il leva la tête en ma direction et son regard se durcit en une fraction de seconde.


- Putain, Charlie, baisse moi cette robe ou tu vas le regretter. Siffla t-il en fixant mes cuisses


Choquée, je contemplais le désastre. J'avais dormi sur le canapé et ma robe bouffante avait décidé de me jouer des tours. L'ourlet était complètement remonté jusqu'à mon nombril dévoilant mes cuisses nues et ma petite culotte noir en dentelle. Instantanément, mes joues prirent une couleur cramoisie et je m'appliquais rapidement à rabaisser le tissu.



- Salut, quand même. Rétorquai-je ronchon
- J'ai rendez-vous dans 20 minutes à mon agence pour régler tes conneries. Siffla t-il en enfilantun bonnet en laine noir
- Ce n'est pas ma faute si tu ne sais pas défiler. Rétorquai-je vexée
- Répète ça encore une fois et je t'en colle une. Me menaça t-il sévèrement.


Ses iris avaient changés de couleurs se colorant en des nuances plus sombres. Je percevais la fureur dans les traits de son visage. Je ne rétorquai rien par peur de l'énerver d'autant plus. Méthodiquement, il remplissait son sac à dos de divers babioles. Je ne bougeais pas, je me contentais simplement de le fixer comme lui avait l'habitude de le faire. Quand il eut terminé son cinéma, il enfila ses bottines brunes et se retourna pour me fixer.



- Je sors. Je t'enferme ici, avec les conneries que tu m'as faite hier, je ne prends pas le risque de te laisser sortir. Ne t'avise pas de recommencer, cette fois-ci un baiser ne m'apaisera plus si tu vois ce que je veux dire. Scanda le bouclé en m'offrant un clin d'œil
- N'y pense même pas. Objectai-je en roulant les yeux au ciel
- J'te baiserai un jour Charlie, fais toi une raison. Rétorqua le bouclé sur une voix rauque



Et sans que je ne puisse protester il s'éclipsa en claquant la porte violemment. Je ne savais pas si je devais prendre sa menace à la légère ou non et cela me frustrait. Je savais pertinemment qu'Harry avait verrouillé de l'extérieur la suite afin que je ne puisse pas m'échapper. Il avait toujours une longueur d'avance. Je soupirais une énième fois avant de passer mes doigts dans la longueur de mes cheveux. Encore courbaturée de la veille, je décidai qu'il était temps que je prenne du temps pour moi. La douche italienne dans la salle de bain m'avait fait de l'œil la veille, et j'étais bien trop curieuse de savoir quels effets faisaient les jets d'eau masseurs pour me refuser ce caprice.

Un court frisson me parcouru l'échine quand mes pieds nus touchèrent le carrelage froid de la salle d'eau. Je dépêchai de retirer cette robe qui était devenu trop étriquée sur moi. Lorsque mon corps fébrile fût nu, l'air frais de la chambre me procura la chair de poule. J'espérais à tout moment que Styles ne pointe pas le bout de son nez. Enfoiré.

Un peu naïve, je tentais d'allumer la douche bien trop high tech pour moi et quand les jets s'écrasèrent enfin sur l'ensemble de mes muscles meurtris, je laissai échapper un soulagement de bonheur. L'eau chaude me faisait un bien fou et arrivait à m'apaiser dans ce monde de fou. Monde tordu. Je laissais l'eau m'embrasait et je fermais les yeux le temps de planer dans ma bulle de bien-être. Juste le temps d'oublier.


Je tournais en rond depuis une bonne heure dans la chambre, devenue à mon goût trop exiguë pour moi. Je ne pensais pas que Harry aurait été si cruel à me laisser enfermée ici si longtemps. Était-ce sa vengeance ?
Puis soudain une idée me vint en tête. Si il y a bien quelque chose dont j'étais frustrée dans la relation que j'entretenais avec le bouclé, c'est que je ne connaissais rien de lui. Harry était aussi fermé qu'une huître, aussi dur et solide qu'un mur de béton armé. Harry se voulait impénétrable, mais pour combien de temps ?

