Le présent est à vivre

Bởi Ramdametbump

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Ancien titre : L'Alpha : Loki Suite au Ragnarök Thor et Loki rejoignent Midgard. Mais ce dernier se retrouve... Xem Thêm

Prologue
Chapitre 1 - Une Arrivée à la Base
Chapitre 2 - Un prisonnier libéré
Chapitre 3 - Un voyage instructif
Chapitre 4 - Le Royaume des Loups
Chapitre 5 - Deux mystères de résolu.
Chapitre 6 - Une journée sur Midgard
Chapitre 7 - Le testament d'Odin.
Chapitre 8 - Une Nuit De Cauchemar.
Chapitre 9 - Jeanne Longinaud / Une dimanche qui avait si bien commencé
Chapitre 10 - L'ennemi à abattre
Chapitre 11 - Le monastère des Carpates
Chapitre 12 - Difficile retour au château.
Chapitre 13 - Une matinée bien chargée
Chapitre 14 - Une matinée bien chargée 2/2
Chapitre 15 - Une Fin De Journée Compliquée 1/2
Chapitre 16 - Une Fin De Journée Compliquée 2/2
Chapitre 17 - Le Retour de Murtagh
Chapitre 18 - Les Funérailles
Chapitre 19 - L'alpha et l'oméga.
Chapitre 20 - Base de magie.
Chapitre 21 - Des Règles.
Chapitre 22 - Décodage et Attirance
Chapitre 23 - Debrief Alpha/Oméga.
Chapitre 24 - Révélations.
Chapitre 25 - Foutu Caractère
Chapitre 26 - Analyses
Chapitre 27 - Origines
Chapitre 28 - Résultats et Départ.
Chapitre 29 - Entraînements et Adieux.
Chapitre 30 - Déclaration
Chapitre 31 - Le jour de la justice
Chapitre 32 - Thomas, Carnel, Jeanne et Loki.
Chapitre 33 - Une Dernière Affaire
Chapitre 34 - Veille de pleine lune
Intermède.
Chapitre 35 - La chasse
Chapitre 36 - Pleine Lune.
Chapitre 37 - Conséquences
Chapitre 38 - Etrangers
Chapitre 39 - Sentiments Divergents
Chapitre 40 - Comment faire ?
Chapitre 41 - Opération Jeanne
Chapitre 42 - Mise au point.
Chapitre 43 - Crise
Chapitre 44 - Départ
Chapitre 45 - Meurtre en Ecosse
Chapitre 46 - Enquête.
Chapitre 47 - Les Jumeaux.
Chapitre 48 - La Promesse.
Chapitre 49 - Sur les traces du passé.
Chapitre 50 - Recommencement.
Chapitre 51 - Evidence.
Chapitre 52 - Retour à la normale.
Chapitre 53 - Laisser le passé.
Chapitre 54 - Nouveau Départ.
Chapitre 55 - Le Droit D'Aimer
Chapitre 56 - Mo Neoc Ran.
Chapitre 57 - Après-midi déplaisante.
Chapitre 58 - Un nouveau pari ?
Chapitre 59 - Jour de fête
Chapitre 60 - Amour Eternel.
Chapitre 61 - Bal Royal 1/2
Chapitre 62 - Bal Royal 2/2
Chapitre 63 - Départ pour la Norvège.
Chapitre 64 - Le début d'une longue semaine.
Chapitre 65 - Un visiteur impromptu.
Chapitre 66 - Pas si désagréable que ça !
Chapitre 67 - Reflets
Chapitre 68 - Te voilà !
Chapitre 69 - Sacrum Venenum.
Chapitre 70 - Le Troisième Jour De La justice 1/2.
Chapitre 71 - Le troisième Jour de la Justice 2/2.
Chapitre 72 - Je t'aime !
Chapitre 73 - Sceagugengan
Chapitre 74 - Le pardon est-il possible ?
Chapitre 75 - Il n'y aura que toi !
Chapitre 76 - Retour de bâton.
Chapitre 77 - Le jour des foins.
Chapitre 78 - Jeu de mains, jeu de ...
Chapitre 79 - Souvenirs.
Chapitre 80 - Une perle rare !
Intermède 2.
Chapitre 83 - Première Attaque.
Chapitre 84 - Délire ou Réalité ?
Chapitre 85 - Préparatifs.
Chapitre 86 - Des cadeaux particuliers.
Chapitre 87 - Complétion d'un raté.
Chapitre 88 - L'adoubement.
Chapitre 89 - Retrouvailles !
Chapitre 90 - La bataille ! (Chapitre inachevé)
Chapitre 91 - Snap et Conséquences
Chapitre 93 - Retour de mission
Chapitre 94 - Retour au Royaume
Chapitre 95 - Est-ce la fin ?
Chapitre 96 - Non ! Pas encore !
Epilogue 1
Epilogue 2

Chapitre 81 - Alicia

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Bởi Ramdametbump

Après la disparition de Jeanne et de Loki, un froid avait été jeté sur la table. Thomas était parti furieux et humilié. Alicia l'avait poursuivi et l'avait arrêté dans la cour.

