Le manager de Lando, cependant, ne se laisse pas décourager et continue à lancer des piques, même en dépit de cette apparence que j'arbore pour tenter de me protéger.
- C'est typique de vous, les émotions prennent le dessus et vous réagissez impulsivement, dit-il.
- Assez ! Concentrons-nous sur la résolution du problème, s'il vous plaît, intervient Andrea.
La tension persiste, et la dispute est loin d'être terminée. La réunion continue, avec le désir commun de trouver une issue à cette situation difficile.
Le manager de Lando ne cesse pas de lancer des piques, et la tension devient de plus en plus insupportable. Enfin, j'en ai assez et décide de me lever pour quitter la réunion.
- J'en ai marre de cette mascarade. On se verra ailleurs, déclaré-je.
Je me lève, mais alors que je m'apprête à partir, le manager de Lando franchit une ligne que je ne peux tolérer. Il insulte mes parents, bien que je sache pertinemment qu'ils sont décédés depuis longtemps.
- Tes parents t'ont laissée un héritage de médiocrité, à ce que je vois, lâche-t-il.
- Ça suffit ! Ça ne mène à rien, s'interpose Andrea.
Je me tourne vers le manager de Lando, la colère bouillonnant en moi.
- Tu ne parles pas de mes parents de cette façon..., murmure-je.
Les mots que j'ai retenus éclatent finalement, et je ne peux pas tolérer cette insulte. La tension est à son comble, et il est évident que la réunion a atteint un point de non-retour.
Je retire les basket discrètement.
Le manager de Lando continue à parler de mes parents de manière de plus en plus offensante et insultante.
Manager de Lando : Tes parents n'ont laissé que leur incompétence comme héritage, et tu es la preuve vivante de leur médiocrité.
La salle reste choquée, j'entends les bruits de choque. Les paroles cruelles du manager de Lando provoquent un choc général dans la salle. Kristy réagit avec indignation à ses paroles.
- Pourquoi as-tu dit ça ?! dit-elle.
La colère et la douleur en moi atteignent un point de non-retour. La perte de mes parents est encore une plaie ouverte, et l'insulte à leur mémoire est insupportable.
Un sourire malveillant se dessine sur mon visage, mais il n'y a rien de joyeux dans ce sourire. C'est un rire mêlé de colère, de douleur et de frustration.
Soudain, je saute sur la table, mes poings sortis, et je m'élance vers le manager de Lando. La salle est plongée dans le chaos, tandis que je commence à lui frapper le visage sans retenue, exprimant ma colère et ma douleur de la manière la plus brute possible. La dispute a atteint un point de non-retour, et le chaos règne.
La colère et la douleur m'aveuglent alors que je continue à frapper violemment le manager de Lando, mes poings s'abattant sur son visage. La salle est plongée dans le chaos, les cris et les appels à la raison se mêlant dans un vacarme assourdissant.
Je suis incapable de m'arrêter, la rage m'envahissant de manière incontrôlable. Le manager de Lando est à terre, essayant de se débattre pour se protéger, mais mes coups continuent de pleuvoir sur son visage ensanglanté. Je n'ai jamais ressenti une telle colère, une telle violence. Le sang continue à couler, maculant son visage.
Les membres de l'équipe tentent de me tirer en arrière pour mettre fin à cette altercation brutale, mais ma furie est inarrêtable. La dispute a atteint un point de non-retour, et le manager de Lando subit les conséquences brutales de ses paroles insensées.
La rage m'envahit alors que je continue de frapper le manager de Lando sans retenue, mes poings s'abattant sur son visage meurtri.
Son visage est amoché, et le sang coule de ses blessures. Ma propre colère me terrifie, car je n'ai jamais ressenti une telle intensité de rage.
Finalement, des membres de l'équipe parviennent à me tirer en arrière, mettant fin à la confrontation violente. La salle reste dans un silence choqué, et il est clair que cette dispute a atteint un point de non-retour.
Il se relève avec difficulté, désorienté.
- Sale pute..., lance-t-il.
Je lui lance ma basket en plein visage. Les membres de l'équipe me retiennent pour que j'arrête de bouger.