Le sourire aux lèvres, je me dirigeai une énième fois dans le grand salon à la recherche de la clef : un ordinateur. Nous étions logés dans un hôtel 5 étoiles et l'idée de ne pas y retrouver un ordinateur avec une connexion internet me frustrait. Après avoir fouillé les commodes et tiroirs des meubles, mes yeux pétillèrent sur un petit laptop gris posé sur une petite table dans l'angle d'un mur. Je souriais bêtement et j'étais prête ironiquement à laisser un avis positif sur le site booking.com à propos de cet hôtel.


- A nous deux, Styles. Susurrai-je en souriant



Je devais me dépêcher, Harry pouvait débarquer d'un moment à l'autre. Je pris soin de m'asseoir en tailleur dans un des canapés et j'ouvris délicatement le pc. Mon cœur battait la chamade comme si j'étais à la quête du Graal. Lorsque je m'attelais à ouvrir une session utilisateur de l'hôtel, je m'aperçus qu'il y avait une connexion internet : les joies du 5 étoiles pensai-je. Je m'empressais d'aller sur un navigateur et ma recherche était aussi simple que ça : « HARRY STYLES »

Lorsque je cliquais sur le bouton rechercher de Google, mon cœur s'emballa, je sentais aventurière dans l'âme. Je me dirigeais ensuite sur l'onglet « images ». De nombreuses photos de Harry apparaissait en tête de liste. La plupart était des photos de lui en train de défiler pour de grandes maisons de coutures et je me sentis soudainement coupable de ce que j'avais fait la veille. Harry avait construit quelque chose, il s'était battit une image de marque.

En approfondissant ma recherche, je tombais sur des photos ou Harry était accompagné de nombreuses filles. Ce n'était pas de simples filles comme vous et moi, c'était pour la plupart des mannequins dont la beauté était irréprochable. Je me mordis nerveusement la lippe inférieure en scrutant chacune de ses photos. Il y avait un océan qui nous séparait entre elles et moi. Mes yeux naviguaient à une vitesse folle sur la toile, et je m'aperçus en réalité qu'Harry était un mannequin internationalement reconnu et assez célèbre. Les filles lui mangeait dans la main, et le fait de le voir si proches d'autres femmes sur les photos me procura une sensation étrange. De la jalousie ?

Après avoir bavé sur les photos de Lover de Harry, je décidai de commencer les choses sérieuses. Harry Styles, Oui, mais sa vie ? Je fus étonnée de voir que le bouclé possédait une page wikipédia. Cependant la description était vague, et pour moi totalement fausse et ironique. Harry n'était pas quelqu'un de bien, Harry n'était pas ouvert et généreux, Harry n'était pas engagé dans des causes humanitaires comme le vendait cette page.



- Je vais percer ton mystère, Styles. Murmurai-je à moi-même



En navigant sur certains liens annexes à la page wikipédia, je me retrouva sur une page web qui attira toute mon attention. AFFAIRE STYLES // 1989

Automatiquement, je fronçais les sourcils, comme si j'avais découvert quelque chose de dangereux. Affaire Styles ? La page était en réalité le copier-coller d'un article paru dans le journal « London Weekly » le 04 octobre 1989. Mon cœur redoubla d'effort quand je parcourus la page. Mes yeux était absorbés par le paragraphe d'introduction.



AFFAIRE STYLES // 1989

04 Octobre 1989 : 8h56 // CAS NON ÉLUCIDÉ

Londres s'est réveillé ce matin dans le chaos le plus complet. En effet, la capitale britannique au passé plutôt horrifique n'avait jamais connu une affaire aussi déchirante et sanglante. Les policiers du quartiers de Kesington ont découvert ce matin dans une résidence du sud de Londres, une bien triste scène.

Nous connaissions Desmond Styles comme un britannique dangereux, il était connu des services de polices. Drogue, prostitution, alcool plus rien n'avait de secret pour D.Styles...



Mon cœur battait à tout rompre, et un frisson de frayeur longea ma colonne vertébrale quand j'entendis soudainement le '' BIP '' de la carte magnétique. Harry était revenu. Je fermai aussi rapidement que je le pouvais le petit pc et je décidais de le cacher naïvement sur le renflement du canapé, caché derrière un gros oreiller en coton. Ce que je venais de découvrir me glaça le sang, je ne réalisais pas. Ma tête tournait brusquement, j'étais sonnée.

