Eclat d'espoir : Le combat po...

LaFleurDeCristal42

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Nouvelle aube Sourires inédits Espoir renaissant Tissage de souvenirs inattendus Explorat... Еще

Musique 🎶
Avant-propos
🦋Prologue
🦋Chapitre 1 : Colocation
🦋Chapitre 2 : Soirée plage
🦋Chapitre 3 : Dalton
🦋Chapitre 4 : Beach Volley
🦋Chapitre 5 : Un diner presque parfait
🦋Chapitre 6 : Une revanche efficace
🦋Chapitre 7 : Premier cours
🦋Chapitre 8 : Café & co
🦋Chapitre 10 : Bière pong
🦋Chapitre 11 : Drogues
🦋Chapitre 12 : Trace de cigarette
🦋Chapitre 13 : Fumée
🦋Chapitre 14 : Pas le choix
🦋Chapitre 15 : L'appel
🦋Chapitre 16 : Le placard
🦋Chapitre 17 : La moto
🦋Chapitre 18 : Nous sommes deux
🦋Chapitre 19 : Le papillon
🦋Chapitre 20 : Cinq trolls
🦋Chapitre 21 : Pour combien
🦋Chapitre 22 : Jusqu'à la fin
🦋Chapitre 23 : Elles fonctionnent de nouveau
🦋Chapitre 24 : La dernière
🦋Chapitre 25 : Forte et courageuse
🦋Chapitre 26 : L'habitude
🦋Chapitre 27 : Surprise
🦋Chapitre 28 : Plus jamais
🦋Chapitre 29 : Promesse silencieuse
🦋Chapitre 30 : Morpho didius
🦋Chapitre 31 : Numéro
🦋Chapitre 32 : Consentement
🦋Chapitre 33 : Deal
🦋Chapitre 34 : Mamà
🦋 Chapitre 35 : Surf
🦋 Chapitre 36 : Travail
🦋Chapitre 37 : Tricherie
🦋Chapitre 38 : L'avenir
🦋Chapitre 39 : Le match
🦋Chapitre 40 : La dernière page
🦋Epilogue
🦋

🦋Chapitre 9 : Le casier

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LaFleurDeCristal42


Deux semaines sont passées depuis ma rentrée. Heureusement pour moi, deux semaines de tranquillité. Personne pour venir m'emmerder.

Je me suis beaucoup rapproché de mes colocataires. Pour Hayden, c'est un rapprochement qui n'a pas si bien évolué qu'avec les autres. En plus de m'appeler Kayla, il m'a trouvé d'autres surnoms aussi agréables à entendre qu'une craie qui crisse sur un tableau.

Pour Josh et Cassie, nous nous entendons bien. On rigole souvent, mais nous savons rester sérieux dans nos cours. J'apprécie réellement, comme ça je ne fou pas ma dernière année en l'air.

— Lee ! Tu ne peux pas rester ici ! C'est la soirée étudiante de l'année !

Surtout ma première soirée étudiante tout court. Dans mon ancienne fac, je n'avais pas d'ami avec qui y aller. En faite, le seul ami que j'ai eu jusqu'à maintenant, c'était Reeze au lycée. On allait aux soirées de ses potes donc je sais à quoi m'attendre.

— J'ai pas le goût de sortir.

— Le COVID sait finit donc tu n'as plus l'excuse de ne pas avoir de goût. Va te préparer !

Je repose ma tête sur le canapé fermant les yeux.
L'épidémie... Quand j'étais cloué chez mon père... La pire des périodes.

— Et je dois y aller comment ?

— En robe !

— Sûrement pas. Rigolais-je.

En porter ne me dérange pas, mais pas en soirée. Reeze m'avait toujours dit de ne pas le faire.
Je me lève et je pars dans ma chambre.
Bon comment je m'habillais avant ?

Je me regarde dans le miroir et je vois le reflet d'une fille de quinze ans, pull XXL pour cacher ses rondeurs et un jogging plus large lui aussi.

Non, je ne peux pas m'habiller comme ça. Je ne suis plus la même et puis rien n'est pareil. Maintenant, je me défends.

