๐“๐€๐’๐“๐„ ๐Ž๐… ๐‹๐Ž๐•๐„ - ๐™‡...

By -saturnn_

81.4K 2.3K 477

Elle devient pilote de Formule 1 chez McLaren mais se fait dรฉtester par son coรฉquipier, nommรฉ Lando Norris. M... More

Chapitre 1
Chapitre 2
๐—™๐—ข๐—ฅ๐— ๐—จ๐—Ÿ๐—” ๐Ÿฏ
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
๐—™๐—ข๐—ฅ๐— ๐—จ๐—Ÿ๐—” ๐Ÿฎ
Chapitre 9
๐—™๐—ข๐—ฅ๐— ๐—จ๐—Ÿ๐—” ๐Ÿญ
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
Chapitre 76
Chapitre 77
Chapitre 78
Chapitre 79
Chapitre 80
Chapitre 81
Chapitre 82
Chapitre 83
Chapitre 84
Chapitre 85
Chapitre 86
Chapitre 87
Chapitre 88
Chapitre 89
Chapitre 90
Chapitre 91
Chapitre 92
Chapitre 93
Chapitre 94
Chapitre 95
Chapitre 96
Chapitre 97
Chapitre 98
Chapitre 99
Chapitre 100
Chapitre 101
Chapitre 102
Chapitre 103
Chapitre 104
Chapitre 105
Chapitre 106
Chapitre 107
Chapitre 108
Chapitre 109
Chapitre 110
Chapitre 111
แ—ทOแ‘Žแ‘Œแ”•

Chapitre 33

584 13 1
By -saturnn_

Cependant, mon adversaire est redoutable et il parvient à me toucher plusieurs fois malgré mes tentatives de défense. Riant de bon cœur, je me rends compte que mes efforts sont vains face à sa puissance. Finalement, je décide de prendre une approche différente et je me rapproche rapidement de lui, le poussant avec une énergie soudaine. Il perd l'équilibre et atterrit dans l'eau avec un éclat de rire.

- Eh bien, je n'avais pas vu ça venir, dit-il, toujours en riant.

- Il ne faut jamais sous-estimer mes compétences cachées, répliqué-je en lui lançant un clin d'œil taquin.

Mais il est plus rapide que je ne le pensais et il attrape mon pied, me faisant tomber dans l'eau avec un petit cri de surprise. Nous nous retrouvons tous les deux dans l'eau, rieurs et légèrement mouillés.

- Oh, Winter, tu n'échapperas pas si facilement, dit-il avec un sourire espiègle.

Nous nous lançons alors dans une bataille d'eau encore plus intense. Je tente de m'enfuir, mais il m'attrape.

- Je rigolais, je te le jure ! m'écrié-je en riant.

Je continue à rigoler, mais il ne veut pas me lâcher. Finalement, après une fausse résistance de ma part, il me relâche en riant lui aussi. Mais je le repousse dans l'eau, et il me pourchasse. Je sors du lac, le sable collant à mes pieds humides.

- Oh non, tu ne vas pas t'en sortir comme ça ! lance-t-il en riant.

Je ris en courant vers la rive, mais il me rattrape rapidement et me chatouille. Mes éclats de rire remplissent l'air alors que je tente de me débattre, mais ses chatouilles sont efficaces et je n'arrive pas à me libérer de son emprise.

- Arrête, Lando ! Arrête ! supplié-je entre deux rires.

Lando continue de me taquiner, le sourire lumineux sur son visage. Finalement, à bout de souffle et encore secouée par les chatouilles, je me laisse tomber sur le sable, reprenant mon souffle tout en essayant de calmer mon rire.

- J'ai enfin eu ma revanche, hein ? dit-il triomphalement.

- C'est injuste, je suis craintive, protesté-je, feignant l'indignation.

Lando s'assoit près de moi, un air triomphant sur le visage.

- Et c'est justement pour ça que c'était si amusant, réplique-t-il.

Je le regarde avec un mélange d'amusement et de fausse indignation. Les rayons du soleil créent une lueur dorée dans ses cheveux, et sa proximité ne fait qu'accentuer les battements rapides de mon cœur.

- Bon, tu as eu ta revanche. Maintenant, est-ce qu'on peut enfin se reposer ? demandé-je.

Lando se rallonge sur le sable à mes côtés, laissant échapper un soupir satisfait.

- D'accord, d'accord. On peut prendre une pause, acquiesce-t-il.