- Vas-y, INSULTE-MOI ENCORE ?! JE VAIS TE FAIRE MANGER LE SOL BIEN COMME IL FAUT ! VIENS LÀ, JE T'ATTENDS !, criais-je.
Ma voix résonne dans la salle, chargée de colère et de détermination.
Les regards emplis d'inquiétude et d'appréhension sont dirigés vers nous. Il redonne ma basket. Après un moment, je suis finalement libérée par les membres de l'équipe qui me retenaient.
POV LANDO
- Tes parents n'ont laissé que leur incompétence comme héritage, et tu es la preuve vivante de leur médiocrité, dit-il.
Ma colère monte en flèche à l'entente des paroles cruelles de ce manager, qui a clairement dépassé les limites. Prêt à lui faire face et à lui infliger une leçon, je me lève de ma chaise, déterminé. Cependant, avant que je puisse intervenir, je vois Winter sauter de la table et se précipiter vers lui.
Mon instinct me pousse à intervenir, mais je choisis de rester assis. Un sourire émerge sur mon visage, car je sais que Winter peut gérer la situation.
Assis confortablement sur ma chaise, je souris en voyant Winter prendre les devants dans cette altercation. Les membres de l'équipe tentent désespérément de la retenir alors qu'elle se déchaîne sur mon manager. Mon sourire est un mélange d'encouragement et de soulagement, car je sais qu'elle est capable de gérer cette situation de manière efficace.
Zak, lui aussi, est resté assis, suivant la scène avec un sourire presque complice. La salle reste dans un état de chaos, mais je suis convaincu que Winter peut faire face à la situation. La colère qui m'avait envahi précédemment a été tempérée par la colère de Winter, et je choisis de la laisser régler cette altercation à sa manière.
Alors que la scène chaotique se déroule dans la salle de réunion, je regarde mon manager, le visage en sang, et une étrange sensation de satisfaction m'envahit. Il est clair que Winter a réussi à tenir tête à une force supérieure, même si je sais que mon manager a une bien plus grande force physique.
Je ne peux m'empêcher de laisser échapper un rire, non pas de moquerie, mais de fierté envers Winter. Je suis incroyablement fier d'elle. Peut-être que sa force mentale a surpassé sa force physique, et cela la rend d'autant plus impressionnante à mes yeux.
Alors que la scène chaotique se déroule sous mes yeux, je ne peux m'empêcher d'admirer Winter amoureusement. Malgré la tension et la violence de la situation, je suis incroyablement fier d'elle pour avoir pris les choses en main de cette manière.
Mon admiration pour elle s'accompagne d'un amour profond et d'une certaine fascination pour sa force. Mon amour pour Winter n'a fait que s'intensifier, et je suis prêt à affronter n'importe quelle tempête avec elle à mes côtés.
Elle sort finalement de la salle, je vais la rejoindre après.
Je commence à rigoler fort, je n'arrive pas à me contrôler.
- T'aurais jamais dû dire ça-hahahaha, dis-je.
- Pourquoi vous rigolez les gars ?! Zak, tu es le CEO, fais quelque chose ! s'exclame Kristy.
Kristy tente de rappeler Zak à ses responsabilités, mais nous ne pouvons pas nous empêcher de rire. Mon manager se relève, encore secoué par la confrontation violente qui vient de se dérouler.
- Toi aussi, pourquoi tu as parlé de ses parents ?! demande Kristy.
Le manager tente de donner une explication, mais Kristy n'attend pas. Elle le frappe violemment au visage, et son geste inattendu me fait éclater de rire encore plus fort.
- CONNARD, SES PARENTS SONT MORTS ALORS QU'ELLE ÉTAIT ENCORE UNE MINEURE ! crie Kristy.
Kristy exprime sa colère de manière catégorique, et bien que la situation soit sérieuse, je ne peux m'empêcher de rire face à sa réaction explosive. La scène est un mélange de tensions et de moments de légèreté, mais il est clair que les conséquences de cette altercation ne seront pas prises à la légère.
- T'es viré, Zavala. Quitte McLaren tout de suite et n'oublie pas de tout rendre ce qui ne t'appartient pas, déclare Zak.
La situation prend un tournant sérieux alors que Zak prend une décision radicale. Il annonce le licenciement de mon manager, lui demandant de quitter McLaren immédiatement et de rendre tout ce qui ne lui appartient pas. La tension revient brièvement, et le manager de Winter réagit avec sarcasme.