J'attrape alors un top simple et un jean taille haute. Taille haut pour que mes hanches ne dépassent pas. Je les enfile et je rentre dans la salle de bain pour me coiffer. Je brosse simplement mes cheveux et je les laisse lâchés.

— Bree ?

— Oui ? L'entendis-je de sa chambre.

Nos portes qui relient la salle d'eau, sont tout le temps ouverte, sauf la nuit pour ma part.

— Tu peux venir me faire les traits d'eye-liner s'il te plaît ?

Elle apparaît et commence son travail.

— Tu es très jolie.

Son compliment me fait sourire. C'était rare que j'en reçoive avant, mais depuis mardi matin, elle me complimente peu importe comment je suis.

— Tu es belle toi aussi.

Elle porte un bandeau et un jean taille basse. Ses courbes sont parfaites à mes yeux et certaines fois, je l'envie. J'aimerais aussi bien assumer mes formes.

— Lee, je peux te poser une question ?

Je ne peux pas la regarder pour l'observer, je lui dis oui.

— Est-ce que parfois, tu ne t'aimes pas ? On sait que tu... Enfin, tu n'étais pas à l'aise avec tes camarades avant...

Est-ce qu'elle lit dans mes pensées ? Est-ce qu'elle a remarqué que je ne m'appréciais pas ? Elle arrête de me maquiller, mais je laisse mes yeux fermés. Est-ce une barrière ? Je ne veux pas la regarder. Je ne veux pas que mes larmes coulent devant elle et après son chef d'œuvre.

— Moi, des moments, je me trouve trop mince. Chuchote-t-elle.

Mes yeux s'ouvrent brusquement, les siens sont larmoyants. Qu'est qu'elle vient de dire ? J'ai bien entendu ?

— Tu sais, des moments, j'aimerais avoir des formes, j'aimerais ne pas être obligée de porter des choses si courtes pour attirer l'attention des hommes...

J'attrape sa main, touchée par sa confidence.

— Bree, tu ne portes pas des vêtements courts. Dis-je en premier. Je ne serais pas comment te réconforter, mais tu es magnifique. C'est moi qui t'envie d'avoir ce corps ! Tu as des formes et supers belles ! Ne pense pas que tu es trop mince, tu es musclé comme il faut grâce au surf et si tu regardes mieux, tu verrais les regards sur toi. Tu dois t'habiller pour toi, pas pour de mauvaises raisons.

Je la regarde droit dans les yeux.

— Il faut d'abord s'aimer soit même avant de vouloir être aimé.

— Ce n'est pas ça la bonne phrase.

Je chasse l'air entre nous.

— On s'en fou.

Un rire lui échappe.

— Un jour, quelqu'un te donnera tout l'amour que tu as tant mérité. Dis-je avec conviction. Il te fera oublier ce que tu penses de ton corps parce qu'il l'aimera, il t'aimera pour ce que tu es. Il saura à quel point tu as de la valeur et il fera tout pour te garder à ses côtés. Alors reste toi-même. Il faut que tu acceptes ta beauté au naturel, parce que tu l'es naturellement. Accepte-toi comme tu es, comme tu seras et comme tu étais. Unique, imparfaite, magnifique et tu es incroyablement puissante.

Elle me regarde, attendrie.

— Merci Kaylee.

Prodiguer des "conseils" et les appliquer soi-même, ce n'est pas donner à tout le monde. Pas à moi en tout cas.

— Aller vient ! Allons assumer !

Elle attrape mon poignet et nous sortons de notre cocon pour aller dans le salon. Les garçons sont déjà à la fac, ils préparent leur match qui commence dans moins d'une heure.

— Brianna ? Est-ce que tu aurais un marker ?

Elle fronce des sourcils, mais elle en prend un dans le pot de stylo à l'entrée. Je le range dans ma poche et je souris pour la remercier.

— J'ai déjà vu ce sourire, grimace-t-elle, c'était quand tu t'es vengé d'Hayden. Qu'est-ce que tu vas faire ? Qu'est-ce qu'il t'a fait cette fois ?

Je hoche les épaules d'un air innocent.

— C'est une surprise.

Elle lève les yeux au ciel, un sourire aux lèvres.

