Coucou mes très chères !! Le chapitre n'a pas encore commencé que je vous entends déjà me demander le suivant. A mon plus Grand Plaisir 😊
Je vous l'ai dit: depuis que je fréquente votre très cher ami Yasseen...mon sadisme me dépasse parfois. J'espère que vous profiterez de votre lecture et encore plus de votre attente...
Bonne lecture !!😉
Votre fidèle amie, Raneem
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Yasseen
Elle ne dit rien. Ses traits sont tirés par des sentiments trop divers. Sa concentration tire ses traits joliment décoré de son maquillage et l'envie de les détendre me triture les doigts.
Je n'aime pas ça. Le silence ne va pas du tout à cette fille. D'ailleurs, le silence chez cette fille m'énerve. Je sais qu'elle réfléchit. Mais elle réfléchit trop.
Et inutilement à mon avis.
Sa famille ne mérite aucunement tout ça.
Elle ne réagit à aucune de mes provocations.
Ni mes piques, ni le fait que je l'emmène dans un endroit rempli d'ennemis sans lui demander son avis. Elle obtempère. Je déteste quand elle obtempère sans rechigner. Elle me donne l'impression de redevenir la fille de son père. Sa marionnette. Je déteste ça.
Alors je l'emmerde en tirant ses cheveux mais même à ça, elle ne réagit pas alors que j'ai quasiment gâché sa coiffure soigneusement établie par Yujin. Ses magnifiques cheveux couleur lune se rejoignent en tresses sur le sommet et retombent en vaguelettes jusque sur ses hanches.
Yujin. Qui aurait cru que ce fou du jeu avait d'autres talents que de se torcher le cul avec une manette ?
Il aurait dû faire coiffeur et non Yakuza et l'autre imbécile de Renji aurait dû faire cuisinier au lieu de s'amouracher d'un Kaname qui se tape des femmes pour satisfaire l'identité qu'a voulu lui donner son père. Mais ça, c'est un autre débat.
Les yakuzas ont choisi une tenue pour Nessa mais un énorme manteau la cache et hormis ses talons noirs à lanière, je ne peux rien deviner de celle-ci.
Ce qui ne me rassure pas avec ces idiots de yakuzas comme amis.
Cette fille arrive déjà à faire tourner des têtes même sans être apprêtée, alors...
Son petit numéro avec Jessica tout-à-l'heure me noue encore les tripes et je me demande comment j'ai fait pour ne pas la toucher jusque là. Il a fallu qu'elle en donne l'ordre pour que ma putain de bite se dresse comme un cheval.
Un putain d'exploit
Oui, je suis un charognard. Je n'en éprouve aucune honte à l'admettre, surtout s'il s'agit de la beauté de cette fille. C'est une chose qui me rassure. Je la trouve attirante au même titre que tous les charognards de ce club qui la matent.
Des futurs morts à mon humble avis.
Dès que j'aurai nourrit ma curiosité, je ne lui trouverai plus rien de beau et je m'en séparerai.
Enfin, ça c'est l'excuse que je me donne pour continuer à m'aventurer dans le marron-rouge hypnotique de ses yeux.
Son frère de merde qui se prétendait mort s'est même risqué à sortir de sa cachette pour la défendre. Il a même osé me menacer de me tuer si je faisais du mal à sa petite Moustique. Rigolo étant donné qu'on reste ami.
Comme si ça ne suffisait pas, j'ai eu droit à une remontrance de la part de chaque yakuza, me bassinant sur le regret de mes actes, d'un probable amour et de la merde du genre.
Des conneries encouragées par leur besoin de protection envers cette fille.
Mais tout fonctionne comme prévu...ils se sont attachés à elle. Ils seront des alliés comme Kaname le sera avec l'aide de Renji et Nagi.
Le besoin de protection...J'imagine qu'il va de pair avec le besoin de vengeance que j'ai ressenti lorsqu'elle s'est livrée à moi.
Je suis difficilement arrivée à cacher mon ressentiment envers son bâtard de père et de tous ses clients.
Des futurs morts également.
Mon regard quitte ma mésange pour me concentrer sur mon interlocuteur qui, comme tout à l'heure, débite de la merde sans intérêt.
Yujin a trouvé Ren Yamaguchi dans ce Nightclub. Cet enfoiré a beau être un gamer sans avenir, il a un don pour le relationnel. Et c'est avec son relationnel qu'il a réussi là où Salam a échoué.