- Deux fois d'affilée renvoyé par ces deux supérieurs, woaw ! lance-t-il.
Son commentaire provocateur ne fait qu'ajouter à la tension ambiante, mais la décision de Zak est irrévocable. La situation s'est détériorée de manière spectaculaire, et les conséquences de cet incident auront un impact durable sur l'équipe McLaren.
Je quitte la salle de réunion à la recherche de Winter, la préoccupation et l'inquiétude pesant lourdement sur mes épaules. Je parcours le Motorhome à sa recherche, cherchant partout où elle pourrait être. C'est dans une salle isolée que je la trouve, et avant même de m'approcher d'elle, je peux sentir que sa colère persiste.
Elle est assise sur une chaise, les jambes posées sur la table, une capuche recouvrant sa tête, et elle regarde par la fenêtre. Son attitude révèle clairement sa contrariété, et je m'approche d'elle avec précaution, prêt à la soutenir de toutes les manières possibles.
- Je t'ai fait peur ? me demande-t-elle.
Ses paroles me surprennent, mais je peux sentir la vulnérabilité dans sa voix. Elle se demande si j'ai eu peur d'elle, si elle m'a semblé effrayante pendant l'incident dans la salle de réunion. Elle joue avec un stylo, peut-être pour se distraire de ses propres émotions.
- Je comprends si je t'ai effrayé, si j'ai fait peur... Je comprends si je suis de trop, à dire de base c'était juste toi et ton manager de merde... Regarde-moi, j'arrive même pas à calmer ma colère depuis des minutes, je dis des mots assez mal placés...
Je reste silencieux.
Je m'approche lentement de Winter, conscient de l'état d'esprit dans lequel elle se trouve. La colère et la frustration qui l'habitent sont palpables, et je veux être là pour elle. Je m'assois doucement à ses côtés, ne disant rien pour le moment, lui laissant l'espace dont elle a besoin pour s'exprimer quand elle le souhaitera.
- Chérie, regarde moi...
Elle ne se retourne pas, mon cœur se serre en la voyant comme ça. Elle a déjà tout enchaîné les problèmes du monde en 24H et les problèmes viennent de moi et elle a du se défendre contre mes problèmes alors que je devrais le faire à sa place et la maintenant, elle se blâme...
Elle se compare à une image idéalisée de ce que certaines personnes peuvent attendre d'une femme, mais elle se rend compte que sa nature est différente, plus passionnée.
Sans un mot, je m'approche d'elle, prenant doucement le stylo qu'elle a entre les mains, arrêtant son jeu nerveux. Sans réfléchir, je glisse doucement ma main sous son menton pour relever son visage, et je l'embrasse passionnément, lui montrant que mes sentiments pour elle sont intacts, que je l'accepte avec ses imperfections et que je l'aime pour qui elle est.
Si elle savait à quel point elle a changé ma vie, si elle savait à quel point elle a rendu ma vie heureuse, meilleure, facile. Si elle savait à quel point que j'ai vraiment évolué grâce à elle.
Après le baiser, je murmure doucement.
- Tu es le meilleur cadeau que la vie m'ait jamais offert, Winter. Ne doute jamais de l'amour que j'ai pour toi, ni de la personne incroyable que tu es. Nous apprendrons ensemble à maîtriser nos émotions et à grandir en tant que couple. Je suis là pour toi, quoi qu'il arrive.
Nos regards se croisent, et je ne peux m'empêcher de la contempler avec un mélange d'amour, d'admiration et de gratitude pour tout ce qu'elle a apporté dans ma vie.
Je m'agenouille doucement à ses côtés, prenant doucement son visage entre mes mains pour la faire tourner vers moi. Mon regard est rempli d'affection et d'amour.
- Mon amour, tu n'as pas à te détester. La colère, c'est une émotion naturelle, tout le monde l'éprouve à un moment ou un autre. Même quand tu es en colère, tu es toujours la personne la plus incroyable que je connaisse. Moi aussi, je me mets en colère, il m'est arrivé d'avoir des réactions que je regrette, comme à l'aéroport ou en Andorre et encore et encore... Mais ces moments n'ont jamais remis en question mon amour pour toi. Je sais que tu m'aimes pour ce que je suis, avec mes imperfections, et je ressens la même chose pour toi. Ne laisse pas ces moments sombres te faire douter de toi. Je t'aime pour qui tu es, avec toutes tes émotions et imperfections.
