A choice with no regrets (Lev...

By Faelyg

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Lise, 15 ans, décide de s'engager dans l'armée pour combattre les Titans et protéger l'avenir de l'Humanité... More

1* Le commencement d'une nouvelle vie
2* Surprise
3* L'attaque
4* Offensive
5* Apaisement
6* Nouvelle équipe
7* Désespoir
8* Ahurissement
9* Nouveau plan et main bandée
10* Révélation
11* Un retour
12* Duel
13* Le tribunal
14* Savoir convaincre
15*Décision
16* Entraînement nocturne
17* Réveil mouvementé
18* Garantie
19* En dehors des Murs
20*Le Titan Femelle
21* Faute
22* Chien dangereux
23* Embarras
24* Trahie
25* Un goût de solitude
26* Expérience
27* Injection
28* Retrouvailles
30* Découvertes
.... Oups
31* Persécutée
32* Piège
33* Souffrances
34* Libre
Ceci n'est pas un chapitre
35* Départ
36* Demande
37* Pari
38* Transformation
39* Derniers moments
Épilogue
Annonce

29* Adieu

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By Faelyg

Je n'entends plus Hanji m'appeler. Je la sens à peine me secouer. Toute mon attention est fixée sur les deux titans que sont devenus mes parents.

Ce sont des monstres.

Ma mère ne détourne pas le regard. J'ai presque l'impression de voir une lueur amusée briller au fond de ses yeux. Cette situation la réjouit. Elle est ravie de me voir ici, à la fixer comme si elle était la matérialisation de mon pire cauchemar. Ce qui n'est pas loin d'être le cas d'ailleurs.

Et puis la colère remplace rapidement la surprise. Je serre les poings si fort que mes ongles s'enfoncent dans ma paume. Je me dégage de la poigne d'Hanji et marche vivement vers ma mère. Jamais je n'avais été aussi furieuse. Pas même le Titan Femelle ne m'avait mise dans un tel état de fureur noire. Je dégaine mes lames, et avec un sang-froid digne de Levi, je les enfonce dans les yeux titanesques de ma mère. Elle est parcourue d'un spasme, ce qui a pour effet de faire glisser les lames jusqu'à ses pommettes. Une espèce de satisfaction sauvage me fait sourire tandis qu'Hanji pousse un long cri indigné. Je l'ignore royalement, laisse mes lames dans les yeux du titan, en prends deux autres et les place de chaque coin de la bouche de la créature.

-Je vais te redessiner un putain de sourire, maugréé-je. Tu vas voir un peu.

Et sur ces mots, j'exécute ma menace. Le titan pousse un long râle. Le sang m'éclabousse et me brûle à travers mon uniforme. Je peste, mais souris toujours. Les yeux du titan commencent à cicatriser, la chair se reformant autour des lames.

-C'est douloureux, hein ? lui dis-je. Sache que ce n'est rien comparé à ce que tu m'as fait. A ce que vous m'avez fait. La douleur était pire, mille fois pire, je suis prête à le parier.
-Lise ! Arrête ça immédiatement !

Je marche à grands pas vers le titan qu'est mon père. S'il ne se trouvait pas dans le corps d'un monstre, je pourrais presque croire qu'il a peur. D'un geste assuré, je lui tranche les doigts.

-Vous avez de la chance que je ne sois pas très imaginative, soufflé-je. Sinon j'aurais déjà imaginé mille façons de vous faire souffrir sans vous tuer.
-Lise !

Deux bras puissants m'entourent, bloquant mes mouvements. Enervée d'être ainsi interrompue, je me débats en hurlant :

-Lâche-moi Hanji ! Lâche-moi putain ! Laisse-moi tuer ces pourritures !
-Tu ne tueras personne !
-LÂCHE-MOI !

Avec une force qui me surprend, je me dégage et repousse Hanji. Sauf que quand je vois Levi reculer de quelques mètres, les yeux écarquillés, je réalise que quelque chose cloche.

Je... Je l'ai fait reculer ?

Levi, qui est aussi fort que dix hommes, a été repoussé par la simple gamine que je suis. Je titube, hébétée. Impossible... c'est impossible... Comment puis-je avoir une telle force ? Il m'a pourtant laminée plusieurs fois !

