𝐓𝐀𝐒𝐓𝐄 𝐎𝐅 𝐋𝐎𝐕𝐄 - 𝙇...

Від -saturnn_

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Elle devient pilote de Formule 1 chez McLaren mais se fait détester par son coéquipier, nommé Lando Norris. M... Більше

Chapitre 1
Chapitre 2
𝗙𝗢𝗥𝗠𝗨𝗟𝗔 𝟯
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 8
𝗙𝗢𝗥𝗠𝗨𝗟𝗔 𝟮
Chapitre 9
𝗙𝗢𝗥𝗠𝗨𝗟𝗔 𝟭
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
Chapitre 76
Chapitre 77
Chapitre 78
Chapitre 79
Chapitre 80
Chapitre 81
Chapitre 82
Chapitre 83
Chapitre 84
Chapitre 85
Chapitre 86
Chapitre 87
Chapitre 88
Chapitre 89
Chapitre 90
Chapitre 91
Chapitre 92
Chapitre 93
Chapitre 94
Chapitre 95
Chapitre 96
Chapitre 97
Chapitre 98
Chapitre 99
Chapitre 100
Chapitre 101
Chapitre 102
Chapitre 103
Chapitre 104
Chapitre 105
Chapitre 106
Chapitre 107
Chapitre 108
Chapitre 109
Chapitre 110
Chapitre 111
ᗷOᑎᑌᔕ

Chapitre 7

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𝗝𝗼𝘂𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗺𝘂𝘀𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗮𝘂-𝗱𝗲𝘀𝘀𝘂𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲
(Chapitre corrigé)

𝗙𝗟𝗔𝗦𝗛𝗕𝗔𝗖𝗞

- Chérie, arrête-moi ça ! Je ne peux même pas regarder la télé, se plaint Maman.

- Tu regardes à chaque fois la télé, tu mets à chaque fois cette série "Les feux de L'amour" ou je ne sais quoi ! réplique Papa.

- Bah, au moins c'est une bonne série, donc maintenant- arghh, rétorque Maman, interrompue par Papa.

- Raté, c'est moi qui regarde la télé.

- Encore ça ?! s'exclame Maman.

- OUI, ENCORE ÇA ! réplique Papa avec fermeté.

- Deux dimanches d'affilée, cette fois, c'est quoi "Grand Prix de la Savane dans le circuit Monté de genoux" ? Déjà que tu utilises mon compte et que tu ne paies pas ! proteste Maman.

- Hahahaha, arrête un peu, se moque Papa.

Mes yeux se fixent sur la télé. Je ne sais pas pourquoi j'ai commencé à aimer les voitures qui roulent vite.

Soudain, la télé se coupe brusquement et je crie : "Non !"

- Pareil que ton père, toi, remarque Maman.

- Hahaha, mission réussie ! se réjouit Papa.

- Est-ce que un jour on pourra regarder en vrai un Grand Prix ? demandé-je avec espoir.

Ma mère a la mâchoire ouverte pendant que mon père s'enjaille

- Ça te dit un séjour à Disneyland ? propose Maman.

- Eww... réponds-je avec dégoût.

Mon père ricane bruyamment, ce qui ne fait qu'agacer ma mère.

- Tout ça est de ta faute ! l'accuse-t-elle.

Je ris de la réaction de ma mère.

- Je t'ai dit quoi, je t'avais prévenu qu'elle serait comme moi, commente mon père.

- Faut pas non plus qu'elle soit trop influencée, s'inquiète ma mère.

- Panique pas, à quoi tu penses ? répond mon père.

- Bah, j'imagine que tu la paies pour qu'elle devienne comme eux, j'ai pas envie de la voir mourir, moi ! s'emporte ma mère.

- Elle ne deviendra jamais pilote... rassure mon père.

- Bah, heureusement... souffle ma mère.

- Je veux le faire moi ! déclare-je avec détermination.

Mes parents se retournent d'un coup

- Non, surtout pas, c'est trop dangereux, s'inquiète Maman.

- Je veux le faire ! insisté-je.

- On ne peut pas, je voudrais bien mais... commence Papa.

- "Tu voudrais bien", on peut le faire ? affirmé-je.

- Winter, comprends que c'est une passion dangereuse. Je ne veux pas te voir courir des risques inutiles, explique mon papa.

- Ton père a raison, ma chérie. Il faut penser à ta sécurité avant tout, ajoute ma mère.

- Mais je suis prête à prendre des précautions ! Je peux m'entraîner, suivre des cours, être responsable. S'il vous plaît, donnez-moi une chance.

- Ce n'est pas seulement une question de responsabilité, Winter. Les courses automobiles sont extrêmement dangereuses, même pour les professionnels, explique ma mère.

- Nous voulons simplement te protéger, ma chérie. Il y a tellement d'autres domaines où tu peux exceller et trouver ta passion, ajoute mon père.

Je baisse la tête, déçue par la réponse de mes parents. Une boule se forme dans ma gorge, mélange de frustration et de détermination.

- Mais je sais que c'est ce que je veux faire. J'aime beaucoup les voitures à vitesse. Je ne peux pas ignorer cette passion, affirmé-je.

- Winter, comprends que nous ne disons pas non pour te priver de quelque chose, mais pour ta sécurité. Nous t'aimons et nous ne voulons pas te voir courir des risques inutiles, explique mon père.

- Nous sommes tes parents, Winter. Notre rôle est de veiller sur toi et de te guider vers des choix qui te permettront de t'épanouir en toute sécurité, ajoute ma mère.

Je serre les poings, déterminée à ne pas abandonner si facilement.

- Je te promets que je vais faire des efforts ! déclaré-je.

Mes parents s'échangent un regard rempli d'amour et de préoccupation. Ils se rendent compte de l'intensité de ma passion.

- Winter, promets-nous que tu feras tout ce qui est en ton pouvoir pour t'entraîner de manière sûre et responsable. Promets-nous que tu prendras en compte les conseils des professionnels et que tu ne mettras pas ta vie en danger, demande ma mère.

- Je vous le promets. Je sais que ça va être difficile, répondis-je.

Père et Mère se regardent à nouveau, cette fois avec une lueur de fierté dans les yeux.

- Très bien, Winter. Si tu es prête à t'engager sérieusement dans cette voie et à respecter les mesures de sécurité, nous te soutiendrons. Mais nous voulons que tu prennes cela au sérieux et que tu fasses preuve de responsabilité, conclut mon père.

Je sourit, sentant une vague d'espoir et de gratitude envahir mon cœur.

- Merci, Papa ! Merci, Maman!

𝗤𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗮𝗻𝗻𝗲́𝗲𝘀 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘁𝗮𝗿𝗱

J'étais avec mon mentor, des fois il était pas trop la à cause de ses championnat de Formule 4, j'espère qu'il va gagner, il domine en plus le championnat

J'étais en année de karting, 3eme année, j'ai 8 ans

J'étais sur le circuit entrain de rouler avec mon kart, je sais le maîtriser, j'ai presque pas de problème avec mon kart, quelque petite réparation dans les roues mais sinon tout va bien

- Bah alors, ils sont où tes parents, ma petite ? Tu ne vas pas rester seule sans personne, s'inquiète un parent inconnu.

- Ils ne sont pas là, je suis déjà responsable de moi et je peux rester seule, réponds-je.

- Bah non quand même, imagine s'il y avait un inconnu qui te kidnappait, personne ne serait là pour t'aider, surtout que les séances de tout le monde sont finies, insiste le parent inconnu.

- Ne vous inquiétez pas, je vous assure, répliqué-je.

Le parent inconnu me prend la main pour m'emmener à l'accueil, comme si cela n'était pas suffisant.