Je lui souris, espérant que mes mots la rassurent et la confortent.
- Winter, je t'aime plus que tout au monde, et ce n'est pas parce que tu es différente de ces stéréotypes que je t'aime moins. Tu es unique, passionnée, belle, et c'est ce qui me rend fou de toi. Ne doute pas de mon amour, Winter. Tu es celle que je veux, pas une version différente de toi.
Je regarde Winter avec une affection croissante à mesure qu'elle partage ses doutes et ses peurs. Ses mots me touchent profondément, et je me sens reconnaissant pour la confiance qu'elle me donne.
Je lui souris avec tendresse, espérant que mes paroles la réconfortent et lui montrent à quel point je tiens à elle.
- Winter, tu es unique, et c'est ce qui fait de toi la femme incroyable que j'aime. Ne doute jamais de toi. Je suis là pour toi. Rien ne changera ce que je ressens pour toi.
Je caresse sa joue doucement et lui offre un baiser tendre.
- Arrête de te blâmer, mon amour... ça me fait mal de te voir comme ça... Tu es celle que je veux, Winter. Ne l'oublie jamais.
Winter relève finalement les yeux vers moi, son visage exprimant de la vulnérabilité. Elle sourit doucement, et je peux voir ses yeux s'adoucir.
- Merci, Lando... Merci d'être là pour moi... Je t'aime...
Elle pose sa main sur la mienne, mon sourire s'élargit.
- Je t'aime aussi, Winter.
Nos regards se perdent dans un échange silencieux. Ma main caresse doucement sa joue, effleurant sa peau avec amour.
POV WINTER
2 heures plus tard, je me trouve dans le studio de Leland avec Pierre, Lewis et George. Nous sommes en train de regarder Leland avec 21 Savage, MAIS QUOI ?!
Mon cœur s'emballe d'excitation. Leland a vraiment organisé quelque chose de spécial pour nous. Pierre, Lewis, George et moi, nous échangeons des regards surpris et enthousiastes. 21 Savage est une véritable star. J'ai eu raison de ramener Pierre, il écoute du 21 toute la journée.
Leland sourit, apparemment ravi de notre réaction.
- Les gars, je vous présente 21 Savage. Plutôt Shéyaa.
La présence de 21 Savage, ou Shéyaa comme il préfère qu'on l'appelle, dans le studio est incroyable. Pierre semble particulièrement ravi, étant un grand fan du rappeur. Nous nous levons pour le saluer, chacun d'entre nous serrant la main de Shéyaa avec un mélange d'excitation.
- C'est un honneur de te rencontrer, mec. J'écoute ta musique depuis des années, dit Pierre.
Shéyaa sourit, un sourire qui contraste avec son image publique plus dure.
- Attend, je t'ai déjà vu quelque part... AH VOILÀ, Instagram dans tes abonnements et dans mes posts où tu as liké.
Je regarde Pierre avec un sourire.
Shéyaa reconnaît Pierre, et cela nous surprend tous. Pierre sourit en réponse, un peu gêné.
- Ouais, mec, je te suis sur Insta. T'as de super bons contenus, j'ai dû liker quelques-uns de tes posts, dit Pierre.
Shéyaa sourit encore.
- C'est cool, mec. J'apprécie le soutien.
Leland nous encourage à nous asseoir et à commencer à discuter de la chanson. La tension et l'excitation sont palpables dans la pièce, car nous nous préparons à travailler avec une véritable star du rap.
Le téléphone de Leland sonne.
Leland décroche son téléphone, répond à l'appel, et s'éloigne légèrement pour avoir une conversation plus privée. Pendant ce temps, nous restons dans le studio en discutant avec Shéyaa. Il partage quelques anecdotes amusantes sur sa carrière et son expérience dans l'industrie musicale.
- Vous avez des projets en cours ? demande Shéyaa.
- En vrai... commence Lewis.
- On est tous en F1, donc on n'a pas trop de projets à l'avenir, ajoute George.
