𝐓𝐀𝐒𝐓𝐄 𝐎𝐅 𝐋𝐎𝐕𝐄 - 𝙇𝙖𝙣𝙙𝙤 𝙉𝙤𝙧𝙧𝙞𝙨

Chapitre 108

POV LANDO

Quelques jours plus tard

Je suis rentré à Bristol pour voir ma famille, ils voulaient me voir. Winter est rester en France...

Je me tiens devant la maison familiale, les souvenirs d'enfance refont surface alors que je regarde la porte d'entrée. C'est un endroit qui a toujours été un havre de paix pour moi, mais en ce moment, mon cœur est lourd de chagrin.

Ma famille m'attend à l'intérieur, une partie de moi se sent coupable d'être ici, loin de Winter. Je repense à son visage marqué par la douleur, à ses pleurs silencieux, et je me sens impuissant à la réconforter.

Je pousse doucement la porte d'entrée et entre dans la maison familiale. La chaleur familière m'accueille, mais il y a aussi un sentiment de vide en moi. Ma famille se précipite vers moi, m'entourant de leurs bras aimants.

- Mon chéri, nous sommes si heureux de te revoir. Comment ça va ? demande ma mère.

Je force un sourire pour rassurer ma mère, mais je sais qu'elle peut voir la tristesse dans mes yeux.

- Ça va... juste fatigué du voyage, répondis-je.

Mon père pose une main réconfortante sur mon épaule.

- Je comprends, va poser tes affaires ! me dit-il.

- Oui, papa, acquiescé-je.

Mes sœurs et mon frère se précipitent vers moi, leurs visages rayonnant de joie de me revoir. Je les serre dans mes bras, sentant leur chaleur et leur énergie réconfortante.

- Tu nous as tellement manqué, Lando ! Comment ça va ? s'exclame ma sœur.

- Je vais bien, juste un peu épuisé du voyage. Mais je suis content d'être ici avec vous tous, répondis-je.

Ma sœur me regarde attentivement, détectant probablement la tristesse qui se cache derrière mon sourire.

- Lando, est-ce que tout va bien, vraiment ? Tu as l'air préoccupé, demande-t-elle.

- Je suis juste fatigué..., tenté-je de dissimuler mes émotions.

Quelques heures plus tard, nous sommes attablés pour dîner tous ensemble. Les autres rigolent, mais je reste silencieux... Je quitte la table discrètement, personne ne le remarque. Je me dirige vers la salle de bain et ferme la porte. Je m'assois sur le rebord du bain, sentant que la mort du bébé m'a vraiment affecté.

- Lando, pourquoi es-tu aussi stupide..., murmurai-je à moi-même.

Je mets mes mains sur ma tête, réalisant que la chance d'être père vient de me passer sous le nez à cause d'une personne malveillante qui a détruit ma relation.

- J'allais vraiment devenir papa..., soufflé-je.

Mes yeux s'humidifient de plus en plus, mon nez me picote légèrement et les larmes commencent à couler le long de mes joues. Je laisse échapper un sanglot étouffé, luttant pour contenir la douleur qui me consume.

Soudain, j'entends un léger coup à la porte de la salle de bain.

- Lando, est-ce que tout va bien là-dedans ? J'ai entendu des pleurs. Peux-tu m'ouvrir ? demande mon père.

Mes larmes continuent de couler, mais j'essuie rapidement mon visage avec mes mains. J'essaie de rassembler mes émotions avant de répondre à mon père.

- Oui, papa, je suis là. J'ai juste besoin d'un moment seul, répondis-je d'une voix tremblante.

- Mon fils, je comprends que tu veuilles être seul, mais souviens-toi que nous sommes là pour toi. Si tu as besoin de parler ou de te confier, n'hésite pas, insiste-t-il.