Nous nous allongeons tous les deux, nos bras se frôlant légèrement. Le calme paisible de cet instant me réconforte, et je me sens étonnamment proche de Lando.

Le ciel est violet, nuage violet sombre.

Le regard de Lando plonge dans le mien, et l'électricité de notre proximité est presque palpable. Sans réfléchir davantage, je tends la main pour effleurer doucement la sienne, et il répond en entrelaçant nos doigts.

Je remarque sur ma poche fermée, il y a mon téléphone... Oh Non... Je sors mon téléphone complètement mouillé et tacher.

Lando regarde le téléphone, puis moi, avec un air amusé. Il rigole. J'allume mon téléphone et il s'allume miraculeusement. Lando s'assoit à côté de moi.

- Il ne va pas marcher, dit-il en riant.

- Tu portes malheur quand tu dis ça, répliqué-je en le taquinant.

Il rigole et continue de me taquiner.

- Il va s'éteindre, prédit-il.

Mon téléphone s'éteint immédiatement.

- LANDO ! m'écrié-je en lui donnant un petit coup à l'épaule, tandis qu'il continue de rire.

Même si mon téléphone a fini par s'éteindre, sa présence et son humour apaisent ma frustration. Soudain, mon téléphone se rallume, ce qui me fait lever un sourcil surpris.

- Il va... commence-t-il à dire.

- Lando, je vais te...

Mes mots se coupent alors que je tente de le pousser, mais je finis par atterrir accidentellement sur son torse. Il continue de rire, et je ne peux m'empêcher de rire avec lui, oubliant momentanément mes tracas.

Alors que nous rions ensemble, nos regards se croisent à nouveau, et je sens une vague d'émotion m'envahir. Nos sourires se transforment en quelque chose de plus tendre, de plus profond.

Je peux sentir sa respiration douce, la chaleur de sa main dans la mienne.

Soudain, nous entendons des voix se rapprocher de notre recoin tranquille, et nos regards se détachent. Des bruits de pas se font entendre, et je sens une pointe de nervosité m'envahir. Les voix deviennent de plus en plus audibles, et je réalise que nous ne sommes plus seuls.

Lando et moi échangeons un regard rapide, et je peux voir dans ses yeux qu'il partage mon sentiment de surprise. La situation prend une tournure inattendue, et nous nous redressons légèrement.

Sans perdre de temps, nous attrapons nos affaires et nous levons d'un bond, prêts à nous échapper de notre coin tranquille. Lando prend ma main, et nous commençons à courir à travers les arbres.

Sous le couvert de la forêt, nous courons pendant un bon moment, nos souffles rapides résonnant dans l'obscurité. La lueur des étoiles et de la lune guide notre chemin tandis que nous nous enfonçons plus profondément dans les bois. Nous sommes entrain de rigoler.

Le sable collant se détache de nous.

Alors que nous continuons à courir, je sens la main de Lando dans la mienne, et chaque pression de sa paume contre la mienne.

Mais à notre arrivée, nous constatons que tout est fermé : le parking, la route, tout est barré par des barrières. Un sentiment d'isolement s'installe alors que nous réalisons que nous sommes un peu bloqués. Nous échangeons un regard surpris, mais nos rires retentissent de nouveau.

Je prend le téléphone de Lando pour appelé Catalina.

Appel téléphonique :

Catalina : Allô ?

Winter : C'est Winte-

Catalina : MAIS OÙ EST TU PASSER ?!

Winter : Trop long pour t'expliquer...

Catalina : J'ai paniquer !

Winter : Je suis désolée...

Je l'entends soupirer.

Winter : Tu es ou ?

Catalina : Marseille-

Winter : Mais...

Catalina : Il reste un seul train, J'ai déplacée l'heure de ton billet. J'ai déjà pris tes affaires.

Fin de l'appel

Alors que je m'apprête à grimper la barrière, mes jambes me font comprendre à quel point elles sont fatiguées. J'essaie tout de même de grimper, mais je sens mes forces me faire défaut.

Lando s'approche rapidement, remarquant mon état, et il place ses mains sous mes pieds pour me soutenir et m'aider à franchir la barrière. Je sens son soutien, physique et symbolique, qui me donne un regain d'énergie. Une fois de l'autre côté, il me tient par le bras pour m'aider à marcher alors que nous continuons à nous diriger rapidement vers la gare.

La gare était loin, je commence à courir même si il commence à faire froid.