On se demande comment étant donné qu'il passe la majeure partie de son temps à façonner le canapé du salon de la forme de ses fesses devant ses jeux débiles.
Bref. Il l'a fait.
J'ai besoin de m'assurer du fait que Kaname s'est fait tiré dessus par accident et non par cet enfoiré. Si Ren Yamaguchi est un ennemi, il faudra que je termine le travail sans mêler les Yakuza et Oya-bun. Les autres chefs-lieux ne comprendraient pas l'attaque et ils attaqueraient Ueno Eishi si ça vient de lui. Ce qui compromet la mission d'Elyes au Canada.
Et c'est pour ça que malgré mon aversion à venir dans le camp ennemi sans protection, je m'y retrouve quand même.
Nessa jouera l'effet tampon de cette soirée et limitera mon envie de coller une lame dans le crâne de tout le monde au lieu d'investiguer. Quoique ça va être difficile étant donné tous les yeux rivés sur elle qui demandent la mort de ma part.
J'attends Yujin. Il fouille l'endroit pour confirmer ce que je sais déjà pour le prouver à Oya-bun. Je dois juste rester tranquille d'ici la fin de sa mission.
Ren Yamaguchi doit être en train de parler depuis une heure. Il me raconte trop de merde pour qu'il soit le coupable. Je ne l'écoute que d'une oreille, trop absorbé à observer les changements d'attitude de ma mésange.
Assise à ma droite sur le sofa, sa main repose sur son menton et son regard vogue dans le vide.
Elle réfléchit trop.
A quoi réfléchit-elle ?
J'ai pourtant eu l'impression de lui enlever un poids.
J'ai réussi à dissuader Grand-mère d'exiger sa virginité en utilisant Oya-bun bien que ça ne soit pas sans risque. Menacer de révéler ma faiblesse à Ueno Eishi a porté ses fruits. C'est une chose que le Souterrain ne se risquera pas à faire mais c'est aussi une chose que, tel que je suis, je ne ferai pas non plus. Détail dont le Souterrain n'est pas au courant.
Je peux difficilement compter sur les Yakuzas pour protéger Nessa sans mourir avant. Elle n'a pas assez d'alliés pour la protéger. S'il m'arrive quoi que ce soit, ça lui retombera dessus.
— Alors ça vous dirait ?
Mon attention revient sur le quarantenaire japonais, au ventre rempli de trop d'alcool et de clope. Il attend une réponse. Mais je n'ai pas entendu sa question.
— Répète, j'entends rien avec ta musique de merde !
Il ouvre un peu plus les yeux, surpris de ma sincérité. Il finit par laisser tomber et répète sa question.
— J'ai dit que j'avais une jolie demoiselle à te présenter. J'ai entendu dire que vous les aimiez bien fournis, imite-t-il de ses bras sur son torse puis de ses fesses, si vous voyez ce que je veux dire.
Mon regard le toise, profondément dégoûté par son allusion lorsqu'un mouvement à ma droite attire mon attention.
Nessayem arbore un air de dégoût et de reproche qu'elle ne prend aucunement la peine de cacher.
Elle sort enfin de ses pensées.
Mon visage s'éclaire en un sourire satisfait en l'admirant.
Dieu...Que j'aime la voir réagir.
— Volontier, accepté-je en fixant mon regard à celui de ma mésange.
Le sien me transperce et alors que Ren Yamaguchi appelle une jolie brune métisse, Nessa se lève d'un air revêche pour se diriger vers le bar.
— Je vais me chercher de l'eau pour éviter de vomir ! crache-t-elle alors qu'un rire surgit de mes lèvres.
Décidement, il n'y a qu'elle pour me faire rire d'un simple geste.
Yamaguchi se tourne, surpris de ma réaction mais laisse la fille venir vers nous.
— Je vous présente
— Inutile de me la présenter, j'aurais effacé son nom de ma mémoire d'ici mon prochain clignement d'œil.
La fille s'offusque mais s'abstient d'en faire la remarque.
Bien. Il est évident que ce n'est pas elle qui fera durcir ma bite mais laissons ma jolie mésange croire que si. Elle est magnifique lorsqu'elle est jalouse. Et j'adore la voir agir, pilotée par la jalousie.
Je le sais...Cette soirée va être alléchante !
***
Nessayem
— Bordel mais quel enfoiré !
Nagi prend place auprès de moi au bar de la boîte de nuit dans lequel Yasseen rencontre Ren Yamaguchi.
Ces derniers discutent auprès d'une multitude de femmes qui se frottent à lui, cherchant son attention en plus de celle qu'il a sur les genoux.