Thom's, tu n'as pas à partir comme ça.

Depuis quand est-ce que l'on se connait Alicia ? demanda-t-il rudement.

Depuis toujours je pense, vu que tu étais toujours aux écuries avec nous quand j'étais là.

Et pourtant tu prends son parti, l'accusa-t-il.

Alicia prit un air désolé.

Je ne prends le parti de personne. Ce sont vos histoires et je n'ai pas à choisir entre ma cousine et mon ami.

Thomas semblait à deux doigts de s'effondrer.

J'ai tout perdu à cause de ce putain de monstre.

Ne dis pas ça. Loki m'a raconté la façon dont tu as quitté Jeanne.

Le regard de son ami se durcit.

Loki ! cracha-t-il. Tu l'appelle LOKI ! Cet enculé a brisé ma famille et tu l'appelles par son prénom.

Alicia s'agaça légèrement. Elle avait de la compassion pour Thomas. Elle savait les faits par le dieu de la Malice. Elle savait dans quel état son ex-mari avait mis sa cousine, mais elle était consciente qu'elle n'avait eu que le point de vue d'une des parties.

Oui ! Je l'appelle par son prénom. Et non ! Il ne m'a pas mise dans sa poche, si c'est ce que tu penses. La version dont il m'a fait part est simplement horrible et je n'arrive pas à croire que tu ais fait ça sciemment. Je te connais Thomas ! Tu es quelqu'un de loyal, gentil et doux.

L'homme brun éclata en sanglots.

Depuis la mort de Joyce, ma vie n'est un enchainement de catastrophe.

Alicia le prit dans ses bras mais il la repoussa.

Quand Jeanne a pris l'avion pour aller les chercher à New-York, Joyce a eu des paroles étranges.

Lesquelles ?

Un truc comme « notre bonheur ensemble est compté », réfléchit-t-il douloureusement, je n'ai pas fait attention sur le moment. Cela allait être la pleine lune, j'avais hâte de rentrer, d'en profiter avec lui. Tu ne peux pas encore comprendre mais ...

J'ose imaginer vu comme vous vous aimiez.

La poitrine de Thomas était secouée de soubresauts étouffants.

Joyce avait raison ! Il avait tellement raison. Quand il est mort, j'ai perdu le contrôle et je me suis retrouvé enfermé. Ça a permis à l'autre de nous remplacer sans que Jeanne ne s'en aperçoive. Tu n'imagines pas à quel point, il la manipule... et notre Jeanne a si bon cœur... J'ai tenté de la violer, merde !

Thomas avait explosé en prononçant cette dernière phrase, il s'était accroupi et Alicia voyait tous les remords qui étreignait l'âme de son ami.

Je sais à quel point ce que j'ai failli faire est ignoble. Si elle n'avait pas eu la force ... J'ignore comment réparer le mal que je lui ai fait mais je l'aime encore. Tu n'imagines pas à quel point je l'aime... Et... Et la voir avec lui, la voir heureuse me déchire la poitrine. Je pensais qu'en la quittant, elle ne lui pardonnerait pas, qu'elle me courrait après et qu'elle ferait tout pour qu'on redevienne ce que nous étions mais ils vivent ensemble, dorment ensemble. William m'a même rapporté qu'ils avaient ... est-ce vrai Alicia ? Est-ce qu'ils ...

Alicia acquiesça. Jeanne avait eu besoin de parler après être allé voir Caroline pour sa première prise de sang. Celle-ci avait révélé la présence d'hormones de grossesse malgré l'injection pour l'éviter. Sa cousine avait été angoissée et elle voulait éviter de mettre Loki au courant avant d'être sûr. Heureusement, la deuxième prise de sang avait révélé un taux d'hormones plus faible que la précédente mais Jeanne semblait soulagée et Caroline avait fait des examens complémentaires qui avait certifiée à cette dernière qu'elle n'était pas enceinte.

Non ! s'étrangla-t-il. Elle a démenti le fait qu'il soit en cou..., elle a dit ...

Alicia voyait bien que Thomas n'arrivait toujours pas à concevoir que Jeanne ne lui appartenait plus et qu'elle l'avait « remplacé ». Sa détresse lui fendait le cœur.

C'est complexe, je ne comprends pas comment ils fonctionnent. Simplement dis-toi qu'ils sont ensemble et que tu n'y peux plus rien. Tu dois faire le deuil de Joyce, tu dois faire le deuil de ton mariage.

Comment veux-tu...

