Milan Lazsco : La Dette [E4 Q...

By DOOMWOOD

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Vous connaissez Milan. Il va, il vient... des fois il disparaît ; mais il revient toujours. Ce que je me dema... More

Préambule
La Glace dans le Sang
Большая ледовая арена
Le Chat et la Souris
Brève rencontre
Irina Loubrovna
Série noire sur la glace
Radisson Lazurnaya Hotel
Pas de Corps - Pas de Meurtre
La Caverne
Les Sentinelles
Body Guard
Roman Benedict
Démêlés nocturnes
Darno Warren
Le Croque Mitaine
Le Refuge
Indices
Tourbillons
Le Faiseur de Tempête
Chien et Chat
Psy / Epsilon
Source de la Chance
L'Interrogatoire
Le Sacrifice de la Reine
Ennemi public
Bienvenue à bord
Duel psychique
Confidences
Le Plan
La Diagonale du Fou
Piégé
De Profundis
La Stryge
Le Clan de la Mer Noire
Un Loup dans la Bergerie
Le Fou du Roi
Le Conclave
Vengeance et Rédemption
Le Spectacle continue
Les Sirènes
Pithékanthra
Voluptueuses Tentations
Faisceaux parallèles
La Source
Morgath
Irina
En Apesanteur
Haute Voltige
Rouge
A suivre

Societas Arcanum

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By DOOMWOOD




Societas Arcanum : c'était la mention affichée sous le tableau que contemplait Milan Lazsco, dans la chapelle du Château médiéval de Szilvár. Une représentation magnifiée des temps héroïques dans lesquels Angel Corp puisait ses racines, alors qu'elle n'était encore qu'une société secrète en devenir.

Sur le Tableau, révéré depuis des générations par les membres successifs du Conclave, se tenaient deux personnages dont on avait préféré taire le nom, de crainte de faire surgir des histoires supposément enterrées. Le premier que nous appellerons le Moine, était simple et idéaliste, rempli de la foi divine. Il avait compris l'essence paradoxale du monde et souhaitait ouvrir l'esprit de l'humanité à sa nature ambivalente. Le second que nous nommerons l'Ecclésiaste, était une figure déjà reconnue et autoritaire à l'époque. Il penchait quant à lui pour le secret et la régulation des phénomènes surnaturels. La légende voulait qu'ils aient les premiers recherché les Reliques Sacrées telles que le Saint Graal ou l'Arche de l'Alliance, par soif de connaissance et volonté d'accroître leur potentiel.

Ensemble, ils avaient fondé la Societas Arcanum, afin d'étudier les phénomènes surnaturels et ainsi pouvoir s'en défendre. Mais leurs désaccords profonds avaient fait d'eux des rivaux. Le Moine voulait encourager une nouvelle forme de civilisation, alliant les peuples de la nuit à ceux du jour ; l'Ecclésiaste préférait dissimuler la vérité aux peuples du jour et lutter sans relâche contre leurs ennemis nocturnes. Ainsi, l'Ecclésiaste avait quitté la Societas Arcanum pour établir les fondements de la future inquisition catholique, au sein même de la religion chrétienne. Le Moine quant à lui n'avait échappé à la destruction qu'en se fondant dans l'anonymat.

Cela s'était déroulé longtemps avant la naissance de Milan Lazsco. Longtemps avant celle de Béla Szilvár. Ce n'étaient que des mythes, en réalité, nul ne savait ce qui s'était réellement passé. Des Confréries plus puissantes que la Societas Arcanum avaient fini par disparaître, comme les illustres Templiers. Il n'y avait pas de place pour un adversaire aussi visible et influent. Mais la Societas Arcanum avait survécu, dans l'ombre.