Sale pute !
Si en début de soirée, ce dernier avait ses mains dans ses poches, maintenant, elle est posée sur le string d'une jolie brune métisse.
Je sirote ma limonade, seule boisson sans alcool de cet endroit et tente de me concentrer sur la multitude de bouteilles en face de moi, essayant de mémoriser leur ordre pour ne pas repartir de mes pensées.
Des pensées trop réelles. Je ne me mens plus. Et ça me fait mal. Désormais, je mesure chaque acte et évènement de ma vie. Je comprends ce que je me suis tuée à ignorer. Et ça me fait mal. Mais plus que tout...ça me libère.
C'est simple: ma vie est un mensonge que j'ai moi-même entretenue.
Je me suis construite un chateau de sable de mensonges à travers les rencontres et clients de mon père, espérant son amour en lui offrant mon corps sans jamais l'obtenir. J'ai fermé les yeux. Après tout, j'étais encore logé et nourrit de sa bonne main. Et quoi qu'on en dise...il restait mon père.
Le poids de l'amour d'Amaya a achevé de m'aveugler. Un homme qui me voudrait du mal ne m'aurait jamais offert un ange tel qu'Amaya.
Alors je me suis mentie. Aveuglée.
Or un mensonge répété suffisament longtemps devient une vérité.
Et Zayyir est parti à cause de cela. Maintenant je le comprends.
Mon père, ma mère, mes frères...Amaya. Ils sont tous un mensonge que j'ai entretenue. La seule vérité c'est Zayyir. C'est lui qui a toujours essayé de me faire voir la vérité et pour ça...je l'ai haï. Pour m'avoir affiché la violence de ma vie sous le nez. Je l'ai haï. Alors qu'il a été ma seule vérité. A sa façon, certes. Mais il avait raison.
—" Nessa. Lorsque le cerveau voit et qu'il sait, il ne peut plus ignorer. Sinon c'est de la faiblesse".
Telles ont été les paroles de Yasseen avant qu'il ne démarre la voiture pour venir ici.
Lui aussi a compris que je me mentais.
Quelle honte !
Mais il a raison.
Je ne peux plus prétendre ne pas savoir.
Et maintenant...que dois-je faire ? Comment me trouver ? Qui est la vraie moi ? Celle qui ne se ment pas pour vivre ? Où est-elle ? l'apprécierai-je ? La decevrai-je ? Après tout...je l'ai toujours caché derrière ce mensonge qu'est ma vie...ne m'en voudra-t-elle pas de l'avoir autant abîmée ?
La vraie moi.
— Tu ne vas pas danser ? Tu ne fais pas de rencontre ?
Je reviens à l'instant présent et porte mon regard sur Nagi qui se sert un autre verre de whisky.
Maintenant qu'il il le dit, ça fait un moment que je suis seule dans ce bar. Personne ne m'a adressé la parole.
Une nouveauté !
Mais ça confirme une chose: Je suis officiellement connue comme étant la femme de Yasseen par tous ces hommes.
Quelle emmerde !
Surtout en sachant que ce mari de merde a maintenant sa main sur la taille d'une fille quasi-nue qui manquerait de le sucer en public.
Remarquant ma colère augmenter, je me donne une gifle intérieure puis me concentre sur mon compagnon. Mes sauts d'humeur m'énervent. Il y a à peine deux secondes, je réfléchissais à quelque chose de plus profond que les compagnes de l'autre lunatique.
Syndrome prémenstruel, j'imagine.
— Qu'est-ce qu'il y a ? Interrogé-je Nagi qui a du mal à garder son calme.
Nagi ne se met en colère que contre Yasseen. Il ne supporte pas sa frivolité et son...Yasseen tout court.
— Ce connard est en train de taper la discut' avec le probable tireur de Kaname et il fait comme si de rien n'était !
D'où le fait que Renji se soit installé à l'autre bout de la salle pour ne pas le tuer "par erreur" comme il dit.
— Apparemment, ce n'est pas lui, informé-je en reluquant le quadragénaire en question.
Mon regard dévie sur Yasseen qui sourit narquoisement à une autre fille qui lui fait des yeux de biche. Celle-ci, encouragée par ce sourire, se permet même de s'installer à la place que j'occupais.
Ma main se porte sur mes côtes, essayant de soulager les tiraillements soudains de ma poitrine.
— Qu'est-ce qu'il y a, s'enquiert Nagi en me regardant masser doucement mon thorax.
