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By thirtyheart

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๐—ฏ๐—ฒ๐—ป๐—ท๐—ฎ๐—บ๐—ถ๐—ป ๐—ฝ๐—ฎ๐˜ƒ๐—ฎ๐—ฟ๐—ฑ โ€ข (pt.3) L'amour est comme le vent, nous ne savons pas d'oรน il vient (t1 : 27n... More

UN
DEUX
TROIS
QUATRE
CINQ
SIX
SEPT
HUIT
NEUF
DIX
ONZE
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TREIZE
QUATORZE
QUINZE
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DIX-SEPT
DIX-HUIT
DIX-NEUF
VINGT
VINGT-ET-UN
VINGT-DEUX
VINGT-TROIS
VINGT-QUATRE
VINGT-CINQ
VINGT-SIX
VINGT-SEPT
VINGT-HUIT
VINGT-NEUF
TRENTE
TRENTE-ET-UN
TRENTE-DEUX
TRENTE-TROIS
TRENTE-QUATRE
TRENTE-CINQ
TRENTE-SIX
TRENTE-SEPT
TRENTE-HUIT
TRENTE-NEUF
QUARANTE
QUARANTE-ET-UN
QUARANTE-DEUX
QUARANTE-TROIS
QUARANTE-QUATRE
QUARANTE-CINQ
QUARANTE-SIX
QUARANTE-SEPT
QUARANTE-HUIT
QUARANTE-NEUF
CINQUANTE
CINQUANTE-ET-UN
CINQUANTE-DEUX
CINQUANTE-TROIS
CINQUANTE-QUATRE
CINQUANTE-CINQ
CINQUANTE-SEPT
CINQUANTE-HUIT
CINQUANTE-NEUF
SOIXANTE
SOIXANTE-ET-UN
SOIXANTE-DEUX
SOIXANTE-TROIS
SOIXANTE-QUATRE
SOIXANTE-CINQ
SOIXANTE-SIX
SOIXANTE-SEPT
SOIXANTE-HUIT
SOIXANTE-NEUF
SOIXANTE-DIX
SOIXANTE-ET-ONZE
SOIXANTE-DOUZE
SOIXANTE-TREIZE
SOIXANTE-QUATORZE
SOIXANTE-QUINZE
SOIXANTE-SEIZE
SOIXANTE-DIX-SEPT
SOIXANTE-DIX-HUIT
t2 // SOIXANTE-DIX-NEUF
QUATRE-VINGT
QUATRE-VINGT-UN
QUATRE-VINGT-DEUX
QUATRE-VINGT-TROIS
QUATRE-VINGT-QUATRE
QUATRE-VINGT-CINQ
QUATRE-VINGT-SIX
QUATRE-VINGT-SEPT
QUATRE-VINGT-HUIT
QUATRE-VINGT-NEUF
QUATRE-VINGT-DIX
QUATRE-VINGT-ONZE
QUATRE-VINGT-DOUZE
QUATRE-VINGT-TREIZE
QUATRE-VINGT-QUATORZE
QUATRE-VINGT-QUINZE
QUATRE-VINGT-SEIZE
QUATRE-VINGT-DIX-SEPT
QUATRE-VINGT-DIX-HUIT
QUATRE-VINGT-DIX-NEUF
รฉpilogue
merci ร  vous๐ŸคŽ
TABLE DES MATIรˆRES
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CINQUANTE SIX

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By thirtyheart

Astrid Hock

À peine Lucas ouvrait la porte d'entrée que son poing s'envoyait sur le visage de la personne devant lui.

... - Putain ! Je t'ai fait quoi encore ?!

Mes yeux s'écarquillaient quand j'entendais la voix de Benjamin suivi de plusieurs gémissements de douleur de sa part.

Camille - Lucas t'es malade ! elle posait son ordinateur avant de courir avec moi jusqu'à l'entrée de la maison. Qu'est-ce qu'il te prend là, tu deviens fou !

Lucas - Je suis désolé, je- Je m'attendais pas à ce que ce soit toi Tuche.

Benjamin - Préviens la prochaine fois que tu veux me mettre un poing, ça m'avait pas manqué depuis la dernière fois. je posais mes mains sur le visage de mon fiancé et examinais rapidement son œil.

- Ça va ? lui demandais-je alors qu'il hochait de la tête.

Benjamin - Ça sonne un peu quoi.

Camille - T'attends qui comme ça Lucas pour vouloir carrément le frapper ?

L'expression du Hernandez se refermait immédiatement une nouvelle fois et je mordillais ma lèvre, je savais pas comment il comptait dire ça à Camille et je n'osais même pas imaginer sa réaction.

Benjamin - Attends, il devait venir ici ? sa voix aussi devenait froide et je me collais à son torse en enroulant mes bras autour de sa poitrine.

Camille - Mais qui à la fin ?!

- Phil. disais-je doucement comme si c'était M le maudit.

Camille - Pardon ?

Ses muscles se bloquaient et elle fronçait les sourcils, ne comprenant pas trop ce qu'il se passait. Elle regardait immédiatement Lucas qui soufflait longuement en mettant ses mains dans les poches de son jogging.

Lucas - Monte en haut avec Astrid, s'il te plaît Camille.

Camille - Je veux juste être au courant ! Merde ! elle s'emportait et je voyais ses mains se mettre à trembler. C'est quoi cette histoire encore !

- Il... Il m'a envoyé un message en me disant qu'il m'avait retrouvé et qu'il... Qu'il voulait venir nous chercher pour qu'on revive ensemble. Benjamin me serrait encore plus contre lui alors que je sentais les larmes monter.

Lucas - Qu'il vienne, je l'attends moi.

Camille - C'était un canular. décrétait-elle froidement en marchant vers le salon.

Lucas - Je crois pas non. il la suivait et au moment où il posait sa main sur le poignet de sa femme, elle éclatait en pleurs, me donnant un pincement à la poitrine. Beauté non.

Camille - C'était- C'était pas lui ! Non, c'est impossible ! Je te jure que c'est impossible ! Astrid, dis-moi que c'est faux et que vous vouliez juste me faire une farce je t'en supplie ! articulait-elle entre ses pleurs alors que Lucas la canalisait en la prenant dans ses bras.

À mon tour, les larmes me montaient aux yeux et je préférais tourner la tête pour ne pas me mettre à chialer devant tout le monde. Benjamin avait posé sa main sur l'arrière de mon crâne avant de me pousser un peu pour que je me colle à lui.

Benjamin - On devrait appeler la police pour-

Lucas - Non. Astrid et Benjamin, vous allez rester ici cette nuit jusqu'à ce qu'il arrive. Et après, on s'occupe de lui. Je vais dire à ma mère de garder les enfants encore deux jours et je préviendrais Fab' de faire attentions à mes petits, on va gérer ça.

Je voyais que mon cousin était prêt à tout pour mettre plus bas que terre l'homme qui faisait pleurer sa femme dans ses bras à cet instant précis. Je voulais juste que tout ça s'arrête pour qu'on puisse reprendre tout comme avant.




Benjamin Pavard

Les bras autour du cou d'Astrid, je me collais un peu plus à son dos alors qu'elle soupirait longuement. On était tous les deux allongés dans le lit de la chambre d'amis des Hernandez et fraîchement réveillés par les cris de Camille.

C'était la deuxième fois qu'elle hurlait en pleine nuit, je devinais que ça devait être à cause de ses cauchemars.

Astrid - Tu dors ? me soufflait-elle.

- Non. elle se tournait vers moi avant de monter ses mains sur mon torse et de m'embrasser doucement. Ça va ?

Astrid - Ouais. Je vais aller boire un peu.

- Tu veux que je vienne ?

Astrid - Non t'inquiètes, j'ai entendu Lucas descendre.

- D'accord. j'écrasais une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes dans le silence. Je t'aime.

Astrid - Moi aussi je t'aime.

Elle m'embrassait une dernière fois avant de se séparer de moi et de lever la couette pour sortir du lit. Je la regardais faire, la tête dans mon oreille, et analysais tous ses mouvements quand elle mettais un bas de jogging ainsi que mon pull d'entraînement. J'aimais bien quand elle s'habillait avec mes vêtements, ça lui allait bien en plus.

Astrid - Je remonte dans quinze minutes. me prévenait-elle en posant ses lèvres sur ma joue avant de quitter la chambre.

J'aimais pas trop l'idée de la laisser partir, même si elle restait dans la même maison que moi. Cette histoire avec Phil, ça me faisait trop peur, je redoutais le moment où il allait débarquer ici. Je redoutais la réaction d'Astrid, de Camille mais aussi celle de Lucas. Vu comment il avait la haine contre cette ordure, il était capable de le tuer. Et le problème était que moi aussi.

Les minutes défilaient sans que j'arrive à retrouver le sommeil. Un creux dans mon ventre me fit à mon tour me lever du lit. Je comptais rejoindre Lucas et Astrid en bas pour parler un peu avec eux, il le fallait de toute façon.

Je m'asseyais au bord du matelas afin de remettre mes chaussettes et sortais de la chambre à pas de loups. Je passais devant la porte de Camille et vu qu'elle était fermée, j'en déduisais alors qu'elle devait s'être rendormi.

Sans perdre de temps, je descendais jusqu'au salon et m'arrêtais au niveau des marches en entendant Astrid renifler. Putain, je détestais tellement la voir comme ça.

Lucas - C'est hors de question Astrid.

Astrid - Mais réfléchis-y au moins. Pour qu'il tombe une bonne fois pour toute ou pour qu'au moins on soit tranquille, il faut qu'il avoue tout ce qu'il a fait à la fois à Camille et à moi aussi.

Lucas - Tu sais que si je le tue, c'est fini.

Astrid - Oui et après tu finis en taule, tes enfants ne te voient pas, toi tu ne les vois pas grandir. T'es un grand malade. Ma solution est meilleure.

Lucas - D'accord. Tu vas expliquer comment à ton futur mari que tu veux te faire un face à face avec celui qui t'a traumatisé. j'écarquillais les yeux en sentant un frisson me prendre, elle se foutait de moi. Ça fait combien de temps que tu penses à ça ?

Astrid - Y a trois heures. En entendant Camille hurler pour la première fois. Je ne veux plus jamais à avoir ce son dans le crâne Lucas. Plus jamais.

Mon coéquipier se mettait à souffler longuement et je préférais intervenir dès maintenant avant que les deux ne prennent une décision à la con. J'entrais dans le salon, faisant lever les yeux de ma femme vers moi.

- Salut. disais-je simplement en allant m'asseoir à côté d'elle alors qu'elle enroulait ses bras autour de mon torse pour poser sa tête sur mes cuisses.

Astrid - J'allais monter.

Lucas - Astrid, dis-lui.

- Me dire quoi ? jouais-je en fronçant les sourcils.

Astrid - J'ai eu une idée.

Lucas - Une idée à la con.

Astrid - Tais-toi. claquait-elle en dévisageant son cousin qui était assis sur le fauteuil face à nous. Laisses-tomber Benou.

Lucas - T'as intérêt à lui en parler avant d'agir Astrid, je te préviens.

Astrid - Mais arrêtes de parler toi.

Lucas - Sois contente que Camille soit en train de dormir sinon je t'aurai pété le bras.

Astrid - On va se battre Lukinounet.

Lucas - T'avais promis que tu m'appellerais plus comme ça ! j'esquissais un sourire en les regardant se chamailler comme des gamins. Ma mère me l'a dit qu'une fois.

Astrid - Deux, je l'ai entendu.

Lucas - Tu m'énerves. crachait-il en se levant avant de donner une tape sur le front de sa cousine. Je vais me coucher, bonne chance Ben.

- Merci.

Il repartait en direction des escaliers alors qu'Astrid se redressait pour s'asseoir à califourchon sur moi, ses mains sur mes épaules.

Astrid - Merci ? répétait-elle.

- Je plaisantais bébé, tu le sais.

Astrid - Sûr ça ? elle arquait un sourcil, me donnant envie de la bouffer.

- Oui sûr. Alors, c'est de quoi dont tu dois me parler mademoiselle ? elle soufflait. Allez Astrid, s'il te plaît.

Astrid - D'accord. J'ai eu une idée tout à l'heure. Et si... Si j'envoyais un message à Phil pour lui dire de me rejoindre dans un bar, on va discuter, je vais lui... Lui rappeler les événements qui se sont passés avant. J'enregistrerai tout avec mon portable, ça passera comme des aveux et on pourrait-

- Non.

Astrid - Ben. soupirait-elle.

- C'est hors de question Astrid, ce gars est beaucoup trop dangereux, je veux pas qu'il te voit je t'ai déjà dit.

Astrid - Passes au-delà de ça. Si on veut que tout ça se termine, il faut prendre des initiatives.

- Mais pas quand ça te met en potentiel danger.

Astrid - Vous serez à côté, si ça dérape, vous pourrez intervenir. Allez chéri, réfléchis-y s'il te plaît. murmurait-elle en roulant ses bras autour de mon cou avant de rapprocher son bassin au mien.

- Tu m'auras pas comme ça.

Astrid - Ah ouais ? Tu prends le pari ?

- Astrid, on parlait d'un truc sérieux.

Astrid - Je suis sérieuse moi aussi. On en aura fini une bonne fois pour toute.

- Toi, t'es prête à le revoir ?

Astrid - Non. Mais je suis obligée. je soufflais en montant mes mains sur ses hanches. Benou.

Je connectais mes yeux aux siens et me mordillais la lèvre en la regardant.

Astrid - Dommage qu'on ne soit pas à la maison. souriait-elle en déposant ses lèvres sur ma mâchoire.

- Arrêtes ça.

Astrid - De ? Je ne vois pas de quoi tu parles voyons mon amour. elle ondulait ses hanches sur les miennes.

- Tu m'énerves.

Astrid - T'es en train de kiffer. Et... Plus vite on aura terminé cette histoire, plus vite on rentrera chez nous et plus vite on pourra... Tu m'as comprise.

- Tu sais que tu me rends fous ?

Astrid - C'est réciproque monsieur Pavard.

Astrid Hock

Mes doigts tapaient frénétiquement sur la table en bois alors que je regardais tout autour de moi depuis une bonne quinzaine de minutes. Du coin de l'œil, j'apercevais Lucas et Benjamin, assis sur des tabourets de bar, me fixant tout du long. Il fallait que je le fasse, il fallait que tout ça se termine aujourd'hui.

Quand la porte s'ouvrait une nouvelle fois, je n'avais pas besoin de lever la tête pour savoir qu'il était là. Immédiatement, j'appuyais discrètement sur le bouton de l'appli "enregistreur vocal" pour ne pas oublier de la démarrer tout à l'heure.

Voir les jambes de l'homme qui m'avait traumatisé depuis mon enfance venir jusqu'à moi, ça me donnait envie de vomir. D'instinct, je posais mes doigts sur ma bague de fiançailles comme pour me détendre. Et ça marchait plutôt bien.

Vite-fait, je lançais un regard aux deux hommes qui comptaient le plus pour moi pour leur affirmer que tout rouler pour le moment. J'avais bien remarqué comment ils étaient tendus, encore plus Benjamin qui avait la mâchoire contractée depuis que la porte s'était ouverte.

... - Que tu as grandi. ma respiration se coupait et j'entendais du bruit sur ma gauche, où se trouvaient les garçons.

Pas de doute, Benjamin avait voulu se lever mais Lucas l'avait retenu. Pour une fois qu'il servait à quelque chose.

Phil - Depuis le temps Astrid, que tu es belle.

Il s'asseyait devant moi et je reculais mon visage quand il tentait de poser sa main sur ma joue.

Phil - Je vois, il y a encore des rancœurs. Comment tu vas ? je hochais de la tête, n'arrivant pas à articuler un mot, mes yeux sur mes Jordan. