Kaiten Hiuga

Autorstwa Yuki-no-tsuki

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La famille Hiuga est connue pour être cruelle envers ses membres. Divisé en deux, une branche suplantant l'au... Więcej

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
/!\ Annonce /!\
Chapitre 30
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47: Un Phoenix est-il libre ?
Chapitre 48 : la vérité
Chapitre 49 : déception
Chapitre 50 : une mort
Chapitre 51 : prémonition
Chapitre 52 : Le prince
Chapitre sans titre 56

Chapitre 31

56 3 3
Autorstwa Yuki-no-tsuki


Madara marchait de long en large dans la salle du trône. 

- Calme-toi, fit son père. 

Il se retourna vivement :

- Comment voulez-vous que je me calme ? cria-t-il. Alors qu'on vient juste de nous annoncer un coup d'état chez les Hyuga ! 

Madara jeta un œil à la lettre posée à côté de son chef. Une bien étrange missive, faisant part d'un " changement mouvementé de gouvernement " chez leurs alliés sans préciser l'identité du nouveau chef, ni ce qu'il était advenu de l'ancienne famille régnante... Habituellement on cherchait à dissuader ennemis et ennemis potentiels (dont alliés ) en exposant le supplice de l'imbécile qui avait perdu son titre. Or ce plis demandait une rencontre en personne au camp principal des Hyuga et présentait cette entrevue comme la seule manière d'obtenir plus de renseignements. Cette mise en scène ne lui inspirait que méfiance...

Il se remis à faire les cents pas :

- Ne t'inquiète donc pas, Kaiten sait se défendre...

Il s'arrêta, la tête baissée :

- Ne me prenez pas pour un enfant, père. Je sais parfaitement que,dans ce genre de cas, le plus beau des trophées est la fille d'un chef de clan... Il passa sa main sur son visage. J'ai déjà perdu mère et mes frères... Pas elle aussi...

- Madara...

- Voilà pourquoi je veux y aller ! Je me fiche que ce soit un piège ! 

- Idiot ! Nous avons déjà perdu suffisamment de membres de notre famille pour que je te laisse te jeter dans la gueule du loup !

- Elle fait partie de notre famille !

Le silense tomba sur la pièce, il se rendait compte qu'il avait crié. Il se reprit :

- J'irait, que vous m'y autorisiez ou non, alors permettez moi de transmettre votre message de paix aux Hyuga. Il s'inclina. S'il vous plaît père...

Tajima soupira :

- Très bien... Tu iras... Et tu reviendras ! Ne t'avise pas de laisser Izuna tout seul !

Madara sourit avec arrogance pour masquer sa peur :

- Je ne le laisserai jamais tout seul ! Je reviendrai ! 

~●~


Il avait été intercepté à la frontière des Hyuga et avait été escorté jusqu'à leur camp principal. Quand il avait demandé la nom du nouveau chef, ils s'étaient murés dans le silence. Quand il les avaient questionnés sur ce qu'il était advenu de la princesse, ils s'étaient moqués de lui.

Il était tôt quand il arriva au camp, et malgré l'heure matinal on le fit entrer et on le conduit à la salle du trône. A chacun de ses pas dans la demeure silencieuse, la tension montait, tout était trop calme... Au moment où la servante qui le précédait ouvrait la porte, il aperçut Roko qui lui lançait un regard mauvais. "Il est en vie ?" Mais il n'eut pas le temps de s'interroger plus longtemps :

- Madara, quel bonne surprise ! Et tu est en avance en plus. Décidément tu me facilite la vie...

Son cerveau s'arrêta, il était incapable de réfléchir. Après avoir passé les trois derniers jours à n'en plus pouvoir d'inquiétude pour elle, il la retrouvait allongée sur son estrade, redressée sur son coude, sa joue reposant délicatement sur sa main. Elle était en pleine lecture d'un long rouleau, des papiers officiels gissaient un peu partout. Et ses vêtements...

- Qu'est-ce que c'est que cette tenue ? cria-t-il presque. 

Elle portait un kimono blanc à traîne avec des mautifs de minuscules fleurs rouges qui semblaient être, au premier abord, à des taches de sang, une ceinture argentés et un juban mauve.

- Tu n'aimes pas ? demanda-elle avec innocence. 

