Quelques quarantaine de tours plus tard
Plus de quarante tours se sont écoulés, et je suis toujours en tête de la course, défendant ma position avec détermination. Mon équipe a réalisé un excellent arrêt au stand précédemment, et je sais que c'était mon dernier arrêt prévu. Derrière moi, je vois une Red Bull, une Ferrari et une autre Red Bull, tous cherchant à me rattraper.
Soudain, la voix de mon ingénieur retentit dans mon casque, annonçant une situation inattendue.
Radio :
Ingénieur : Double drapeau jaune, il y a des débris sur la piste, la voiture de sécurité va sortir des stands.
Winter : Il y a seulement des débris, pas de voitures à l'arrêt sur la piste ?
Ingénieur : Non, il y a uniquement des débris.
Fin de l'appel
Alors que la voiture de sécurité entre en piste pour gérer la zone où se trouvent les débris, je dois rapidement évaluer la situation. Cela pourrait changer la donne pour la fin de la course.
Je sais que la neutralisation de la course signifie que nous allons rouler derrière la voiture de sécurité, ce qui réduit l'écart entre moi et les autres pilotes.
10 minutes plus tard
Je vois la voiture de sécurité éteindre ses lumières et va bientôt rentrer au stand. Il y a toujours le drapeau jaune, j'attend le bon moment du drapeau vert pour accélérer d'un coup. On était à 3 tours de l'arrivée.
Je commence à chauffer mes pneus, je regarde les light, je vois une RedBull qui me dépasse. La course reprend. Je me retrouve deuxième. Les light deviennent vert juste 4 secondes après.
Radio :
Winter : Pourquoi a-t-il fait ça ?!
Ingénieur : Nous avons vu le dépassement sous drapeau jaune.
Winter : Et nous n'allons rien faire à ce sujet ?
Ingénieur : Nous allons faire un signalement officiel à la direction de course.
Fin de l'appel
La situation est tendue alors que nous nous préparons pour la fin de la course.
Commentateur 1 : Oh...non, le scénario ne vas pas recommencer, PAS MAINTENANT !
Commentateur 2 : Il faut qu'elle ne lâche pas Winter ! NE LÂCHE PAS !
Commentateur 1 : Elle est venu vengée pour Lewis, elle doit le faire, elle représente la France. On entend l'hymne Français chanter par les fans.
Je continue toujours à accélérer, la RedBull est toujours devant moi, les tours passe.
Je vois dans les écrans que c'est le dernier tour, je suis au niveau de la RedBull, je fais un virage intérieur mais la RedBull me serre.
Alors que nous abordons les trois derniers virages de la course, la tension est à son paroxysme. Chaque virage, chaque décision, chaque mouvement devient critique.
Je reste aux trousses de la Red Bull, cherchant la moindre opportunité pour la dépasser. Le pilote de la Red Bull défend sa position avec acharnement, ne me laissant aucune ouverture.
À l'approche du dernier virage, je sais que c'est maintenant ou jamais. Je choisis mon moment avec soin, cherchant à surprendre la Red Bull. Dans un mouvement audacieux, je plonge à l'intérieur du virage, espérant prendre l'avantage.
La Red Bull et moi sommes côte à côte, la ligne d'arrivée est à quelques mètres seulement. C'est une bataille acharnée jusqu'à la toute fin.
Le dernier virage se rapproche, et la décision finale approche à grands pas. C'est un moment de haute intensité, où chaque fraction de seconde compte. Je me concentre, prête à tout donner dans cette dernière ligne droite vers la ligne d'arrivée.
Alors que nous nous précipitons vers la ligne d'arrivée, la Red Bull parvient à conserver son avantage. Malgré tous mes efforts pour la dépasser dans les derniers virages, le pilote adverse défend sa position avec ténacité.
La Red Bull franchit la ligne d'arrivée en première position, laissant un goût d'amertume dans ma bouche. La course était intense, et j'ai tout donnée, mais cette fois-ci, la victoire m'échappe de justesse.