Tu dois le faire pour tes fils. Théo t'en veut encore terriblement pour les avoir abandonnés.

Alicia venait de causer une nouvelle blessure à Thomas, le plongeant dans le silence quelques minutes. Elle le vit réfléchir, la tristesse inscrit sur ses traits. Puis son visage s'apaisa un peu.

Tu as raison, comme souvent. Si j'avais su que tu étais bisexuelle, je t'aurais surement épousé, dit-il ironiquement.

Si nous nous étions mariés, je t'aurais surement trompé avec une femme, répliqua-t-elle sur le même ton.

Thomas leva ses yeux bleu gris vers les siens et eut un demi-sourire.

Tu aimes vraiment Murtagh uniquement parce que c'est Murtagh et pas à un autre ?

Alicia se mordit les lèvres, coupable de cette vérité. Thomas rit amèrement.

Les Longinaud et Murtagh, toute une épopée, hein ?

À croire !

Fais-lui en baver quand même ! plaisanta-t-il légèrement. Je dois t'avouer que je suis quelque peu jaloux que vous l'aimiez autant. Même auprès de Francine, il fait fureur. Ça doit être le « charme écossais ».

Il fit la bise à Alicia et disparut par le portail, rentrant surement à pied jusqu'au château.

Alicia retournait vers l'entrée de la maison quand elle vit la silhouette massive de Murtagh.

Tu fais dans l'espionnage, maintenant, cracha-t-elle.

Non, répondit piteusement celui-ci. J'ai attendu que vous ayez fini. J'apprécie Thomas mais je doute que ce soit réciproque.

Il se tut en la dévisageant. Elle gardait volontairement un regard acéré. Elle l'aimait mais elle n'était pas prête à lui pardonner. Elle avait toujours eu conscience qu'elle ne pourrait jamais remplacer Jeanne. Sa cousine avait une place particulière dans le cœur de l'écossais. Ce dernier allait devoir lui prouver qu'il était prêt à lui faire la place nécessaire pour qu'il puisse y avoir quelque chose entre eux.

En repensant à Jeanne et à Loki, son cœur se pinça. Il était étrange de voir à quel point les deux étaient incapables de s'avouer leur amour, alors qu'il était aussi visible qu'un nez au milieu d'une figure.

Je t'aime, balança Murtagh de but en blanc.

Alicia sortit de ses pensées, complètement ahurie. Avait-elle bien entendu ?

Je te demande pardon ?!

Je t'aime, répéta l'homme grisonnant en face d'elle. J'ai réfléchi tout au long de ce mois et ...

Tu te fous de moi, j'espère ?!

Ce fut à Murtagh de paraître stupéfait.

Alicia, je ... Non ... certainement pas !

Attends ! La dernière fois qu'on s'est parlé, pour emballer joliment les choses, tu m'as dit que je ne devais pas confondre ton affection avec l'amour que tu portes toujours à ma cousine et aujourd'hui tu déclares que tu m'aimes ?!

Alicia se sentit bouillonner à l'intérieur.

Alicia, ça suffit ! tonna Murtagh légèrement irrité. Laisse-moi au moins la possibilité de m'expliquer. Comment veux-tu que je me fasse pardonner si tu ne me laisses pas t'adresser la parole et que tu te comportes comme une gamine boudeuse.

N'importe quoi !

Murtagh lui servit son regard d'éternel dubitatif. Alicia eut envie de partir, mais si elle le faisait, elle donnait raison à l'écossais et il en était hors de question.

Tu as deux minutes et pas une seconde de plus, céda-t-elle avec toute la mauvaise foi du monde.

Pendant tout le mois, j'ai réfléchi à ce que je t'ai dit. Oui, j'aime toujours Jeanne et je l'aimerais jusqu'à la fin de mes jours. Notre relation est belle et bien terminé et je suis heureux qu'elle ait trouvé Loki. Quant à toi et moi, je ne sais pas où on va... Alicia, je suis un vieil écossais ayant physiquement la soixantaine passée, tu es jeune et je ne voulais pas que tu t'accroches à moi.

Murtagh se tut un instant. Alicia l'observait toujours d'un air froid.

Il te reste une minute, balança la blonde en regardant sa montre.

Tu es aussi insupportable que ta cousine, s'agaça-t-il avant de se radoucir. Je ne voulais pas que tu t'accroches à moi mais le fait est que l'inverse s'est produit. Je me retrouve accroché à toi. Il faudra du temps pour que tu me pardonnes et je le conçois. L'avantage aujourd'hui est que nous ne sommes plus pressés par le temps et que le fait que je travaille à l'autre bout de notre monde va peut-être nous laisser la possibilité de digérer nos paroles blessantes.

Alicia soupira.