- Toute l'année se résume à la Formule 1, dis-je.
Shéyaa hoche la tête en comprenant notre engagement dans la Formule 1.
- La F1, c'est sérieux. C'est vraiment si sérieux que ça ?! demande-t-il.
Nous hochons tous de la tête.
- Il y a que 20 places dans le monde donc si on ne le prend pas au sérieux, on perd notre travail, sachant que les chances d'être en F1 sont moins de 3%, explique Pierre.
- 3% ?! C'est vraiment une jungle, mec. Ça me rappelle le rap game à l'ancienne, réagit Shéyaa.
- Ta déjà, Winter, on ne sait même pas comment elle a fait pour venir en F1, Pierre qui s'est fait rétrograder, ajoute George.
- C'est une compétition féroce, mec. Respect à vous pour avoir atteint ce niveau d'élite, dit Shéyaa.
Je sens une certaine tension dans l'air alors que le sujet de ma promotion en F1 est abordé.
- J'ai obtenu ma place en F1 grâce à 5 personnes qui m'ont aidée, je réponds.
Shéyaa semble curieux et attentif à ma réponse.
- Ah ouais ? s'exclame-t-il.
- Qui sont ces personnes ? demande Lewis.
- Mes parents, ils ne voulaient pas que je fasse ça mais finalement ils ont accepté, Alain et Anthoine, mes 2 mentors, et Otmar, ancien dirigeant d'Alpine, détaille-je.
Pierre commence à tousser fort.
- Pierre aussi, même s'il a fait acte de présence 1 fois quand j'étais en karting, je plaisante.
- 7 fois ! rectifie-t-il.
Tout le monde éclate de rire.
- Tu as oublié quelqu'un aussi ! intervient George.
- Tu ne m'as jamais aidée ! je rétorque.
- En 2017 ! se défend George.
- Ah, t'es vieux cours d'anglais ! je me rappelle.
- Je t'ai aidée à mieux parler anglais, précise George.
- Vous, vous connaissiez avant George ?! demande Lewis, surpris.
- Ouais, depuis 2017. J'étais en GP3, elle était toujours en karting, elle allait détruire bêtement sa carrière en restant au karting alors qu'elle avait des contrats pour aller en F4, explique George.
Je souris en écoutant George. Le passé semble lointain. On continue tous de parler.
- C'est dingue comment tout peut changer en quelques années, commente Shéyaa.
- Et maintenant, nous sommes tous en Formule 1, conclut Lewis.
Nous passons encore un bon moment à discuter et à rire avec Shéyaa. Le bras de Lewis passe devant moi, il passe mon téléphone qui sonnait et que j'avais mis en mode vibreur.
Appel téléphonique :
Winter : Allô ?
Lando : Chérie, je suis désolé de te déranger. Tu es où ?
Winter : Dans le studio avec Leland, il se passe quelque chose de ton coté
Lando : Ouais...Il y a une nouvelle pilote de développement qui vient d'arriver, ils ont refais une réunion.
Je fronce des sourcils
Winter : Oh, donc je suis la seule qui n'est pas présente ?
Lando : Bonne réponse.
Je fais une tête confuse et Lewis remarque ma tête confuse.
Winter : Je te rappelle plus tard Bae...
Lando : Chérie-
Fin de l'appel
- Il se passe quoi ? demande Lewis.
Je soupire légèrement.
- McLaren... Ils ont fait une réunion alors que la moitié de l'équipe est partie, ils ne m'ont même pas prévenue, lui dis-je.
Lewis fronce les sourcils, montrant sa surprise et sa préoccupation.
- C'est bizarre qu'ils n'aient pas prévenu. Tu veux que je t'accompagne là-bas ? Je peux leur dire de t'inclure dans la réunion, propose-t-il.
Je souris doucement à Lewis.
- C'est gentil, Lewis, mais ce n'est pas la peine. Je vais appeler Lando plus tard pour avoir les détails.
- Sécheuse ! lance Shéyaa en me lançant son bonnet.
Je ris à mon tour quand Shéyaa me lance son bonnet, mais je suis tellement prise dans le moment que je n'ai pas le réflexe de l'attraper. Au lieu de cela, le bonnet atterrit sur Lewis. Moi et Shéyaa faisons des bruits de choque. Lewis s'accroupit, je retiens mon rire.