Commentateur 2 : Max Verstappen gagne le dernier Grand Prix, Max Verstappen devient champion du Monde pour la 2nd fois de sa carrière.
Commentateur 1 : Mon gars, j'ai l'impression de revoir Lewis vs Max, même scénario...
La déception est palpable, mais je garde la tête haute, sachant que j'ai tout fait pour tenter de remporter la course.
Radio :
Ingénieur : Ils n'ont pas pris l'enquête...
Fin de l'appel
Radio :
Winter : Je suis désolée...
Fin de l'appel
Alors que je ralentis ma monoplace, la déception et la frustration sont palpables. La direction de course n'ayant pas pris en compte l'enquête sur le dépassement sous drapeau jaune de la Red Bull, cela a l'air d'une injustice flagrante. Le titre de champion du monde vient de me glisser entre les doigts, et la frustration est à son comble.
Je secoue la tête.
Quelques minutes plus tard je gare ma monoplace au parc fermé, à la 2nd place...
Mon équipe me félicite dans le parc fermé malgré la déception de la deuxième place. Ils savent à quel point nous avons tous travaillé dur pour cette course.
Je rentre dans le stand et toute l'équipe me félicite, j'ai toujours mon casque sur ma tête.
Alain, mon mentor, m'informe que nous allons nous rendre au paddock de la FIA pour discuter de la décision de l'enquête. Même lui ne comprend pas pourquoi la direction de course n'a pas pris en compte l'incident sous drapeau jaune.
En route vers le paddock de la FIA, nous sommes prêts à défendre notre position et à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que justice soit rendue.
Dans le paddock de la FIA, Alain et moi exposons notre cas aux commissaires de course. Nous expliquons en détail l'incident du dépassement sous drapeau jaune par la Red Bull et fournissons toutes les preuves nécessaires pour étayer notre argument.
Les commissaires de course écoutent attentivement nos arguments et examinent les éléments que nous avons présentés. La tension dans la salle est palpable, car l'issue de cette enquête pourrait avoir un impact majeur sur le résultat de la course et sur le championnat.
Après de longues discussions et délibérations, les commissaires de course rendent leur décision. La décision de course reste inchangée malgré nos arguments et nos preuves. L'infraction de la Red Bull n'a pas été reconnue, et cela crée une profonde frustration. Alain et moi quittons la salle, déçus et perplexes face à cette injustice.
Je m'assois sur une chaise, abattue par la nouvelle. La déception est palpable, et je ne peux pas m'empêcher de me demander pourquoi les commissaires n'ont pas pris en compte notre appel. Alain exprime sa colère et son incompréhension face à cette situation, en soulignant que cela ressemble étrangement à ce qui est arrivé à Lewis l'année précédente. J'enlève mon casque de ma tête.
La déception est lourde à porter, et je suis perdue dans mes pensées lorsque je vois George s'approcher de moi.
- Winter...
Il semble aussi préoccupé par la décision des commissaires de course, et il cherche les mots pour exprimer sa sympathie et son soutien dans ce moment difficile.
Finalement, d'autres pilotes viennent me voir après George, exprimant leur soutien et leur solidarité.
Ils partagent des mots d'encouragement et de réconfort, soulignant l'importance de continuer à se battre et de ne pas laisser une décision controversée dicter le cours de la saison.
Je rejoins le podium, malgré la déception et la controverse entourant la course. Je mets la casquette Pirelli. L'hymne Néerlandais résonne pour Max, j'essaye de cacher ma tristesse. Mon visage reste ferme sans émotion.
La cérémonie se poursuit, avec la remise des trophées et les applaudissements de la foule. Tout le monde s'asperge joyeusement, mais malgré l'atmosphère festive, je ne peux pas forcer un sourire. Mes émotions sont complexes, mêlant la déception de la course et le désir de justice face à l'incident controversé. Mes neurones refusent l'action de sourire. Après la cérémonie au podium.