Le Moine était devenu l'Oracle. Toujours présent, jamais apparent. Dans l'ombre, il recrutait ses disciples, depuis des éons. Il veillait à les avertir des dangers et des opportunités dont le monde recelait. En raison de la nécessité d'anonymat, d'abord face aux instances inquisitrices, puis face à l'émergence de la souveraineté des peuples, ils avaient mis du temps à s'organiser. Cela ne les avait pas empêchés de peser dans nombre de révolutions, et sur les idées émancipatrices de l'humanité, comme celles des Lumières. Ils avaient trouvé de l'aide en cela auprès d'une autre congrégation secrète, aujourd'hui éteinte.

Jusqu'à ce que l'ère moderne accouche de l'industrialisme, dans lequel ils avaient découvert un terreau favorable à l'éclosion de ce qu'ils savaient faire le mieux : innover, créer, bâtir. Ils s'étaient prodigieusement enrichis au cours du dix-neuvième siècle. Ils avaient pu recruter les plus talentueux individus dans chaque discipline, depuis la gestion de placements financiers jusqu'aux chasseurs de trésor, aux scientifiques débridés. Ils avaient été les pionniers dans de nombreux domaines, profitant chaque fois d'une avance considérable sur leurs rivaux.


Milan en était à ces pensées, lorsque Roman Benedict pénétra dans la Chapelle. Cet endroit, s'il était avant tout un lieu de méditation, était également une sorte de havre, dans lequel la vigilance du Protector ne pouvait parvenir. Béla Szilvár était née en des temps où la religion chrétienne était le plus grand ennemi des vampires. Elle en avait conservé des séquelles aussi bien physiques que mentales.

En devinant la présence dans son dos de son vieil allié, Milan demanda :

– Est-ce l'heure ?

– Oui, l'Architect a rendu son verdict.

– Est-il inquiétant à ce point ?

– Je ne saurais que te conseiller de nous laisser nous occuper de Mlle Vingam. Sa nature de Stryge, tu le sais bien, la rend plus proche que quiconque des Créatures Originelles qui ont fondé ton espèce. Et quoi que sa filiation demeure inconnue, elle donne des signes d'une très grande puissance. En dépit de sa jeunesse, elle possède déjà des talents considérables. Ils ne vont faire que croître.

– Je n'en attends pas moins.

– Toujours cette idée fixe, n'est-ce pas... fit Roman Benedict en esquissant une grimace. Tu espères que les capacités de Mlle Vingam te permettront de réussir, cette fois.

– Peut-être, qui sait. Je vais avoir besoin de ton aide, Roman, pour la faire sortir de là.

Le Chancellor poussa un long soupir. Il connaissait Milan Lazsco et sa capacité à placer des pions sur le long terme. Cependant, les bénéfices susceptibles d'être générés par Mlle Vingam semblaient, cette fois, franchement lointains. Un calculateur comme Lazsco aurait été mieux avisé de laisser Mlle Vingam sous la garde d'Angel Corp et de venir la chercher lorsqu'elle serait plus apte à accomplir les desseins qu'il tissait pour elle.

Cela lui fit songer soudain qu'il y avait peut-être autre chose que du machiavélisme derrière les décisions de Lazsco. Il semblait, quelque part, tenir à cette jeune Stryge. 

Une telle prise de conscience incita Roman Benedict à faire preuve d'honnêteté envers lui.

– J'ai fait le tour des Membres du Conclave, déclara-t-il. Elle ne risque pas d'être exécutée. En revanche, ils ne voudront jamais la laisser sortir.

– Je suis sûr que tu parviendras à les convaincre, comme toujours, dit Milan à son homonyme.

– Pas cette fois. Ils ne sont pas stupides et les résultats de la Sonde sont très clairs. Qui voudrait qu'une telle créature soit remise en liberté. A part un fou, bien sûr. Si tu veux la sortir d'affaire, tu vas devoir t'impliquer. Je veux dire...