— J'aime trop votre relation ! J'ai l'impression de vivre dans votre livre !

Je ris.

— Comment il s'appellerait ?

Elle pose un doigt sous son menton pour faire comme si elle réfléchissait.

— Je sais pas encore, mais un nom qui vous réunit. Qui vous définit.

Rien ne nous réunit. Rien ne nous définira jamais. Pourquoi elle pense ça ? Nous sommes deux personnes opposées qui se détestent. Ça arrive d'avoir des ennemis.

— Bon, on y va avant que tu racontes plus de conneries.

Nous sortons de l'appartement et nous prenons l'ascenseur.

Hayden et Evan sont Quarterback, Jason et Noah sont des Running Back et Jason est un Tight End. Ils sont tous sur le terrain sauf Jason qui est remplaçant. J'ai cherché sur internet ce que tous ses mots voulaient signifier parce que je n'y connais rien en football américain. Quand j'ai appris qu'ils jouaient au soccer, j'ai grimacé. Comment peuvent-ils aimer se taper dessus ? Enfin, ne pas taper, mais se bousculer ?

— Fait pas une trop grosse connerie s'il te plaît. Jouer, c'est très important pour eux.

— Ça n'empiètera pas sur son jeu. Lui dis-je simplement. Juste, ils se mettent en tenus quand ?

— Dix minutes avant le match pourquoi ?

Je ne lui réponds qu'avec un rictus. Nous quittons le bâtiment et nous montons dans sa voiture. Une fois le trajet terminé, elle m'accompagne jusqu'au vestiaire.

— Qu'est-ce que tu vas faire là-dedans ?

Je lui fais signe de se taire.

— Surveille s'il-te-plaît.

J'entre à l'intérieur. Je n'ai pas beaucoup de temps. J'avance dans les vestiaires et dieu c'est quelle odeur je prends en pleine face. Les noms et prénoms sont inscrits sur les casiers alors je remercie celui qui en a eu l'idée. Après quelques instants à chercher, bien sûr, je le trouve vers les derniers ! J'ouvre la porte du casier et j'attrape son tee-shirt de quaterback. Je l'étant sur le sol et je mis agenouille devant. Le marker en main, j'écris en gros dessus, tiens ça écrit rouge.

Quelques coups contre la porte me font sursauter, j'imagine que c'est le signal. Je me relève et je repose mon œuvre dans l'antre du diable.

Des rires masculins arrivent à mes oreilles, puis Jason demande pourquoi Brianna est ici. Je regarde partout autour de moi sachant que ma seule chance, c'est une fenêtre. Une fenêtre avec des barreaux. Génial. La poignée de la porte s'enclenche alors je ne réfléchis pas plus, je rentre dans un casier.

— Non ne rentrez pas !

— Pourquoi ?

Un silence s'en suit de quelques secondes.

— Pour rien ahah... Bon et ben... Bon match !

— Elle est venue finalement ? Demande Noah.

Plusieurs pas se font entendre, beaucoup.

— Qui ?

— Ben Kaylee.

— Ah ! Euh oui ! Oui ! Et moi, j'y vais ! Bye !

J'entends la porte claquée et mes colocataires ricaner.

— Elle est bizarre. Dit Jason, amusé.

Une présence se poste devant le casier qui s'ouvre à la volée. Une tête blonde apparaît devant moi et je grimace. Sa tête se fige alors que je m'empresse de mettre un doigt sur ma bouche lui intimant de se taire. Il fait comme s'il attrapait son tee-shirt, mais il ricane.

— Elle doit mijoter quelque chose avec Kaylee. Dit-il, le regard malicieux.

Personne ne répond à Evan. Je décolle légèrement mon dos pour qu'il puisse attraper son maillot et il prend son sac à mes pieds.

Les discussions des autres mecs résonnent dans le casier, ils parlent du match donc je ne comprends pas grand-chose, mon ouïe devient de moins en moins performante de toute façon, et je sais ce qu'il m'arrive. Des petites billes noires obscurcissent ma vue pendant quelques secondes et j'ai l'impression que mon oreille interne disjoncte. Les murs se rapprochent dangereusement de moi pour que je meure.