Je pars du podium.
Alors que je pars du podium, le ciel sombre est orné d'étoiles étincelantes, et la lune brille d'une lueur apaisante. C'est une nuit magnifique, mais mon cœur est lourd de déception. J'ai perdu le titre de champion du monde dans des circonstances controversées.
Je rejoins mon équipe dans le Motorhome, où règne une atmosphère à la fois tendue et silencieuse. Ils savent tous que cette course était cruciale pour nos espoirs de championnat, et la décision des commissaires de course nous a tous laissés perplexes.
Je m'assois avec mon équipe, et il n'y a pas besoin de mots pour exprimer notre déception. Nous savons que nous avons tout donné, que nous avons été compétitifs tout au long de la saison, mais parfois, la course peut être impitoyable.
L'atmosphère reste pesante, mais nous nous réunissons pour discuter de la course et des événements qui l'ont entourée. Mon ingénieur commence à analyser les données de la course, cherchant à comprendre comment nous avons pu perdre malgré notre performance solide.
Les membres de l'équipe expriment leur frustration face à la décision des commissaires de course, mais nous comprenons que c'est une partie inévitable de la compétition en Formule 1. Nous discutons des ajustements que nous aurions pu faire et des stratégies qui auraient pu être meilleures.
Malgré la déception, nous nous félicitons mutuellement pour notre travail acharné et nos réalisations.
La dernière réunion de cette année se termine.
1 heure plus tard
Une heure plus tard, je sors de mon bain et enfile des vêtements pour me préparer à rejoindre le restaurant où tout le monde s'est donné rendez-vous après la course.
Juste au moment où je termine de me préparer, la porte de ma chambre toque doucement. Je m'approche et l'ouvre pour découvrir Lando qui se tient là. Son visage affiche de l'inquiétude et de l'empathie à la fois.
- Winter... dit-il.
Il ne dit rien de plus, mais son regard en dit long.
- J'ai essayé de- commence-t-il.
- Je dormais, j'étais trop fatiguée hier, l'interromps-je.
- Tu es sûr de ce que tu dis ? insiste-t-il.
- Lando... réponds-je.
- Catalina m'a appelé pour me dire que tu ne répondais à personne, poursuit-il.
- Comment tu as eu son numéro ? demandé-je.
- Ce n'est pas la question, répond-t-il rapidement.
- Je préfère ne pas parler de ça... lui dis-je.
Nous entendons un bruit d'ascenseur.
- Ah bah c'est bon, ils sont déjà prêts, les autres sont en bas, on y va les gars, annonce Alex.
- Let's go au restaurant ! ajoute George.
Je prends mes affaires et je suis les garçons. Je ne voulais pas parler du sujet de ma tante à Lando.
Je comprends que Lando est préoccupé par mon comportement, mais je ne veux pas discuter du sujet de ma tante avec lui pour le moment. Les autres pilotes nous rappellent qu'ils sont prêts à partir pour le restaurant, ce qui met fin à la conversation.
Je décide de suivre les garçons, mettant de côté mes préoccupations personnelles pour le moment. Nous nous dirigeons vers le restaurant. Lando enlace ma main pendant que nous marchons. Nous marchons main dans la main avec les autres pilotes, et la conversation se tourne vers les relations sentimentales.
- Apparemment, Pierre a une nouvelle petite amie, annonce George.
- Vraiment ?! s'exclame Yuki.
La nouvelle semble susciter de l'intérêt parmi les pilotes.
- Il semble que tu as une longue liste, Pierre, plaisanté-je.
- Dis ça à Lewis ! rétorque Pierre.
La remarque de Pierre provoque des rires, mais cela attire également l'attention de Lewis, qui se trouve à proximité.
- Attends, attendez un instant. Qu'est-ce que Pierre raconte ici ? demande Lewis avec un sourire taquin sur le visage, alors qu'il se rapproche de nous pour entendre la conversation. Tout le monde rigole.