Mes yeux dérivent de nouveau vers Yasseen qui a maintenant son attention sur moi alors que la femme entre ses genoux se déhanche au rythme de la musique.
— Rien, réponds-je distraitement à Nagi. Probablement des douleurs intercostales.
Mon ami suit mon regard, un sourire en coin se créant sur ses lèvres et déclare :
— Ouais, ça doit être ça.
Je ne prends pas compte son ton moqueur. Je sais qu'il ne me croit pas mais je ne sais pas l'expliquer autrement.
— Va danser un peu, je suis sûr que ta douleur intercostale se calmera...
Je fronce les sourcils, lui demandant ce qu'il veut dire mais il se lève et saisit ma main pour me ramener sur la piste de danse. Il me ramène près des garçons et me laisse sous la responsabilité de Salam.
— Je te confie la demoiselle, hurle-t-il par-dessus la musique. Il faut lui débarrasser de sa douleur intercostale.
— Quoi ? S'exclame Salam.
Nagi m'enlève ma grande veste, dévoilant la mini-robe couleur or, fendue de chaque côté de mes cuisses à dos seulement recouvert par la longueur de mes cheveux.
Un choix de Renji que je n'ai pas eu l'effort de refuser.
D'un geste explicite, il me montre Yasseen qui a maintenant dégagé la fille de ses genoux pour se mettre à demi assis, incliné vers nous, les mains croisés sur ses genoux, son regard me transperce. Ses pupilles hazel sont comme remplies d'une lave destructrice et étrangement, un petit sourire s'installe sur mon visage.
Me chercher et ne plus me mentir, hein ? J'imagine qu'on peut commencer par ça...
Je vais t'en offrir du spectacle. Joli mésange.
Pilotée par l'envie de lui faire perdre le contrôle, je me mets à me trémousser avec une sensualité qui lui est particulièrement dédiée.
J'ai déjà eu des cours de danse pour satisfaire les clients de mon père. Voilà ce à quoi ils me serviront.
Merci papa, pour avoir fait de moi une bonne pute !
— Oh putain, Nagi est un enfoiré, se dépite Salam en remarquant la lueur qui s'allume dans mon regard.
Renji jette un coup d'œil vers moi puis vers Yasseen et un sourire maléfique étire ses lèvres alors qu'il s'avance jusqu'à nous.
— La scène Nessa, me suggère-t-il d'un sourire diabolique. Va sur scène.
Particulièrement emportée par mon envie de faire cracher du feu à mon lunatique, je suis le conseil de Renji et rejoins la scène alors qu'il demande une musique au DJ. Comme attendu, Yasseen se met debout, son regard noir planté dans le mien, me défiant de continuer.
Bien évidemment, je l'ignore.
Il ne peut pas faire de scandale ici. Il n'est pas en terrain neutre.
Alors que je tâte le terrain, jugeant de la structure de la scène, des voix encourageantes me parviennent. Les filles qui dansent sur le pôle-danse s'éclipsent sous la demande de Nagi et je prends le relais sous le sifflement d'un public qui a la capacité de rendre fou un certain Malik.
Mon regard reste rivé sur ma proie, me donnant un point d'honneur à lui faire perdre le contrôle.
La musique commence et je reconnais le son de Sam Smith: Unholy.
Je fais abstraction du lieu pour ne me concentrer que sur son regard. Rempli de lave.
Ne t'inquiète pas, chéri. Cette danse t'est totalement dédiée.
Une récompense pour m'avoir sorti de mon mensonge.
Suivant les premières notes, je m'accroche à la barre du pole dance, tournant autour, avant de commencer la chorégraphie qui s'écoule d'elle-même à travers mes mouvements.
Je n'ai jamais été douée pour suivre les chorégraphies toutes construites, au plus grand regret de mon ancien précepteur. Cependant il louait ma capacité à captiver mon public en me concentrant sur ce que je veux leur faire ressentir.
A cet instant, je sais ce que je veux lui faire ressentir:
Du désir.
Je veux qu'il me désire.
Je veux qu'il regrette de ne pas pouvoir m'arrêter.
Je veux qu'il vienne à moi.
Et tout ce message se lit à travers ma chorégraphie peu pudique. Mon corps embrasse le sol alors que mes mains me touchent comme si on me versait de l'huile. Mes expressions faciales trop explicites dont la chanson augmente l'érotisme lui sont totalement dédiées.
Entre le début et le milieu de la chanson, Yasseen s'est déplacé de plusieurs pas pour se retrouver à même la scène. Son couteau à peine caché entre ses doigts, il me fusille du regard alors que je lui offre le meilleur spectacle de sa vie.