Veux-tu bien faire la paix avec moi aujourd'hui ? demanda-t-il légèrement implorant. J'ai envie de passer du temps avec toi, de discuter comme avant. Ta présence à mes côtés me manque.

J'accepte de faire la paix pour aujourd'hui mais en échange je veux que tu me prouves la sincérité de tes paroles, dit-elle avec un petit sourire torve. Et j'espère qu'elles le seront sinon, tu passeras le reste de tes jours à te morfondre.

Murtagh la dévisagea. Elle savait qu'il cherchait le sens de sa phrase. Pour lui faire comprendre plus rapidement, la blonde se colla avec sensualité au corps de son amant tout en lui envoyant un regard tendancieux. L'écossais soupira de dépit avant de la repousser délicatement.

Nous ne pouvons plus. Tu fais partie du royaume à présent et il y a une loi.

Loin d'être refroidie, Alicia caressa du bout des doigt la barbe de Murtagh.

Depuis quand le farouche jacobite se plie aux lois ?

Depuis qu'il a trouvé la paix, lui dit-il avec un sourire sincère.

Alors ceci est notre dernière conversation, laissa-t-elle tomber en se détournant de lui. La preuve que ton amour pour moi n'est qu'une simple attirance.

Non Alicia ! Ce n'est pas ...

Elle lui fit face et le regarda avec défi.

Si tu m'aimais vraiment, peu importe les lois ou les interdits, tu les enfreindrais car ton amour pour moi serait plus fort que tout. Moi, je serais prête à les enfreindre pour toi.

Alicia contourna Murtagh et voulut rejoindre l'arrière de la maison où la fête se déroulait. Mais celui-ci l'arrêta.

Que veux-tu faire ? céda-t-il.

La blonde se mordit les lèvres, fière de l'avoir fait capituler. Elle attrapa les clés de la voiture de Jeanne et entraîna Murtagh dans la cour.

Nous ne pouvons ..., se rebella-t-il faiblement.

Non, on ne prend pas sa voiture. Ils sont prêts à se sauter dessus au moindre instant que Jeanne a planqué ce dont nous avons besoin un peu partout. Surtout après ce qui s'est passé à la dernière pleine lune.

Que s'est-il passé ?

Beaucoup trop de choses, dit-elle en restant évasive.

Si Jeanne n'avait rien dit à Murtagh, ce n'était pas à elle de le faire. Mais elle était plutôt inquiète pour sa tête de mule de cousine.

J'ai entendu dire qu'elle avait été obligée de quitter la salle.

Alicia se stoppa nette. Quelques bribes de souvenirs lui revenaient et elle n'en était pas fière.

Si Loki n'était pas intervenu, nous n'aurions pas la même discussion à cet instant.

Murtagh lui fit face et glissa sa main contre sa joue dans un geste réconfortant.

Je sais ce que peux faire faire le manque de contrôle mais les salles de veille sont là pour ça et Jeanne n'aurait pas dû t'accompagner. Ce qui est fait est fait. Ne te tourmente pas pour cela.

Il s'était rapproché d'elle et Alicia sentait son corps se tendre d'anticipation. Elle pencha sa tête en arrière dans un geste à la fois calculé et naturel. Murtagh ne résista pas à l'appel de ses lèvres et il vint les frôler avec légèreté. Elle lui répondit immédiatement entrouvrant la bouche pour que la caresse se transforme en un contact ferme et délicieux. L'écossais s'avança pour en demander plus. Alicia rompit le lien volontairement, les laissant sur leur faim. Elle n'était pas une femme fatale mais elle cherchait à capturer cet homme qu'elle aimait d'un amour sincère et sauvage. Murtagh lui adressa un sourire espiègle comprenant parfaitement sa manœuvre. Elle déverrouilla le véhicule de sa cousine et attrapa la boite coincée sous le siège passager. Murtagh s'étonna de la cachette et lui demanda comment elle savait. Elle rit en expliquant que Jeanne l'avait cachée devant elle.

Où va-t-on ? demanda-t-il.

On prend ta voiture et nous verrons bien.

Murtagh les fit sortirent de la cour et prendre la direction du château et de ses bois environnants. Quand ils passèrent devant le verger, Alicia aperçut Jeanne au loin aidant Loki à se relever. Cette scène la fit sourire. Sa cousine lui semblait de plus en plus épanouie au fil des dernières semaines.

Quelques centaines de mètres plus loin, elle indiqua à Murtagh de tourner dans la forêt. L'écossais lui rétorqua qu'ils étaient encore proche de la ferme. Alicia lui dit qu'il n'avait qu'à les enfoncer plus profondément.

Après de longues minutes de routes, le chemin déboucha sur une magnifique clairière ombragée, au sol couvert d'une herbe parfaitement verte et tendre. Murtagh arrêta le véhicule et se tourna vers la blonde qui le dévisageait avec une moue espiègle.