Nous continuons à marcher tous ensemble en direction du restaurant. Le restaurant est en vue, et nous nous préparons à profiter d'une soirée agréable et décontractée pour clôturer la saison.
Nous pénétrons dans le restaurant, et une atmosphère chaleureuse et accueillante nous enveloppe. Nous sommes conduits à une grande table spéciale, à l'abri des regards, où nous pourrons profiter de notre soirée en toute intimité. La table est déjà bien remplie, mais George a décidé d'inviter quelqu'un pour occuper la dernière place.
Lando tapote doucement ma main pour me faire signe de m'asseoir à côté de lui. Je prends place à côté de lui. Alors que nous attendons l'arrivée de la personne que George a invitée, je sens une bouffée de colère lorsque je réalise que c'est Jamie, mon ennemie jurée, qui fait son entrée dans le restaurant. Malgré la surprise et la colère qui montent en moi, je sais que je dois rester calme et ne pas laisser transparaître mes émotions.
Je fais de mon mieux pour garder un visage neutre, bien que chaque fibre de mon être ressente une tension palpable en présence de Jamie. George répond à sa question. Jamie enchaîne en faisant une remarque délibérée sur mon impulsivité. Mais personne de le remarque.
J'essaie de détendre l'atmosphère en restant polie, même si les commentaires de Jamie m'irritent profondément. Nous devons continuer à jouer le jeu pour le moment, mais mes réserves d'indulgence s'amenuisent rapidement.
Jamie semble déterminée à continuer ses commentaires provocateurs malgré mes efforts pour garder un visage neutre, et personne ne remarque l'attention. Nous continuons de parler avec tout le monde. Jamie ne cesse pas ses provocations, et la tension monte de plus en plus, bien que personne d'autre ne semble remarquer son insistance.
- Vraiment, Winter, Ollie et toi, vous avez l'air si proches. On dirait presque que vous êtes en couple, lance Jamie.
- Jamie, arrête. Nous sommes amis..., murmurai-je.
- Oh, bien sûr, des amis très proches alors, rétorque-t-elle.
- Comment ça ? demande Alex.
- Ils se connaissent depuis qu'ils sont petits, mais ils ne veulent pas avouer leurs sentiments, ajoute Jamie.
Lewis, qui utilisait mon téléphone, me le tend.
- Il y a un certain Zane qui t'appelle, me dit-il.
Je prends le téléphone et je sors de la table. Je reviens quelques minutes plus tard. J'ose pas regarder Lando puisque cette Jamie n'a pas fini de me provoquer, de plus, quand je suis revenue de la table, elle parlait encore de moi. Je reste sur mon téléphone puisque à tout moment j'allais casser l'ambiance en m'énervant.
Je parle à Carmen en message et je la demande si elle pouvait venir de là ou je suis... Cette situation va me... excusez-moi...
...
La tension à la table est palpable, mais je préfère ne pas réagir aux provocations de Jamie et me concentrer sur mon téléphone pour éviter de faire un scandale.
Les plats sont servis, mais je reste silencieuse, préférant garder mes émotions en check. Je suis consciente que toute confrontation avec Jamie ne ferait qu'aggraver la situation.
Cependant, je ne peux m'empêcher de ressentir la colère bouillonner en moi à cause de ses commentaires. J'essaie de me calmer en pensant à Lando et à notre relation, mais il est difficile de ne pas laisser Jamie me perturber.
Les autres à la table parlent de relations amoureuses, un sujet que je voulais éviter à cause de Jamie.
- C'est qui, qui t'a offert les bracelets sur ta droite ? demande-t-elle.
- Ils sont grave beaux, ajoute Zhou.
Celles de mon poignet gauche sont de Anthoine et Lando, et celles de droite sont de Zane et Ollie. Un truc pour m'enfoncer encore plus...
- Ils sont de qui ? demande Pierre.
Je sens que Jamie essaie délibérément de m'irriter avec ses questions sur les bracelets, mais je reste calme et réponds aux autres pilotes qui ont remarqué mes bracelets.
- Les bracelets de gauche sont de deux amis très spéciaux, Anthoine et Lando. Ceux de droite sont de quelques autres amis... réponds-je.
- De qui ceux de droite ? insiste Jamie.
Tout le monde veut savoir.
- Zane et Ollie... dis-je.
- C'est pour ça que tu les as mis à droite, ils sont bien uniques, commente Jamie.
Je sens la tension grandir autour de Lando.
La soirée se poursuit, mais je ressens toujours ce malaise profond. Malgré les sourires et les conversations animées des autres, je ne peux pas m'empêcher de me sentir déconnectée.
Je fais de mon mieux pour essayer de participer à la conversation, mais mon esprit est ailleurs, préoccupé par les récents événements et par le fait que Lando semble s'amuser avec les autres. Finalement, quelques vingtaines de minutes plus tard, les desserts sont servis. J'essaie de profiter du dessert, mais une partie de moi reste distante.
- Tu pars déjà, tu fais comme la dernière fois, commente Jamie, comme d'habitude.
J'étais sur le point d'exploser, mais je me contrôle directement.
- Winter ? m'appelle Nicholas.
- Je vais juste prendre de l'air, il fait chaud... réponds-je.
Je bouillonne à l'intérieur de moi et je sors du restaurant.
Je m'assois à l'extérieur, cherchant un moment de répit pour me calmer. Cependant, Jamie me suit, insistant pour poursuivre sa provocation. Cette situation devient de plus en plus difficile à gérer, et il semble qu'elle soit déterminée à créer des tensions.
- C'EST QUOI TON PROBLÈME CHADWICK ?! m'emporte-je.
- C'est toi, tu sais au moins plusieurs fois quel est mon problème... répond-elle.
- Barre-toi... je lui lance.
Je suis sur le point de perdre patience. Elle continue toujours à m'énerver.
- Tu ferais mieux de partir, depuis tout à l'heure je ne t'écoute pas... je réplique.
Le ton commence à monter entre nous deux, je serre ma mâchoire pour me contenir. J'entends une voix familière.
- Elle t'a dit de partir... intervient Carmen.
Carmen est finalement venue, je la remercie.
- Tu ferais mieux de t'éloigner avant... continue Jamie.
- Ferme-la, ne commence pas à la menacer toi ! la coupe-je.
La situation devient de plus en plus tendue, et la présence de Carmen n'arrange rien.
- C'est bon, j'en ai marre d'elle. Winter, laisse-la, on part d'ici, propose Carmen.
Je pars avec Carmen.
- Oh non, tu vas pleurer dans les bras de ta maman ? Je suis sûr qu'elle doit être... commence Jamie.
Mon sang se fige d'un coup. La seule chose qui peut me mettre en colère noire, c'est qu'on parle de ma famille et surtout de mes parents.
- TU NE PARLES PAS DE MA FAMILLE, JAMIE ! ÉVITE DE PARLER DE MA MÈRE, TU AS COMPRIS ?! je hurle.
Ma voix résonne avec une fureur contenue, et mes poings sont serrés. Mon regard furieux se fixe sur Jamie, et il est clair que je ne tolérerai plus ses provocations.
Mes émotions m'envahissent, et je suis furieuse. Jamie a franchi la ligne en parlant de ma famille, et cela a déclenché une réaction en moi que je ne peux pas contrôler. Carmen tente de m'éloigner, mais ma colère est palpable.
Jamie semble choquée par ma réaction, mais je n'ai aucun regret. Elle a dépassée les limites, et je ne laisserai plus personne parler mal de ma famille impunément.
Carmen me guide à l'écart, essayant de me calmer, mais mes émotions restent à vif. Je respire profondément.