Harry pouvait t-il être impliqué dans cette affaire ? Côtoyait t-il ce milieu obscure de la prostitution et de la drogue ? Qui était Desmond Styles et quel été le rapport avec Harry ? Autant de questions qui tourmentaient mon esprit. Lorsque son eau de parfum vint me titiller les narines, je savais qu'il était proche.

Quand il entra dans le salon ou j'étais assise, mon cœur redoublait d'effort pour ne pas me lâcher. J'étais incapable de mentir. Il portait toujours son bonnet en laine noir qui le rajeunissait, sans aucune délicatesse, il envoya valser son sac sur le lit. J'eus du mal à déglutir, j'étais constamment sur ma retenue avec lui. Il ne me calculait même pas, ce qui m'étonnait. Il se faufila jusqu'à la baie vitrée de la chambre. Ses iris fixaient le vide, il était pensif. Ses grandes mains étaient enfouies dans les poches de son jean noir. Il avait la curieuse manie de mordiller sa lippe inférieure ce qui me rendait fébrile.



- On sort. Tout de suite. Tonna le bouclé en fixant les buildings
- Pourquoi ? Demandai-je étonnée
- Arrête de poser des questions, Charlie. Siffla le bouclé sévèrement.


Je ne pouvais le nier, l'air frais me faisait un bien fou. New-York était recouvert d'un manteau nuageux. Harry avait décidé de m'emmener dans un Starbucks. J'aimais beaucoup ces endroits, l'univers et l'atmosphère qui résidait dans ces cafés me rendaient sereines. L'odeur du cacao était l'une de mes favorites. Harry m'ordonna d'aller m'asseoir dans un des sièges en cuir du café. Je m'exécutai le plus sérieusement possible, je ne souhaitais pas le mettre en rogne après l'article morbide que j'avais commencé à lire. Il me fallait des réponses, et ce petit rendez-vous était le moment favoris.

Je fixais Harry, il était cruellement séduisant dans son petit blouson de saison. Quelques boucles rebelles sortaient des mailles de son bonnet noir. Il revint en ma direction avec deux boissons chocolatées en main. Il s'assit en face de moi et déposait les deux gobelets brûlants sur la table entre nous. Comme toujours, il y avait ce perpétuel malaise entre nous. Harry était arrivé dans ma vie comme une bombe. En quelques semaines, il s'était immiscé et m'avait forcé à être intime avec lui.
Sa main droite perça le petit orifice de son capuchon en plastique et il s'empressa de boire son chocolat. J'étais pétrifiée dans mon siège. Il déposa à nouveau sa boisson sur le rebord de la table en bois et dans un geste terriblement sensuel il s'humecta les lèvres.



- Alors dis moi, pourquoi es-tu encore vierge ? Demanda Harry en me fixant


Je crus que mes yeux allaient sortir de leurs orbites. Avait t-il réellement dit ça ? Mon souffle chuta et mes joues se colorèrent dans des nuances cramoisies. Je m'empressai de prendre ma boisson et de boire quelques gorgées pour me donner du courage.



- Alors ? Insista t-il en souriant
- Je ne vois pas en quoi ça te regarde.
- Pourtant, toutes les filles de nos jours aime baiser avec n'importe qui chaque week-end non ? Demanda t-il sur un ton ironique
- Il faut croire que je ne fais pas partie de ces filles. Rétorquai-je vexée
- Alors pourquoi es tu encore vierge, réponds-moi. Répéta t-il
- Peut-être parce que je n'ai pas encore trouvé la bonne personne pour le faire. Grognai-je en levant les yeux au ciel
- T'es si naïve. Il n'y pas de bonnes personne sur cette terre Charlie. Tonna le bouclé


Il s'empressa de sourire comme si ma réponse était idiote et absurde. Son pessimisme permanent cachait quelque chose de plus profond, j'en étais certaine. Il reprit une gorgé de sa boisson cacaoté. Ses yeux verts étaient verrouillés sur moi et je me sentis soudainement plus à mal à l'aise que d'habitude.