Et maintenant ? demanda-t-il.

Alicia les détacha et remonta l'accoudoir entre eux. Elle reprit le baiser là où elle l'avait laissé et balada une de ses mains sur le corps de son compagnon. Un à un, elle défit les boutons de la chemise de l'écossais. Elle sourit contre ses lèvres quand il poussa un grognement de plaisir tout en glissant ses doigts dans sa chevelure dorée. Il était avide, meurtrissant ses lèvres avec passion. Faisant ses doigts sur sa peau bronzée, Alicia vint caresser le renflement que le jean plutôt lâche laissait entrapercevoir. Murtagh tressaillit tout en dévorant son cou avec plus de ferveur. Alicia soupirait et elle sentait, en caressant le désir physique de son amant, que son corps était loin d'y être indifférent.

Alicia, murmura-t-il dans une supplique qui ne lui ressemblait guère, je t'aime... J'ai besoin que tu me croies.

Je te crois mais j'ai besoin de plus que des paroles.

Murtagh sembla s'étrangler et Alicia lui adressa un sourire lascif avant de retrouver sa bouche rendue vermeille par leurs assauts mutuels. Elle caressa les abdos frémissant de l'écossais en direction de sa ceinture. L'ayant fait céder et elle n'allait pas lui laisser l'occasion de s'échapper. Toutes à ces occupations elle atteignit les commandes du siège et le fit reculer pour lui laisser plus d'accès. Murtagh l'observait les yeux emplis de désir mais la jeune lycane s'aperçut qu'il y avait un éclat nouveau au fond des iris brunes et argentés.

À peine eut-elle libéré la virilité de son amant, qu'Alicia en baisota l'extrémité du bout des lèvres. La respiration de Murtagh se fit hâtive.

Es-tu sûr ? demanda-t-il avec prévenance. Je sais ...

Elle ne lui laissa pas finir sa phrase et l'engloba de ses lèvres pulpeuses. Son amant poussa un râle entre plaisir et surprise. Elle sentit son corps se contracter sous elle, alors qu'il rejetait la tête en arrière. Si elle avait su qu'il était aussi érotique dans cette attitude, elle lui aurait offert ce genre de gâterie bien plus tôt. Elle glissa le membre un plus profondément dans sa bouche tout en enroulant sa langue autour et celui-ci se gorgea un peu plus de sang. Murtagh gémit lorsque qu'elle commença à faire de langoureux aller-retour. Il ne la touchait pas, se cramponnant à ce qu'il pouvait. Alicia préférait, il la connaissait et savait qu'elle n'était pas encore parfaitement à l'aise avec cette partie de sa sexualité.

Ali ... Alicia, geint-il entre deux halètements, je vais venir ... et ... pas ainsi.

La blonde se redressa et se lécha les lèvres. Murtagh avait la poitrine qui se soulevait rapidement. Ses yeux étaient brillants de luxure et son visage légèrement rouge sous les effets de la gâterie qu'elle venait de lui prodiguer avec grand soin.

Je te veux, lui dit-il d'une voix rauque.

C'était un ordre et Alicia n'allait pas le lui refuser. Elle commençait à le connaitre et cet état d'homme assoiffé d'elle était en une des facettes qui lui avait plu. Alors qu'ils se dévêtaient chacun de leur côté. Murtagh attrapa la boite de préservatif tout en lui demandant plutôt brusquement de reculer et de coucher son siège. Une femme qui ne connaissait pas son caractère aurait pu s'offusquer du commandement sec et autoritaire mais Alicia savait que c'était son empressement qui le faisait parler ainsi.

Viens-là !

Il lui attrapa le menton avec douceur et l'embrassa avant de lui ordonner de se retourner. Alicia se mit à genoux sur son siège s'avançant au maximum pour laisser de la place à Murtagh. Celui-ci se glissa derrière elle. L'espace exiguë lui laissait suffisamment d'espace pour bouger mais aussi de prodiguer de douces caresses à la blonde qui soupirait de plaisir à chaque effleurement. Elle sentait son corps devenir sensible sous les mains endurcis de l'écossais et le creux de son ventre se crispait de spasmes délicieux.

D'un coup de reins, il les unit. Alicia sentit son intimité s'étirer brusquement au passage de sa virilité et elle poussa un petit gémissement étranglé. Ce n'était pas douloureux mais elle était toujours surprise par la sensation quand il la pénétrait avec avidité. Murtagh s'étendit contre son dos en lui posant des baisers. Il noua une de leurs mains ensemble et se mit délicatement en mouvement. La brutalité qu'il pouvait utiliser dans les premiers instants laissait rapidement place à la douceur et la prévenance la rendaient toujours perplexe. Elle, pour qui la délicatesse des femmes n'avait plus aucun secret, découvrait sans cesse les diverses facettes de cet homme qui passait pour un rustre.