Je m'approche de Lewis avec une expression inquiète sur mon visage.
- Oh, je suis désolée, Lewis. Ça va ? lui demandé-je.
Je tends ma main pour lui venir en aide à se relever. Lewis accepte mon aide et se relève en souriant.
- Mes yeux... dit-il en plaisantant.
- Si tu deviens aveugle, dis-toi que c'est la faute à elle ! s'exclame Shéyaa en pointant du doigt.
Je ris à nouveau, bien que cette fois-ci avec un soupçon d'inquiétude.
- Paye les frais médicaux si il est aveugle, ajoute Shéyaa.
- D'accord... Bah non du coup, il est déjà riche pour se payer les frais médicaux ! répliqué-je.
- Quoi ?! s'étonne Lewis.
La taquinerie continue et je m'amuse avec Lewis.
- T'es multimillionnaire, tu vas payer tout seul, moi je ne suis pas dedans ! plaisanté-je.
Lewis éclate de rire.
- Bien sûr, bien sûr, je vais tout payer tout seul. Vous êtes impitoyables, vous deux, dit-il.
- T'es millionnaire, pourquoi tu ne paies pas à sa place ? demande Shéyaa.
- Une Bugatti à acheter... je réponds en riant.
Nous continuons à plaisanter et à rire. Je remet mon téléphone en charge à côté de Leland. Je vois qu'il a le regard vide devant son pc, le casque au oreille. Je m'assois à côté de lui et remarque qu'il est en train de peaufiner un son sur son ordinateur. Il porte un casque sur les oreilles, se concentrant sur chaque détail du son.
Je remarque une irrégularité dans les basses, elles semblent décalées. Doucement, je pointe du doigt la zone en question pour attirer son attention.
- Leland, regarde ici, les basses sont légèrement décalées.
Leland tourne son regard vers moi, étonné par ma présence, puis suit mon doigt pour identifier le problème.
Alors que Leland se penche pour examiner le détail du son que je lui montre. Ses yeux se perdent dans les miens, et je peux sentir la chaleur de sa présence. Un sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'il comprend le problème et commence à apporter des ajustements.
Nous continuons à travailler ensemble, à ajuster le son, à discuter de musique et à partager des idées.
POV LANDO
George m'a donner l'adresse ou il était, il m'ouvre la porte et je me retrouve dans le studio. Je fais connaissance avec Shéyaa. Je demande ou est Winter et George me pointe le doigt et je vois Winter et Leland entrain de travailler ensemble. Winter n'a pas remarqué ma présence. il y a aussi Lewis a côté de Winter.
Juste une chose qui me dérange.
- Je ne sais pas si c'est moi, mais...Lewis et Leland regarde Winter d'une manière différente, dit-il George.
Donc je ne suis pas le seul a le remarqué...
- Ne raconte pas des dinguerie, George, dit Pierre.
- Je connais Leland depuis longtemps bien avant nos carrières. Il n'a jamais regarder une femme comme ça...Je crois même qui l'a oublié qu'il a une femme dans sa vie. Je connais Leland et je peut te dire que mes soupçons se confirment..., ajouta Shéyaa.
Malgré cette révélation inattendue, il est clair que Lewis et Leland n'ont pas d'intérêt romantique pour Winter. Cependant, je ne peux m'empêcher de me sentir un peu jaloux de voir Winter travailler aux côtés de Leland et Lewis. Je vois que Leland ne peut pas s'empêcher de regarder Winter. Son regard se perd sur ses yeux.
George : Lando, fait quelque chose...
Je m'approche lentement du groupe sans faire de bruit. Les paroles de Rihanna attirent mon attention, et je ne peux m'empêcher d'être intrigué par la discussion sur la manière dont Lewis et Leland semblent regarder Winter.
Je décide de m'approcher du groupe et de faire une entrée discrète.
- Eh bien, eh bien, qu'est-ce que je rate ici ? demandé-je.
Tous les regards se tournent vers moi, et un silence gêné s'installe. Je souris, bien que mon inquiétude reste présente sous la surface.
- Lando, tu es là ! s'exclame Winter.