POV LANDO
Winter a quitté la table quelques minutes avant, Jamie aussi quitte la table... J'étais toujours un peu tendu... Zane lui a offert un bracelet alors qu'ils se connaissent à peine, stupide Zane...
Je mangeais mon dessert, mais la conversation de Charles et George attire mon attention. Ils discutent de la présence de Jamie à la table, et Charles semble préoccupé par les tensions entre Winter et Jamie.
- George, pourquoi tu as invité Jamie ? demande Charles.
- Bah, c'est ma meilleure amie, répond George.
- Et tu ne t'es pas dit que les deux sont ennemies... remarque Charles.
- Comment ça ? s'étonne George.
- Depuis 2019... explique Charles.
George semble un peu perdu face à l'explication de Charles.
- Attends, tu veux dire qu'elles se détestent depuis 2019 ? Je ne savais pas que c'était aussi sérieux, réalise George.
- Ouais, c'était bien plus qu'une simple rivalité sur la piste. Il y avait beaucoup de clashs médiatiques et de disputes, précise Charles.
George semble pensif face à cette révélation, réalisant peut-être que l'invitation de Jamie n'était pas la meilleure idée. Nous entendons des voix venant de l'extérieur...
George et Charles semblent avoir compris la gravité de la situation. Ils se précipitent vers la sortie du restaurant, où Winter, Carmen et Jamie sont visiblement en train de se disputer avec beaucoup d'énervement.
La tension est à son comble, et il est clair que quelque chose doit être fait pour apaiser la situation avant qu'elle ne dégénère davantage.
Je rejoins rapidement George et Charles à l'extérieur du restaurant pour essayer de calmer la situation. Winter semble toujours en colère.
- Hé, tout le monde, calmez-vous. Winter, Jamie, Carmen, lance George.
- C'est peut-être le moment de mettre les choses à plat, ajoute Charles.
Je m'approche de Winter avec précaution, essayant de calmer la tension entre elles.
- Winter, ça va ? demandé-je.
Winter me regarde, encore bouillonnante de colère, mais elle semble au moins disposée à écouter.
Je regarde Jamie avec un regard sévère, espérant qu'elle comprendra que je ne tolérerai pas qu'elle provoque davantage Winter.
- Je- tente Jamie.
- ¡¿CUÁNDO VAS A CERRAR LA BOCA, BOCACHANCLA ?! s'écrie Carmen.
Le cri soudain de Carmen, en espagnol, semble surprendre tout le monde, y compris Jamie.
Je vois Winter partir en trombe, j'entends ses chuchotements.
- J'en ai marre, ça y est... murmure-t-elle Winter .
La situation s'envenime davantage lorsque Carmen élève la voix en espagnol. Les insultes fusent entre les trois. Je décide de suivre Winter qui est partie en colère. Je la rattrape.
- Winter, attends, l'appelé-je.
Elle se retourne, les yeux encore emplis de colère.
- Quoi ? répond-elle.
- Calme-toi, s'il te plaît. Ne te laisse pas emporter par elle, lui dis-je.
Winter soupire, essayant de se détendre.
- Je sais, Lando, mais elle... Elle sait exactement comment m'agacer.
- Je sais, mais ne lui donne pas le plaisir de te voir en colère. Elle n'en vaut pas la peine, la rassuré-je.
Je lui prends la main et lui souris doucement pour la réconforter. Winter a besoin de calme et de soutien en ce moment.
Elle est encore énervée, j'essaye de la calmer. Elle évite mon regard.
Je serre Winter doucement dans mes bras. Je peux sentir sa tension commencer à se relâcher lentement alors qu'elle se blottit contre moi.
- Ça va aller, mon cœur... lui dis-je.
Je lui dépose un baiser sur son front.
Nous restons dans ce doux silence. Winter finit par se détacher de notre étreinte, mais elle garde ma main dans la sienne.
- Je suis désolée pour tout à l'heure, s'excuse-t-elle.
- Tout va bien... la rassuré-je.
Je la resserre contre moi en la réconfortant...