- Qui est Desmond Style ? Contre-attaquai-je


Ses poings se serrèrent brutalement autour du gobelet en plastique, je pus apercevoir le blanc de ses phalanges. Ses sourcils se froncèrent et ses iris devinrent aussi sombre que la nuit. J'avais touché une corde sensible.


- Un homme mort. Répondit t-il durement

Mes yeux s'écarquillèrent sous l'horreur de sa réponse. Je mourrais d'envie d'en savoir plus mais ses iris m'indiquaient qu'il était en fureur, il n'allait pas tarder à exploser. Quoi qu'il cachait, je le découvrirai un jour ou l'autre, avec ou sans lui.



- Comment s'est passé ton rendez-vous ? Demandai-je pour changer de sujet
- Plutôt bien. Tes conneries m'ont finalement permis de faire un petit buzz, je m'en sortirais cette fois-ci.Répondit t-il énervé

Je restai volontairement silencieuse. Je savais qu'il m'en voulait encore énormément pour avoir fait ce que j'ai fait. Je ne regrettais rien et si c'était à refaire, je le referai sans hésiter.



- Mais je vais te punir Charlie. Tu m'as désobéi. Murmura t-il en souriant




J'étais assise sur le canapé de la suite et mes yeux étaient menottés sur les hauts building en face de notre chambre. New-York ne dormait jamais. Harry prenait une douche, l'odeur vanille du gel-douche avait envahie la suite entière, mais cela ne me déplaisait pas. J'aimais beaucoup la vanille. J'étais pétrifiée de peur quant à la menace d'Harry. Me punir ? Qu'est ce que voulait réellement dire ce verbe.

Mon carnet à croquis se tenait sur mes genoux et je tentais de continuer l'avancée de mes croquis et idées. Ce projet me tenait à cœur et était l'aboutissement de nombreuses années de travail acharné. Harry m'avait indiqué que l'on quittait New-York demain matin à l'aube et je crois que c'était la seule réelle bonne nouvelle. Des tas de questions tourmentaient mon esprit, l'idée d'avoir signé un contrat avec un criminel m'effrayait au plus au point.Allais-je m'en sortir indemne ?

Le bruit de la porte grinçante de la salle de bain me sortit de mes pensées. L'eau ne coulait plus et mon cœur chuta. Chaque moment passé avec lui me rendait nerveuse. Je pris mon courage à deux mains et je tournais la tête. Il était appuyé négligemment dans l'encadrement à la porte avec une simple serviette blanche autour de la taille. Je déglutis difficilement à la vue de l'Apollon. Harry était mannequin et dieu que mes yeux en avaient pris un coup. Je sentis mes joues chauffaient et je détournais aussitôt le regard pour me reconcentrer sur mes croquis.

L'odeur vanille se rapprochait dangereusement de moi et mon cœur redoublait d'effort. Je fis mine de gribouiller comme une enfant sur le papier cartonné quand je vis ses pieds juste devant moi. Aussitôt, je relevai la tête pour le fixer. Ma tension chuta anormalement et je crus m'évanouir. Ses cheveux habituellement bouclé étaient trempés et lui tomber à la naissance de ces larges épaules. Quelques gouttes traversaient encore son corps innocemment.



- Qu'est ce que tu veux ? Grognai-je
- Te punir. Murmura t-il comme si c'était un secret


Mes yeux s'écarquillèrent de peur et ma gorge se resserra douloureusement. Qu'allait t-il me faire ?
Automatiquement, je laissais tomber mon carnet au sol et je m'accrochais du mieux que je pouvais au canapé. La situation devait être ridicule mais mon instinct de survie avait repris le dessus. Il souriait comme si j'étais idiote. Mon souffle s'accéléra lentement mais lourdement.

J'étais recroquevillée dans le fond du canapé, il se pencha et vint enfouir sa tête dans mon cou. Un long et délicieux frisson m'envahissait l'échine. Il scella ses lèvres sur la chair fragile de mon cou.