- Excusez-moi, cette petite fille est toute seule, il n'y a pas ses parents. Moi, je m'inquiète, car je n'ai pas envie qu'elle soit kidnappée par quelqu'un de malsain, explique-t-il à la dame.

- Quel est ton nom, petite ? demande la dame.

- Je n'ai besoin de personne, je vous assure. Je suis toute seule, je suis venue toute seule à chaque fois, réponds-je.

- Plus maintenant !

Je pousse un cri de peur alors que la personne en question me porte sur son dos. C'est Anthoine.

- Désolé du dérangement, madame ! s'excuse Anthoine.

La dame de l'accueil sourit.

- Elle était toute seule, Anthoine. D'ailleurs, tu devrais écrire quelque chose si tu veux qu'elle vienne seule, tu as fait paniquer un parent, lui dit-elle.

- Eh Pierrot, surveille-la ! lance Anthoine.

Anthoine me dépose à terre, et je me retrouve face à une personne incroyablement grande.

- Attends, tiens ça ! dit Anthoine.

Anthoine balance des pièces à son ami.

Je regardais avec curiosité la personne super grande qui se tenait devant moi. Il avait l'air sympathique et confiant, mais je me sentais toujours un peu timide.

L'ami d'Anthoine me fait signe de le suivre, et nous nous dirigeons vers un distributeur. Il me dit de choisir quelque chose, mais je ne suis pas sûr de ce qu'il attend de moi. J'ai l'habitude de demander l'aide de mes parents pour ce genre de choses, explique Winter.

- Je... je ne sais pas trop. Que suis-je censée choisir ?

L'ami d'Anthoine sourit et comprend ma confusion.

- Ne t'inquiète pas, Winter. Je vais t'aider. Regarde les options sur l'écran et choisis ce qui te fait plaisir. Tu peux prendre une boisson, une collation ou même un petit cadeau. C'est à toi de décider, l'assure l'ami d'Anthoine.

Je regarde attentivement l'écran du distributeur et finit par choisir une petite collation qui lui plaît. Elle appuie sur le bouton correspondant, et la collation sort du distributeur.

- J'ai réussi ! Merci de m'avoir aidée, dis-je, reconnaissante.

L'ami d'Anthoine sourit chaleureusement.

- De rien, Winter. Je suis là pour t'aider et te guider lorsque tu en as besoin. N'hésite pas à demander si tu as d'autres questions, assure l'ami d'Anthoine.

Winter se sent soulagée et reconnaissante de l'aide qu'elle a reçue. Elle est heureuse d'être entourée de personnes bienveillantes.

- Merci beaucoup, répond Winter.

Ils rejoignent Anthoine, qui s'approche de son ami et entame une conversation. Ensemble, ils se dirigent vers le circuit.

- Mais c'est fermé, Anthoine.

- Non, affirme Anthoine.

- Bah si ! Tout le monde est parti, dis-je en insistant.

- Ce n'est pas parce que tout le monde est parti qu'il n'y a personne. Allez, prépare-toi, je vais voir comment tu as évolué ! encourage Anthoine.

Je me sentais excitée à l'idée de pouvoir rouler sur le circuit, même si j'étais un peu surprise de constater que nous étions les seuls présents. J'allais enfin pouvoir montrer à Anthoine mes progrès dans le karting.

Je me préparai rapidement, enfilant mon équipement de sécurité et ajustant mon casque. Je sentais l'adrénaline monter en moi alors que je m'installais dans mon kart, prête à démontrer mes compétences.

Anthoine s'approche de moi, un sourire encourageant sur le visage.

- Je suis fier de toi, Winter. Tu as travaillé dur, et je suis sûr que tu as beaucoup progressé. Montre-moi ce que tu peux faire ! dit Anthoine.

- Merci, Anthoine. Je vais donner le meilleur de moi-même ! réponds-je déterminée.

Je démarrai le moteur de mon kart et je m'engageai sur le circuit. La sensation de vitesse et de liberté était incroyable. J'essayai d'appliquer tout ce que j'avais appris, en prenant les virages avec précision et en gérant ma vitesse.

Anthoine observait attentivement mes mouvements, et par moments, je pouvais voir une lueur de fierté dans ses yeux. Cela me donnait encore plus de motivation pour donner le meilleur de moi-même.

Après quelques tours intenses, je finis par m'arrêter et je sors du kart, le visage rayonnant.

- Comment étais-je, Anthoine ? Ai-je fait des progrès ? demandé-je, curieuse.

Anthoine s'approche de moi, le sourire toujours aux lèvres.

- Tu étais incroyable, Winter ! J'ai pu voir à quel point tu as travaillé dur et combien tu t'es améliorée. Tes virages étaient nets, ta vitesse était impressionnante. Tu es vraiment douée ! me félicite Anthoine.

- Vraiment ? Je suis tellement contente ! Merci de m'avoir soutenue et encouragée, lui dis-je, reconnaissante.

- C'est un plaisir de t'accompagner, Winter. Tu as un talent naturel et une passion indéniable pour la course. Continue à t'entraîner et à poursuivre tes rêves. Je suis convaincu que tu pourras accomplir de grandes choses, conclut Anthoine avec enthousiasme.

Nous restâmes un moment sur le circuit, discutant de mes performances et des aspects sur lesquels je pourrais me concentrer pour m'améliorer encore plus. Je savais que j'avais encore beaucoup à apprendre, mais je savourais chaque instant de cette aventure.

Avec Anthoine à mes côtés en tant que mentor et ami, je sentais que rien n'était impossible. J'étais déterminée à suivre mon chemin dans le monde de la course automobile, en repoussant mes limites et en poursuivant mes rêves avec passion et détermination.

Après avoir célébré mes progrès avec Anthoine sur le circuit, je me rendis compte que j'avais encore des aspects à améliorer dans ma pratique du karting. - J'avais quelques questions et des difficultés sur certains points techniques.

- Anthoine, il y a quelques trucs sur lesquels j'ai encore du mal. Est-ce que tu pourrais m'aider ? demandé-je.

- Bien sûr, Winter ! Je suis là pour t'aider et te guider dans ta progression. Dis-moi quels sont les points sur lesquels tu as besoin d'aide, répond Anthoine.

- J'ai encore du mal avec certains virages et les virages serrés. J'ai du mal à trouver le bon angle et à maintenir une trajectoire fluide, expliqué-je.

- Absolument ! Les virages serrés peuvent être délicats, mais avec de la pratique et quelques ajustements, tu peux les maîtriser. Tout d'abord, assure-toi d'entrer dans le virage avec une vitesse adaptée, pas trop rapide pour ne pas perdre le contrôle. Ensuite, concentre-toi sur la trajectoire idéale en coupant le virage le plus court possible. Utilise tes freins de manière progressive et précise pour ralentir au bon moment. N'hésite pas à expérimenter différentes lignes de course pour trouver celle qui te convient le mieux, conseille Anthoine.

- Merci pour ces conseils, Anthoine ! J'ai aussi remarqué que je perds parfois de la vitesse dans les lignes droites, ajouté-je.

- Bien sûr, Winter ! La vitesse dans les lignes droites est cruciale pour de bonnes performances. Assure-toi d'optimiser ton aérodynamisme en te positionnant correctement dans ton kart. Garde tes bras et tes jambes près de ton corps pour réduire la résistance à l'air. Utilise également les gaz de manière progressive et régulière pour maintenir une accélération constante. N'oublie pas de garder ton regard loin devant toi pour anticiper les prochains mouvements et ajuster ta trajectoire en conséquence, explique Anthoine.

- Merci, Anthoine, je vais les mettre en pratique lors de mes prochaines sessions d'entraînement, dis-je, reconnaissante.