Leland et Lewis échangent un regard rapide, semblant presque pris en flagrant délit. Mon cœur se serre encore plus, mais je ne laisse rien paraître.
- Oui, j'ai fini plus tôt que prévu. Comment ça se passe ici ? demandé-je.
Je m'approche encore un peu plus et m'assois aux côtés de Winter. Leland et Lewis semblent un peu gênés par ma présence soudaine.
- Qu'est-ce que vous mijotez, les gars ? demandé-je.
Winter me regarde, un sourire illuminant son visage, ignorant la dynamique étrange qui s'est installée entre Leland et Lewis.
- Nous étions en train de travailler sur quelques détails sonores pour le nouveau projet de Leland, explique-t-elle.
Leland hoche la tête avec un sourire nerveux alors que Lewis garde un air sérieux, évitant presque mon regard.
- Intéressant, dis-je.
Winter me regarde avec enthousiasme.
- Tu es rentré plus tôt, c'est génial. Tu veux écouter ce que nous avons fait ?
Je souris à Winter. Mais je remarque le regard de Leland, qui montre une touche d'inconfort.
- Bien sûr.
Je sais que quelque chose se trame, mais je fais de mon mieux pour rester calme et concentré sur le travail de Leland et Winter.
Je prête une attention au morceau que Leland et Winter me font écouter. Le son se termine. Winter me regarde avec un sourire attendri.
je leurs dis ce que j'en pense. Cependant, je remarque que Lewis et Leland continuent de regarder Winter d'une manière qui me rend un peu mal à l'aise.
Winter sourit de satisfaction, reconnaissante pour le compliment. Cependant, je suis perturbé par l'insistance des regards de Lewis et Leland sur elle. Je m'approche de Winter et lui murmure doucement :
- Tu vas bien ? lui murmurai-je doucement.
- Oui, ça va, ne t'inquiète pas, Chéri, me répond Winter avec un sourire.
Je décide de m'approcher de Lewis et Leland pour en savoir plus sur leur comportement étrange.
- Les gars, je ne peux pas m'empêcher de remarquer que vous regardez Winter d'une manière particulière. Tout va bien ? demandé-je.
Le regard de Lewis et Leland se croise brièvement, et un sourire gêné apparaît sur leurs visages.
- Eh bien, tout va bien, Lando, répond Lewis.
- Oui... ajoute Leland.
Malgré leurs réponses, je continue à ressentir une tension étrange dans l'air. Le comportement de Lewis et Leland est toujours quelque peu énigmatique, mais je décide de ne pas insister davantage pour l'instant. Je retourne m'asseoir avec le reste du groupe sur le grand canapé.
Shéyaa part pour enregistrer, Winter s'assoit à côté de moi. Elle se blottit contre moi sur le canapé, et je passe mon bras protecteur autour d'elle. Nous regardons les autres s'éloigner pour enregistrer de la musique, et j'en profite pour lui murmurer doucement à l'oreille.
- Tu es sûre que tout va bien, mon amour ? Si quelque chose te préoccupe, tu peux m'en parler.
Winter relève la tête pour me regarder, un petit sourire sur le visage.
- Tout va bien, Lando. Je suis juste contente que tu sois là avec moi.
Je lui souris en retour et dépose un baiser sur son front. Nous restons là, enlacés.
Alors que nous nous blottissons l'un contre l'autre, Winter et moi échangeons quelques mots et des sourires complices, le comportement de Lewis et Leland continue de me préoccuper. Je suis sûr qu'il y a une explication à tout cela, mais pour l'instant, je préfère me concentrer sur Winter. Je caresse doucement sa joue et nous continuons à profiter de la musique.
Nous continuons à profiter du moment ensemble, notre conversation devenant plus légère et détendue. Cependant, pendant que nous discutons, je sens soudain le regard de Leland se poser sur nous. Je lève les yeux et croise son regard. Il semble perdu dans ses pensées, et ses yeux semblent traduire une sorte de mélancolie.
Je lui adresse un sourire amical, essayant de briser la tension qui s'est installée entre nous plus tôt.
- J'ai juste oublié mon téléphone qui est en charge, dit Winter.
Je lui adresse un sourire rassurant.
- Pas de soucis, chérie. Prends ton temps, lui dis-je.