- ça ne fera pas mal. Susurra t-il contre ma peau


Je frissonnais à la fois de peur mais aussi d'une tout autre sensation. Le désir. Le bouclé s'empara brutalement de la chair innocente de mon cou. Ses lèvres suçotaient ma peau comme si c'était un bonbon sucré. Mon souffle se saccada violemment. Je réalisais naïvement qu'il était en train de me faire un suçon. Mes mains s'acharnaient contre mes genoux et j'avais clos mes yeux. 


Ses dents jouaient comme un enfant avec ma chair et son souffle claquait contre mon oreille. C'était agressif mais sensuel. Je fus surprise quand sa langue passa le barrage de ses lèvres pour venir apaiser et embrasser la surface irritée. Des frissons me chatouillaient l'ensemble du corps et la chair de poule couvrait mes bras. Son suçon avait été violent et je me doutais que demain, un horrible marque violette marquerai mon cou. Je lui en voulais.



- Putain, tu me fait mal. Hurlai-je en tentant de le repousser
- Ce n'est que le début ma belle. Murmura t-il au creux de mon oreille


Avant que je puisse rétorquer quelque chose, je sentis ses deux grandes mains me soulever. Mon cœur rata un battement et je me sentis soudainement très mal à l'aise. Un de ses bras portait mes jambes et l'autre s'attelait à soutenir mon dos. Je tentais de me débattre, mais depuis longtemps, je savais que c'était inutile.

Il me déposa au centre du lit et des gouttes de sueur firent leur apparition à la naissance de mon front. Je voulais m'enfuir, hurler, crier mais je savais que si j'essayais ma punition serait probablement encore plus pénible. Automatiquement, je me repliais sur moi-même et il n'avait pas l'air d'apprécier à la vue de sa mine déconfite. Il reprit le dessus en m'offrant un sourire maléfique. Il retira la serviette qui ornait ses hanches et la balança quelques mètres plus loin. Il portait encore un caleçon noir Calvin Klein à mon plus grand soulagement. Il s'approcha comme une panthère de moi et je sentis le rouge me montait aux joues. Mon corps me trahissait.


- Ouvre moi tes cuisses. Ordonna t-il en me fixant
- Non. Dégage ! Hurlai-je en m'éloignant de lui
- Je ne répéterai pas une troisième fois, Ouvre moi tes putains de cuisses. Siffla t-il sur un ton rauque

Des larmes embuaient mes yeux bleus. Il était devenu flou. Mon cœur tambourinait et mes doigts commençaient à trembler frénétiquement. J'étais en état de panique. Je ne voulais qu'il me frappe, alors j'exécutai ses ordres. Tremblante, j'écartais avec une innocence certaine mes cuisses. Ma tête reposait sur un oreiller. Un sanglot s'échappa de mes lèvres, et des perles salées dévalaient mes joues. Le bouclé victorieux s'avança comme un prédateur vers moi. Sans délicatesse, il s'immisça entre mes cuisses et vint fusionner nos deux corps ensemble. J'étais vulnérable, putain de vulnérable.


- Bonne fille. Murmura t-il au creux de mon oreille


Je voulais hurler mais je restais muette. La proximité de nos deux corps me rendait nerveuse et j'avais perdu toute ma confiance en moi. Soudainement, il pressa son bassin contre le mien et un gémissement de plaisir s'échappa de mes lippes. Mon corps me lâchait. Il le remarqua et s'empressa de sourire, faisant ses ressortir ses deux adorables fossettes



- Qu'est ce que j'aime quand tu fais ça, Charlie. Souffla t-il



J'étais paniquée et terrifiée de ce qui m'arrivait. Je perdais le contrôle à nouveau. Ses deux mains encadraient mon visage et tout le poids de son corps résidait dans son bassin appuyé contre mon entre jambe. Mon souffle se coupa net quand je sentis une bosse dure et imposante contre mon intimité. Mes yeux s'écarquillèrent de surprise et je m'empressai de le fixer terrifiée.



- Recommence. Je veux t'entendre gémir. Ordonna Harry en souriant
- Non. Objectai-je en haletant



Ses yeux s'assombrirent et sans bien avant que je me débatte. Il recommença à me rendre fragile en pressant un peu plus son bassin contre le mien. Mes lippes s'entre ouvrirent de surprise et de désir. Ma main droite vint s'accrocher à l'oreiller à mes côtés comme si c'était une bouée de sauvetage. Je ne voulais pas gémir à nouveau, je ne voulais pas lui offrir ce privilège. 


Ça ne devait pas se passer comme ça. Voyant, je faisais de la résistance, il commença un lente ondulation contre mon entre-jambe. Le désir était profond et seulement son bassin de mon petit short de nuit nous séparait. Je savais qu'il avait une érection, je n'étais pas non plus inculte et non cultivée. Mais je n'avais jamais imaginé que c'était aussi dure. Je pouvais sentir chaque détails à travers le coton de son caleçon noir. Et lorsqu'il poussa plus brutalement son bassin contre mon intimité, mon corps me trahissait et un lourd gémissement passa le barrage de mes lèvres. Mes doigts serraient l'oreiller le plus fortement possible.



- Putain. Arrête ça. Ordonnai-je en le fixant
- Dommage, je ne fais que commencer, mon amour. Susurra t-il



Mon amour ?! Je n'en croyais pas mes oreilles. M'avait t-il appeler comme ça. Je ne réalisais pas ce qui était en train de se passer et je perdais la tête. Une vague de chaleur intense m'enveloppa. Sans prévenir, il enfoui à nouveau sa tête dans le creux de cou me laissant une immensité de frisson sur le corps. Son souffle rauque presque sauvage claquait contre mon cou. Ses lèvres emprisonnèrent à nouveau la chair douloureuse de mon cou. Un rictus de douleur s'empara de mon visage. Je me raidis un moment, et soudain comme pour apaiser ma douleur, il embrassait avec tendresse chaque parcelles de mon cou. Son bassin ondulait toujours lentement contre le mien faisant décupler mon désir à vitesse grand V.

Soudain, Sa main droite effleura innocemment ma poitrine et je sentis la pulpe de ses doigts rejoindre mon ventre et dessinait de petits cercles invisible autour de mon nombril. Mon souffle se saccada et j'eus du mal à reprendre ma respiration. Harry avait toujours sa tête dans le creux de mon cou mais je pouvais le sentir sourire contre la peau meurtrie de mon cou. Ce n'est que lorsque sa main effleura l'élastique de mon shorty que je compris ou il voulait en venir. Soudain, je me raidis presque pétrifiée par l'idée qu'il puisse me toucher.



- Non pas ça, Harry, s'il te plaît. M'offusquai-je en me tortillant
- C'est ta punition. Plus tu resteras tranquille, mieux ça se passera pour toi. Rétorqua t-il toujours contre mon cou

Des larmes dévalaient rapidement mes joues. J'avais peur, très peur. Peur et désir voilà ce qui résumait la situation. Pour me détendre, Harry déposa une multitude de baiser mouillé le long de mon cou jusqu'à ma clavicule. C'était ton donc ça sa punition, me toucher ? Quels genres de mecs faisaient ça sérieusement ?

Mon souffle se saccada et mon cœur crus sortir de ma cage thoracique quand je sentis ses longs doigts s'immisçait sous l'élastique de mon shorty.



- S'il te plaît, Harry. Non. Suppliai-je stressée
- Ssshhh. Détends toi. M'ordonna t-il


J'aurais pu déchirer l'oreiller tellement mes doigts pressaient brutalement le tissu. Lorsque je sentis sa main sur le tissu de ma petite culotte je me raidis. Et une sensation étrange m'envahissait. Encore une sensation que je n'avais encore jamais ressentie. Je tenais de refermer mes cuisses mais c'était impossible puis ce qu'il se trouvait entres elles. La chaleur se répandait lentement en moi me faisant succomber. C'était comme un poison, un venin, c'était toxique.

Harry s'amusait à embrasser chaque parcelle de ma mâchoire, il semblait dans sa bulle. Dans son élément. Ses boucles encore humides me chatouillait le visage. Et puis, c'est arrivé.