— Descend de là, Nessayem !
Mon nom entre ses lèvres est une satisfaction que je refuse de lui révéler.
J'en redemande.
Déterminée à lui faire tourner la tête, je tourne sur la barre du pole dance, la tête en bas et les jambes écartées et lorsque je descends, il est devant moi.
— J'ai dit...arrête.
Mon cœur sursaute violemment mais je ne m'arrête pas.
Je sais que cette pirouette a trop dévoilé mon corps mais bon je m'en contre-fiche.
Pour une fois que c'est moi qui le décide...
Mes mouvements suivent les notes du 2èmes couplet, m'autorisant plus d'audace maintenant qu'il est devant moi et je m'accroche même à ses bras pour finir mon mouvement.
— Arrête Ness', crache-t-il entre ses dents, tellement en colère que les veines de son cou vibrent.
Un petit sourire de défi orne mes lèvres que j'ai délibérément décorées en rouge et dans un geste de défi complet, je tombe à ses genoux pour continuer ma danse, lui offrant une vue plongeante sur ma poitrine puis sur mes fesses.
Lorsque je le vois déglutir au refrain, je sais que j'ai réussi à frapper fort.
— Hé mec, décale ! Tu nous caches la vue !
Yasseen persifle quelque chose dans sa barbe, son regard, toujours vissé sur moi alors que ses poings se serrent furieusement, laissant apparaître sa magnifique veinure le long de ses bras dénudés.
Dieu, je peux presque sentir l'odeur de sa peau.
L'aplomb m'encourage à les retracer de mes doigts et alors que sa patience s'épuise, sa main vient saisir mes cheveux pour me rapprocher de lui. Il se retient ostensiblement de tirer dessus et même avec mes talons, je ne parviens pas à sa hauteur.
Des hués proviennent de la foule et je lui souris sarcastiquement lorsqu'il s'oblige à jeter son couteau par terre pour ne pas égorger des têtes.
Mais Yasseen n'a jamais un seul couteau...
Son expression faciale lorsque je me dérobe de sa poigne pour me faufiler sous ses jambes est tout simplement sublime. Ma peau en est recouverte de frissons.
Mon organisme chauffe et je sais qu'il ne s'agit pas de l'effort physique.
C'est son regard...il m'enflamme complètement.
Alors que les dernières notes de la chanson guident ma chorégraphie, un coup de poing, suivie d'une chute, puis du râle d'un homme à l'agonie me parviennent et je me tourne pour juger ce qu'il se passe.
Un homme gît maintenant sur le sol de la scène, un couteau dans sa gorge alors que son sang souille la scène, sa main tendue vers moi. Un autre agrippe son abdomen, les traits tirés par la douleur.
— Je vous ai dit de ne pas chercher la merde ! Gronde Yasseen en les toisant.
Oh mon Dieu...il l'a tué...
— Oh merde, s'exclame Renji en montant sur scène, ça va partir en couille !
Yasseen vient réellement d'égorger cette homme pour avoir essayé de poser la main sur mon corps ?
Nagi vient me remettre mon manteau sur les épaules et dépose un baiser sur ma tempe qui enflamme le regard d'un Yasseen meurtrier qui fait 2 pas vers lui, prêt à l'attaquer.
— Tu as été magnifique, me complimente Nagi en me remettant mon manteau sur le dos.
Yasseen parvient jusqu'à lui mais avant qu'il ne le saisisse, mon ami me fait pivoter de sorte à ce que la prise de mon mari se ferme sur mon poignet.
Dans un geste totalement décalé, il me pousse dans ses bras en se félicitant de son adresse.
— Nagi, sale bâtard ! rugit Yasseen en refermant ses bras autour de moi pour me stabiliser.
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Re-bonjour, très cher(es).
Ce chapitre vous a plus ?
Un petit vote serait apprécier pour me soutenir.
J'ai commencé les Chroniques de Bridgerton, ce qui explique mon vocabulaire "soutenu" dans mes NDA. Mais ne vous inquiétez pas, bien que le Duc Simon soit un homme riche en charme...je ne vous laisserai pas tomber pour lui. Il semble qu'il ait trouvé satisfaction en une certaine Daphné.
Enfin bref, je pourrais toujours le rencontrer dans mes rêves !
Bref, À bientôt pour un nouveau chapitre !
Votre fidèle amie, Raneem
Petit secret...la suite ce soir😉