Lando me suit sans poser de questions, et nous avançons aussi vite que possible. Le froid mordant de la nuit me fait frissonner.

Il commence a faire beaucoup froid.

....

Nous courrons toujours, nous sommes toujours dans le milieu forestier, une route juste à côté mais il y a presque personne qui y circule. Pendant que je courais le sable s'enlevais de mon corp. La gare est au centre ville...

Mais les souvenirs du passé commencent à me rattraper, m'envoyant des éclairs de ces moments en Toscane. Courir dans l'obscurité, être poursuivie par des personnes dangereuses, la sensation de peur et d'urgence... Je me concentre sur le rythme de ma respiration et la course, essayant de chasser ces souvenirs de ma tête. Je suis déconcentrer, je n'arrête pas d'y penser.

Tout en courant, les souvenirs continuent de tourbillonner dans ma tête, menaçant de prendre le dessus sur ma concentration. Mon cœur bat rapidement, non seulement à cause de l'effort physique, mais aussi à cause de l'anxiété qui s'installe en moi.

- Winter, respire. Concentre-toi, Tu as ralenti d'un coup, dit-il en m'adressant un regard intense.

- Oui, oui..., répondis-je, m'efforçant de reprendre un rythme régulier, essayant d'aligner ma respiration sur mes pas.

J'essaye de me concentrer, mais je n'y arrive pas. Lando me tire brusquement vers lui.

- Qu'est-ce que tu fais ?! s'exclame-t-il.

- Je n'ai rien fait !, protesté-je.

Lando m'explique la situation avec une pointe de préoccupation dans sa voix. Je réalise alors que j'étais sur le point de perdre le contact avec la réalité et de courir dangereusement près de la route où quelques voitures passaient.

- Tu as raison, merci de m'avoir arrêtée. J'étais complètement ailleurs, admettis-je.

- Ça va mieux maintenant ? demande-t-il.

- Oui, je pense que ça va aller. Merci pour ton aide, lui répondis-je sincèrement.

- Tu es sûr que tu vas bien ? insiste-t-il.

- Oui, vraiment. C'était juste un moment de panique passager, ça va mieux maintenant. Je suis désolée d'avoir causé tout ce stress, lui assuré-je.

- Ne t'excuse pas. Si jamais tu ne te sens pas bien, n'hésite pas à me le dire, dit-il avec douceur.

- D'accord. Merci, Lando..., murmurai-je.

Il prend ma main dans la sienne.

- Ça va éviter que tu te perdes à nouveau, déclare-t-il.

Lentement, nous approchons enfin du centre-ville, les lumières illuminant notre chemin dans l'obscurité de la nuit. Nous sommes finalement arrivés au centre-ville, mais je ressens encore le froid mordant de la nuit. Mes vêtements mouillés et le vent glacial me font frissonner inlassablement.

Nous nous arrêtons pour reprendre notre souffle, et je réalise que je tremble légèrement à cause du froid. Lando me regarde attentivement, et sans dire un mot, il fouille dans ses affaires pour en sortir un deuxième pull.

- Tu dois avoir froid. Prends ça, me dit-il en me tendant le pull supplémentaire.

Je le regarde, surprise, alors qu'il me tend le pull. Je souris en le prenant.

- Merci, Lando..., dis-je sincèrement.

Je me glisse dans le pull supplémentaire, sentant immédiatement la chaleur qu'il apporte. Lando sourit d'un air satisfait.

- C'est mieux comme ça, commente-t-il.

Effectivement, je me sens beaucoup plus à l'aise maintenant. La chaleur du pull me réconforte enfin. Je mets la capuche, et en ajustant le pull, je remarque les lettres brodées à gauche de la poitrine qui forment le prénom et le nom de Lando Norris. Un sourire se dessine sur mes lèvres.

- Tu l'as customisé ? demandé-je curieusement.

Lando me regarde avec un air amusé.

- Non, en fait, c'est ma propre marque de vêtements. Je les vends sur mon site, explique-t-il.

Je suis surprise d'apprendre qu'il a sa propre marque, mais cela explique la qualité du pull. Je hoche la tête avec un sourire.

- C'est vraiment cool, Lando. J'aime beaucoup le design, lui dis-je.

- Merci, Winter, répond-il avec gratitude.

Nous arrivons à la gare, Lando met la capuche de son pull. Nous échangeons un regard complice. Mon ventre décide de ce faire entendre... En gargouillant bien fort.

- On dirait que quelqu'un a vraiment besoin de manger quelque chose, dit-il en rigolant.