Harry aura été le premier garçon à me toucher. Sa grande main passa la barrière de tissu de ma petite culotte en dentelle noire. Un gémissement de surprise et à la fois de plaisir me submergea.



- Laisse toi faire. Suggéra Harry



C'était mon intimité, mon jardin secret qui était bâclé. Je sentis à la fois désirée et trahie. Mon cœur n'arrivait plus à suivre le rythme. J'avais subitement, chaud trop chaud. Mes joues chauffèrent quand je sentis son index traversait et s'aventurait avec douceur les portes de mon intimité. Automatiquement, mes mains quittèrent le coussin pour aller retrouver ses boucles. Je me sentais partir. J'étais submergée entre désir et peur, et la concoction des deux était un délice. Un gémissement rauque s'échappa de ses lippes quand je jouais avec ses boucles. Ses cheveux étaient soyeux et sentaient la grenade. Je tentais de me tortiller sous ses doigts, mais je ne savais plus si c'était de la peur ou du désir.



- Putain. Murmurai-je haletante



Sans prévenir, Harry inséra son majeur en moi. Je tirais fortement sur quelques-unes de ses boucles, ce qui le fit sourire. Harry continuait d'embrasser mon cou comme si ça lui était vital et cela avait le don de décupler le désir. J'étais surprise de ne ressentir aucune douleur. Je n'avais jamais ressentis une sensation comme celle ci. Je commençais à trembler et mon souffle s'accélérait de plus belle. Son index commençait à joue lentement avec mon bouton de chair et un long frisson me parcouru le ventre. Son souffle était rauque presque éraillé, et je savais qu'il aimait ce qu'il était en train de me faire. Il commençait un lent va et vient en moi et des spasmes d'électricité me parcoururent le bas de mon ventre.



- Tu mouilles Charlie. Ton corps te trahit. Souffla tendrement le bouclé contre mon cou



Je ne contrôlais plus rien, j'étais livrée à moi-même et je partais dans tout les sens. Je commençais à onduler mon bassin pour en demander plus. Le désir m'avait fait prisonnière. A ma demande, Harry s'empressa d'accélérer le rythme de ses vas et vient en moi. Mes doigts s'emmêlèrent dans ses boucles. Surprise, je sentis son index rejoindre son majeur. Il me pénétra avec douceur comme si il avait peur de me faire mal. Je ne retrouvais plus le même Harry. Cette sensation de chaleur à l'intérieur de mon bas-ventre gonfla et doubla les sensations précédentes. Son pouce ne quittait plus mon bouton de chair et s'amusait à jouer avec. Je me tortillais sous l'appel du désir.

Je décidai de fermer mes yeux pour me délecter de chaque sensation, toutes nouvelles pour moi. Harry s'amusait à jouer avec le rythme de ses vas et vient en moi. Il me testait, je le savais. Quelques gémissements ne pouvaient plus s'empêcher de passer la barrière de mes lèvres. Je succombais, littéralement. J'avais plongé. Soudainement, le bouclé accéléra brutalement le rythme en moi et je sentais que tout s'accélérait trop rapidement. Je suffoquais. Ses doigts étaient doux et avaient de l'expérience, ça se sentait. Il savait ou '' frapper ''. Quand il eut découvert mon point sensible, Harry ne put s'empêcher de me taquiner en jouant avec. C'était malsain, mais j'aimais ça.
Et soudainement, ma vision se flouta, mes muscles m'avaient lâché et semblaient engourdies. Cette sensation de chaleur tripla de volume à l'intérieur de moi. Harry continuait toujours ses vas et vient avec une douceur implacable mais à la fois assez fougueux. Je me sentis venir. Et lorsque le bouclé inséra un troisième doigts en moi, mon corps succomba.

J'eus mon premier orgasme à New-York avec Harry. Vous m'auriez dit ça, il y a quelques années plus tôt, je vous aurais ris au nez. Et pourtant, c'est belle­ et bien arrivé. Cette nuit là, je n'avais pas rêvé, il y avait bien de la magie dans mes veines.




- Ta punition a été ton premier orgasme. Murmura t-il victorieux


FIN DU CHAPITRE 12

Chapitre caliente ;) 

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