Il s'efforça de détourner le regard :

- On dirait une courtisane, c'est indécent ! 

- Ceci est le costume d'une artiste en représentation, fit Kaiten en désignant son corps de sa main libre. 

Madara croisa les bras :

- C'est indigne d'une princesse !

Elle souffla :

- Tu critiques ma tenue, tu ne me félicite même pas pour mon nouveau titre, et dire que j'était contente de te voir...

- Eu... Quoi ?

- Qui ce tient ici ? Dans cette salle ? Je te croyais plus vif d'esprit. 

- Tu... Tu es le chef ? 

Elle sourit, un rictus sombre, qui fit se dresser les cheveux sur la tête de Madara. 

- Je suis Aoihoshi Hyuga, la nouvelle souveraine des utilisateurs du byakugan. Ça reste Kaiten pour toi aussi.

Il été soulagé mais, il avait l'impression de ne pas la connaître, d'être en face d'une inconnue :

- Tu as changé...

Elle rit, un son cristallin, venu de très loin. 

- Les gens ne changent pas, se sont juste les masque qui tombent...

- Alors je te vois comme tu es vraiment ?

Elle rit encore, la main devant la bouche. Elle avait l'air joyeuse, innocencente...

- Oh, que non ! Je porte juste un autre déguisement ! Elle se rembrunit un peu mais garda un beau sourire. Me montrer sans artifice est un cadeau que je ne pourrais jamais faire à personne...

Madara se sentait stupide, "à quoi tu t'attendait, idiot ? C'est une Hyuga !" Il avait eut espoir en une traîtresse née. 

- Et le mariage ? demanda-t-il sans grand espoir. 

Elle le regarda comme on regarde un enfant qui vient de dire une ânerie sans le savoir :

- Pour faire cela, il faudrait que je renonce à mon titre. Or il a été beaucoup trop dur à  obtenir pour que je l'abandonne...

Silence. 

- C'en est donc fini de l'alliance ?

- Je n'ai jamais dit une telle chose...

Il ne comprenait pas.

Elle se leva promptementet se dirigea vers la porte en passant juste à côté de lui :

- Viens.

Ils sortirent et entrèrent dans la forêt, s'éloignant du camp. Alors que Madara tentait de se repérer dans le dédale de verdure, la jeune chef des Hyuga repris la parole :

- J'ai de la considération pour les Uchiwa, et du respect pour ton père, mais étant à présent chargée des vies de tous les miens, je ne puis me leurrer. Nos intérêts sont trop différents pour que nous puissions tirer quoi que se soit d'une alliance classique. Vous voulez la fin des Senju, nous voulons de l'argent et du pouvoir...

"Je veux la paix", pensa Madara, mais il ne lui dirait pas. Comment la chef d'un clan qui s'enrichissait grâce à la guerre pourrait-elle partager son idéal ? Elle allait se moquer de lui...

- Mais il a toujours existé une sorte d'accord tacite entre les possesseurs de dojutsu, une esquisse de pacte de non agression mutuelle...

Ils étaient arrivés devant une paroi rocheuse, Kaiten s'avança. Il n'en pouvait plus, la fatigue des dernières nuits où il n'avait pu fermer l'œil d'inquiétude le rendait brumeux, et la voix etrange et enivrante de la jeune femme n'arrangeait rien. Sa vision légèrement trouble refusait de voir les motifs de son habit comme autre chose que des éclaboussures de sang. 

Il ferma les paupières et les serra fortement en secouant la tête, pour tenter de retrouver ses esprits. Quand il rouvrit les yeux, elle avait disparu :

- Kaiten ? 

Son joli minois moqueur apparut de derrière une fracture presque invisible de la pierre :

- C'est Aoihoshi maintenant. 

- Mais, tu m'as dit...

- Mes paroles ne t'empêchent pas d'être poli, fit-elle avant de s'éclipser à nouveau. 

Il s'approcha, une fissure étroite parcourait la falaise en parallèle à la paroie, et s'enfonsait dans les ténèbres. Plaquant le dos à la pierre, il commença la descente. En bas c'était le noir complet, il alluma alors une petite flamme entre ses doigts... Et des centaines de chauve-souris se jetèrent sur lui en couinant :

- Idiot, tu leurs a fait peur. 