Milan esquissa une grimace à son tour. Il savait ce que le Chancellor  voulait dire. Seulement, s'impliquer, ce n'était pas son truc. Il avait toujours fait en sorte de ne pas s'impliquer, justement. Il aimait trop sa liberté d'action. Les responsabilités le ralentissaient.

Comme il ne répondit pas, Roman Benedict finit par mettre fin à leur conversation.

– Bien, dit-il, comme tu voudras. En tout cas, sache que le choix t'appartient désormais. Je vais la chercher.


Dans la grande salle du Conclave, Célia respirait de nouveau plus profondément. Elle ne serait pas exécutée. Elle ne savait si elle devait remercier les membres du Conclave ou leur en vouloir, elle se contentait de respirer pour regagner son calme.

Ce faisant, elle distingua les portraits, situés derrière chacun d'eux, sur des tapisseries au mur. Il ne s'agissait pas de peintures mais de broderies. Et pourtant, leur précision était étonnante.

Il s'agissait, sur les portraits, de la représentation de leurs prédécesseurs, à chacun. Ils étaient vêtus de manière identique, avec des toges de la même couleur. La plupart étaient relativement banals, ou discrets. Celui de Roman Benedict était un Lord britannique au regard clair. Derrière le Protector, ce n'était que le portrait de Béla Szilvár elle-même, car la maîtresse vampire était là depuis les débuts d'Angel Corp.

C'est surtout le portrait situé derrière la place vacante, celle de leur maître à tous, qui l'intrigua. Il était présenté debout, et semblait grand. Ses cheveux étaient sombres et son regard d'un bleu intense. Il était représenté avec une cape, et des armes antiques. Une chouette se tenait sur son épaule gauche.

Qu'était-il advenu de cet individu, qui vraisemblablement était le maître du Conclave ? Était-il décédé ? N'avait-il pas été remplacé ?

A ce moment, cependant, Célia dut s'interrompre dans ses divagations, car après plusieurs échanges entre les notables de la Table Ronde, les choses sérieuses reprenaient. Ils avaient de nouveau tourné leurs regards inquisiteurs vers elle. Célia se demanda à quelle sauce, cette fois, elle allait être dévorée.

– Un second vote permettra de finalement déterminer votre sort, déclara le Protector en la dardant d'un regard inamical. Nous allons nous prononcer en faveur de votre éviction du monde.

Célia dut afficher une expression étrange, mélange d'incompréhension et de panique, car le Chancellor précisa pour elle la signification de ces paroles.

– Si le Conclave se prononce défavorablement, déclara-t-il, vous serez à jamais l'hôte du Château de Szilvár.

L'hôte ! réagit mentalement Célia, en comprenant que cette hypothèse, quoique moins sinistre que la précédente, n'en était pas plus enviable. Cela signifiait prisonnière !

– Et s'il se prononce en ma faveur ? s'enquit-elle, osant parler pour la première fois.

– Vous serez libre.

Cette idée faisait horreur à plusieurs membres du Conclave, elle était difficile à entendre, Roman Benedict avait dû batailler pour l'imposer comme alternative à la prison. Mais d'un autre côté, ils n'avaient que peu de doute sur le résultat de leur vote. Proposer sa liberté était dangereux, mais cela ne devait pas pouvoir arriver.

– Je vote pour l'incarcération de cette créature, déclara d'emblée Béla Szilvár, dont la décision quant au sort de l'ennemie héréditaire de son espèce, ne faisait l'objet d'aucun doute.

Aussitôt, Investor et Legacy se prononcèrent de la même façon. Exactement comme pour le premier round. Ces trois là semblaient n'avoir aucun doute sur ce qu'ils désiraient.

A nouveau, de la même manière que lors du vote précédent, Roman Benedict s'opposa à cette résolution. Cela faisait 3 contre 1 en la défaveur de Célia, qui se tourna avec espoir en direction des deux derniers membres.

A nouveau, le scénario se reproduisit : Alchemist, les yeux brillants sous ses longs cheveux blancs, soutint le Chancellor, réduisant le score à 3 / 2.

