๐“๐€๐’๐“๐„ ๐Ž๐… ๐‹๐Ž๐•๐„ - ๐™‡...

By -saturnn_

81.1K 2.3K 477

Elle devient pilote de Formule 1 chez McLaren mais se fait dรฉtester par son coรฉquipier, nommรฉ Lando Norris. M... More

Chapitre 1
Chapitre 2
๐—™๐—ข๐—ฅ๐— ๐—จ๐—Ÿ๐—” ๐Ÿฏ
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
๐—™๐—ข๐—ฅ๐— ๐—จ๐—Ÿ๐—” ๐Ÿฎ
Chapitre 9
๐—™๐—ข๐—ฅ๐— ๐—จ๐—Ÿ๐—” ๐Ÿญ
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
Chapitre 76
Chapitre 77
Chapitre 78
Chapitre 79
Chapitre 80
Chapitre 81
Chapitre 82
Chapitre 83
Chapitre 84
Chapitre 85
Chapitre 86
Chapitre 87
Chapitre 88
Chapitre 89
Chapitre 90
Chapitre 91
Chapitre 92
Chapitre 93
Chapitre 94
Chapitre 95
Chapitre 96
Chapitre 97
Chapitre 98
Chapitre 99
Chapitre 100
Chapitre 101
Chapitre 102
Chapitre 103
Chapitre 104
Chapitre 105
Chapitre 106
Chapitre 107
Chapitre 108
Chapitre 109
Chapitre 110
Chapitre 111
แ—ทOแ‘Žแ‘Œแ”•

Chapitre 8

1.3K 31 26
By -saturnn_

Je me réveille d'un coup. Je regarde autour de moi... je me souviens de tout... Tout les souvenirs, et Anthoine.

Je prend mon téléphone à côté et je regarde l'heure 8h00. Je pars me brosser les dents et me doucher puis m'habiller, je pars pour prendre l'ascenseur, je met ma capuche et mon casque 🎧.

Je monte dans l'ascenseur, les portes se ferment, les portes s'ouvrent quelques secondes, quelqu'un d'autre entre, je ne fais pas attention car je suis concentrée sur la musique qui traverse mes oreilles. Les portes se referment. Je me rendais pas compte que je commence à dormir.

Quelqu'un me réveille en déconnectant la musique de mon téléphone quelques secondes plus tard, je retire mon casque.

- Qu'est-ce que tu fais, Fewtrell ?! m'exclamé-je en relevant la tête pour voir Max avec mon téléphone.

- On est coincé dans l'ascenseur, répond-il.

- Tu as ton téléphone, Max ! répliqué-je, agacée.

- Alors toi, je vois que tu n'es pas de bonne humeur, en plus tu es toute pâle, as-tu mangé ? demande-t-il.

- Tu crois que j'allais faire quoi ? rétorqué-je sarcastiquement.

- Vraiment aigrie, toi. Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais la dernière fois que je t'ai vue dans un tel état, c'était en juillet, dit-il.

- Je ne suis pas la seule, entre nous deux, à avoir été de mauvaise humeur, répliqué-je.

Je lui donne un coup sur l'épaule, et il continue à rire.

- Je rigole, plaisante-t-il.

Max enlève ma capuche, mais je la remets immédiatement.

- Tu es incorrigible, toi, dis-je.

Max appelle les urgences en raison de l'ascenseur bloqué.

Je remarque alors qu'il y a une autre personne dans l'ascenseur que je n'avais pas remarquée, et je préfère ne pas m'en occuper.

- Il y a presque pas de réseau, dit Max.

- Laisse voir... murmure Lando.

J'entends un bruit à quelques centimètres de moi.

- Merde... Je suis désolé pour ton téléphone, Max, dit Lando.

Je vois mon téléphone par terre, déjà fracassé.

- Ce n'est pas mon téléphone... bordel, je suis désolé, Winter, s'excuse Max.

- Ce n'est pas grave... réponds-je, essayant de ne pas montrer ma déception.

Max me redonne mon téléphone, j'essaye de l'allumer et je vois que il y a une tout partie de mon téléphone est en noir.

Je reste silencieuse, je fais la sauvegarde de mon téléphone , on ne sait jamais si il va plus s'allumer encore une fois, je connecte mon téléphone au casque et je met mon casque. Je suis trop fatiguée pour parler.

J'ignore tout le monde.

Je sent le regard de Lando sur moi, il va arrêter de me regarder lui là, déjà qu'il m'énerve.

𝗤𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗱𝗶𝘇𝗮𝗶𝗻𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗺𝗶𝗻𝘂𝘁𝗲𝘀 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘁𝗮𝗿𝗱

Je suis dans la cafétéria, tout au fond, isolée, en train de manger mon petit-déjeuner. Je suis toujours en capuche avec mon casque. Quelques personnes me regardent d'un mauvais œil, et je leur rends leur regard.

La serveuse s'approche de moi.

- Vous voulez autre chose ? me demande-t-elle.

- Juste un Paris-Brest... réponds-je.

- Nous n'avons pas de Paris-Brest... m'informe-t-elle.

- Ok. C'est bon, je ne veux plus rien, dis-je en soupirant.

- Ohh... Vous voulez que je débarrasse votre... commence-t-elle à dire.

- Ouais... s'il vous plaît..., lui réponds-je.

La serveuse prend mes couverts et s'éloigne rapidement. Quelques secondes plus tard, je vois un groupe de travailleurs de l'hôtel devant moi.

- Je suis la manageuse de cet hôtel, et je vous invite à quitter cet endroit. Cet hôtel est réservé uniquement aux pilotes, déclare la manageuse.

La serveuse que j'ai rencontrée plus tôt prend la parole.

- Elle m'a parlé d'un ton assez agressif, et je me suis posé...

- Tout le monde ne va pas te parler gentiment, tu le sais très bien. Il y a des gens heureux et il y a des gens qui ne sont pas heureux, comme moi à cause de quelque chose, tu vois ? Donc là, tu vas me dire : "Oh, il y a une personne qui m'a parlé d'un ton sec", et non agressif comme tu l'as dit, "je vais aller dénoncer ce comportement, etc., etc.", lui dis-je.

- Pour moi, le ton que vous avez employé est agressif, répond la serveuse.

- Pour toi, pas pour les autres. As-tu au moins une seule preuve que je t'ai parlé agressivement ? Non, bien sûr que non, répliqué-je.

- Je pense que vous feriez mieux de quitter l'hôtel. Cet hôtel est privé et réservé aux pilotes, pas aux fans tordus et obsessionnels, déclare la manager.

- Moi, fan obsessionnel et tordu ? Tch... laisse-moi rire. Tu n'as aucune preuve que je suis une fan. Dis-toi que je ne vais même pas bouger, rétorqué-je.

- Vous ne me faites pas peur, réplique la manageuse.

Soudain, je me lève brusquement, faisant trembler la table, et je pose mes mains sur celle-ci. Toutes les personnes qui sont devant moi reculent.

- Woaw... murmure-je, surprise par ce qui vient de se passer.

- Sortez ou j'appelle la sécurité. Vous êtes sûrement une fan obsessionnelle, insiste la manager.

- Je suis pilote, affirme-je.

- Pff, maintenant une femme peut être pilote, n'importe quoi, rétorque-t-elle avec mépris.

- Ce sont vos pensées, pas les miennes..., conclué-je.

Je me rassois.

- Quitter cet hôtel ou c'est la sécurité qui s'en charge, déclare la manageuse.

- Ta sécurité, je sais pas quoi, ramène-les et on va voir s'ils vont me dégager, répliqué-je.

La manager appelle la sécurité et ils arrivent devant moi.

- Ce n'est pas une pilote, on doit la faire partir, mais madame refuse catégoriquement de partir, dit la manageuse.

- Votre badge ? demande un membre de la sécurité.

Je donne mon badge et il me le rend.

- Bah quoi ?! s'exclame la manageuse.

- C'est une pilote, il n'y a aucune raison de la virer, affirme un autre membre de la sécurité.

- Elle nous a insultés ! déclare la serveuse.

- INSULTER ?! Woaw, du jamais vu celui-là, répliqué-je.

Une cuisinière intervient pour défendre la serveuse.

- Elle nous a insultés tout à l'heure, dit la cuisinière.

- Maintenant toi aussi, tu vas te détendre et te mêler de tes affaires. Retourne à tes crevettes et à ton riz non mangeable, lui dis-je.

Je quitte la table et je quitte la cafétéria.

- Et vous ne la rattrapez pas ?! demande la manageuse.

- Le chef de l'hôtel nous l'interdit. Si nous virons une pilote, peu importe la raison, il y aura des conséquences pour nous tous et pour l'hôtel, explique un membre de la sécurité.

Ils essaient tous de me rattraper.

- Notre manager Caroline est puissante, dit le serveur.

- Caroline la Manageuse, Caroline la grande, Caroline la messie, Caroline la grande-sage pff, flemme, t'essaye de me convaincre que c'est moi qui a tort et sous prétexte qu'elle a de la sagesse et de la bouteille la madame tu pense que elle, elle a raison. Arrête de te foutre de la gueule des gens un moment. Va retourner à ton service et va faire t'es commande de nourriture, soufflé-je.

- Toi-

- Ferme là, juste ta gueule tu vois, tu parle trop pour rien.

Il y a une personne inconnue qui défend la serveuse, je crois que c'est sa meilleure amie, oh je viens d'apprendre qu'elle s'appelle Vanny.

- Arrête de la parler mal, regarde toi-

- Wesh qu'est-ce que tu parles, guettes ton survête cousine. Mais? t'a enfiler ton meilleur kimono ce matin tu parles avec moi. T'a cas raté c'est comment, ton passage de grades après, c'est la ceinture jaune. En plus guette ta paire ma gueule, tu fais de la randonnée, c'est des chaussures orthopédiques batarde. Ah la folle tu t'habille chez Chaussexpo frère. dis-je en riant.

J'entends plusieurs rire autour de nous.

- Va retourner chez-

- Tes clash tu l'es a trouver sur TikTok tu pense ça va m'atteindre ? dis-je en coupant la serveuse.

Elle se recule.

- C'est bien, tu as trouvé ta place.

Vanny commence à m'insulter alors que je la regarde bizarrement.

- Continue à Sourire, s'il te plaît ? demandé-je.

- Pourquoi ? me demanda t-elle.

- Parce que j'adore le Jaune qui cache la blancheur.

Elle cache ses dents, heureusement quelqu'un la dit puisque sinon...

- Tu pue ! me dit-elle

- Normal, tu viens d'ouvrir ta gueule.

- Ta grosse mère..., dit la manageuse.

- Ta mère Elle est tellement lourde que quand elle s'assoit sur un iPhone, il se transforme en IPad, dis-je en me défendant.

- Je..., commençai la manageuse.

- Ta mère est tellement énorme que quand elle est allée en vacances à Berlin, les gens on pensé que le mur était tombé une deuxième fois.
Ta mère est tellement moche que les grenouilles se mettent à crier non merci quand elle les embrassent.
Ta mère est tellement énorme que personne peut la battre à AGAR.IO.
Ta mère est tellement énorme que quand elle monte sur une balance, la balance affiche, erreur cette voiture est trop lourde.
T'es tellement conne que quand tu donnes un conseil de vie à un SDF, il te donne une pièce d'argent pour que tu fermes ta gueule. Je continue ? Vu que tu as commencer.
dis-je avec sarcasme.

- Tu es mauvaise ! me dit-elle

- Tu es tellement mauvaise au lit que même les punaises de lit se foutent de ta gueule.
Tu es tellement moche que quand tu rentres dans une pièce, ces les aveugles qui se jette par la fenêtre.
Tu es tellement bête que si l'intelligence était mesurée en Watts, tu serais une ampoule éteinte.
Tu es tellement fausse, ce que ton reflet dans le miroir ne sais pas quoi refléter.

J'entends des rires, j'arrête de me casser la tête, elle m'a vraiment énervée...

- Laisse la, elle est tellement moche..., ajouta la serveuse.

- Tu es tellement dégueulasse que même les chiens évitent de te lécher.
La seule chose plus petite que la taille de ton soutien-gorge, c'est ton quotient intellectuel.
Ta mère est tellement énorme que quand t'elle saute, non je déconne elle peut pas ! Tu as voulue me chercher voilà ce qui se passe. Ta mère est tellement énorme que lorsqu'elle mange un gâteau, les bougies font une minute de silence. Ta mère est tellement énorme que lorsqu'elle S'allonge sur la plage, les enfants là, confondent avec un château gonflable. Je continue ou ? dis-je en la regardant.

Je suis pris par surprise lorsque quelqu'un me saisit par derrière.

- Aller, on y va. Au revoir tout le monde ! déclare cette personne, que je reconnais comme étant Liam.

Liam me chuchote à l'oreille.

- Je ne pensais pas que tu étais comme ça, toi...

- TA MÈRE LA PUTE ! dit la manageuse en criant.

Je me retourne.

- TON PÈRE LE CLIENT ! déclaré-je.

Liam me tire vers lui et passe son bras autour de mes épaules.

- Calme-toi... Hahahaha, dit-il.

J'entends la manageuse me traiter de baleine.

- T'occupe pas d'elle, me dit Liam.

Les insultes continuent et je décide de quitter la cafétéria.

- J'ai pas arrêté de rigoler, c'était trop puissant pour moi, ajoute Liam.

- Elle m'a trop énervée, réponds-je.

- Aller, calme-toi..., me dit Liam.

- Je suis calme, lui assuré-je.

Liam me demande de le suivre et je le suis jusqu'à l'ascenseur. Il appuie sur le bouton et les portes s'ouvrent lentement. Nous entrons tous les deux à l'intérieur, soulagés de quitter la cafétéria et les insultes derrière nous.

- Ça va mieux maintenant ? Tu as bien géré la situation, je dois dire. Ta réplique sur son père était juste géniale ! me complimente Liam.

- Merci, Liam. J'avoue que je me suis laissé emporter par la colère, mais ça m'a fait du bien de lui répondre. Ça me permet de me défendre et de ne pas me laisser marcher sur les pieds, lui réponds-je.

L'ascenseur commence à monter, nous offrant un court moment de calme. J'essaie de me détendre et de reprendre mon souffle après cette altercation.

- Écoute, Winter, je voulais te dire que je suis content d'être ton ami. Tu es forte et courageuse, et tu ne te laisses pas abattre facilement. Ne laisse jamais les paroles méchantes des autres te définir. Tu es bien plus que cela, me dit Liam.

- Merci, Liam. C'est réconfortant de savoir que j'ai quelqu'un comme toi à mes côtés, lui réponds-je.

L'ascenseur atteint notre étage et les portes s'ouvrent. Nous sortons tous les deux et continuons notre chemin dans le couloir.

- Allez, on va se changer les idées. Je te propose d'aller prendre un café ou de faire une petite balade à l'extérieur. Qu'est-ce que tu en dis ? propose Liam.

- Ça me semble parfait. J'ai vraiment besoin de me changer les idées et de me détendre un peu, lui réponds-je.

Nous partons ensemble vers la cafétéria pour prendre un café revigorant, prêts à profiter de notre pause et à laisser derrière nous les tensions du moment.

Nous nous installons à une table de la cafétéria, savourant notre café chaud tout en discutant de sujets plus légers. Liam raconte des histoires drôles de ses dernières escapades, ce qui me fait rire et me remonte le moral. Nous parlons de nos projets futurs, de nos passions et de nos rêves, laissant derrière nous les tensions du moment.

Après avoir terminé nos cafés, Liam propose de sortir prendre l'air. Nous décidons de nous rendre dans un parc voisin, où nous pouvons profiter du calme et de la beauté de la nature.

En marchant dans le parc, nous échangeons des rires et des sourires. Liam me fait remarquer la beauté des fleurs et des arbres, et nous nous arrêtons pour observer les oiseaux qui chantent dans les branches. La tranquillité du parc nous apaise, effaçant les soucis et les moments difficiles de la journée.

Alors que nous marchons le long d'un sentier bordé d'arbres majestueux, je me sens de plus en plus légère. Les paroles blessantes de la cafétéria s'estompent peu à peu, remplacées par une sensation de paix et de réconfort.

Nous nous asseyons sur un banc près d'un étang, observant les reflets du soleil sur l'eau calme. Le silence entre nous est confortable, laissant place à une connexion profonde et paisible.

- Je vais partir en DTM, annonce Liam.

- Tu ne poursuis pas la formule ? je demande.

- Je ne sais pas... Je commence à me lasser. J'ai envie de relever de nouveaux défis. Et toi, qu'est-ce que tu envisages pour la suite ? me demande-t-il.

- Je vais toujours continuer. On me propose deux contrats de l'académie, réponds-je.

- Du coup, tu sais où y aller ? demande Liam.

- Ouais. Ils vont me suivre pendant ma saison de F2, lui dis-je.

- C'est génial, Winter ! Je suis fier de toi, s'exclame Liam.

- Merci, Liam. Je suis reconnaissante d'avoir cette chance, lui réponds-je.

- Je n'en attendais pas moins de toi. Tu as toujours été une pilote talentueuse et passionnée, me complimente-t-il.

- Merci pour tes encouragements, Liam. Ton amitié et ton soutien ont toujours été précieux pour moi. Même si nos chemins peuvent prendre des directions différentes... Je suis vraiment triste, avoué-je.

- Ça va faire bizarre..., ajouté-je.

- Oui, ça va faire bizarre de ne plus être aussi proches qu'avant. Mais cela ne signifie pas que notre amitié s'éteindra. Nous avons partagé tant de moments spéciaux et nous avons construit des souvenirs durables, me rassure Liam.

- On ne pourra plus se voir et les autres non plus, Liam... En plus, là-bas, ils sont tous âgés, même vieux, je dirais ! plaisanté-je.

Liam rit.

- Ça va me manquer, le groupe...

Il a une mine triste

Je regarde Liam, comprenant à quel point cette transition vers de nouveaux horizons peut être difficile pour lui aussi. Je pose doucement ma main sur son épaule pour lui montrer mon soutien.

- Je comprends que cela puisse te manquer, Liam. Notre groupe a une dynamique spéciale et des liens forts. Mais rappelle-toi, même si nous serons physiquement séparés, nous pouvons toujours rester connectés et garder notre amitié vivante, lui dis-je.

Liam hoche la tête, appréciant le geste de réconfort.

- Tu as raison, Winter. Nous avons tellement de moyens de rester en contact de nos jours. Les appels vidéo, les messages, les réseaux sociaux... Rien ne pourra nous empêcher de rester en contact, répond-il.

Je souris, reconnaissant ses paroles encourageantes. Liam esquisse un sourire, se sentant réconforté par mes paroles.

- Merci, Winter. Je suis reconnaissant d'avoir une amie comme toi. Même si nous ne serons pas ensemble au quotidien, je sais que notre amitié est solide, dit-il.

Je souris à mon tour, touchée par ses mots.

- Et moi aussi, Liam. Tu es bien plus qu'un simple ami pour moi. Tu es comme un frère. Peu importe où nous irons, je serai toujours là pour toi.

Nous nous sourions.

Nous décidons de rentrer à l'hôtel. En rejoignant le hall, nous retrouvons le reste de l'équipe qui est réuni. Je sens une vague de chaleur et de familiarité m'envahir alors que je retrouve mes amis.

- Winter, Liam, vous étiez où ? demande Max avec un grand sourire.

- On se promenait dehors.

- Vous venez juste à temps pour la petite sortie, s'exclame Dennis.

- Perfect timing alors, ajoute Liam.

- On doit juste récupérer nos affaires dans nos chambres, précise-je.

- 3 minutes, pas plus, lance Jack.

Je me dirige rapidement vers ma chambre avec Liam pour récupérer mes affaires. Nous faisons en sorte de ne pas prendre trop de temps pour ne pas retarder les autres.

Une fois de retour dans le hall, nous sommes tous prêts pour la petite sortie.

- La Toscane est un endroit magnifique et il serait dommage de ne pas en profiter pleinement, dit Dennis.

Nous suivons Oscar qui nous guide à travers les rues pittoresques de la ville. Les bâtiments historiques et les ruelles étroites dégagent une ambiance authentique et charmante. Nous nous arrêtons parfois pour admirer les monuments emblématiques de Florence, tels que la cathédrale Santa Maria del Fiore et le Ponte Vecchio.

L'atmosphère est enchanteresse, avec les rayons du soleil qui illuminent les façades colorées des bâtiments et les douces mélodies des artistes de rue qui résonnent dans l'air. Nous nous laissons imprégner par la beauté de cette ville emblématique de l'Italie.

Au fil de notre promenade, nous découvrons des boutiques artisanales proposant des produits locaux, des cafés pittoresques et des petits restaurants charmants. Nous décidons de nous arrêter pour déguster une glace italienne traditionnelle. Je regarde les magnifiques rues.

- La gastronomie italienne est tellement délicieuse. Je pourrais manger des pâtes et des pizzas tous les jours ! lance Enzo.

- Je te comprends, Enzo. J'ai envie de revenir ici la prochaine fois, réponds-je.

Tout le monde semble d'accord avec moi.

Nous continuons notre balade, prenant le temps de nous imprégner de l'atmosphère italienne, des rires et des conversations animées qui résonnent dans les rues. Nous nous arrêtons devant une petite place animée, où des musiciens jouent de la musique traditionnelle. Je regarde les magnifiques rues.

- Ça vous dit de danser un peu ? propose Logan.

- Pourquoi pas ? Après tout, on est là pour profiter pleinement de cette journée, réponds-je.

Nous nous lançons dans une danse improvisée, laissant nos mouvements se fondre dans le rythme enivrant de la musique. Les passants s'arrêtent pour regarder et certains se joignent même à nous, créant ainsi un moment de partage et de connexions spontanées.

Je m'en vais pour boire de l'eau.
On décide de partir quelques minutes plus tard, pour visiter encore La Toscane.

Alors que nous nous préparons pour continuer à explorer la Toscane, je m'éloigne un moment pour boire de l'eau et me rafraîchir. Le soleil brille toujours haut dans le ciel, et l'air chaud enveloppe doucement la ville, créant une atmosphère agréable pour notre journée.

Nous décidons de nous rendre dans un petit village pittoresque niché au sommet d'une colline, offrant une vue panoramique magnifique sur les paysages vallonnés de la Toscane. En marchant dans les ruelles pavées, nous découvrons des maisons en pierre charmantes, des églises anciennes et des petites boutiques artisanales.

Nous déjeunons ensemble dans un restaurant local, savourant des plats traditionnels de la région, comme les pâtes fraîches et les spécialités de viande. Les saveurs authentiques nous transportent dans un voyage culinaire unique.

L'après-midi, nous partons pour une dégustation de vins dans une cave familiale. Nous découvrons les délices des vins italiens, écoutant attentivement les explications du vigneron passionné sur le processus de fabrication du vin et les différentes caractéristiques des cépages locaux.

Le soleil se couche devant.

Je prends le coucher de soleil en photo et je la mets sur ma story Instagram. Ensuite, je décide de poster une photo de moi avec le coucher de soleil en arrière-plan, mais Max ne cesse de m'embêter et m'empêche de prendre ma photo.

- Arrête Max, laisse-moi prendre ma photo ! dis-je en rigolant.

- Jamais de la vie ! réplique-t-il.

Malheureusement, je ne peux pas prendre ma photo à cause de quelqu'un qui ne sait pas s'arrêter. Je remarque alors qu'il n'y a pas de réseau, donc la photo que j'ai mise sur ma story n'a pas fonctionné. C'est étrange.

- Du coup, les gars, on va rentrer comment ? demande Théo.

Nous regardons autour de nous.

- Oscar ? suggère Frederik.

Nous nous tournons tous vers lui.

- Je vous avais dit qu'on ne pouvait pas aller loin, mais vous avez fait vos caprices d'enfant pour qu'on y aille. Voilà le résultat, ne me rejetez pas la faute maintenant, dit Oscar.

- On est dans un village, les gars. La montagne est tout au fond, ça veut dire qu'on n'est plus dans la ville, on est en pleine campagne... constate Jack.

- AH NON MOI JE NE RESTE PAS ICI À ME FAIRE PIQUER PAR DES MOUSTIQUES, EN PLUS IL FAIT TROP CHAUD ICI ! s'exclame Clément.

- Autant partir maintenant. Moi, j'ai déjà peur des moustiques... haha, je ne reste pas ici, c'est mort ! ajouté-je.

- Autant demander à un habitant de nous héberger, suggère Olli.

- Tu es complètement fou, tu penses vraiment qu'ils vont nous héberger ? Regarde déjà comment sont les Italiens, ils sont déjà bien arrogants de base, rétorque Liam.

- Autant essayer, il n'y a pas de réseau, propose Jack.

On décide de suivre le conseil d'Olli et de chercher un habitant qui pourrait nous héberger pour la nuit. Nous parcourons les rues du village, cherchant des lumières allumées et des signes d'activité dans les maisons.

Après quelques tentatives infructueuses, nous finissons par trouver une maison avec des lumières encore allumées. Nous décidons de frapper à la porte et de demander de l'aide.

Un homme d'âge moyen ouvre la porte, surpris de voir autant de personnes devant chez lui. Nous expliquons notre situation et lui demandons s'il serait possible de passer la nuit chez lui.

L'homme, qui se nomme Giuseppe, nous regarde avec curiosité, puis un large sourire se dessine sur son visage. Je l'observe attentivement.

- Bien sûr, bien sûr ! Vous êtes les bienvenus chez moi. Je n'ai pas souvent autant de visiteurs, mais cela me fait plaisir de vous accueillir, nous dit Giuseppe.

Nous le remercions chaleureusement et entrons dans sa maison. Giuseppe nous offre de la nourriture et des boissons, et nous passons la soirée à discuter et à partager des histoires.

- Donc vous êtes des pilotes de Formule 3, dit Giuseppe en me regardant.

- Oui... acquiescé-je.

Il hoche la tête, puis Frederik me chuchote à l'oreille.

- Depuis combien de temps tu filmes ? Je ne savais même pas que tu filmais... me demande Frederik.

- Depuis le début, avant qu'on se rende compte qu'on est tous perdus... lui réponds-je.

- Continue à filmer, je ne le sens pas, ce Giuseppe... me dit Frederik.

- Donc toi aussi... je réponds.

- Oui, et Théo ne va pas bien... ajoute-t-il.

Je regarde Théo, qui semble mal en point. Je m'approche de lui.

- C'est une mauvaise idée, je pense. On devrait rentrer, murmure-t-il.

- Frederik et moi aussi, on se disait que c'était une mauvaise idée, mais on est obligés de rester ici. Il nous a offert beaucoup de choses, mais partir comme ça sans le remercier, imagine... lui expliquais-je.

- Je comprends, mais je ne me sens pas bien... répond Théo.

Je lui mets une couverture autour de lui.

- Rapproche-toi du feu... lui dis-je.

Je lui donne quelques bonbons, pensant que cela le détendra, puis je retourne à ma place. Je parle à Frederik.

- Il ne va pas bien, il a envie de partir... lui dis-je.

- Je le savais. Mais regarde les autres qui s'amusent, Jack, qui était le premier à s'opposer, retire tout ce qu'il a dit... me répond Frederik.

- Je sais, Frederik, mais c'est trop risqué de partir comme ça. On ne sait même pas ce qui se passe à l'extérieur la nuit en plus, lui fais-je remarquer.

Frederik hoche la tête. Je connais Frederik depuis longtemps, je sais comment il est dans ce genre de situation, je me suis habitué à le calmer facilement.

Giuseppe décide de nous raconter une anecdote, et je me suis gelée.

- On était en train de voyager, moi et mes meilleurs amis, on voyageait partout, et on est arrivé dans un village en Russie. Comme vous le voyez, on est tombés dans la même situation que vous, on s'est perdus dans le froid, raconte-t-il. On est partis dans une maison, une habitante nous a hébergés et elle nous a raconté qu'il y avait un tueur en série à la tronçonneuse masqué. Elle a dit qu'il avait disparu depuis des années. On n'a pas cru à son histoire, on est sortis peu après pour prendre l'air et il était là, devant nous. Le tueur à la tronçonneuse. Devant nous. On a dû courir nous réfugier dans la maison, mais c'était une mauvaise idée. Donc on a couru pendant 30 minutes jusqu'à ce qu'on trouve un camping, on s'y est réfugiés, mais il s'avère que le camping, c'est là où le tueur habitait. Sur le chemin du camping, il y avait plusieurs corps laissés pour mort. Le tueur est arrivé en voiture, il nous a vus et on l'a vu, donc on était en train de courir dans tous les sens. Il a réussi sa mission de tuer les gens par plaisir, 2 survivants sur 10, donc on était 12...

Je regarde autour de moi et on est pratiquement 12. Je regarde ma caméra qui continue de tourner...

- J'ai envie de partir... me chuchote Frederik.

- Frederik... je réponds.

- Le tueur m'a blessé avec sa deuxième et troisième arme, des couteaux à pain et un fusil à aiguiser, explique Giuseppe.

- C'est quoi un fusil à aiguiser ? demande Dennis.

- C'est un outil pour aiguiser un couteau et le rendre plus tranchant lors de la découpe, réponds-je.

- Ça ressemble à un bâton de fer ? demande Jack.

- Oui, c'est ça.

- Ah, bah je connais, dit Jack.

- Il m'a cassé le doigt, j'ai plus l'index gauche, ajoute Giuseppe en montrant sa main gauche où il manque un doigt.

- J'ai réussi à m'enfuir avec mon meilleur ami, dit-il, en nous montrant un journal qui parle de cet événement...

- On n'était pas tous nés, la plupart d'entre nous... fait remarquer Clément.

- Je crois que je vais me promener, je ne me sens pas bien... annonce Théo.

- Je vais t'accompagner... lui dis-je.

Théo et moi décidons de nous éloigner un peu de la conversation troublante de Giuseppe. Nous marchons dans les rues calmes du village, essayant de nous changer les idées et de reprendre notre calme.

- Cette histoire est vraiment flippante, Winter. Je ne peux pas m'empêcher d'y penser, me dit Théo.

- Je sais, Théo. C'était vraiment terrifiant d'entendre tout ça. Mais essaie de te concentrer sur le fait que c'était il y a longtemps et que nous sommes ici en groupe. Nous nous soutenons mutuellement et nous veillons les uns sur les autres, lui réponds-je, essayant de le rassurer.

Soudain, Théo trébuche sur quelque chose et tombe. Je pose ma caméra et je pars l'aider.

- Théo, ça va ? je demande, inquiet.

- Ouais, t'inquiète... Aïe, aïe, aïe... se plaint-il, se relevant avec difficulté.

Je l'arrête pour qu'il ne bouge plus et j'inspecte sa main.

- Mais comment ça se fait que je me suis blessé autant en tombant comme ça ? se demande-t-il, perplexe.

Je regarde derrière lui, figé sur place.

- Winter, ça va ? demande Théo, inquiet.

À mon tour, je regarde dans la direction qu'il indique, et je commence à trembler en réalisant ce que nous voyons.

- Des couteaux à pain... une tronçonneuse... un fusil à aiguiser... murmure Théo, effrayé.

- On fait quoi... balbutie-t-il, cherchant une solution.

Je prends une profonde inspiration, essayant de garder mon calme.

- On fait comme si on n'avait rien vu, Théo. Si nous révélons ce que nous avons découvert, nous serons en danger de mort... lui chuchoté-je, en essayant de trouver la meilleure stratégie pour notre sécurité.

Je déchire le tissu de ma chemise et je prends une bouteille d'eau que je renverse sur la main blessée de Théo. Ensuite, j'utilise le morceau de tissu déchiré pour couvrir sa blessure.

- On doit garder notre calme pour ne pas éveiller les soupçons, lui dis-je à voix basse. Quand il sera l'heure de dormir et que tout le monde sera endormi, nous réveillerons discrètement tout le monde pour nous enfuir.

Théo exprime ses inquiétudes.

- Et si on s'endort...

- Ne t'en fais pas, lui réponds-je, essayant de le rassurer.

Nous retournons au campement où tout le monde est en train de faire griller des guimauves sur le feu. Je m'assois à ma place, ressentant beaucoup de stress et essayant de garder mon calme. Je remarque que Frederik serre ma main.

- Qu'est-ce qui s'est passé ? me demande-t-il.

Je lui explique la situation et il devient pâle.

Giuseppe nous interpelle.

- Suivez-moi, dit-il.

Il éteint le feu et nous décidons de le suivre. Nous nous retrouvons dans son salon, certains sont assis sur le canapé, d'autres sur des fauteuils et d'autres sont assis par terre. Je m'assois par terre avec ma couverture et Enzo joue avec mes cheveux.

- Voilà..., commence Giuseppe.

- Une Ouija ? Mais ce truc... je m'exclame.

- Oui, je sais..., répond Giuseppe.

Liam semble enthousiaste.

- Je voulais tellement essayer, dit-il.

Clément ajoute :

- Autant essayer.

Ils se mettent tous devant la Ouija, et je suis contraint de les rejoindre. Je sens que cette soirée pourrait dégénérer si nous jouons avec la Ouija.

- Tu es aigrie Winnie, me lance-t-il.

- Max, ne commence surtout pas..., le préviens-je.

Olli tente de calmer les choses.

- Allez, on veut juste passer du bon temps. Regarde l'ambiance que tu as créée. Encore Théo et Frederik qui refusent. Venez, ça pourrait être la meilleure soirée qu'on ait jamais eue, dit-il avec enthousiasme.

Finalement, Frederik et Théo cèdent sous la pression des autres. On me demande de me détendre.

- Winter, si tu veux vraiment qu'on passe une bonne soirée, alors rejoins-nous, déclare Jack.

Je regarde mes amis, hésitant, mais je finis par céder. Si cela peut les aider à se changer les idées et à passer un bon moment, alors je vais essayer de me détendre également.

- D'accord, je vais essayer de me détendre et de passer un bon moment avec vous, dis-je finalement.

Je m'installe près de la Ouija avec les autres, posant mes mains légèrement sur la planchette. Giuseppe nous explique rapidement les règles du jeu et nous met en garde contre le fait de ne pas prendre cela à la légère.

- Nous devons être respectueux et sérieux dans nos questions et nos réponses. La Ouija peut être imprévisible, alors restez prudents, nous prévient-il.

Nous acquiesçons tous, sentant une pointe d'excitation mêlée à de l'appréhension.

- Allons-y, posez une question, propose Enzo.

- Est-ce qu'il y a un esprit parmi nous ? demande Max.

La planchette commence à bouger lentement, presque imperceptiblement. Un frisson me parcourt l'échine, mais je fais de mon mieux pour ne pas laisser la peur prendre le dessus.

La planchette finit par s'arrêter, formant un "OUI" distinct.

- Oh, sérieusement ? Vous ne plaisantez pas ? s'exclame Liam.

- On a tous bougé la planchette, c'est juste une coïncidence, tente de rassurer Clément.

- Peut-être qu'on devrait arrêter, suggéré-je. C'est peut-être une mauvaise idée.

Mais personne ne m'écoute, tous fascinés par le mystère de la Ouija.

- À qui sommes-nous en train de parler ? demande Enzo.

Les lettres commencent à défiler rapidement sur la planchette, formant un nom étrange.

- Je n'arrive pas à lire, qu'est-ce que ça dit ? demande Liam.

- Je crois que ça dit... Giuseppe ? répond Max, perplexe.

Giuseppe regarde la planchette, surpris.

- Ce n'est pas moi, je vous assure, dit-il d'une voix hésitante.

La séance se poursuit avec des questions et des réponses énigmatiques, nous laissant tous perplexes.

- Peut-être que c'était juste notre imagination qui nous jouait des tours...

- Ou peut-être pas... C'était quand même étrange, répond Théo.

- Je préfère ne pas y penser. On a déjà eu assez d'émotions pour une soirée, déclare Frederik.

Frederik retire sa main de la planchette et tout le monde lui crie dessus.

- Attendez, arrêtez de lui crier dessus, ce n'est rien..., intervient Giuseppe pour calmer les esprits.

J'enlève moi aussi ma main, suivi par Théo.

- Continuons..., propose Guiseppe.

Il retire un doigt pour chercher des objets derrière lui, une Spirit box et un compteur de champs électromagnétiques...

- Winter, peux-tu mettre les téléphones de tout le monde en mode avion ? Le compteur ne fonctionnera pas à cause des ondes des téléphones, demande Guiseppe.

J'accepte à contrecœur et je m'exécute, éloignant les téléphones du salon.

Guiseppe allume la Spirit box et le compteur de champs électromagnétiques. Une ambiance étrange s'installe dans la pièce, et nous sommes tous attentifs aux moindres signes de présence d'esprits.

La Spirit box commence à émettre des sons indistincts, des voix lointaines et des bruits inexplicables. Les lumières du compteur de champs électromagnétiques fluctuent de manière inattendue, comme si des énergies invisibles nous entouraient.

- C'est vraiment flippant, cette Spirit box donne des réponses étranges, commente Jack.

- Vous êtes sérieux, là ? Vous voulez vraiment continuer avec ça ? s'inquiète Clément.

- Ne t'inquiète pas, c'est juste pour s'amuser. Rien de tout ça n'est réel, rassure Guiseppe.

Pourtant, malgré ses paroles rassurantes, une sensation d'oppression grandit dans la pièce. Les esprits semblent agités, comme s'ils étaient dérangés par notre présence. Les voix de la Spirit box deviennent de plus en plus audibles, mais elles restent indéchiffrables.

- C'est trop pour moi, je ne peux pas rester ici, dit Théo, se levant brusquement et se dirigeant vers la porte pour sortir du salon.

Mais alors qu'il touche la poignée, la porte se ferme violemment devant lui, le bloquant à l'intérieur.

- Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi la porte ne s'ouvre pas ? s'exclame Théo, pris au dépourvu.

- Théo, calme-toi. C'est probablement juste un courant d'air ou quelque chose comme ça, tente de le rassurer.

Mais nous savons tous que ce n'est pas le cas. Une énergie sombre et oppressante envahit la pièce, et nous commençons à réaliser que nous avons peut-être éveillé quelque chose de plus puissant que nous ne le pensions.

La Spirit box émet un son strident, puis s'éteint brusquement. Les lumières du compteur de champs électromagnétiques clignotent intensément, comme si quelque chose tentait de communiquer avec nous. Je prends la parole.

- Ça suffit ! On doit arrêter tout ça maintenant. Il se passe quelque chose d'anormal ici, et on ne devrait pas jouer avec ça, déclaré-je d'une voix tremblante.

J'essaie de garder mon calme, mais la peur commence à m'envahir. Les autres sont également nerveux, mais certains refusent toujours d'admettre que quelque chose d'inexplicable est en train de se produire.

- Calmez-vous, tout ira bien. On a juste besoin de rester calmes et de garder notre sang-froid, répond Guiseppe, tentant de rassurer tout le monde.

- GARDER LE SANG-FROID ?! BAH OUI, BIEN SÛR ! répliqué-je d'une voix tremblante d'émotion et de frustration.

La situation est devenue bien trop terrifiante pour garder mon calme habituel. Je sens la peur monter en moi, mélangeant colère et anxiété.

- On a joué avec des forces qu'on ne comprend pas, Guiseppe ! Ça ne va pas du tout ! Tu ne peux pas simplement balayer ça sous le tapis et prétendre que tout ira bien ! je poursuis.

- Je comprends que tu sois effrayée, Winter, mais paniquer ne nous aidera pas, tente de répondre Guiseppe.

- Comment peux-tu être si sûr de toi ?! Tu ne sais pas ce qui se passe ici ! Ces esprits, cette énergie sombre... On a réveillé quelque chose qui nous dépasse complètement ! je m'exclame.

- Winter a raison. On ne devrait pas prendre ça à la légère, ajoute Théo.

- J'avoue, on a peut-être joué avec le feu sans vraiment réaliser les conséquences, concède Frederik.

- Vous allez vous calmer maintenant ? On va trouver une solution, d'accord ? propose Guiseppe.

- Trouver une solution ? Comment ? On est des pilotes de course, pas des experts en paranormal ! On est totalement désarmés face à ça ! je rétorque avec frustration.

- Je suis d'accord avec Winter. On ne peut pas rester ici. On doit trouver de l'aide, contacter quelqu'un qui sait comment gérer ce genre de situations, ajoute Théo.

- On doit demander s'ils veulent partir, répond Guiseppe.

Ils font la demande sur la planche de Ouija - la réponse : "NON".

La Spirit box est activée.

- Guiseppe...killer..., retentit la voix de l'esprit à travers la Spirit box.

Je regarde Guiseppe, qui commence à réaliser ce qui se passe. Il entreprend un rituel, et les lumières s'éteignent et se rallument mystérieusement.

- Ils sont partis, je vous avais dit de garder votre sang-froid..., déclare Guiseppe d'un ton grave.

Je regarde tout le monde, qui semble soulagé après cette expérience troublante. Je décide de me rendre dans la cuisine, qui se trouve derrière le salon. Frederik et Theo me suivent.

- On a tous entendu la même chose, mentionne Theo.

- On fait comme on a dit, j'affirmé-je d'une voix déterminée.

On re explique ce qu'ont va faire en chuchotant et on retourne pour voir les autres s'amuser avec Guiseppe, je regarde l'heure dans ma montre "23h30".

J'attend que les autres s'endorment. Je sais que Dennis va rester éveillé.

Guiseppe propose qu'on aille dormir.

Alors que tout le monde se prépare à dormir, je continue de surveiller discrètement Dennis. Je remarque qu'il reste éveillé. Frederik et Theo sont entrain de dormir, je vais les réveiller dans 1 heure, j'ai remarqué que Guiseppe voulais prendre nos téléphones et garder pour lui heureusement que la petite voix dans ma tête ma prévenue. J'ai mis un réveil sur ma montre et je m'endort

1 heure plus tard

Je me réveille doucement et réveille Frederik et Théo. Nous commençons à réveiller les autres un par un, avec l'aide de Dennis.

- Vous manigancez quoi ? demande Dennis, curieux de nos agissements.

Liam commence à parler à voix haute, mais Frederik l'interrompt immédiatement. Nous entendons des pas approcher.

- Faites semblant de dormir, ne vous posez pas de questions, murmure Frederik.

La porte s'ouvre, et tout le monde fait semblant de dormir. Je me rends compte que c'est Guiseppe. Je suis éloigné des autres. Il s'approche pour nous observer, tout en étant au téléphone.

- "Ils dorment tous paisiblement, ils ne savent pas que ce soir sera leur dernier souffle", dit Guiseppe au téléphone.

- "Il y a aussi une fille, je dois m'occuper d'elle avant qu'elle ne finisse comme les autres. Je vais me défouler sur elle. Préparez le chargement à l'avance", ajoute-t-il d'un ton sombre.

Je le vois s'approcher de moi, alors je ferme les yeux et prends de longues respirations, essayant de garder mon calme. Il se tient devant moi, et je fais semblant d'éternuer. Soudain, je sens un tissu sur moi, puis j'entends quelqu'un tomber. J'ouvre les yeux et je vois Guiseppe à terre, tandis que Max se tient devant moi.

- Il n'y a pas de temps à perdre, partons ! s'exclame Frederik.

Je me relève avec l'aide de Max.

- Je ne comprends pas, qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi Guiseppe a-t-il voulu s'en prendre à Winter ? demande Liam, confus.

- La porte est bloquée ! annonce Théo.

Guiseppe a du mal à se relever, mais nous avons juste assez de temps pour ouvrir la porte.

Tout en se relevant, Guiseppe saisit un couteau, presque semblable à une scie. Il s'approche de nous, mais soudain la porte s'ouvre.

- Séparez-vous ! crie Enzo.

Guiseppe avait une très grande maison, je me retrouve toute seule, 1 chance sur 2 de m'en sortir vivante. Je vois des escaliers devant moi, je sprint pour monter a l'étage, ont étaient en dessous de l'étage principal. J'arrive a l'étage principal et je vais dans le salon, je continue à couture jusqu'au jardin, son jardin était grand. J'éteins ma montre au cas où si il a des objets pour détecter l'électromagnétisme. J'éteins aussi mon téléphone. Je me cache sale jardin, j'ai fermé la grande fenêtre derrière moi.

La panique m'envahit alors que je me cache dans le jardin sombre de la maison de Guiseppe. J'entends des bruits de pas et des voix à l'intérieur, mais je reste immobile, priant pour qu'ils ne me trouvent pas. Mon cœur bat la chamade, et je peux à peine contrôler ma respiration.

Je me demande où sont les autres membres. J'espère qu'ils ont réussi à s'échapper et qu'ils sont en sécurité. J'espère aussi qu'ils ont réussi à contacter les autorités ou à trouver de l'aide.

Le temps passe lentement, et l'obscurité de la nuit ajoute à mon angoisse. J'entends toujours des bruits de pas et des murmures à l'intérieur de la maison, mais ils semblent s'estomper petit à petit.

Après un certain temps, je décide de risquer de jeter un coup d'œil à l'intérieur. Je me faufile discrètement vers une fenêtre, essayant de voir ce qui se passe. Je peux apercevoir des ombres se déplacer dans la maison, mais il est difficile de distinguer clairement ce qui se passe.

Soudain, une porte s'ouvre brusquement, et je me cache à nouveau. Guiseppe sort dans le jardin, tenant toujours son couteau à pain. Il a l'air furieux et déterminé à nous retrouver. Je retiens mon souffle, priant pour qu'il ne me trouve pas.

Après un moment qui semble durer une éternité, Guiseppe finit par retourner à l'intérieur. Je profite de cette opportunité pour me glisser silencieusement le long du mur de la maison, cherchant une issue. J'aperçois une petite porte latérale et je m'y dirige rapidement.

La porte est verrouillée, mais je réussis à la déverrouiller avec des mains tremblantes. Je pénètre dans l'obscurité de la nuit, en essayant de rester silencieuse tout en m'éloignant de la maison.

Je me faufile à travers les buissons et les arbres, essayant de trouver un endroit sûr où me cacher. Mon cœur bat toujours la chamade, et la peur ne me quitte pas. J'ai l'impression que chaque bruit est une menace.

Finalement, je parviens à m'éloigner suffisamment de la maison pour me sentir un peu plus en sécurité. J'allume discrètement ma montre pour vérifier l'heure : il est presque 3 heures du matin. Je décide de me diriger vers la route principale, espérant y trouver de l'aide ou un moyen de rentrer en contact avec les autres membres de l'équipe. Mais pas de réseau et il fait nuit. On est loin du centre ville de Toscane.

J'entends le bruit de la tronçonneuse, et la peur s'empare de moi. J'entends plusieurs paires de pas, reconnaissant la voix d'Enzo et d'Olli.

- Enzo, Olli ? cherchant à confirmer leur présence.

Enzo et Olli se dirigent vers moi.

- Je t'ai vu sortir, j'ai prévenu les autres où il fallait se retrouver, explique Olli.

D'autres membres du groupe arrivent : Logan, Oscar et Frederik. Nous sommes maintenant six, mais il manque encore six autres membres.

- Nous devons nous éloigner de la sortie pour qu'il ne nous découvre pas, suggère Logan.

- J'ai tellement peur..., murmure Oscar d'une voix tremblante.

Nous nous éloignons de la sortie, je prend conscience que peut être les autres ne survivront pas.

10 minutes

20 minutes

30 minutes

40 minutes

50 minutes

1 heure

Nous attendons toujours les autres membres du groupe, lorsque soudain, nous voyons un flash de lumière.

- Mais où sont les autres ? demande Clément.

Oscar allume le flash de son téléphone. Nous apercevons Clément, Théo et Jack qui se rapprochent de nous.

- Pourquoi n'êtes-vous pas partis ? demande Jack.

- Nous devons vous attendre, sinon nous risquons de nous perdre... répond Olli.

Soudain, un bruit retentit et nous nous cachons tous instinctivement.

- PUTAIN, ILS SE SONT ENFUIS ! BANDE DE NAZES ! hurle Guiseppe.

Nous attendons, inconfortablement positionnés, pendant environ dix minutes. Puis je relève la tête.

- C'est bon, on peut y aller... murmurai-je.

Un bruit strident émane de la maison.

- Je pense que ce sont les garçons. Préparez-vous avant de tous courir, suggère Enzo.

Nous nous échauffons tous rapidement, sachant que nous devrons réaliser le sprint le plus intense de notre vie. Nous commençons à courir sur la route, et je jette un coup d'œil en arrière. Liam, Dennis et Max sont là. Nous continuons tous à courir. Guiseppe s'arrête et monte dans sa voiture, et nous nous arrêtons également. Nous devons choisir entre le champ de blé et la route. Je me dirige vers le champ de blé, et tout le monde me suit.

- Je vais vous rejoindre après avoir réussi à le distraire sur la route, propose Jack.

- D'accord. Nous formons des groupes de six.

Groupe 1 : Oscar, Frederik, Logan, Winter, Dennis et Clément.

Groupe 2 : Théo, Max, Liam, Jack, Enzo et Olli.

On se sépare tous

La peur et l'adrénaline se mélangent alors que nous courons à travers le champ de blé, essayant de rester silencieux tout en nous éloignant de Guiseppe. Nous nous enfonçons dans la végétation dense, espérant qu'elle nous offrira une couverture suffisante pour nous cacher.

Je peux entendre ma respiration haletante et celle des autres tandis que nous essayons de garder le rythme. Les épis de blé se frottent contre nos jambes, mais nous ne ralentissons pas. Nous sommes déterminés à mettre autant de distance entre nous et Guiseppe que possible.

Soudain, je trébuche sur une racine cachée dans le sol. Je m'efforce de me relever rapidement, mais je sais que le bruit a dû être entendu. J'entends les voix de Guiseppe et des autres, ils semblent se rapprocher.

Nous continuons à courir, espérant que le champ de blé nous offrira une certaine protection. Nous cherchons désespérément un endroit où nous cacher, mais dans l'obscurité et le chaos de la situation, cela s'avère difficile.

- Ça ne ressemble pas à un... commençai-je.

- Épouvantail... termine Dennis.

- On arrive dans un champ de maïs, remarque Clément.

- Guiseppe est bien trop loin, nous avons le temps de nous échapper, ajoute Logan.

J'arrache une épi de maïs, retire les feuilles qui le protègent et commence à le manger. Tout le monde en fait de même, reprenant des forces.

- Les gars, nous devons continuer à courir..., rappelle Oscar.

Nous reprenons notre course à travers le champ de maïs, nos jambes fatiguées nous portant autant que possible. L'odeur douce et la texture des épis de maïs nous rappellent brièvement une réalité plus paisible, mais nous ne pouvons pas nous permettre de nous laisser distraire. La peur et l'urgence nous poussent à avancer, à chercher un endroit sûr où nous pourrons enfin reprendre notre souffle.

Nous continuons de courir et on entend les cris stridents de Guiseppe.

Nous continuons à courir à travers le champ de maïs, nos cœurs battant rapidement dans nos poitrines. Les cris stridents de Guiseppe résonnent dans l'obscurité, nous rappelant à quel point notre situation est dangereuse.

Nous sommes déterminés à mettre autant de distance que possible entre nous et lui. Le maïs épais nous offre une couverture suffisante pour nous cacher, mais nous savons que nous ne pouvons pas rester ici indéfiniment.

Alors que nous continuons de courir, je jette un coup d'œil derrière moi pour m'assurer que personne n'a de difficulté. Logan et Frederik semblent un peu essoufflés, mais ils parviennent à suivre le rythme.

- On doit continuer, on ne peut pas s'arrêter maintenant, dis-je.

- Elle a raison, continuons à avancer, renchérit Oscar.

Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre du temps. Nous nous encourageons mutuellement à maintenir un rythme soutenu, malgré la fatigue qui commence à se faire sentir.

Soudain, je trébuche et tombe à nouveau.

- Ma cheville... J'ai mal, murmurai-je en gémissant de douleur.

Logan et Frederik m'aident à me relever. La douleur dans ma cheville s'intensifie, mais je refuse de laisser la peur me submerger. Nous devons continuer à avancer, car nous savons que Guiseppe est toujours à nos trousses.

- Winter, accroche-toi. Nous devons continuer à nous éloigner de lui, encourage Oscar.

- Il a raison. Trouvons un endroit pour se cacher, ne serait-ce que pour reprendre notre souffle, ajoute Logan.

Nous cherchons désespérément un abri, un endroit où nous pourrions temporairement nous cacher de notre poursuivant. Le champ de maïs ne nous offre plus autant de couverture, et nous devons trouver un autre endroit pour échapper à Guiseppe.

Soudain, nous apercevons une vieille grange au loin. C'est notre meilleure chance de trouver un endroit sûr. Nous accélérons le rythme, ignorant la douleur et la fatigue qui commencent à peser sur nous.

Enfin, nous atteignons la grange et nous nous glissons à l'intérieur en silence. Nous nous cachons parmi les bottes de foin et les vieilles caisses en bois, espérant que Guiseppe ne nous a pas encore repérés.

- On doit attendre ici jusqu'à ce qu'il s'en aille, suggère Logan.

- Mais qu'est-ce qu'on fait si Guiseppe trouve la grange ? s'inquiète Frederik.

- On se séparera à nouveau et on se retrouvera dans la forêt près de la route principale, propose Oscar. C'est notre meilleure chance de s'en sortir.

Nous restons silencieux, écoutant attentivement chaque bruit à l'extérieur de la grange. Les minutes semblent des heures alors que nous attendons avec anxiété.

Soudain, nous entendons des voix et des pas à l'extérieur de la grange. Guiseppe et ses acolytes sont là. Nous retenons notre souffle, priant pour que notre cachette soit suffisante.

- Cherchez partout, ils ne doivent pas être loin. dit-il Giuseppe.

Nous sommes pétrifiés de peur, mais nous restons silencieux et immobiles. Nous nous enfonçons encore plus dans les coins sombres de la grange, espérant que cela nous rende invisibles.

Les minutes passent lentement, mais finalement, nous entendons les voix s'éloigner. Guiseppe et ses complices quittent la grange pour poursuivre leur chasse. Nous pouvons enfin respirer un peu plus facilement, mais nous savons que nous devons agir vite.

- Il est temps de se séparer à nouveau, annonce Frederik.

Nous sortons de la grange avec précaution, nous assurant que le chemin est libre. Nous nous séparons en deux groupes une fois de plus, convenant de nous retrouver près de la route principale.

- Faites attention et restez en sécurité, prévient Logan.

Groupe 1 : Frederik, Winter, Clément

Groupe 2 : Oscar, Logan, Dennis

Nous courons à travers la forêt, nos cœurs battent la chamade. Malgré ma fatigue, je ne m'en préoccupe pas.

- On s'enfonce, est-ce que c'est le bon chemin ? demande Clément.

- On ne sait pas, mais ne nous en soucions pas. Courons pour protéger nos vies, répond Frederik.

Nous continuons de courir à travers la forêt, nos pieds fouettant le sol avec urgence. La peur me serre la poitrine, mais je me concentre sur la course, cherchant à mettre le plus de distance possible entre nous et Guiseppe. Mes jambes sont lourdes, et ma cheville me fait mal, mais je refuse de m'arrêter. Nous devons rester en mouvement pour survivre.

La forêt est dense, et les arbres nous empêchent de voir très loin. J'entends les bruits de la nature autour de nous, mais je suis surtout à l'affût du moindre son qui pourrait nous trahir.

Clément s'inquiète de notre direction, mais Frederik nous rappelle que notre priorité est de nous éloigner du danger. Je hoche la tête, comprenant que chaque seconde compte.

La noirceur de la forêt m'oppresse, et je me surprends à prier pour voir le jour se lever bientôt. J'essaie de garder mon calme et de suivre le rythme, m'accrochant à la force de notre groupe.

Le son de nos pas, mêlé au souffle court de notre course, résonne dans l'air nocturne. Mes pensées sont hantées par les visages de ceux que nous avons laissés derrière nous, espérant qu'ils aient réussi à s'enfuir eux aussi.

Au loin, j'entends des cris stridents, le son terrifiant de Guiseppe qui semble nous traquer. Nous redoublons d'efforts, emportés par l'adrénaline et la détermination.

Pourtant, la peur et la fatigue commencent à prendre le dessus. Je trébuche sur une racine cachée dans l'obscurité et m'efforce de me relever rapidement. Mes genoux tremblent, mais je me raccroche à la volonté de continuer.

Clément suggère de suivre la direction du nord, et je trouve cela sensé. Peut-être que cela nous mènera vers une route ou une ville, où nous pourrions trouver de l'aide. Mais pour l'instant, nous devons nous concentrer sur notre fuite.

Alors que nous courons, je sens que mes paupières deviennent lourdes. La fatigue menace de m'emporter, mais je me bats contre le sommeil, sachant que je dois rester alerte pour ma survie.

Nous continuons à traverser le champ de maïs, en proie à la peur et à l'incertitude. Je ne peux pas m'empêcher de penser à Guiseppe qui nous traque, déterminé à nous attraper.

Le maïs offre une couverture suffisante, mais je sais que nous ne pouvons pas rester cachés ici éternellement. Nous devons trouver un moyen de sortir de cette forêt et de contacter l'extérieur.

Mon esprit est en ébullition, cherchant des solutions, mais la fatigue commence à m'engourdir. Je trébuche encore une fois, et la douleur à ma cheville me rappelle que je ne peux pas me permettre de faiblir.

Frederik rappelle à tous de ne pas s'arrêter, et je force mes jambes à continuer de bouger. Nous devons garder espoir et persévérer. La vie de chacun d'entre nous est en jeu, et nous devons rester soudés pour y faire face.

La nuit est longue et sombre, mais nous ne perdons pas espoir. Nous courons, guidés par l'instinct de survie. Nous ne savons pas ce que nous réserve l'avenir, mais nous nous battons pour notre liberté et notre vie.

Je regarde ma montre sur mon poignet, "04h50" du matin. Nous continuons toujours à courir Frederik et Clément son tomber plusieurs fois comme moi.

Malgré la fatigue et les chutes, nous continuons de courir à travers la forêt. Le ciel commence à s'éclaircir légèrement, annonçant l'arrivée du lever du soleil. Chaque minute compte, et nous devons mettre à profit cette lueur d'espoir pour nous donner du courage.

Frederik et Clément, tout comme moi, sont épuisés, mais nous nous encourageons mutuellement à persévérer. La peur de Guiseppe qui pourrait nous rattraper nous donne la force de continuer à avancer.

Les arbres de la forêt nous entourent, créant un labyrinthe d'ombre et de lumière. Nous faisons de notre mieux pour éviter les obstacles et garder notre cap vers la sortie. Chaque bruit nous fait sursauter, redoutant que Guiseppe soit toujours à nos trousses.

La course effrénée commence à ralentir notre rythme, et nous devons faire face à la réalité : nous avons besoin d'une pause. Nous trouvons un endroit à l'abri des regards, derrière d'épais buissons.

Frederik rassemble le groupe et prend la parole :

- Nous devons nous reposer quelques minutes, mais restons vigilants. Dès que nous aurons repris notre souffle, nous continuerons notre fuite. Nous ne devons pas baisser notre garde, car Guiseppe pourrait être encore à nos trousses.

Nous nous asseyons dans le silence, essayant de récupérer notre énergie. Chacun de nous est conscient du danger qui nous guette, mais nous savons aussi que nous ne pouvons pas nous permettre de faiblir.

Pendant notre pause, j'observe les visages fatigués de mes compagnons d'infortune. Malgré la terreur qui nous habite, il y a aussi une lueur de détermination dans leurs yeux. Nous nous soutenons les uns les autres, sachant que notre survie dépend de notre solidarité.

Après quelques minutes de repos, nous reprenons notre course. Le soleil commence à se lever à l'horizon, illuminant faiblement la forêt. C'est un nouveau signe d'espoir, et je me dis que peut-être, nous finirons par nous en sortir.

Nous décidons de continuer en suivant la direction du nord, espérant que cela nous mènera vers une route ou une habitation où nous pourrions obtenir de l'aide. Nous ne savons pas où nous allons, mais nous n'avons pas d'autre choix que de persévérer.

Alors que nous avançons, les chants des oiseaux se font entendre, apportant une petite touche de normalité dans ce cauchemar. Malgré tout, la peur et l'incertitude persistent.

Nous continuons de courir, guidés par notre instinct de survie et notre volonté de rester en vie. Chaque minute est précieuse, et nous savons que nous devons rester concentrés pour ne pas nous égarer.

La forêt semble interminable, et mes jambes sont de plus en plus lourdes. Mais nous ne pouvons pas nous permettre de ralentir, car le danger rôde toujours autour de nous.

Nous continuons notre course effrénée, essayant de garder espoir malgré la terreur qui nous étreint. Nous devons rester forts et soudés, car c'est ensemble que nous avons une chance de survivre à cette épreuve terrifiante.

Alors que nous continuons notre course épuisante à travers la forêt, nous finissons par apercevoir une lueur d'espoir au loin. Une route ! Nous accélérons le pas, nos jambes tremblantes étant galvanisées par la perspective de trouver de l'aide.

Enfin, nous débouchons sur la route. Nous nous arrêtons un instant pour reprendre notre souffle, le soulagement visible sur nos visages. Le soleil est maintenant haut dans le ciel, éclairant notre chemin vers l'inconnu.

- WINTER, FREDERIK, CLEMENT, C'EST VOUS ? s'exclame une voix familière.

Nous nous retournons et nous découvrons Theo, Max, Liam, Jack, Enzo et Olli qui courent vers nous, l'inquiétude se lisant sur leurs visages.

- Les gars, où sont les autres... ? demande Théo, inquiet.

- Laissons-leur du temps... répond Max, tentant de calmer les esprits.

Nous prenons quelques minutes pour reprendre notre souffle.

- Nous nous sommes séparés. Nous avons trouvé une vieille grange pour nous reposer, mais Guiseppe nous a retrouvés. Nous nous sommes ensuite séparés en trois groupes : nous sommes partis tout droit, et Oscar, Dennis et Logan ont pris à droite.

- Les hommes de Guiseppe nous ont pourchassés, mais nous les avons rapidement semés. Ils étaient trop lents et n'arrivaient plus à nous suivre, ajoute Jack.

Je ne me sens pas bien, mes jambes me lâchent et je n'arrive plus à les bouger.

Olli s'approche de moi.

- J'espère que tu n'es pas blessé, me dit-il.

- Ma cheville me fait mal, mais la douleur va passer..., réponds-je.

Il examine ma cheville.

- Tu as le plus gros bleu que j'ai jamais vu de ma vie, constate-t-il.

Olli m'aide à me relever.

- Nous avons trouvé une carte sur le chemin, nous ne sommes pas loin du centre-ville de Toscane. Logan, Oscar et Dennis sont sûrement plus en avance que nous, car ils ont pris un raccourci pour se rendre directement au centre-ville, informe Enzo.

- Autant y aller maintenant..., propose Liam.

Nous décidons de suivre Enzo, qui détient la carte. Je boite à cause de ma cheville.

- Es-tu sûr que ça va, Winter ? s'inquiète Frederik.

- Oui, ne t'inquiète pas ! réponds-je, essayant de les rassurer.

Nous suivons le sentier avec précaution, gardant un œil sur les alentours. Après quelques minutes de marche, une petite cabane en bois se profile à l'horizon.

- Regardez, là-bas ! Une cabane ! s'exclame Jack. Peut-être y trouverons-nous de l'aide, ou du moins un endroit pour nous reposer.

Nous atteignons la cabane qui semble abandonnée. L'intérieur est sommaire, mais il y a suffisamment d'espace pour que nous puissions nous asseoir et reprendre notre souffle.

- Winter, allonge-toi et repose ta cheville autant que possible, me dit Olli. On va chercher des feuilles ou quelque chose pour t'aider à te faire un bandage.

Certains d'entre nous partent à la recherche de matériaux pour soigner ma cheville, pendant que je m'allonge sur le sol de la cabane, essayant de calmer mon esprit et de me reposer.

- Nous avons trouvé des feuilles et des morceaux de tissu, ça devrait faire l'affaire, annonce Liam.

- Essayons de lui faire un bandage pour soutenir sa cheville, propose Théo.

Ils travaillent ensemble pour préparer un bandage improvisé pour ma cheville blessée. Malgré la douleur, je suis reconnaissante d'avoir des amis qui prennent soin de moi dans cette situation difficile.

Je remercie tout le monde et on repart pour se diriger au centre ville.

Alors que nous avançons vers le centre-ville, nous restons attentifs à notre environnement, nous assurant de ne pas attirer l'attention. Nous marchons silencieusement dans les rues sombres, évitant les zones éclairées par les lampadaires.

Nous continuons à avancer, gardant un œil vigilant sur notre environnement. Chaque ombre, chaque bruit nous fait sursauter, sachant que Guiseppe et ses hommes pourraient encore être à nos trousses. Nous reconnaissons le chemin.

- C'est le chemin de l'hôtel, mais nous devons faire attention. Guiseppe pourrait être là avec ses chiens, prévient Clément.

- Alors nous devons courir..., déclare Jack.

Tout le monde est d'accord.

Nous nous mettons à courir à travers les rues familières, nos cœurs battant rapidement. Olli me porte sur son dos, soulageant un peu la douleur de ma cheville blessée. Nous restons silencieux, essayant de ne pas attirer l'attention.

Enfin, nous arrivons devant l'hôtel. Plusieurs personnes sont rassemblées, et je descends du dos d'Olli.

- Ils sont là ! s'exclame quelqu'un.

La police se retourne et s'approche de nous. Nous sommes pris en charge par des infirmiers et infirmières dans le hall de l'hôtel. Logan, Oscar et Dennis sont arrivés avant nous. Ils avaient lancé un dispositif de recherche. Je remarque que Liam a des blessures cachées, qui auraient pu être graves s'il n'avait rien fait...

Les infirmiers et infirmières nous emmènent immédiatement dans une zone réservée pour les soins. Liam est pris en charge en priorité en raison de ses blessures apparentes. Nous sommes tous soulagés de savoir qu'il est pris en charge, et nous espérons qu'il se rétablira rapidement.

Pendant que nous recevons des soins médicaux, nous sommes interrogés par la police pour donner nos déclarations détaillées. Nous expliquons tout ce qui s'est passé depuis le début de la soirée chez Guiseppe jusqu'à notre évasion. Les policiers prennent des notes attentivement, recueillant des preuves pour l'enquête en cours.

La tension retombe doucement alors que nous sommes enfin en sécurité, mais la réalité de ce que nous avons vécu continue de nous hanter. Nous restons tous ensemble, nous serrant les uns contre les autres, trouvant un certain réconfort dans notre amitié solide.

Après des heures d'attente et de soins médicaux, nous sommes autorisés à quitter l'hôpital. Nous sommes tous épuisés, mais soulagés d'être en sécurité. La police nous demande de rester disponibles pour l'enquête et nous promet de tout faire pour arrêter Guiseppe et ses complices.

De retour chez nous, nous nous retrouvons autour d'une table pour nous soutenir mutuellement. Nous nous rendons compte que cette nuit restera à jamais gravée dans nos mémoires, mais nous sommes déterminés à ne pas laisser cette terrible expérience nous définir.

Les jours suivants sont remplis de thérapie, de discussions profondes et d'une solidarité renforcée. Nous essayons de guérir ensemble, de surmonter nos peurs et nos traumatismes. La vie reprend progressivement son cours, mais nous savons que nous devrons tous prendre le temps de nous remettre de cette épreuve.

L'enquête avance rapidement, et Guiseppe et ses complices sont finalement arrêtés. Nous témoignons lors du procès, partageant notre histoire avec courage. La justice est rendue, et nous espérons que cela empêchera ces criminels de nuire à d'autres personnes.

Cette nuit, notre vie tenait à qu'un seul fil fragile.



A suivre...

Continue Reading

You'll Also Like

62.5K 2.3K 38
Gwen Santiago, une jeune femme de 23 ans, vie avec meilleur ami, Max Fewtrell et le brillant pilote de formule 1, Lando Norris. Mais les trois amis n...
257K 7.2K 62
Les larmes du risque ยซ Je peux t'aider ร  le surmonter, tu n'as pas ร  vivre tout รงa toute seule. Que tu le veuilles ou non, si tu restes parmi nous, t...
178K 6.2K 61
ยซ Personne ne sait ni quand, ni comment l'amour ou la foudre vont tomber, mais tout ce qu'on sait, c'est que รงa ne tombe jamais deux fois. ยป Charles...
185K 5.9K 36
Malia est une jeune femme de 20 ans comme toute les autres. Elle est indรฉpendante et de nature plutรดt rรฉservรฉe. Seulement, un jour alors qu'elle ne s...