Où est-ce que je suis ? Qu'est-ce que je fais en chemise de nuit ? J'entends une voix, des bruits assourdissants au-dessus de ma tête, mais impossible de pouvoir distingué quelque chose que je puisse reconnaître. Pourtant, c'est différent de d'habitude, il ne fait pas froid, une lumière filtre légèrement à travers des lignes au niveau de mon visage. Il ne fait pas noir.

   La sueur dégouline de mon front comme un ruisseau, mes larmes n'arrivent plus à rester en place. J'ai beau hurler, crier, mais personne ne me répond. Comme d'habitude, ce sont des cris silencieux. Je supplie alors le ciel de venir me sortir de là. Parce que je vais mourir.

1

2

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Il ne se passe toujours rien. La chaleur augmente de plus en plus, comme si j'étais dans un four. Ma peur fuse en dehors de mes ports. Un feu se déploie au loin dans mon crâne. Il fait tellement chaud que je n'arrive plus à respirer. J'entends une personne marchée dans les escaliers, se rapprochant alors je retiens ma respiration. Il ne doit pas m'entendre sinon il me laissera ici.

Je n'entends plus ses bruits au-dessus de ma tête. Je n'entends plus mon bourreau descendre les escaliers pour venir me chercher. Et je comprends que j'avais un pied dans la réalité, mais l'autre dans le passé.

J'ai peur.

J'essaye de ne pas me concentrer sur ma respiration qui s'accélère, sur les murs qui rétrécissent, de ma peur de mourir et de rester enfermé dans ce casier, mais sur une discussion particulière puisque je suis le centre de cette dernière.

— Dis-moi Hayden, on en parlait avec les gars et on se demandait si toi aussi, tu trouves que Kaylee s'intègre bien ? Lance Jason l'air de rien.

Evan explose de rire et j'ai envie de le frapper.

— Trop bien même. N'entendis-je pas si loin que ça de moi.

— Tu la trouves comment ? Renchérit Evan.

— Bonne qu'à baiser.

Là, c'est une envie de meurtre qui me vient subitement. C'est sûr et certain : je le déteste.

J'ai chaud dans cet espace si étroit. Très chaud. J'ai hâte qu'ils partent, je dois sortir de .

— Hayden. Gronde Noah.

— Quoi ?

Plus personne ne réplique, j'hésite à rester dans ce casier ou à en sortir. Mais qu'est-ce que je dirais comme excuse d'être dans ce casier ?

De toute façon, ma claustrophobie revient au galop même si elle n'avait pas disparu. Je donne un grand coup dedans, la porte claque lorsqu'elle a fini de s'ouvrir et j'en sors. Je respire de nouveau.

Tous les gars me regardent avec de grands yeux, sauf Evan. Je trouve directement le regard d'Hayden alors je m'avance vers lui. Il ouvre la bouche, mais rien n'en sort. Le seul son qui résonne dans la pièce, c'est le bruit de ma main sur sa joue.

— Au moins, l'un de nous deux est baisable.

Sa tête est tournée et sa mâchoire se contracte. J'aurais presque envie de dire qu'il se retient de toucher sa joue qui commence déjà à rougir. Je fais volte-face pour sortir du vestiaire, je sais que mes cheveux ont volé jusqu'à son torse. Une main retient mon bras. Je lui lance un regard noir, pourtant, lui n'est plus en colère. Il m'examine, puis il fixe mes yeux. Quoi ? Qu'est-ce qu'ils te montrent ? Je le fais me lâcher et je reprends ma marche. Une fois à l'extérieur, je me mets à courir pour m'éloigner le plus possible. J'aurais dû marquer « connard » sur son dos !

Baissant mes yeux sur ce qui aurait pu attirer son attention, je remarque directement l'état de mes bras. Je les ai griffées. Tournant à gauche, je me prends de plein fouet quelqu'un.

— Kaylee ? J'ai bien cru que les garçons ne te laisseraient pas sortir !

— J'étais dans le casier d'Evan.

— Mais je ne les ai pas vus sortir.