- C'est un plaisir de t'aider, Winter. N'oublie pas que la clé de la réussite est la persévérance et la volonté de toujours s'améliorer. Si tu rencontres d'autres difficultés ou si tu as d'autres questions, n'hésite pas à m'en parler. Nous sommes là pour t'accompagner dans ton parcours de pilote de karting, assure Anthoine.

Nous continuâmes à discuter et à échanger des conseils précieux pour que je puisse continuer à progresser dans ma pratique du karting. Avec l'aide d'Anthoine et son mentorat constant, je savais que j'étais entre de bonnes mains pour réaliser mes rêves dans le monde de la course automobile.

Anthoine prend le tracé du circuit en papier.

- C'est l'heure de réviser ! annonce Anthoine.

Il me tend le tracé du circuit en papier, avec tous ses virages, lignes droites et points de repère clés.

- Voici le tracé du circuit que nous allons aborder lors de notre prochaine session d'entraînement, Winter. Il est important de bien le connaître afin de pouvoir anticiper chaque virage et chaque section du circuit, explique Anthoine.

Je prends le tracé avec enthousiasme, observant attentivement chaque détail. Je suis déterminée à mémoriser chaque virage et chaque point de freinage pour améliorer mes performances sur la piste.

- Merci, Anthoine ! Je vais étudier ce tracé ! dis-je, reconnaissante.

- C'est parfait, Winter. Prends ton temps pour bien assimiler chaque élément du tracé. Nous travaillerons ensemble pour améliorer tes compétences et ta confiance sur la piste. N'oublie pas que la pratique régulière et la concentration sont essentielles pour progresser en karting.

Je hochai la tête avec détermination, prête à relever le défi.

Il me fait un grand câlin et je peux sentir toute sa fierté et sa confiance en moi à travers cette étreinte sincère. Je me sens soutenue et encouragée.

Anthoine se recule légèrement, me regardant avec un sourire empreint de confiance.

- Je sais que tu en es capable, Winter. Je te fais entièrement confiance. Rappelle-toi toujours que tu as le talent, la passion et la détermination nécessaires pour réussir. N'aie jamais peur de repousser tes limites et de viser toujours plus haut, dit Anthoine.

- Je ne te décevrai pas, Anthoine. Je ferai tout mon possible pour honorer ta confiance et réaliser mes rêves dans le monde de la course automobile, répondis-je, remplie d'une nouvelle énergie et d'une motivation renouvelée.

Nous nous serrons une dernière fois dans les bras, scellant notre partenariat solide et notre amitié sincère. Avec Anthoine à mes côtés, je sais que je suis prête à affronter les défis à venir et à poursuivre ma passion avec détermination.

𝟮𝟬𝟭𝟯
______

𝟯 𝗮𝗻𝘀 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘁𝗮𝗿𝗱

J'étais toujours mal, juste après l'accident qui a tué plusieurs de mes meilleurs amis. Je continuais toujours le karting, j'étais en championnat. L'année prochaine, c'est le Grand Championnat du monde.

- Winter... commence Anthoine.

- Oui, je connais la suite... je vais préparer mes affaires pour m'entraîner. Oui, je vais le faire... l'interrompé-je.

- Winter- insiste Anthoine.

- Je vais bien, je suis en forme et prête à m'entraîner ! déclaré-je.

Je fais mon plus grand sourire qui était faux, je me retourne directement vers mes affaires...

Je pars pour conduire mon kart.

Je sentais le poids de la tristesse et de la douleur qui m'accompagnait depuis l'accident tragique.

Je mets mon casque, ajuste mes gants et m'installe dans mon kart. J'essaie de me concentrer sur la piste devant moi, de me connecter avec la machine et de faire abstraction de mes émotions tourmentées. C'était difficile, mais je m'accrochais à l'espoir que chaque tour de piste serait un pas vers la guérison et la résilience. Une larme de tristesse se verse pendant que je roule. Je crash sur le dernier virage.

- POURQUOI ?! POURQUOI MOI !!! m'écrié-je.

J'arrête de crier car j'ai mal à la gorge. J'ouvre ma visière et j'essuie mes larmes. La colère a remplacé ma tristesse, mais je réussis à me calmer quelques secondes plus tard. Je reste immobile dans mon kart. Je n'ai même plus envie de bouger, plus envie de faire des efforts.

- Winter ?! appelle Anthoine.

Anthoine arrive devant moi.

- Winter... dit-il d'une voix douce.

𝗤𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗺𝗶𝗻𝘂𝘁𝗲𝘀 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘁𝗮𝗿𝗱

Mon kart avait aucun dégâts, un bonne chose. Je suis toute seule dans une salle.

Je commence à parler toute seule

- Pfff... Et puis quoi encore, dis-je avec exaspération.

Je lance ma paire de gants par terre et je mets mes mains sur mon visage.

- Pourquoi est-ce que tout semble si difficile ? murmurai-je.

Alors que je m'effondre en larmes, je sens une présence derrière moi. C'est Anthoine, qui s'est approché silencieusement et a entendu mes paroles désespérées. Il pose délicatement sa main sur mon épaule, m'offrant son soutien et sa compassion.

- Winter, je suis là pour toi. Je sais que tu es épuisée et que tout semble difficile en ce moment, dit-il d'une voix réconfortante. Parfois, il est important de prendre du recul, de respirer et de te reposer un peu. Prends le temps dont tu as besoin pour retrouver ton équilibre et ta force. Je suis là pour t'écouter et te soutenir.

Je hoche la tête, mes sanglots s'apaisant peu à peu.

- Merci... soufflé-je.

- Prends tout le temps qu'il te faut, Winter. Je serai là lorsque tu seras prête à te remettre en selle. Tu es une pilote talentueuse et déterminée, et je crois en toi. Repose-toi, retrouve ton énergie et n'oublie pas que tu as le soutien de ceux qui t'entourent, déclare Anthoine avec conviction.

Je lui souris faiblement, me sentant déjà un peu apaisée par ses paroles réconfortantes. Je sais que je suis entre de bonnes mains avec Anthoine à mes côtés.

- Merci, Anthoine. Je vais suivre ton conseil et prendre le temps dont j'ai besoin pour me reposer, réponds-je, reconnaissante.

Nous restons là, dans ce moment de silence réconfortant, où je sais que je peux me laisser aller et me reposer en toute confiance. Grâce à Anthoine et à son soutien inconditionnel....

𝟮𝟬𝟭𝟲
_______

𝟭 𝗮𝗻𝘀 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘁𝗮𝗿𝗱

J'étais avec Anthoine dans son écurie ART Grand Prix, il ma invitée pour que je vienne le visiter, il était en GP3 series. On était en Belgique à Spa-Francorchamps. Il avait 3 coéquipiers, il m'on plutôt très bien accueilli et ils arrêtaient pas de me faire rire.

Jack Aitken 🇬🇧
Nirei Fukuzumi 🇯🇵
George Russell 🇬🇧

Se sont ses trop coéquipiers, ils étaient chez ART comme Anthoine.

Anthoine et derrière moi entrain de mettre son bras sur ma tête comme si j'étais un support

- T'es vraiment petite, toi, lance Anthoine derrière moi, en posant son bras sur ma tête comme si j'étais un support.

Je le regarde avec un regard de malveillance, mais il commence à rire.

Je ris aussi, sachant qu'Anthoine plaisante avec moi. Même s'il est plus grand que moi, cela ne m'empêche pas de lui tenir tête et de profiter de sa compagnie amicale.

- Ouais, je suis peut-être petite, mais je suis rapide sur la piste ! Ne sous-estime pas ma détermination, Anthoine, répliqué-je.

- Oh, je n'en doute pas une seconde ! Tu as prouvé maintes fois ta capacité à dominer sur le karting. Je suis fier de toi, Winter, affirme Anthoine.

George s'approche de nous avec un sourire amical.

- Hé, Winter, ne t'inquiète pas pour Anthoine. Il aime taquiner tout le monde. C'est sa façon de montrer qu'il apprécie ta présence ici, explique-t-il.

Nirei et Jack se joignent à nous, plaisantant et créant une ambiance joyeuse.

- Winter, bienvenue dans notre équipe ! Nous sommes heureux de t'avoir parmi nous, déclare Nirei.

- Ouais, ne fais pas attention à Anthoine, il aime juste te taquiner, ajoute Jack.

- Merci, les gars. Je suis ravie de faire partie de cette équipe incroyable. En avant vers de nouvelles victoires et de grandes réalisations ! m'exclamé-je avec enthousiasme.

𝗤𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗵𝗲𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘁𝗮𝗿𝗱

Les autres sont entrain de s'entraîner.

Je suis entrain de faire mes devoir pour l'école car oui je dois enchaîner, puisque on m'a fait un dossier sur moi comme quoi j'étais une élève sportive dans le monde du sport. Donc l'école peut comprendre pourquoi des fois je ne suis pas là.

J'ai pris le temps de faire mes devoirs, j'ai tout fini. Je cherche mon manuel, je le sors. C'est un manuel pour apprendre l'anglais car oui, il faut avoir un bon anglais quand tu est surtout dans se monde sportif.

Alors que je m'installe pour étudier l'anglais, j'entends Anthoine s'approcher derrière moi.

- Tu ne manques jamais une occasion de t'améliorer, Winter. C'est impressionnant de te voir concilier tes études.

- Merci, Anthoine.

Je lui souris.

Anthoine s'assoit à côté de moi, et nous commençons à parcourir le manuel ensemble. Il me guide à travers les leçons, m'expliquant les concepts difficiles et me donnant des conseils pour améliorer ma prononciation.

C'est agréable d'étudier avec Anthoine à mes côtés. Non seulement je progresse en anglais, mais je me sens également plus proche de lui en partageant ce moment d'apprentissage.

Nous continuons à étudier et à pratiquer l'anglais pendant un certain temps, jusqu'à ce que les autres pilotes reviennent de leur entraînement. Mais même après cela, Anthoine et moi restons déterminés à améliorer nos compétences linguistiques.

Anthoine commence à rire.

- Attend, répète ! demande Anthoine.

- Stastil- commençai-je.

Anthoine éclate de rire au point qu'il devient rouge comme une tomate.

- Mais arrête de te moquer de moi, lui dis-je, exaspérée.

Il continue toujours à rigoler. George donne une grosse tape dans le dos d'Anthoine, manquant de le faire étouffer.

- Tu risques de le tuer, George, lui dit Jack.

Nirei donne de l'eau à Anthoine. Je sens que ça va mal tourner. Il s'étouffe avec l'eau, ce qui fait rire tout le monde.

Anthoine revient à la normale et me regarde en souriant.

- Vas-y, répète devant tout le monde pour voir - Hahaha, me provoque-t-il.

Jack commence à rire fort.

- T'es vraiment horrible, Anthoine, dit Jack.

Nirei est à terre en train de rire, et George prend mon manuel. Le Britannique éclate de rire.

Je me sens un peu embarrassée par toute cette situation, mais je décide de relever le défi.

- Statistics... Statis...stik...

Je bafouille un peu en essayant de prononcer correctement le mot, ce qui fait rire encore plus mes coéquipiers.

- Allez Winter, tu peux le faire ! Concentre-toi sur les syllabes : Sta-tis-tics, m'encourage George.

- Sta-tis-tics... Ahh, je l'ai enfin ! m'exclamé-je avec soulagement.

Tout le monde m'applaudit, content de ma réussite.

- Essaye de le répéter rapidement pour voir ! lance Nirei.

Mon sourire s'efface alors que je réalise ce qui va se passer.

- AAAAAHHH ! crie Jack.

Le rire de Jack résonne partout, Anthoine est à terre en train de rigoler, tout comme Nirei. Je regarde George, qui a les larmes aux yeux, pris de fou rire.

- Jamais on peut être sérieux avec vous trois-pffff, dit George en pouffant de rire.

J'essaie de le dire, mais ils continuent de rire et j'essaie de ne pas rire moi-même.

Malgré les éclats de rire de tout le monde, je fais de mon mieux pour garder mon sérieux et prononcer rapidement le mot "Statistics".

- Sta-tis-tics, sta-tis-tics, sta-tis-tics !

Mon ton devient de plus en plus rapide, ce qui suscite encore plus de rires de leur part. Je ne peux m'empêcher de sourire malgré moi, en voyant à quel point ils sont contagieux.- Bon, je suppose qu'il est impossible de dire "Statistics" rapidement sans éclater de rire !

...

- Bien, Winter, reprenons notre cours d'anglais, propose George, qui est officiellement mon professeur, les autres sont partis se reposer. George veut que j'aie un anglais parfait avec un accent britannique.

J'hoche la tête, prête à relever le défi.

- Commençons par les voyelles. Répète après moi : "Bath", dit George.

Nous continuons à pratiquer le dialogue, George corrigeant mes erreurs mineures et m'encourageant à prononcer avec plus de confiance. J'essaie de mettre de côté mon accent français et de me concentrer sur la prononciation anglaise.

- Tu as fait de grands progrès, Winter ! Ton accent s'améliore vraiment. Continue comme ça !

Ces moments d'apprentissage et de pratique me donnent une confiance renouvelée dans mes compétences linguistiques. J'ai l'impression de m'approcher de mon objectif d'avoir un anglais fluide et naturel. Les cours d'anglais de George sont non seulement instructifs, mais aussi amusants et motivants.

Je suis reconnaissante d'avoir George comme professeur et je suis déterminée à continuer à travailler dur pour perfectionner mon anglais.

𝗤𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝘀𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲𝘀 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘁𝗮𝗿𝗱

Je suis parvenue à remporter le championnat de karting ! Je me tiens sur le podium, le cœur gonflé de fierté et d'émotion. L'hymne national français, La Marseillaise, résonne dans les haut-parleurs, remplissant l'air de sentiments patriotiques.

Les applaudissements retentissent tandis que je lève le trophée au-dessus de ma tête. C'est un moment indescriptible, la réalisation d'un rêve que j'ai poursuivi avec acharnement et détermination. Tous mes efforts, mes heures d'entraînement et de travail acharné ont porté leurs fruits.

Je sens la présence d'Anthoine à mes côtés, un sourire radieux illuminant son visage. Ses yeux brillent de fierté et de joie pour moi.

Je lui adresse un regard rempli de gratitude et d'amitié. Je sais que je n'aurais pas pu arriver là sans lui.

La foule acclame ma victoire, et je suis submergée par la joie et l'émotion du moment. Je réalise que ce n'est que le début de mon parcours dans le monde de la course automobile. Cette victoire est un tremplin vers de nouvelles aventures et de nouveaux défis à relever.

Anthoine et moi échangeons un regard complice, conscients que cette victoire n'est qu'une étape sur le chemin de mon rêve.

Alors que les feux des projecteurs illuminent le podium, je ressens une profonde gratitude envers Anthoine.

La victoire sur le podium marque un tournant dans ma carrière, mais je sais que de nouveaux défis m'attendent. Je suis prête à les affronter, portée par la confiance et la détermination qui m'animent.

Je descends du podium, les émotions me submergent encore. La joie, la fierté et la gratitude remplissent mon cœur. Alors que je me dirige vers le bord de la piste, je vois Anthoine courir vers moi, un large sourire illuminant son visage. Il ouvre ses bras grands, prêt à me serrer dans une étreinte chaleureuse.