Un gargouillement rauque me parvient aux oreilles. Les titans. Ils rient. Enfin, ils essaient. Ce fait me dégoûte, surtout quand je pense que c'est à cause de ce qui vient de se passer. Ma mère peut enfin voir le fruit de ses expériences sur mon corps. Elle peut enfin admirer son travail. Et elle est fière.

Je dois réunir tout ce qui me reste de force pour ne pas lui sauter à la gorge. Je ne dois pas la tuer. Elle serait trop heureuse de voir que j'en suis capable. Elle serait trop heureuse de me voir commettre cet acte monstrueux.

Je décroche la ceinture de mes réservoirs de lames et laisse tout tomber. Puis je me tourne vers Hanji :

-Désolée.

La jeune femme ne répond pas, trop abasourdie. Levi me fixe avec une colère que je ne lui ai jamais vue. Je rentre la tête dans les épaules, sachant très bien ce qui m'attend : soit je vais me faire démonter, soit... je ne sais pas trop en fait. J'aimerais dire quelque chose. J'ouvre la bouche, puis la referme, incapable d'articuler quoi que ce soit. J'ai conscience que ce que je viens de faire était totalement stupide, imprudent, et risque de me coûter très cher. Si les gens croient que je suis incapable de me contrôler, je vais terminer complètement ligotée, bâillonnée, ou pire encore.

-Je te ramène aux cachots, lâche finalement Levi avec un calme déconcertant.

Sans rien dire, je le suis docilement. Le silence qui règne entre nous est lourd, tendu, presque effrayant. Je sais que Levi ne va pas tarder à craquer : je peux le voir à la tension de ses épaules, à la raideur de sa démarche.

Pourtant, quand nous arrivons à ma cellule, Levi n'a toujours pas lâché un mot. Il me passe les lourdes chaînes aux poignets et aux chevilles. Je garde les yeux rivés sur mes genoux, incapable de le regarder en face. J'ai honte de mon comportement. J'ai honte de m'être emportée ainsi. Mais surtout, je suis en colère de voir que j'ai perdu la face devant mes parents. Même si, techniquement parlant, de tels monstres ne peuvent plus être considérés comme des parents.

-Alors ? dit soudain Levi en s'installant à mon côté. Une explication ?
-Pas vraiment..., marmonné-je.
-Je vois.

Je frémis. Sa voix est froide, tranchante. Sa présence me brûle presque. Et pourtant, je sens que même s'il en meurt d'envie, il ne va pas me lyncher verbalement. Je soupire.

-Ces deux titans... ce sont mes parents, avoué-je.

Pour le coup, Levi me décroche un regard ahuri. Si la situation n'était pas aussi dramatique, j'en aurais ri.

-Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
-Plusieurs détails physiques troublants. Si je ne les avais pas vus de mes propres yeux, je n'y aurais jamais cru. Mais impossible de me tromper.
-Quel genre de détails ?
-Les yeux, les cheveux, certains traits du visage... je ne pourrais pas les renier même si je le voulais.

Levi plisse les yeux et me dévisage longuement. Je tortille mes doigts, gênée. Finalement, il se lève et part sans un mot de plus.

Le soir, je reçois la visite d'Hanji. La jeune femme s'assoit sur mon lit et pousse un long, très long soupir.

-Je suis désolée, Lise. Si j'avais su que c'était tes parents...
-Comment l'auriez-vous su ? dis-je avec un sourire. Même moi je l'ignorais.

Hanji hoche doucement la tête. C'est étrange de la voir aussi sérieuse, elle qui court partout en criant comme une hystérique.

-Qu'est-ce qui va se passer maintenant ? demandé-je.
-Nous nous en tiendrons au plan de base, répond la jeune femme. Nous allons communiquer avec eux. Eren s'en chargera, ne t'en fais pas.
-J'aimerais participer.

Hanji me sourit.
-Je m'en doutais. J'attendais seulement que tu me le dises toi-même. J'arrangerai ça avec Erwin.
-Qu'est-ce que j'aurais à faire ?
-Les interroger. Pourquoi ils ont quitté les souterrains ? De quoi est fait le produit ? Quels étaient les effets attendus en te l'injectant ? Comment ont-ils fini ainsi ? Ce genre de questions.