Ce fut malheureusement l'Architect qui brisa les espoirs de Célia.

– Je suis désolé, déclara-t-il à la prisonnière, sur un ton coupable. Comprenez-le, vous êtes... trop dangereuse.

– Votre vote, tonna Protector à l'encontre du scientifique qu'elle jugeait trop bavard.

– Je vote pour l'incarcération de Mlle Vingam, se résigna Architect.

A ce moment, la porte située derrière Célia claqua, la faisant sursauter. Telle était sa stupeur, elle ne l'avait même pas entendue s'ouvrir.

Elle se retourna dans cette direction. En surgit un individu vêtu de noir, ne portant pas de toge, pour sa part. Il s'agissait de Milan Lazsco. Ce qui, en dépit du verdict qui venait de tomber, apporta un éclair d'espoir à la jeune Stryge.

– Pardon, dit-il à Célia sur un ton d'excuse, en la frôlant d'un geste discret. J'ai un peu tardé.

– Lazsco ! s'écria Protector. Vous n'avez rien à faire là !

Milan avança vers la grande table du Conclave, d'un pas qui se voulait nonchalant, mais qui ne l'était pas tant que cela. Célia, qui commençait à bien le connaître, percevait au contraire dans sa démarche, une certaine forme d'anxiété. S'il semblait relativement guéri de ses blessures, et bien qu'il en portât encore les stigmates, ce n'était pas cela qui le dérangeait. Il semblait surtout concentré sur le coup qu'il avait à jouer.

– Mille excuses, Protector, mais si je ne m'abuse, le Fer de Lance a le droit d'assister à un vote du Conclave.

– Mais certainement pas l'interrompre ! gronda-t-elle d'une voix sourde, qui faisait ressortir toute son autorité.

Autour de la table, les autres membres s'étaient tus. Ils n'avaient aucune intention de participer à ce duel. S'ils étaient des membres à part entière, ils n'ignoraient pas la position supérieur du Protector. Béla Szilvár n'était pas seulement garante de leur sécurité, elle était également une créature aussi redoutable que féroce, ayant hérité des mœurs sanguinaires de son antique dynastie.

 – Je me dois de me dresser contre ce vote, déclara Milan en faisant un aller et retour auprès des convives de la Table, à sa manière désinvolte, effleurant tour à tour chacun des membres. Cela en raison de son invalidité.

Architect manqua de s'étrangler à ces mots. Il avait fait la connaissance de Milan Lazsco, de son existence même, seulement ce jour. Mais il ne lui en avait pas fallu davantage pour comprendre combien le terme Fou du Roi lui allait à ravir. Architect, en le voyant manœuvrer, était partagé entre une forme d'admiration devant cet énergumène qui ne craignait pas de défier les représentants d'une des plus puissantes sociétés au monde ; et en même temps se sentait indigné par son comportement irrespectueux.

Où Milan Lazsco comptait-il aller comme cela ?

L'Architect ne put se retenir d'intervenir.

– Et pour quelle obscure raison notre vote serait-il invalide, je vous prie ? lui demanda-t-il, tandis que les regards de tous les autres membres fusillaient la silhouette de Milan Lazsco.

Ce dernier glissa un regard concentré vers Célia, qui elle-même se demandait à quel jeu jouait son compagnon. Elle doutait au fond d'elle que ce qui ressemblait à spectacle de diversion, permette à Milan d'obtenir gain de cause, face à une Société aussi ancienne et structurée que l'était Angel Corp. Milan avait-il un coup dans sa manche ? Que préparait-il ?

Milan se retourna vers la Table Ronde, et désigna l'unique place vide, située sous le regard antique du dernier Lord en date, dont la reproduction figurait sur une vaste tapisserie.

– La Raison n'est-elle pas évidente ? déclara-t-il. Ce Conclave n'est pas complet !