Je me précipite vers lui, mes jambes encore tremblantes d'excitation, et nous nous enlaçons dans une étreinte pleine de bonheur et de complicité.

- Félicitations, Winter ! Tu as été incroyable ! Je suis tellement fier de toi !

- Merci, Anthoine. Je n'aurais pas pu le faire sans toi. Ta confiance et ton soutien constant ont été les moteurs de ma réussite.

Nous nous relâchons doucement, mais nos sourires ne quittent pas nos visages. Le bonheur qui nous envahit est palpable, et nous savourons chaque instant de ce moment magique.

- Cette victoire marque le début de grandes choses pour toi, Winter. Je crois en toi et en ton potentiel. Continue à travailler dur et à poursuivre tes rêves. Je serai toujours là pour toi, à tes côtés.

- Merci, Anthoine. Je ne pourrais jamais te remercier assez pour tout ce que tu as fait pour moi.

Championnat de Karting : ✅

𝟮𝟬𝟭𝟳
_______

𝟮 𝗮𝗻𝘀 𝗣𝗹𝘂𝘀 𝘁𝗮𝗿𝗱

Je suis en Formule Régionale, je suis pas trop heureuse ici...

- Je comprends, monsieur. Je ferai de mon mieux pour contrôler ma colère et mettre fin à cette rivalité avec Jamie, déclaré-je.

Jamie, ma coéquipière dans l'équipe de Formule Régionale, et moi-même avions toujours été en compétition l'un contre l'autre. Nos différends avaient créé une atmosphère tendue et cela commençait à affecter notre performance sur la piste.

- Jamie, je pense qu'il est temps que nous mettions nos différends de côté, je propose. Nous sommes tous les deux ici pour poursuivre notre passion et atteindre nos objectifs. Au lieu de nous affronter constamment, travaillons ensemble pour nous améliorer mutuellement. Qu'en dis-tu ?

Jamie regarde Winter avec surprise, puis finit par sourire.

- Tu as raison, Winter. Nous sommes dans la même équipe après tout, répond Jamie. Je suis prêt à mettre de côté nos différences et à travailler avec toi pour devenir de meilleurs pilotes.

C'était un grand soulagement de voir que Jamie était ouvert à cette idée. Nous avions encore beaucoup à apprendre l'un de l'autre, et je savais que notre collaboration pouvait nous aider à progresser.

Nous deux, Jamie et moi, sortons de la salle de réunion. La porte se ferme derrière nous.

- N'y pense même pas une seconde, ça n'ira jamais entre nous, déclaré-je.

- Bravo ! Tu as dit ce que j'allais dire, réplique Jamie.

- Contentes-toi de rester loin de moi, ajouté-je.

- Je ne vais pas te laisser comme ça. Je n'ai pas oublié le contact pendant la course, qui m'a coûté ma place dans le championnat, rétorque Jamie.

- Fais ce que tu veux, mais sache que je ne me laisserai pas faire par quelqu'un comme toi, affirmé-je.

- Oh, je suis profondément touchée, ironise Jamie.

- Arrête de parler....

Je trébuche et tombe par terre. Jamie m'a poussée et elle sent un craquement dans son index gauche.

- Tu me facilites la tâche en te cassant le doigt, dit Jamie avant de s'en aller.

Je reste par terre, regardant son doigt cassé. Des membres de l'équipe passent devant moi et m'aident à me relever.

Ils m'accompagnent jusqu'à l'infirmerie, où je sais que son doigt va nécessiter des soins.

À l'infirmerie, les médecins examinent attentivement mon doigt cassé. Ils confirment que c'est une fracture et préparent tout ce dont ils ont besoin pour le soigner.

- Ne t'inquiète pas, Winter. Nous allons immobiliser ton doigt et t'assurer une guérison rapide, rassure le médecin. Il faudra peut-être porter une attelle pour le doigt pendant quelques semaines, mais tu récupéreras complètement.

Je respire profondément pour se calmer, sachant qu'elle devra faire face à un obstacle de plus dans sa carrière.

- Merci, docteur. Je ferai tout ce qu'il faut pour guérir rapidement et revenir sur la piste encore plus forte, déclaré-je.

Les médecins commencent à préparer l'attelle, tandis que je me concentre sur les pensées positives et sur la perspective d'un retour triomphal.

- Marta !

- Winter !

- C'est tellement bien de te voir ! J'avais besoin de positivité après ce qui s'est passé plus tôt, déclaré-je.

- J'ai entendu parler de l'incident avec Jamie sur la piste. Ne t'inquiète pas, Winter, elle essaie juste de te déstabiliser. Tu es plus forte que ça, et tu as toute une équipe qui te soutient, répond Marta avec un sourire chaleureux.

- Merci, Marta. Tes mots me touchent beaucoup. C'est génial d'avoir quelqu'un comme toi à mes côtés, affirmé-je.

Nous continuons de marcher et à discuter, partageant des histoires et s'encourageant mutuellement.

- Elles sont toutes vieilles, dit Marta avec amusement.

- Marta ! je réagit en riant.

- En même temps, elles ont raison. Elles sont nées en 1989 et 1998.

- On vous entend ! s'amuse Emma.

Toutes rigolent.

- En même temps, elles ont raison, on est en train de vieillir, ajoute Alice.

- J'ai pas envie de vieillir, moi ! déclare Beitske.

- Moi non plus, renchérit Sabré.

- Moi, je suis pas avec vous ! Je viens à peine d'avoir 19 ans ! annonce Megan.

- Alalala, tout ce que j'espère, c'est que vous brisiez les codes, que vous entriez en Formule 1, lance Ayla.

- Vous êtes la nouvelle génération, Marta, Winter, Megan et Jamie, affirme Vicky.

- Elle a raison, Vicky. Il n'y a que vous qui pouvez réaliser cet exploit, ajoute Sarah.

- KOYAMA-CHAN VA AUSSI VIEILLIR ! m'exclama.

- Winter, arrête, je ne vais pas vieillir ! réplique Miki.

Tout le monde rit.

Miki Koyama, notre japonaise préférée, toujours souriante !

- C'est dingue, qu'est-ce qu'on va devenir après ? s'interroge Tasmin.

- Devenir maman, répond Gosia.

Tout le monde rit.

- Gosia a raison... sûrement fonder une famille, déclare Esmee.

- Moi, je sais qui va devenir maman en premier, annonce Naomi en pointant du doigt Shea.

- Moi, non jamais ! réplique Shea.

- POURTANT TOI ET TON COPAIN, VOUS ÊTES TELLEMENT TROP MIGNONS ! s'exclame Vivien.

- Vivien, tu fanfaronnes devant eux ?! je m'étonne.

- Ils sont trop beaux ensemble ! se justifie Vivien.

Nous rigolons du comportement de Vivien. Je reçois un message d'Anthoine et y répond directement. Je n'écoute pas les filles qui s'enjouent sur quelque chose, je suis plutôt concentrée sur les messages qu'Anthoine lui envoie. Je montre une photo de son attelle au doigt et explique tout à Anthoine.

- WINTER ! m'appelle Naomi.

- HEIN, QUOI ?! QU'EST-CE QUI SE PASSE ? je répond, effrayée par le cri de Naomi.

- Tu aurais dû voir la tête que tu faisais, plaisante Marta.

- Mais elle m'a fait peur, me défendais-je.

Tout le monde rigole et je finis par se joindre à eux.

- Tu écris à qui, ton amoureux ? taquine Naomi.

- WINTER A UN AMOUREUX ?! s'exclame Miki.

Tout le monde réagit avec provocation.