Ce ne sera pas compliqué, vu que ce sont des questions que je me pose aussi.

Le silence tombe. La présence d'Hanji est agréable, semblable à celle d'une vieille amie de famille, celle à qui on se confie quand on ne veut pas parler à ses parents. Je souris intérieurement face à cette comparaison.

Hanji reste jusqu'à l'heure du dîner. Nous allons ensemble au réfectoire. Evidemment, tout le monde m'observe du coin de l'œil : ma brusque saute d'humeur a déjà fait le tour de la base, et on s'attend certainement à ce que je saute à la gorge de quelqu'un. Je les ignore tous royalement. Finalement, avec le temps, on apprend à vivre avec ce genre de chose.

o.o.o.o

L'interrogatoire de mes parents se déroule deux jours après. Hanji nous accompagne Eren et moi vers la grande cour. On peut sentir une certaine tension dans l'air, certainement due à ma nervosité.

Quand nous arrivons à destination, nous sentons tout de suite que quelque chose ne va pas : la cour est anormalement enfumée, et quand Hanji appelle aux soldats qui montent la garde, personne ne répond. Avec Eren, nous sommes tentés d'aller voir ce qui se passe, mais Hanji refuse catégoriquement.

-On n'a aucune idée de ce qui se passe là-dedans.

Je ravale une réflexion. Ce qui se passe ? C'est évident. Même un idiot pourrait le deviner. Avec toute cette fumée, le silence de la garde, on peut tout de suite dire qu'il est arrivé quelque chose aux titans. Et aux soldats qui les gardaient. Hanji le sait parfaitement.

Il faut plusieurs minutes avant que la fumée nous laisse une chance d'entrevoir la cour. Nous avançons doucement, prudemment, les yeux plissés, pleurant à cause de la chaleur étouffante.

Les deux titans ne sont plus que deux tas de chair en pleine évaporation. Autour d'eux se trouvent les multiples cadavres de soldats qui les surveillaient. Je déglutis. Cet épisode me rappelle désagréablement quelque chose... même situation, même endroit. A la différence que cette fois-ci, des soldats sont morts.

Hanji ne crie pas, elle reste d'un calme presque inquiétant. Ses yeux sont réduits à deux fentes brunes. Je n'ai jamais vu la jeune femme aussi furieuse.

Alors qu'Erwin et Levi arrivent, Eren me prend doucement le poignet :
-Tu vas bien ?
-Oui.

Ce n'est pas un mensonge. Je vais vraiment bien. La mort de mes parents ne m'affecte pas. En revanche, savoir qu'ils sont partis avec leurs secrets me contrarie profondément. Quelqu'un ici a fait le ménage, s'assurant de ne laisser aucune trace, aucune information derrière lui. On nous empêche d'en savoir plus.

Qui pourrait être le coupable ? La personne contrôlant le Titan Femelle ? Le Titan Colossal, le Titan Cuirassé ? Je me mords les joues.

Nos véritables ennemis ne sont pas des titans.

Cette pensée me dérange. Penser qu'il y a un traître parmi nous... si cela venait à se savoir, le sentiment d'insécurité exploserait. Les gens protesteraient, chasseraient eux-mêmes les traîtres, tuant sans preuve, condamnant sans procès.

Erwin a la mine grave. Sa mine d'information, miraculeusement découverte, vient littéralement de partir en fumée. On peut dire à la tension de sa mâchoire que la colère le gagne peu à peu, à mesure qu'il découvre les conséquences de cette disparition.

Je décide de m'occuper en allant voir les cadavres des titans. Je tourne autour de la chair qui disparaît à vue d'œil, ne laissant que des ossements qui commencent à se transformer en poussière. Je m'approche de la base de la nuque, curieuse de voir si le corps de mes parents s'y trouve. Rien. Il n'y a strictement rien. Jusqu'à ce que je remarque un détail troublant.

Parmi les os, j'arrive à voir un squelette difforme. Je plisse les yeux. On dirait que les os ont fondu, avalés par le squelette du titan.