- Oui, je crois que c'est assez évident, répondis-je.

- Ne t'inquiète pas, on peut trouver un endroit où se restaurer ici, me rassure-t-il avec son sourire chaleureux.

Nous partons ensemble à la recherche d'un endroit où calmer ma faim grandissante.

Le ventre de Lando gargouille plus fort, je finis par rire, il devient très vite gêné.

- Ça se moque de moi, mais on fait pire que moi, dis-je en continuant de rire.

Il continue de rire, j'en fais de même. Il a déjà les larmes aux yeux.

- Tu pleures déjà ? Hahaha, je taquine.

Lando secoue la tête en riant tout en s'essuyant discrètement les coins des yeux.

- Non, non, je ne pleure pas, c'est juste que...

Je continue à rigoler, et mon rire semble être contagieux, car Lando se met également à rire de plus belle. Il arrête pas de pleurer de rire, et son visage devient vraiment rouge, tout comme le mien, alors que nos larmes coulent.

- Ok, ok, tu m'as eu ! C'était hilarant, je l'avoue, dit-il entre deux éclats de rire.

Nous nous retrouvons dans une sorte de fou rire incontrôlable, et cette complicité qui nous lie rend tout encore plus amusant. Nos rires résonnent dans la gare, attirant les regards curieux de quelques passants.

Nous nous dirigeons vers une petite boulangerie pâtisserie.

- Bonsoir ! nous salue la pâtissière.

Je pousse Lando devant pour qu'il parle français.

- Bonsoir, répond-t-il.

J'étais entrain de rigoler en silence pendant que Lando semblait un peu stressé.

- Vous voulez quoi ? demande la pâtissière.

- Deux croissants, répond Lando.

Je ne peux m'empêcher de sourire en voyant Lando essayer de parler en français. On a du mal à contrôler notre rire, et j'essaie de garder mon sérieux pendant que la pâtissière nous regarde curieusement. Son accent anglais ressort, ce qui le fait encore plus rire et moi aussi.

- Encore autre chose, monsieur ? demande la pâtissière.

- Bahahahahahaha... je n'arrive plus à contrôler mon rire, et apparemment Lando non plus, répondis-je en riant aux éclats.

La pâtissière nous regarde avec un sourire amusé, peut-être un peu confus de notre réaction exagérée. Finalement, nous arrivons à reprendre notre souffle, mais nos rires incontrôlables continuent de nous secouer.

- Je voudrais- hihihihihahahahaha, galère Lando.

Mon rire était quasiment incontrôlable. Lando continuait à rire à cause de moi, et notre échange de rires était devenu totalement contagieux. La pâtissière est devenue rouge elle était entrain de rigoler et même d'autres clients dans la boulangerie nous regardaient avec des sourires amusés. Finalement, nos rires s'apaisent légèrement, mais le sourire reste sur nos visages.

Lando continue sa commande pendant que je rigolais en silence, j'étais en larmes à force de rire. J'entends d'autres rires, même la pâtissière et les autres clients semblaient pris par notre échange de rires.

- Ton rire est v contagieux, dit Lando en s'accroupissant brusquement, pris de fou rire.

Je prends la place de Lando, il en pouvait plus.

- Il y a quoi dans la commande ? demandais-je en essayant de contrôler mon rire.

La pâtissière, en larmes, répond :

- Deux croissants.

Lando arrive à se calmer, mais dès qu'il voit mon visage, il repart en fou rire.

- Deux tartelettes à la fraise s'il te plaît... je réussis à dire entre deux éclats de rire.

Le rire de Lando était de trop pour moi, j'arrive pas à parler, je continue à rigoler. La pâtissière essaye de ne pas rigoler mais elle n'y arrive pas. La situation était devenue complètement incontrôlable...

La pâtissière finit par éclater de rire à son tour, incapable de résister à l'effet contagieux de notre fou rire. Les clients autour de nous sourient et rient aussi, créant une ambiance légère et joyeuse dans la boulangerie.

Après quelques minutes, nos rires commencent à s'apaiser doucement. Lando reprend son sérieux en se redressant, essuyant les larmes de rire qui perlent au coin de ses yeux.

- Désolé, je crois que ton rire est vraiment contagieux, dit Lando.

- Ahaha, oui, je crois bien, répondis-je en souriant.

- Ce n'est pas grave du tout, c'est plutôt agréable d'avoir un peu de rire dans la boutique, intervient la pâtissière.