- Mais ce n'est pas vrai ! m'exclamé-je .

- Ah moi, j'ai des conseils pour toi, lance Tasmin.

Je met ma tête dans mes mains, embarrassée, alors que les autres continuent de rire.

- Alors qui est ce "heureux élu" ? demande Emma.

- Ce n'est pas mon amoureux, c'est mon mentor, je répond.

Un silence s'installe, sauf pour Marta et Vivien qui commencent à rire.

Je les regarde avec un sourire taquin.

- Allez, les filles, laissez-moi tranquille avec vos suppositions. Mon mentor est simplement quelqu'un qui m'aide à progresser dans ma carrière sportive, rien de plus, déclaré-je.

𝗤𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗺𝗼𝗶𝘀 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘁𝗮𝗿𝗱

J'étais en sortie dehors entre filles au centre commercial. Je décide de prend appel avec Anthoine.

𝙰𝚙𝚙𝚎𝚕 𝚝𝚎́𝚕𝚎́𝚙𝚑𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 :

- Winter ! s'exclame Anthoine.

- Salut ! Tu as oublié de m'appeler tout à l'heure.

- Oui désolé, j'étais trop stressé, j'étais en train de réfléchir à comment je vais gagner ma course... Il y a des rumeurs de contrat de partout, alors il faut que je me surpasse, explique Anthoine.

- Tu es sûr que ça va ? m'inquiétant.

- Oui, ne t'inquiète pas, je vais bien, assure Anthoine.

- S'il te plaît Anthoine, ne te force pas, tu as déjà un très bon classement. Regarde ce que tu as fait à Monaco ! Un P1 ! lui rappelé-je.

- Merci, Winter. Je sais que tu t'inquiètes pour moi, mais c'est juste que je veux continuer à progresser et à donner le meilleur de moi-même. La compétition est féroce, et j'ai toujours cette soif de victoire en moi, explique Anthoine.

- Je comprends ton désir de réussir, mais n'oublie pas de prendre soin de toi. La pression peut être écrasante parfois, et il est important de se ménager et de se rappeler pourquoi on fait ce qu'on fait. La passion doit toujours rester au cœur de notre démarche, je le conseille.

- Tu as raison, Winter. Je vais essayer de garder cela à l'esprit. Et toi, comment ça se passe ? demande Anthoine.

- Ça se passe bien, je suis avec les filles. On sortait prendre l'air et aller faire du shopping. J'entends toutes les filles crier bonjour, tu rigoles. Les filles font les commères du siècle.

- Arrête de stresser, tu vas réussir ! crie Miki.

- OUAIS ! ajoutent les autres filles en chœur.

J'entend le rire d'Anthoine.

- Merci les filles, vous m'avez motivé, répond Anthoine.

- C'est génial de voir comment les filles te soutiennent, Anthoine. Tu as une véritable équipe derrière toi, même en dehors de la piste. Leur soutien et leur encouragement peuvent faire une énorme différence, souligné-je.

- Tu as raison, Winter, acquiesce Anthoine.

- Tu n'es plus stressé ? demande Shea.

- Je ne suis plus stressé ! affirme Anthoine.

Des cris de joie retentissent et la conversation avec Anthoine se poursuit.

- Je dois te laisser, la course va bientôt commencer, annonce Anthoine.

- Oh non, mais attends ! Mon voyage à Monaco, je l'attends depuis si longtemps, en plus j'ai réussi le pari que tu m'as donné.

Anthoine rit.

- Je ne l'ai pas oublié, Winnie, répond Anthoine.

- C'est pour quand ? demandé-je.

- Pendant les pauses estivales, donc juste après cette course. Où es-tu actuellement ? demande Anthoine.

- Italie, je dis.

- Ok ok, je t'appellerai juste après, promet Anthoine.

- Promets-moi, je n'ai pas envie que tu t'endors tout de suite dans ton lit moelleux.

Anthoine éclate de rire.

- Je te le promets, assure-t-il.

- Fais attention à toi s'il te plaît !

- Je le ferai, promet Anthoine. Aller, bisous, je t'aime.

- Je t'aime aussi.

𝙰𝚙𝚙𝚎𝚕 𝚝𝚎𝚛𝚖𝚒𝚗𝚎́

Je fais un selfie de moi puis une photo de groupe avec les filles et j'envoie à Anthoine,

*Anthoine a enregistrer vos photos*

Il m'envoie un dernier message et je le répond, je vois qu'il n'est pas en ligne donc j'éteins mon téléphone et je passe du temps avec les filles.

Je profite pleinement de la compagnie des filles, partageant des moments de complicité et de rires. Nous continuons à discuter et à nous amuser, créant des souvenirs précieux ensemble. Les conversations sont animées et les éclats de rire résonnent dans l'air.

Je suis ravie d'avoir pu passer ce temps avec mes amies, mais une part de moi reste préoccupée pour Anthoine. J'espère qu'il sera en sécurité pendant sa course et que tout se passera bien pour lui. J'attends avec impatience son appel après la course pour qu'il puisse me raconter les détails et que je puisse lui exprimer tout mon soutien.

Nous continuons à passer un merveilleux moment ensemble, riant, discutant et partageant nos projets et nos aspirations pour l'avenir. Je me sens reconnaissante d'avoir des amies aussi formidables à mes côtés.

𝗤𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝘃𝗶𝗻𝗴𝘁𝗮𝗶𝗻𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗺𝗶𝗻𝘂𝘁𝗲𝘀 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘁𝗮𝗿𝗱

Je suis dans le parc avec les filles on fait un pic-nique, je vois 2 appel manqués, le même numéro m'appelle je décide de partir et d'aller dans un endroit discret et je répond.

𝙰𝚙𝚙𝚎𝚕 𝚝𝚎́𝚕𝚎́𝚙𝚑𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 :

- Allô, c'est qui ?

- C'est Mick. Oui, je sais, j'ai plus de batterie dans mon téléphone, j'appelle depuis un autre téléphone, explique Mick.

- Qu'est-ce qui se passe, Mick ? Pourquoi es-tu si paniqué ? en m'inquiétant.

- Winter...

- Mick, qu'est-ce qu'il y a ?

- Il est mort...

- Qui est mort, Mick ?

- Il est mort... Anthoine... IL EST MORT, BORDEL... ! crie Mick.

- M... Mick... tu me fais une blague, hein ? lui demandé-je espérant que ce soit une mauvaise plaisanterie.

J'entend Mick pleurer de l'autre côté de la ligne.

- Mick, s'il te plaît...

J'entend les sirènes d'une ambulance en arrière-plan du téléphone, puis je décide de couper l'appel.

𝙰𝚙𝚙𝚎𝚕 𝚝𝚎𝚛𝚖𝚒𝚗𝚎́

Je me laisse tomber par terre, je vais directement sur Twitter, je regarde les tendances

Anthoine Hubert (sport, top tendance)

Je clique, mes larmes coulent, je regarde la vidéo de l'accident, je suis tétanisée. Je commence à pleurer en silence. J'ai la gorge nouée, je regarde les autres tweets.

*Anthoine Hubert est mort sur le coup suite à un accident, collision avec Juan Manuel Correa. Juan Manuel Correa est dans un coma profond suite après cette accident à eau rouge dans le circuit Spa-Francorchamps. Tout nos condoléances pour la famille et les proche de Anthoine Hubert*

Je pleure encore plus, j'arrive pas a me contrôler, j'arrive plus...

Je reste là, assise dans le silence, pleurant la disparition d'Anthoine. Les souvenirs de nos moments partagés me submergent, et je me remémore toutes les fois où il m'a soutenue, encouragée et inspirée. Il avait une passion et une énergie contagieuses, et sa présence manquera énormément à tous ceux qui l'ont connu.

Je suis allongée par terre dans l'herbe verte, en train de pleurer tout mon corps, je n'ai plus rien, je n'ai plus la force...

- Winter, qu'est-ce qui se passe ? s'inquiète Marta.

Je continue à pleurer, Marta me prend dans ses bras.

- Anthoine... il n'est plus là... murmuré-je.

- Win~...

Je continue à pleurer fort. Marta me caresser la tête, j'entends les autres arriver, elle comprennent quelques secondes plus tard.

J'arrive plus à m'arrêter de pleurer.

Marta et les autres filles m'entourent de leur soutien, essayant de me réconforter autant qu'elles le peuvent. Leur présence chaleureuse et leurs bras réconfortants sont un baume pour mon cœur brisé. Je me laisse aller à ma tristesse, laissant les larmes couler librement.

- Winter, nous sommes là pour toi. Nous sommes une famille, et nous allons traverser cela ensemble, assure Shea.

- Prends tout le temps dont tu as besoin pour pleurer, pour exprimer ta douleur. Nous serons là, sans jugement, pour te soutenir, ajoute Emma.

- Merci, les filles. Je ne sais pas comment je vais faire face à cette perte...

Le temps s'écoule lentement alors que nous restons là, unies dans notre chagrin. Les moments de silence sont entrecoupés de murmures réconfortants et de gestes d'affection.

Alors que je pleure aux côtés de mes amies, je me souviens de la force et de la détermination d'Anthoine...

𝗤𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗺𝗼𝗶𝘀 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘁𝗮𝗿𝗱

j'assiste à l'enterrement d'Anthoine, malgré ma peine immense. Je me tiens aux côtés de sa famille et de quelques proches, tous partageant le même sentiment de perte et de chagrin.

L'atmosphère lourde de tristesse qui règne autour de nous. Les mots prononcés par le prêtre sont empreints d'émotion, tandis que les souvenirs de moments partagés avec Anthoine me reviennent en mémoire, mélangeant la douleur et la gratitude.

Le cercueil descend lentement dans la terre, marquant la fin de la présence physique d'Anthoine parmi nous. Les larmes coulent librement sur les visages, tandis que chacun trouve sa propre façon de dire adieu.

Je reste là, immobile, le cœur lourd de chagrin et de regrets. Je réalise que la vie est fragile et que nous ne sommes jamais à l'abri des adieux précoces. Les images de nos moments de complicité et de notre amitié forte se mêlent à la réalité de cette perte irréparable. Des larmes coulent, j'essuie mes lunettes anti rayon bleu. Tout le monde lance une rose dans le cercueil d'Anthoine. J'avais la tête baissée, je lance ma rose tête baissée.

Mes mains tremblent légèrement alors que je prends une profonde inspiration pour rassembler mes pensées. Je sais que je dois trouver la force de continuer, de poursuivre nos rêves communs, même sans sa présence physique à mes côtés.

Je me rappelle des paroles d'Anthoine, de son désir de voir ses amis et coéquipiers réussir.

Le son du vent dans les arbres me rappelle à la réalité du moment présent. Je me lève doucement, consciente que la vie continue malgré la perte dévastatrice. Je promets silencieusement à Anthoine que je vais honorer sa mémoire en poursuivant mes rêves avec courage et détermination.

Je repars à ma place, les pelleteuses son en marche. Il ramasse la terre et commencent à couvrir le cercueil d'Anthoine.

Alors que les pelleteuses commencent à recouvrir le cercueil d'Anthoine de terre, nous nous tenons là, immobiles et silencieux, observant ce geste symbolique qui marque la fin d'une étape de notre voyage avec Anthoine. Les larmes continuent de couler, mais nous sommes également remplis d'une force intérieure, d'un désir ardent de continuer à honorer sa mémoire et à réaliser nos propres rêves.

Quelqu'un de la famille prend la parole une dernière fois, sa voix empreinte d'émotion et de résolution.

- Anthoine, notre cher ami, nous t'accompagnons dans ton dernier voyage. Ta présence restera à jamais gravée dans nos cœurs, et nous porterons ton esprit avec nous dans chaque course que nous disputerons. Nous nous engageons à continuer à poursuivre nos rêves avec la même passion et le même dévouement qui t'ont toujours caractérisé.

Nous inclinons tous la tête, prenant un moment de silence pour rendre hommage à Anthoine et à tout ce qu'il a représenté pour nous.

Ensemble, nous nous éloignons lentement de la tombe, marchant côte à côte, nos pas résonnant dans le cimetière. Les bras entrelacés, nous nous soutenons mutuellement...

Je pars du du lieu d'inhumation d'Anthoine, je me retrouve seule, je commence à pleurer comme je n'ai jamais pleuré toute ma vie, mon cœur fait trop mal, je sens des bras m'entourent.

- Calme-toi mon enfant..., dit-elle la mère Anthoine.

La mère d'Anthoine essaye de me réconforter, mais je n'arrive pas à me calmer, elle pleure aussi.

- Winter, je suis là, nous sommes là pour toi. Laisse tes larmes couler, laisse sortir ta douleur. Anthoine nous manque à tous.

Nous restons là, dans les bras l'une de l'autre, pleurants ensemble la perte de celui que nous aimions tant. Les souvenirs de moments heureux avec Anthoine défilent dans ma tête, mais la réalité de son absence est accablante.

- Winter, nous devons rester forts, pour Anthoine. Il voudrait nous voir continuer et réussir, malgré la douleur qui nous consume. Je sais qu'il était fier de toi, de ton talent et de ta détermination.

- J'essaierai... Mais c'est si dur... Je ne sais pas comment faire face à tout ça.

𝟭𝟬 𝗺𝗶𝗻𝘂𝘁𝗲𝘀 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘁𝗮𝗿𝗱

Je suis seule dans un parc, je n'ai plus de réserve d'eau, j'ai plus de larmes, je ferme les yeux un peu, je viens de recevoir plusieurs messages en même temps, je regarde

Message : Alessandro🔥

Alessandro : où es-tu ?

Alessandro : Tu ne réponds à personne !

Alessandro : WIN~????

46 Appel manqué
________________

Message : Gianlucanaa

Gianluca : Je ne sais pas où tu es mais réponds

Gianluca : Je m'ennuie déjà quand tu n'est pas là tu es la seule à me comprendre hein ?! 😭

7 Appel manqué
______________

Message : EstonianGuy~

Paul : T'ES OÙ ?? IL Y A DÉJÀ MICK QUI A DISPARU MAINTENANT TOI !!

Paul : RÉPONDS !!!

Paul : JE M'INQUIÈTE DEPUIS TOUT À L'HEURE

Paul : WINTER !!

Paul : BORDEL MAIS TU FOUS QUOI ?!

Paul : À FORCE JE VAIS APPELER LA POLICE POUR DISPARITION !

Paul : IL N'Y A PAS SEAN, IL N'Y A PAS NYCK, IL N'Y A PAS MICK ET MAINTENANT TOI TU DISPARAIS !!!

Lire les 97 autres messages de Paul ⬇️
__________________________

4 Appel manqués de EstonianGuy~

20 Appel manqués de Piastry

12 Appel manqués de Americanboy

18 Appel manques de Imstrong 🇳🇿

45 Appel manques de Rob🕶️

15 Appel manqués de Shriimp vesti 🦐

24 Appel manques de Caldwelll 🤪✨

Voir les autres Appel manqués ⬇️
__________________________

𝟰 𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘁𝗮𝗿𝗱

Nous sommes arrivés en Italie, nous sommes silencieux, personne n'ose parler, j'étais habillé avec un jogging noir et lunettes. Nous entrons dans le bâtiment.

L'atmosphère dans le bâtiment de Prema est pesante. Nous nous tenons silencieusement, chacun perdu dans ses pensées, attendant que l'ascenseur arrive. Le silence est seulement brisé par le doux murmure de la musique d'ambiance qui résonne dans le hall.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrent finalement, et nous entrons en silence. Les lumières tamisées de l'ascenseur accentuent notre ambiance sombre. Je sens le regard de mes coéquipiers sur moi, et je me rends compte que nous portons tous le poids de la perte d'Anthoine.

L'ascenseur monte lentement, étage par étage, et l'anxiété grandit en moi. Je me demande comment je vais faire face à cette nouvelle réalité sans Anthoine à mes côtés. J'essaie de me rappeler tous les précieux moments que nous avons partagés ensemble, cherchant un peu de réconfort dans ces souvenirs.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrent enfin, révélant le couloir familièrement décoré de l'équipe Prema. Nous nous dirigeons silencieusement vers le bureau principal où tout le monde y étaient.

- Ils sont là ! s'exclame Marcus.

Tous se retournent vers nous.

- Les gars... commence Alessandro.

Alessandro nous regarde, ses yeux exprimant à la fois de l'inquiétude et de la compassion. Il comprend à quel point cette période est difficile pour nous. Il s'approche lentement et nous serre dans ses bras, offrant un soutien silencieux, mais profondément ressenti.

- Je suis vraiment désolé pour la perte d'Anthoine. C'était un pilote incroyable et une personne encore plus extraordinaire. Nous sommes tous ici pour vous soutenir, quoi qu'il arrive. Prenez tout le temps dont vous avez besoin pour vous remettre, et n'oubliez pas que nous sommes une famille, déclare Alessandro.

Ses paroles résonnent profondément en moi, apportant un peu de réconfort dans cette période sombre. Je vois les visages des membres de l'équipe Prema, tous empreints de tristesse et de compassion. Ils comprennent notre douleur et sont prêts à nous aider à traverser cette épreuve.

- Merci, Alessandro. Votre soutien signifie beaucoup pour nous. Nous allons prendre un peu de temps pour faire notre deuil et nous ressourcer.

Les autres membres de l'équipe Prema hochent la tête, exprimant leur solidarité et leur compréhension.

- Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à nous le dire. Nous sommes là pour vous, assure Alessandro. Et quand vous serez prêts à reprendre, nous serons là pour vous accueillir à bras ouverts.

Un sentiment de gratitude et d'émotion m'envahit.

On décide de tous s'assoir autour du bureau, je me mets à côté de Olli et Gianluca

𝗤𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗵𝗲𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘁𝗮𝗿𝗱

Quelques heures plus tard, le tournage est enfin terminé. Je me retrouve à l'extérieur du bâtiment, assis sur un banc, regardant le ciel étoilé. Les étoiles brillent d'une lueur paisible, m'offrant un sentiment de calme dans cet instant de solitude.

Une larme roule sur mon visage, témoignant de la profonde tristesse que je ressens encore après la perte d'Anthoine. J'essuie rapidement mes larmes, ne voulant pas laisser transparaître ma vulnérabilité aux autres.

Soudain, j'entends des voix et je me rends compte que les autres membres de l'équipe sortent du bâtiment. Je tente de reprendre mon calme et de masquer mes émotions avant de les rejoindre.

- Winter, tu viens ? On va faire une petite promenade, propose Marcus.

- Oh... oui, j'arrive ! réponds-je, essayant de paraître calme malgré mes émotions.

Je me lève du banc et me dirige vers Marcus. Olli et Robert se tiennent déjà à ses côtés, prêts à partir. Je me place à côté de Marcus, essayant de faire bonne figure malgré le poids qui pèse sur mon cœur.

- Il y a une fête foraine juste à côté. Vous voulez y faire un tour ? annonce Marcus.

- Enfin, une occasion de profiter un peu et de s'amuser ! s'exclame Robert.

- Tu as raison, Robert. Après tout ce que nous avons traversé, il est important de prendre un peu de temps pour nous détendre et nous divertir, ajoute Olli.

Nous nous mettons en route vers la fête foraine. L'excitation monte en nous alors que nous apercevons les lumières vives et entendons les sons joyeux qui émanent du lieu.

Une fois à l'intérieur, nous nous laissons porter par l'ambiance festive. Les manèges tournoient, les stands de jeux défient nos compétences, et les odeurs de nourriture remplissent l'air. Nous rions, nous amusons et oublions, ne serait-ce qu'un instant, le fardeau que nous portons.

- Ça fait du bien de se changer les idées et de se laisser aller un peu.

- Tu as raison Winter..., acquise Marcus.

- Je suis d'accord. C'est un rappel que nous avons le droit de vivre et de profiter, même dans les moments difficiles, dit-il Olli.

Nous continuons à nous amuser et à profiter de chaque instant de la fête foraine. Les rires et les sourires remplacent peu à peu les soucis qui nous pesaient auparavant.

Alors que la nuit avance, nous nous promenons parmi les attractions, savourant chaque instant de cette évasion temporaire.

Finalement, alors que la fête foraine commence à se calmer et que les lumières s'atténuent, nous nous retrouvons une dernière fois près du manège principal. Nous restons là, silencieux, nos regards tournés vers les étoiles qui scintillent au-dessus de nous pendant quelques minutes et je me rends compte que les garçons ne sont pas là.

- Hmm, où sont passés Robert, Marcus et Olli ? je m'interroge.

Soudain, je sens quelque chose frôler mon bras. Je me retourne à nouveau et cette fois, je vois Robert, Marcus et Olli, tous les trois déguisés en poulets. Ils éclatent de rire en me voyant surpris.

- Oh là là, vous trois ! Je ne vous avais pas vus arriver. Vous êtes vraiment de grands comiques avec vos costumes de poulet ! je m'exclame.

- Cocorico ! s'exclame Robert en agitant les bras.

- Poulet power ! ajoute Marcus en battant des ailes.

- Regardez-moi, je suis un poulet en action ! s'amuse Olli en faisant une petite danse.

Leur apparition soudaine et leur excentricité font éclater de rire tout le groupe. Les costumes de poulet ajoutent une touche de folie et de légèreté à notre soirée, dissipant un peu la tristesse qui nous entourait.

Je m'arrête pas de rire. Marcus me serre dans ses bras avec enthousiasme, m'étouffant presque de son étreinte chaleureuse. Robert et Olli se joignent à nous en criant de joie, leur exubérance contagieuse illuminant l'atmosphère.

- Marcus, tu me tues ! Je n'arrive pas à croire que vous avez réussi à me faire rire autant après tout ce temps, dis-je en souriant.

- C'est notre mission, Winter, te voir sourire à nouveau. Nous sommes là pour toi, pour partager les rires et les larmes, répond Marcus.

- Et aujourd'hui, c'est le moment des rires et de la folie ! déclare Robert en faisant un geste théâtral.

- Hourra pour les poulets les plus drôles de la fête ! s'exclame Olli en agitant les bras.

Nous rions tous ensemble, notre complicité grandissant à chaque éclat de rire.

Nous continuons à rire et à plaisanter, les poulets les plus joyeux de la fête foraine. Les regards curieux des passants se tournent vers nous, mais nous nous en soucions peu.

Alors que la nuit avance et que la fête foraine ferme ses portes, nous rentrons chez nous, nos cœurs légers et remplis de souvenirs inoubliables. Nous marchons côte à côte, les cœurs légers et les souvenirs de cette soirée gravés dans nos esprits.

𝗙𝗶𝗻 𝗱𝘂 𝗙𝗹𝗮𝘀𝗵𝗯𝗮𝗰𝗸

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