-On dirait qu'ils ont fusionné...

Je sursaute en entendant Eren. Ses yeux fixent le même point que les miens.
-Fusionné ? répété-je.
-Les os humains se fondent dans ceux du titan, explique Eren. Comme si la créature dévorait peu à peu la personne qui s'y trouvait.

Le jeune homme frissonne. Son regard se voile de peur. Je ne sais pas quoi dire. Je lui prends simplement le poignet, comme il l'a fait tout à l'heure. A mesure que les minutes passent, il se détend.

Le soir, nous sommes autorisés à rejoindre Armin dans sa chambre. Même si toute la base est au courant, Eren lui raconte ce qui s'est passé, sans oublier l'épisode de la fusion.

-Peut-être qu'ils sont restés trop longtemps sous leur forme titanesque, suggère Armin.
-Le temps qu'on passe dans le corps d'un titan nous est donc compté ? demande Eren.
-Possible. Après tout, tu te retrouves au milieu d'un enchevêtrement de nerfs, de chair, de muscles et d'os. Le tout est extrêmement brûlant : il suffit de voir comment ça fume quand on coupe un titan. Et puis, tu fusionnes ton esprit avec celui du titan en question : tu as sa colère, sa détermination, son envie de tuer. Si tu partages tout ça trop longtemps, il est possible que tu perdes peu à peu ton humanité, et cela se traduit par un fusionnement des corps.

Ce que dit Armin semble terriblement juste, même s'il n'y a aucun moyen de le prouver. On échange un regard avec Eren : notre capacité de nous transformer prend soudain un nouveau sens. C'est utile, terriblement utile, mais tout aussi dangereux. Je ne garde aucun souvenir de ma première transformation, si ce n'est un éclair immense qui me frappe. D'après Eren, lorsqu'on est un titan, on ressent une foule de choses puissantes. Mais maintenant que je sais où est-ce qu'elles peuvent nous mener, je ne suis pas prête de retenter l'expérience.

o.o.o.o

La nuit est tombée, et nous sommes retournés dans nos cachots respectifs, Eren et moi, quittant à regret l'agréable chaleur de la chambre d'Armin. Je me tourne et me retourne dans mon lit dur, sans parvenir à trouver le sommeil. L'évènement d'aujourd'hui me turlupine, et l'idée que plusieurs traîtres se trouvent entre les Murs m'effraie. Pourquoi font-ils ça ? Pourquoi nous empêchent-ils d'en savoir plus ? Serait-ce si terrible ? Ont-ils peur de perdre le pouvoir qu'ils ont sur nous ?

Je pousse un long soupir et me lève.
-Garde ?

On me répond par un grognement.

-J'aimerais prendre l'air cinq minutes s'il vous plaît.
-Hors de question. Dors.
-S'il vous plaît. Juste cinq minutes.
-Non.
-Trois ?
-Rendors-toi !
-Deux alors ! insisté-je. Je me contenterai de deux minutes !

Le garde soupir. Je l'entends vaguement marmonner « Emmerdeuse », ce qui me fait sourire.

Nous montons sur le toit, et je pousse un soupir de délectation quand je sens le vent frais qui me fouette le visage. Je ferme les yeux et m'appuie contre le muret. Ça fait du bien. Le vent apporte une douce odeur d'herbe et de pin. Le ciel est parfaitement dégagé, laissant une superbe vue sur les étoiles. Quand je lève les yeux, j'ai l'impression de voler, loin de toute convention. Je me trouve dans un autre monde. Un monde où personne ne peut m'atteindre. Un monde définit par la liberté. Un monde qui ne connaît pas le goût du sang. Un monde simple. En aura-t-on un ici un jour ? Je l'espère. C'est pour ça que nous nous battons. C'est pour ça que nous mourrons.

-Que fais-tu ici morveuse ?

Ma rêverie part en éclat et je baisse la tête, retenant un râle contrarié.
-J'admire les étoiles, Caporal, dis-je en me tournant vers Levi, un sourire forcé aux lèvres.