Je me masse le ventre sans lui répondre. Ça fait mal le coude dans le bide ! Je marche sans savoir où je vais en croisant finalement les bras pour qu'elle ne voit pas.

Je suivrais Brianna au fur et à mesure.

— Qu'est-ce qu'il sait passé ?

— La plante verte a dit que j'étais juste baisable.

— Qui ?

— Hayden. Levais-je les yeux au ciel.

Sa bouche grimace.

— Tu ne devrais pas l'écouter.

— Je l'ai frappé et je lui ai balancé qu'au moins, l'un de nous est baisable.

Elle explose de rire.

— Tu es ma reine.

Elle pose son bras sur mes épaules et me secoue.

— J'aurais aimé être là !

Je lui souris simplement.

— Ne l'écoute pas. Ce soir, tu oublieras ce qu'il a dit, on va se déchirer la gueule. Mais pour l'instant, j'ai envie de voir ce que tu as fait comme connerie.

— Ce n'est pas si drôle que ça, tu sais ?

Elle ouvre une porte et j'entends beaucoup de bruit, nous avançons et maintenant, j'aperçois les gradins déjà remplis. D'un côté, comme de l'autre. Je me dirige vers l'un d'eux, mais elle enroule son bras au mien et me tire vers le deuxième.

— Tu ne vas quand même pas encourager l'autre équipe !

Je lui mets mon doigt d'honneur devant son visage, mais elle en rit. Cette fille ne fait que ça. Rire. Rigoler. Ricaner. Rire. Rigoler. Etc.

Nous montons quelques marches et nous trouvons deux places de libre avec personne à côté de Brianna. Moi, j'ai une femme d'une quarantaine d'années. Je crois. Nous attendons dix minutes supplémentaires puis le présentateur fait entrer notre équipe sur le terrain en premier.

Ils avancent les uns derrière les autres. Hayden me trucide du regard et je place un sourire en coin sur mon visage. Il a vu, j'espère qu'il n'avait pas le temps de le changer !

L'équipe adverse entre à son tour et après un spitch, les vingt-deux joueurs se placent. J'ai une vue sur son dos. Brianna explose de rire.
KAYLEE ❤️

— Le redoutable joueur 07 semble amoureux ! Que c'est mignon de rendre hommage à ta copine ! Annonce le présentateur comme s'il annonçait un mariage.

Il le fusil du regard, mais ne dis rien faisait mine de se concentrer sur le début du match.

— Est-ce que cette copine est dans les gradins ce soiiiiir ?

Tout le monde se regarde et moi je me ratatine soudainement dans mon coin.

— Aller Lee ! Ne fait pas ta timide ! Me pousse-t-elle. EH ! Elle est là !!! Crie-t-elle encore plus fort pour qu'il l'entende.

Je pose une main sur mon visage pour me cacher. Nos colocs charrient le 07 alors que Brianna m'oblige à me lever du banc. Nos regards se croisent, moi j'ai honte et lui me trucide.

Seigneur, quelle idée j'ai eu ? Je suis pas du tout invisible là !

— Mais qu'elle est belle en plus ! Il a de la chance le veinard !

Il se tourne vers le match alors je me rassois rapidement. Un coup de coude discret m'interpelle.

— Vous sortez avec Hayden ?

Je rougis.

— Pas du tout, c'est un malentendu.

— Pourtant aucun de vous deux ne dément. Me sourit la quarantenaire.

— C'était juste une vengeance personnelle qui s'est transformé en honte.

— Honte ?

— Honte qu'on puisse m'associer à ce grand pervers. Répliquais-je énervée sans réellement pensée ce que je dis.

Non, je n'ai pas oublié ce qu'il a osé dire devant toute son équipe. Elle plisse légèrement les yeux.

— Vous semblez en colère.

Je hausse les épaules.

— C'est un connard.

Brianna pouffe de rire à côté de moi.

— Désolée madame, ils sont en guerre, mais ne vous inquiétez pas, il y aura une trêve et comme on dit : après une guerre y a l'amour !

— C'est : faite l'amour pas la guer—

Elle pose une main sur ma bouche m'empêchant de finir ma phrase tout en souriant innocemment à la dame à côté de moi.

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