– Mais... bredouilla l'Alchemist avec trouble. Ce n'est pas...

Milan s'était rapproché du siège dominant, qui contrairement aux autres était plus élaboré, il s'agissait d'un fauteuil, antique, aussi rare que précieux, avec deux accoudoirs finement ouvragés. Tous les membres du Conclave l'observaient avec fureur, tandis que seul l'Architect s'efforçait de répondre à ce qu'il considérait pourtant comme une évidence.

– Il n'est jamais complet, et pourtant... nous prenons toutes les décisions. 

Le scientifique, quoique nouveau, avait raison. Depuis le décès de Lord Alcibiade, le siège était vacant. En son absence, son vote ne comptait pas.

– C'est vrai, dit Milan. Mais cela, c'était avant.

Et il s'installa dans le fauteuil du Lord.


A ce geste blasphématoire, deux réactions jaillirent presque simultanément : le cri de stupeur de Célia, et le borborygme outré de l'Architect.

Mais aucun des autres ne pipait mot.

– Je vote contre, déclara Milan Lazsco. Contre l'incarcération de Mlle Célia Vingam. Elle repart avec moi.

– Quoi ?! Mais de quel droit... ! s'écria l'Architect face à l'usurpateur, en se redressant brusquement, rempli d'indignation devant un tel comportement, et confondu en outre de ne voir aucun des autres membres l'imiter. Comment osez-vous !

Ce fut Béla Szilvár elle-même qui fit s'asseoir le jeune scientifique, en dépit de la colère dans ses propres yeux.

Puis elle se retourna avec lenteur vers l'usurpateur pour le transpercer du regard.

– Est-ce réellement votre souhait ? demanda-t-elle d'une voix désormais froide et docile.

– Si je me souviens bien, répondit Milan, la voix du Lord compte triple. N'est-ce pas ? Cela fait Cinq à Quatre en faveur de Mlle Vingam.

– C'est exact, Lord Lazsco, déclara Protector.

– Parfait, déclara Milan. Ravi que nous soyons tombés sur un accord. Je vous remercie tous, la séance est levée.

Dans un silence de mort, un à un, les membres du Conclave s'inclinèrent devant Milan Lazsco. Puis quittèrent la salle sans un autre mot. Il ne resta plus que le Chancellor, et l'Architect, toujours médusé, qui en un sens comprenait ce qui venait de se passer, mais ne parvenait pas à croire que ce fut vrai.

– Vous êtes nouveau, pas vrai, lui dit Milan. On ne vous a jamais dit que le Fer de Lance, désigné par l'Oracle, est destiné à régner sur le Conclave.

– Mais vous êtes le Fer de Lance, depuis...

– Depuis 1962, expliqua Roman Benedict, sur un ton neutre que lui seul semblait pouvoir tenir en de telles circonstances. A la mort de Lord Alcibiade, Milan Lazsco a été désigné pour nous diriger par l'Oracle. Cependant, il a préféré refuser le siège de Lord, et la Gestion du Conclave, pour se consacrer sur la partie disons plus active, de son rôle, en demeurant sur le terrain. Aujourd'hui, après tant d'années, il endosse enfin l'entièreté de ses responsabilités.

Milan émit un petit signe de modestie du menton, qui semblait signifier qu'il n'y avait pas de quoi en faire un drame. Mais pourtant, l'Architect, cette fois, avait pris la mesure de cet acte. Aussi s'inclina-t-il avec solennité, puis disposa-t-il, comme les autres.

Roman Benedict, après un dernier regard, fit de même, laissant Milan et Célia seuls à seuls.

Cette dernière s'était rapprochée, et dévisageait Milan dans le Siège du Lord.

– Mon Dieu, dit-elle en saisissant toutes les implications de cet acte. Je suis désolée.

– Arff... fit Milan en balayant ces scrupules aussi négligemment qu'il lui était possible. Fallait bien que ça arrive un jour.



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