Il lui jeta un regard mauvais :

- Et toi, tu aurais pu me dire qu'il y avait de ces trucs ici !

Elle rit :

- Tu as "un de ces trucs" dans les cheveux. 

- Ah ! Saleté ! 

Alors qu'il se contorsionnait pour tenter de faire tomber la chose, elle lui attrapa une poignée d'épis noirs et entreprit de dégager le petit animal :

- Tu devrais te brosser les cheveux plus souvent, c'est tout emmêlé. 

Mais il ne l'écoutait pas, il étudiait le lieux ou ils se tenaient. C'était une petite grotte, humide et, devant eux, étaient entassés une vingtaine de petites jarre à l'etrange couleur bleu-vert. 

- Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-il alors que Kaiten retirait la chauve-souris de sa tignasse. 

Cette petite chose noire qui griffait et se débattait en couinant faisait un contraste saisissant avec la main d'albâtre qui la tenait fermement. 

- Regarde...

Il pris un pot et souleva le couvercle, il était plein à rebord de pièces de cuivre à moitié oxydé, d'ou la couleur bleu. Il se retourna vers sa fiancée :

- Qu'est ce que ça signifie ?

Elle lui sourit, spectre dans la lumière vacillante de la flamme entre ses doigts :

- Ceci est l'une des très nombreuses cachette de l'immense fortune des Hyuga. 

Il la regardait toujours avec des yeux ronds. Elle reporta son attention sur la créature dans sa main :

- Tout l'argent de ma famille est stocké de cette manière, dans de pareilles grottes, disséminées sur tout notre territoire, passé ou présent.  Cette technique est très efficace, grâce au byakugan, on trouve des tas d'endroits invisibles au commun des mortels. Et en ces temps de guerre perpétuelle, on est plus prompte à voler son voisin qu'à fouiller son propre sol. Décidément très  efficace... Mais le problème de ce genre de planque, c'est l'humidité. Et on stocke du cuivre, et le cuivre, ça s'oxide, et au bout de dix ans, tout ceci ne vaut plus rien ! Alors j'ai décidé de changer de stratégie, je vais dépenser, pour gagner plus !

Elle relacha la chauve-souris. 

- Pourquoi tu me montre ça ?

Elle s'avança, couvrit ses mains des siennes, toujours autour du pot au trésor :

- Garde le. Je sais que vous avez essuyé une défaite contre les Senju, je sais que vous avez beaucoup perdu. Payez vous de nouvelles armes, et du repos pour vos hommes. Tu saurais retrouver cet endroit ? 

Il hocha la tête, interloqué. 

- Sert toi autant que tu veux. 

Il la regardait comme un imbécile, incapable de réagir : 

- Gravons notre alliance dans la pierre...

Elle retira sa main de la sienne et glissa son index entre ses lèvres rouges impeccablement dessinées et croqua le bout de son doigt. 

- Ou plutôt, écrivons la en lettres de sang sur la terre cuite...

Sur la jarre, elle traça délicatement son nom, et il l'imita. Ils se regardèrent un instant dans les yeux, tenant toujours la marque de leur engagement, sans rien entendre d'autre que quelques goutes du sang de l'autre s'écraser au sol. Il ne parvenait pas à se détacher de ses yeux blancs, il ignorait ce qu'était ce moment. Il se pencha légèrement, elle glissa sa main sur sa joue... Et elle partit, juste comme ça, le laissant dans le noir.

~●~

Il était tard quand Madara retrouva sa demeure. Il poussa violemment la porte de la cuisine, tout ce qu'il restait de sa famille était là, autour du foyer, Izuna et Tajima sirotat un thé pendant qu'Aruka faisait le vaisselle. Il avait raté le repas, il s'en fichait, il se dirigea directement vers sa chambre. 

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? 

Il répondit la première chose qui lui vient à l'esprit :

- Kaiten est une saleté, je ne veux plus jamais la voir !

Devant l'air choqué et inquiet de ses proche, il fut obligé de clarifier :

- Elle est leur nouveau chef, fit-il en posant sa jarre sans ménagement au pieds de son père. Elle est intéressée par l'alliance mais plus par le mariage. 

Et sans un mot de plus, il alla s'enfermer dans sa chambre, pour dormir et rêver encore de l'objet de sa colère, sans jamais pouvoir penser à autre chose...



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