Murtagh poussa un gémissement sensuel à son oreille et lui embrassa la nuque alors qu'il englobait un de ses seins d'une main rendue calleuse par les années. Sous les déhanchements qui ressemblaient de plus en plus à des coups de butoir, Alicia geint de manière étouffée en attrapant l'appui-tête contre son visage pour ne pas glisser.

Elle sentait à la manière de bouger de son amant qu'il recherchait son propre plaisir au détriment du sien. Mais la fébrilité dont il faisait preuve lui montrait à quel point elle lui avait manqué. Il se redressa brutalement et l'attrapa violemment par la taille avant d'accélérer encore le rythme. Alicia gémit plusieurs fois, mais elle était loin d'un plaisir extatique quand le membre puissant de son amant vibra en elle alors qu'il l'enfonçait profondément et qu'il poussait un râle de jouissance.

Alicia se sentit lésée, surtout que reprenant sa respiration, il les désunit presque immédiatement après. Elle lui jeta un regard furibond et celui-ci arqua un sourcil avec un sourire caché sous son épaisse barbe.

Tu penses vraiment que je t'ai oubliée ? railla-t-il encore essoufflé par l'effort. Allonge-toi à l'arrière, j'arrive.

Elle se glissa sur la banquette confortable du SUV et observa Murtagh retirer son préservatif et remettre le siège passager à sa place. Elle était amusée de leur conduite si puérile. Un bras derrière la tête, elle se disait que ce genre de bêtise n'était plus de leur âge pourtant elle trouvait cela terriblement excitant. Voulant la rejoindre, il se contorsionna pour passer à l'arrière avec une agilité et une souplesse rare pour le « vieil homme » qu'il se disait être. Un petit rictus s'étira au coin de ses lèvres. Murtagh avait eu tort, il n'avait jamais été trop vieux pour elle et c'est sur cette pensée absurde qu'il vint l'embrasser. Il s'était agenouillé au sol. Un de ses mains glissait dans sa nuque pendant que l'autre parcourait l'extérieur de sa cuisse.

J'ai été trop impatient, lui dit-il avec sérieux avant d'emprisonner un de ses mamelons du bout des lèvres.

Tout en la regardant avec intensité, il faisait courir ses mains sur son corps ainsi que se lèvres. Alicia soupirait de plaisir, sa respiration devenant irrégulière à mesure qu'il cajolait ses sens de sa langue et de ses lèvres. Délicatement, il glissa ses doigts entre ses cuisses. Elle ne put retenir le gémissement voluptueux quand son pouce frôla son clitoris. Ses jambes se crispèrent quand il inséra deux à l'intérieur de son écrin rendu sensible par la précédente visite. Prenant appui contre la portière, elle vint chercher plus de contact contre cette main caressante. Son bassin se mit à onduler langoureusement sous l'impulsion des doigts de l'écossais.

Fermant les yeux, elle se laissa envahir par la délectation que chaque vague produisait dans son corps. Elle inspira brutalement quand la langue de Murtagh vint lécher l'excroissance rose de son sein et que sa main libre torturait délicieusement le deuxième. Chaque soupir se transformait en plainte sensuel. Ses déhanchements se firent plus pressés à mesure que son plaisir augmentait. Entre ses paupières mi-closes, elle vit le regard incandescent de Murtagh.

Que veux-tu que je fasse ? murmura-t-il d'une voix lourde.

Bouge ... Bouge tes doigts, articula-t-elle avec peine.

Au plus profond d'elle-même, elle sentit un léger mouvement qui lui noua l'estomac avant de manquer de faire exploser son cœur. Elle se cambra recherchant l'angle parfait pour recevoir au mieux cette caresse angélique. Ses gémissements se firent plus fort à mesure que les doigts de Murtagh se mouvaient en elle.

Oui ... Oui comme ça ! s'étrangla-t-elle de plaisir.

Les effleurements se firent plus prononcés sur ses parois glissantes. Elle pressa le bras libre de son amant avant de convulser autour de ses doigts. Une vague plus puissante que les autres remonta sa colonne, irradiant son corps avant de lui faire exploser la cervelle. Jamais encore il ne l'avait comblé ainsi. Il l'accompagna jusqu'à la dernière vague de sa jouissance, la faisant trembler de tous ses membres.

Essayant de calmer sa respiration chaotique, elle n'entendit pas Murtagh bouger jusqu'à ce qu'elle sente son poids sur elle. Avec une ferveur à peine contenue, il l'embrassa, possédant chaque recoin de sa bouche.

Est-ce que je peux venir ? lui demanda-t-il dans un souffle pressé.

Alicia, la tête encore dans les nuages, ne comprit pas tout de suite ce qu'il entendait par là mais lui dit oui.