Winter se penche et m'embrasse doucement avant de se diriger vers l'endroit où elle avait laissé son téléphone en charge. Je la regarde s'éloigner, espérant que le calme revienne et que la tension s'estompe.
Il semble que mes doutes se confirment. Leland est attiré par Winter, c'est évident dans la manière dont il la regarde.
Winter revient vers moi avec son téléphone, et je la regarde avec un sourire.
- Tu l'as trouvé ? demandé-je.
- Oui, il était juste là, répond Winter.
Elle reprend sa place à côté de moi, et je l'entoure de mon bras.
POV WINTER
J'écoute l'enregistrements de Shéyaa avec une oreille attentive.
Pendant l'écoute, je sens le bras de Lando autour de moi, me procurant un sentiment de réconfort et de proximité. Une fois que l'enregistrement se termine, je regarde Lando avec un sourire joyeux, une discutions change l'ambiance du studio
Lewis se lève brusquement et quitte la pièce, laissant le reste d'entre nous dans une ambiance tendue et confuse. La question de Rihanna a clairement touché une corde sensible, et cela laisse planer un doute sur les véritables sentiments de Lewis envers moi.
La tension dans la pièce est palpable après le départ précipité de Lewis. Rihanna semble légèrement embarrassée par l'impact de sa question. Elle se tourne vers moi avec un sourire gêné.
Lando serre doucement ma main pour me rassurer, puis se lève.
- Je vais aller voir Lewis. Je reviens bientôt, me dit-il.
Je le regarde s'éloigner, inquiète pour ce qui se passe entre lui et Lewis. Les autres membres du groupe semblent aussi mal à l'aise. Shéyaa essaie de briser la tension.
POV WINTER
Le lendemain
La réunion se finit enfin. Les essais libres allait commencé dans deux heures. Je fini ranger mes affaires et Lando n'a toujours pas fini de rangé ses affaires. Tout le monde sort.
Je décide de m'approcher de Lando pour voir si tout va bien.
- Tout va bien, chéri ? demandé-je.
- Ouais... répond Lando.
Je souris et m'approche pour l'aider à ranger ses affaires. Nous les rangeons rapidement, et Lando me remercie avec un sourire.
- Merci, chérie. Tu es vraiment précieuse, me dit-il.
Je lui souris en retour.
Nous nous échangeons un doux baiser avant de sortir de la salle de réunion. Lando cherche quelque chose dans ses poches.
- Mon téléphone ?! s'exclame-t-il.
Il cherche son téléphone, mais il ne le trouve pas dans ses poches. Son visage se crispe légèrement d'inquiétude.
- Je pense que j'ai laissé mon téléphone dans la salle de réunion. Désolé, chérie, je vais aller le récupérer. Tu peux m'attendre dehors ? me demande-t-il.
- Bien sûr, ne t'inquiète pas. Je t'attendrai à l'extérieur, lui réponds-je.
Lando me fait un petit sourire reconnaissant et part rapidement chercher son téléphone. Pendant ce temps, je sors de la salle de réunion et patiente à l'extérieur. J'espère que Lando ne mettra pas trop longtemps à retrouver son téléphone.
Les minutes passent, et je commence à m'inquiéter du temps que met Lando à retrouver son téléphone. Finalement, je décide de jeter un coup d'œil à l'intérieur pour voir s'il a besoin d'aide.
En entrant dans la salle de réunion, je trouve Lando qui fouille frénétiquement la pièce, visiblement préoccupé.
- Tu ne l'as pas trouvé ? lui demandé-je.
- Non, je ne sais pas où il est. Je l'avais encore en réunion, mais là, il a disparu, répond-il.
Je me rapproche de lui et lui prends la main pour le rassurer.
- Ne t'inquiète pas, on le trouvera. Peut-être que tu l'as laissé sur la table où tu étais assis, suggéré-je.
Lando acquiesce, et nous nous dirigeons vers la table où il était assis pendant la réunion. Après quelques minutes de recherche, nous trouvons enfin son téléphone, posé négligemment sur la table. Lando souffle un soupir de soulagement.
- Merci, chérie. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi, dit-il.
Je lui souris doucement et l'embrasse sur la joue.
- Pas de soucis, mon amour, lui réponds-je.