Il me fixe quelques secondes avant de me rejoindre.
-Tu vas bien ? demande-t-il.
-Si vous pensez que je vais pleurer sur la mort de mes parents, vous vous fourrez le doigt dans l'œil, je réponds. C'est juste une expression, ajouté-je précipitamment alors qu'il me fusille du regard.
-Je sais bien, soupire Levi.
-Alors arrêtez de me regarder comme si vous vouliez me tuer, grogné-je.
-Je ne te regarde pas comme ça.
-Bien sûr que si. Et c'est vraiment angoissant à la longue. Je ne sais pas si vous voulez me parler ou me casser la figure.

Levi sourit.
-Souvent les deux.

Je lève les yeux au ciel.
-Vous êtes un sadique.
-Tu es juste emmerdante.
-Et vous êtes sadique.
-Je suis tout sauf sadique.

Je ris.
-Vous êtes tout et sadique.

Levi s'appuie contre le muret, bras croisés, la tête penchée sur le côté.
-Qu'est-ce que tu entends par « tout » ?
-Comme vous, non ?
-Développe, je veux m'en assurer.

J'avale ma salive en comprenant où il veut me mener. Je pince les lèvres et regarde loin devant moi, réfléchissant.

-Vous êtes l'espoir et la force. Tout le monde vous admire, se sent protégé à vos côtés. Et tout le monde veut que vous le remarquiez. Quand vous êtes dans les parages, on essaie de se mettre à son avantage pour que vous puissiez nous voir. Et lorsque vous vous battez... vous êtes incroyable. Précis, impitoyable, vous gardez votre sang-froid en faisant tomber les ennemis comme des mouches. Et l'instant d'après, vous n'hésitez pas à tenir la main d'un camarade en train de mourir, à rassurer à votre manière un soldat qui perd pied. Je crois que sous votre masque froid et renfrogné, vous êtes quelqu'un de chaleureux et gentil.
-Gentil ?
-Oui, gentil. Comme... enfin gentil quoi.

Je tourne prudemment les yeux vers Levi. Il me regarde en coin, le menton posé au creux de sa main.

-Tu te rends compte que tu dépeins presque le portrait d'un dieu ? dit-il avec un rictus moqueur.

Je rougis.
-Faut pas exagérer non plus...
-Je n'exagère pas. C'est la vérité.

Levi tourne les yeux vers l'horizon.
-Ainsi, la petite Lise a une grande admiration pour son Caporal.
-Tout le monde en a ! protesté-je, regrettant déjà mon discours.
-Oui, mais personne ne m'a jamais dit ce que tu viens de dire en face.

Je pousse un grognement. Naturellement. Quand on se fait envoyer balader à chaque fois qu'on dit quelque chose, il est normal de ne plus rien dire.

-En tout cas, veille à ce que ton admiration ne déborde pas, dit Levi.
-Que voulez-vous dire ?
-Eh bien, contrôle tes sentiments. Il semble que tu aies du mal à les maîtriser, et tu ne t'en rends pas compte.
-Mes sentiments...

Je comprends tout à coup le double sens de ses paroles et rougis violemment, ce qui ne manque pas de le satisfaire.

-Je ne suis pas amoureuse de vous, si c'est que ce vous insinuez.
-Pas encore.

Il est gonflé ! N'y a-t-il aucune limite à sa confiance en lui ? Je lui jette le regard le plus méprisant dont je suis capable et il ricane. Le silence retombe, pesant, gênant. Finalement, je m'éloigne du muret, décidée à aller dormir. Levi me souhaite bonne nuit à sa manière : en m'ébouriffant les cheveux si fort que mon cuir chevelu en palpite douloureusement.

-Dors bien, merdeuse. Ne rêve pas trop de ton Caporal cette nuit.

Ce type est vraiment un enfoiré.

____________________
Oyé oyéééé !
Je m'incruste juste ici pour tous vous remercier, vous qui me lisez. J'espère que l'histoire vous plaît toujours autant. Les choses vont sérieusement commencer à bouger d'ici quelques chapitres, alors encore un peu de patience avant de voir de nouveau des combats, du sang, des morts bouabouabouaaaah (ceci veut dire et cetera). Bwerf ! Merci à vous tous de me suivre, je vous fais des kissous sur chaque joue :D

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