Il se glissa en elle avec facilité mais la blonde ouvrit brusquement les yeux en se contractant, arrachant à l'écossais un soupir rauque. Ses terminaisons nerveuses étaient si sensibles qu'elle faillit repartir immédiatement.

Tout va bien ? lui demanda-t-il légèrement inquiet.

Je ... c'est fort.

D'accord, dit-il entre deux baisers. Je vais y aller doucement.

Il lui mit les bras autour de son cou, la glissa un peu plus bas dans une position plus confortable. Dans un mouvement aussi lent que terriblement excitant, il recula pour s'enfoncer plus loin. Son ventre se crispa avec violence et Alicia du s'accrocher au siège passager pour évacuer les puissantes sensations qu'il venait de faire naître. Jamais encore elle n'avait remis ça aussi rapidement. Jamais encore il n'avait remis ça avec elle.

On continue ?

Sa prévenance la toucha. Elle hocha la tête en se mordant la lèvre. Il ondula une nouvelle fois avec la même lenteur déroutante. Elle gémit dans un souffle, lui aussi. Les yeux dans les yeux, ils se dévoraient alors que leurs corps s'unissaient à la perfection.

Tha thu cho bòidheach , lui murmura-t-il admiratif en dégageant une mèche de sa chevelure blonde, tout en recommençant un nouvel aller-retour. Tha gaol agam ort.

Elle comprit le sens de ces paroles. Le fait qui les dise dans sa langue natale lui prouvait toute leur sincérité. Le cœur de l'écossais cognait contre sa poitrine. Du bout des lèvres, il effleura les siennes dans un baiser qui n'en était pas un. Au mouvement suivant, elle s'arcbouta sous lui. Elle en voulait plus, tellement plus. Elle ne tiendrait pas longtemps et ce rythme était une torture pour son corps déjà épuisé et pourtant elle espérait que cet instant ne s'arrête jamais.

S'il te plait, soupira-t-elle contre ses lèvres.

Il continua sa douce torture, bougeant lentement, l'embrassant légèrement, l'effleurant imperceptiblement. Alicia roula des yeux, rejetant sa tête en arrière, son cœur à deux doigts de s'arrêter. Les sensations étaient tellement belles et tellement douloureuses, qu'une larme s'échappa et roula avant d'être capturé par un baiser délicat de son amant. Elle avait l'impression qu'elle allait mourir entre ses bras s'il ne la comblait pas.

Murtagh, s'il te plait...

Pour toute réponse, il écrasa ses lèvres sur les siennes avant de plonger au plus profond d'elle. Elle poussa un cri qu'il étouffa de sa bouche avide. Leurs corps se fondaient l'un en l'autre. Son ventre se tordait en voulant toujours plus. Elle écarta les cuisses un peu plus, lui offrant le maximum d'espace. Le coup de rein suivant fut rude à encaisser et pour évacuer, elle planta ses ongles dans son dos. Murtagh grogna et l'étreignit plus fort. Elle ne sut si c'était de douleur ou de plaisir mais il redoubla d'effort. La respiration devenue totalement erratique, son corps se mouvait à chaque déhanchement de l'écossais. Elle sentait la violente explosion montée en elle, par sa lame à chaque fois qu'il revenait, frottant à l'endroit parfait. Il gémissait tout autant qu'elle. C'était grave, sensuel et terriblement excitant. Son corps fut soudainement parcouru d'un spasme long et salvateur qui contracta son corps du bout des orteils jusqu'à son cuir chevelu. Un cri tout aussi salutaire s'échappa du plus profond de ses poumons. Le temps s'arrêta et tout devint clair. Son cerveau planait à dix mille pieds. Le cuir sous son dos la collait. La barbe de l'écossais la piquait. Leurs corps en sueur s'épousaient parfaitement. Par-dessus tout, elle le sentit gonflé en elle alors qu'il se raidissait en poussant une plainte de satisfaction absolue. Son intimité convulsa plusieurs fois autour du membre de son amant alors qu'elle pensait déjà être au summum de la félicité.

Murtagh s'effondra sur elle et ils restèrent ainsi de longues minutes, pantelants, comblés, totalement et irrémédiablement assouvis. Profitant encore de leur extase, ils se cajolèrent sans se dire un mot. C'était inutile.

Reprenant pied, Alicia repensa aux deux dernières années faites d'entrevus. D'abord à Londres où il était anciennement basé et une fois à Adélaïde. Elle s'aperçut qu'il s'était toujours retenu. Il avait toujours eu un appétit féroce mais elle découvrait, à quel point, il l'avait ménagé pendant ce temps. Elle se souvenait qu'importe la période où elle restait, il était insatiable et elle mettait toujours beaucoup de temps à se remettre de leurs ébats. Mais jamais il n'avait franchi des limites dont elle ne pourrait se remettre.