Je finis par reprendre mon souffle, un sourire radieux sur le visage.

- Deux croissants et deux tartelettes à la fraise, 2 beignets à la crème et au chocolat s'il vous plaît ? demandé-je à la pâtissière.

La pâtissière note la commande avec un grand sourire.

- Bien sûr, tout ça sera prêt dans quelques instants, répond-elle.

Nous nous éloignons du comptoir, nos épaules secouées par les derniers éclats de rire. Nos commandes en main, nous attendons avec impatience.

- Je crois qu'on a fait la soirée de la pâtissière avec notre fou rire, commente Lando.

- Ouais, je n'avais pas ri autant depuis longtemps, répondis-je en souriant.

Nous continuons à bavarder, partageant des histoires et des rires, lorsque soudainement, je remarque que les yeux de Lando sont légèrement rouges.

- Tes yeux sont rouges ! m'exclamé-je.

- Ah, sérieusement ? répond-il.

Je ne peux pas m'empêcher de rire en le taquinant un peu.

La pâtissière nous tend nos pâtisseries fraîchement emballées, et nous la remercions chaleureusement avant de trouver un coin confortable pour nous asseoir. Alors que nous déballons nos délices sucrés, une vague de gourmandise m'envahit.

- J'ouvre la grande boîte, l'odeur passe sous mon nez, dis-je.

Lando se sert.

- C'est quoi ? demanda-t-il.

- Beignet à la crème pâtissière, répondis-je en savourant déjà chaque bouchée.

Il le mange, il a les yeux grand ouvert.

- C'est très bon ! dit Lando, la bouche pleine.

Je ris de le voir parler la bouche pleine.

- Eh bien, au moins tu sembles apprécier. Prends ton temps pour manger, on n'est pas pressés, dis-je en riant.

Lando sourit en hochant la tête, et nous continuons de savourer nos pâtisseries.

- Ça fait longtemps que j'en ai pas mangé, commentais-je en prenant une bouchée de la tartelette à la fraise. Lando et moi continuons de manger.

Alors que nous continuons à savourer nos pâtisseries, je remarque soudainement que Lando a tendu la main et a volé un morceau de mon croissant sans prévenir.

- Hé, tu oses voler mon croissant ?! m'exclamé-je.

Lando éclate de rire en grignotant le morceau de croissant qu'il a subtilisé.

- Eh bien, il semblait si appétissant que je n'ai pas pu résister, répond-il.

Je fais mine d'être indignée, mais je ne peux m'empêcher de rire à son comportement joueur.

- Eh bien, tu vas le payer ! lançais-je en lui lançant un regard taquin. Je plonge ma main vers son assiette pour attraper un morceau de sa tartelette, mais Lando est plus rapide et le prend en riant.

- Tu ne m'auras pas aussi facilement ! s'exclame-t-il.

Je ris en secouant la tête, déterminée à récupérer mon croissant. Nos mains se croisent et se frôlent, créant une sensation électrique qui parcourt ma peau.

- C'est mon croissant, Lando ! dis-je.

- Eh bien, il est maintenant en jeu ! répond Lando.

- Alors soit prêt à le perdre ! répliquais-je.

Je plonge vers le croissant et réussis finalement à attraper un morceau. Cependant, Lando ne se laisse pas faire et essaie de s'emparer du morceau que je tiens dans ma main. Une lutte joyeuse s'ensuit, nos doigts se frôlant et nos regards se verrouillant dans un échange taquin.

- Tu n'abandonnes vraiment pas, hein ? dit Lando.

- Pas question ! répondis-je.

Le jeu devient de plus en plus animé, et nous continuons à rire tout en luttant pour le croissant. Finalement, avec un dernier éclat de rire, le morceau de croissant s'échappe de ma main et atterrit sur le carton.

- Match nul ? propose Lando.

- Tu dis ça parce que tu es nul, Oh Lando... répliquais-je.

- T'inquiète même pas, je vais même pas te le rendre ! dit-il en prenant le morceau.

- Non, non, non, non, C'est le mien ! m'exclamé-je en riant. Je ris en essayant de reprendre le morceau de croissant des mains de Lando, mais il résiste en riant. Nos doigts se frôlent à nouveau, créant une sensation électrique. Mon cœur bat un peu plus vite alors que nous continuons notre petite bataille ludique pour le croissant. Finalement, je parviens à saisir le morceau entre mes doigts.

- Ah, victoire ! Rends-moi ce croissant, Lando, dis-je.

Lando fait semblant de réfléchir pendant un moment, puis finit par céder en riant.

- D'accord, d'accord, je te le rends. Mais j'espère que tu le savoureras autant que moi, dit-il en me lançant un clin d'œil complice.

Après avoir fini de manger, nous nous levons et reprenons le chemin en direction de la gare. Le train arrive dans quelques minutes, et même si nos rires ont commencé à se calmer, je remarque que Lando a encore du mal à reprendre son sérieux. Les éclats de rire continuent de s'échapper de ses lèvres, et ses yeux brillent de larmes joyeuses.

- Eh bien, tu es vraiment incorrigible, Lando, dis-je.

Lando essuie discrètement ses larmes, mais il ne peut s'empêcher de sourire.

- C'est ta faute, tu sais. Ton rire est contagieux, répond-il.

- Oh, c'est moi maintenant ? C'est toi qui a commencé avec tes blagues ! répliquais-je.

Nos échanges taquins nous font rire à nouveau. Alors que nous rions, je sens les bras de Lando passer doucement de mes épaules jusqu'à ma nuque. Une sensation de chaleur et de proximité m'envahit alors que nos regards se verrouillent.

- Tu as quelque chose sur le coin de tes lèvres, dit Lando en glissant son pouce doucement pour essuyer une miette de croissant près de mes lèvres.

Le contact est léger mais chargé d'une électricité douce. Mon cœur bat un peu plus vite.

- Merci, dis-je.

Nos sourires s'entrelacent, nos visages se rapprochent instinctivement. La gare autour de nous semble s'estomper, laissant place à cet instant entre nous. Je sens son souffle chaud sur ma peau. Alors que notre proximité s'intensifie, je sens mon cœur battre de plus en plus fort. Le train approche à l'horizon, mais le monde autour de nous semble en suspens. Le bruit du train qui approche devient de plus en plus fort, brisant doucement notre bulle d'intimité. Nos regards se maintiennent, mais nous savons que la réalité reprend bientôt le dessus.

- Le train... murmure-je à peine.

Il semble m'entendre malgré tout. Nos visages sont si proches à présent que je peux sentir sa respiration se mêler à la mienne.

- Winter... répond-il d'une voix douce et empreinte d'émotion.

Le train est maintenant tout près, et pourtant, il nous semble suspendu dans le temps.

L'annonce du départ du train retentit, brisant définitivement notre moment de proximité. Nous nous écartons légèrement l'un de l'autre, nos yeux se parlant encore plus que nos mots.

- Je... commençais-je.

- Ouais... répond-t-il.

J'entre dedans le train, me sentant à la fois nostalgique de ce moment et un peu mélancolique de la perspective de nous séparer. Je trouve un siège et m'assois près de la fenêtre, regardant à travers la vitre pour voir Lando rester sur le quai.

Nos regards se croisent une dernière fois, et il me sourit doucement. Je lui renvoie un sourire, espérant que cela exprime tout ce que je ressens en cet instant. Le train s'ébranle lentement, puis démarre en vitesse et quitte la gare

La gare commence à disparaître de ma vue, Pourquoi je me sens si vulnérable, je l'es fais confiance vite alors qu'il me détester à la base.
Pourquoi je me laisse faire.

Alors que le train s'éloigne de la gare à toute vitesse, je fixe le paysage qui défile devant moi. Les questions qui tourbillonnent dans ma tête deviennent de plus en plus présentes.

Pourquoi ai-je choisi de faire confiance si rapidement ? Pourquoi ai-je laissé cette connexion naissante s'intensifier entre nous ?

Continue Reading

You'll Also Like

1.5K 197 41
Coรฉquipiers il y a deux ans, Zak et Ophรฉlia sortent ensemble depuis plus d'un an. Cette annรฉe ils sont tous les deux en Formule 3 mais dans des รฉqui...
87.3K 7.9K 46
- ๐—Ÿ๐—ก๐Ÿฐ ; Amaya et Lando ยซ Dans les yeux de l'amour, tout est possible. ยป 24.03.24 - 17.05.2024 Cette histoire n'est pas une chronique. [Terminรฉ...
85.8K 2.8K 20
are we broken chacun possรจde ses secrets. et ils ne sont pas tous bon ร  รชtre rรฉvรฉlรฉs. amalia rizzo ร— charles leclerc may 2021
383K 20.4K 192
J'ai eu besoin d'un 3eme tome,j'assume pas.