Tout va bien ? demanda Murtagh un peu inquiet.

Oui, parfaitement bien, sourit-elle en lui embrassant le nez.

À quoi penses-tu ?

Ses yeux exprimaient sa curiosité et son intérêt pour ses pensées.

Que tu t'étais toujours retenu jusqu'à aujourd'hui.

Il s'humecta les lèvres avec un sourire coupable.

Pourquoi aujourd'hui ?

Tu es une lycane, tu ne crains plus ma fougue. Et vu tes menaces, c'était aujourd'hui ou jamais, lui répondit-il en lui baisouillant bruyamment le cou. Alicia rit et l'étreignit à nouveau.

Ils se mirent à discuter de tout et de rien. À un moment, Murtagh se redressa, la mine grave. Il avait un aveu à lui faire. Il voulait que leur relation soit totalement honnête l'un envers l'autre.

Quand je suis rentré en Australie après ta cérémonie, j'ai ...

Il s'interrompit dégageant sa longue crinière grise vers l'arrière.

Tu as couché avec une autre femme, dit Alicia avec flegme.

Le connaissant, ça ne l'étonnait pas et à vrai dire, elle s'en foutait.

J'ai voulu faire la même chose, ajouta-t-elle sur le même ton neutre. Tu as de quoi nous nettoyer un peu ?

Euh ... oui. Tiens !

Murtagh avait attrapé un sac en cuir dans le coffre, avant de s'immobiliser de tourner vers elle son visage choqué.

Tu as couché avec un autre homme ! s'étrangla-t-il

Alicia fit une mine écœurée en attrapant la serviette au fond du sac.

Bien sûr que non ! J'étais furieuse contre toi et j'avais envie d'évacuer avec du sexe. J'ai donc essayé de me trouver une nana pour une nuit sauf que va trouver un plan cul dans un coin aussi paumé. Déjà qu'il n'y a presque aucune personne de mon orientation sexuelle parmi les habitants du château, ce qui par ailleurs est complètement illogique dans le monde actuel, alors en trouver une dans les environs, ça relève de la mission ...

— Dans tous les cas, tu avais interdiction de sortir du domaine avant ta première transformation, bougonna Murtagh.

Alicia éclata de rire.

Attends tu vas me faire une crise parce que j'ai voulu coucher ailleurs alors que toi tu ne t'es pas gêné.

Il prit un air coincé.

Que tu couches avec des femmes ne me dérangent pas.

— Mais ...

— Que veux-tu que je te dise ? se braqua-t-il, l'air mal à l'aise.

Alicia se tourna vers lui et l'obligea à lui faire face en attrapant la barbe poivre et sel.

Si ça peut te flatter, tu seras le seul et unique homme que je voudrais dans mon lit.

Il grogna avant de baragouiner quelques paroles inintelligibles en gaélique. Avec amusement, elle se jeta sur ses genoux en enlaçant son cou puissant.

C'est à ton tour de faire le gamin boudeur ? railla-t-elle. Pas très mature tout ça !

Il lui servit un regard rieur avec une légère pointe de vexation.

Tu sais que ça ne m'empêchera de t'aimer et de faire mienne encore une fois.

Alicia roula des yeux, faussement exaspérée.

Mon dieu ! Tu es un véritable obsédé. Comment Jeanne a fait pour te supporter ?

Murtagh rit à gorge déployée. Sa voix grave résonnant dans la voiture.

Qui m'a trainé ici pour que je lui « prouve » la sincérité de mes sentiments ?

Alicia ronchonna en attrapant ses vêtements à l'avant du véhicule. Murtagh en profita pour caresser ses fesses et y déposer un baiser amoureux. Ce petit geste affectueux fit rire Alicia. Elle lui avait totalement pardonné et Murtagh le savait.

-------------------------------

Bonjour à tous,

Je sais j'ai une journée de retard. Pour tout vous avouer, je suis au bout du rouleau. 

J'ai énormément de mal à écrire en ce moment à cause de ma grande fatigue (je fais environ dix fautes frappes par ligne 😭).

Il me reste un chapitre à écrire avant de rejoindre la fin quasi terminée de l'alpha. Mai celui-ci n'avance pas. Je me laisse donc trois bonnes semaines de pause (au minimum) avant de vous publier la suite. J'essaierai de vous publier le deuxième chapitre d'"Entre Lettres et Sentiments" pendant cette pause d'Alpha car j'en ai deux de prêt et je sais où va allé l'histoire (elle fera vingt chapitres max).

Sur ce, je vous souhaite une bonne semaine et vous dis à très vite.

R&B.

Traduction :

Gaélique Ecossais :

Tha thu cho bòidheach : Tu es si belle

Tha gaol agam ort : Je t'aime

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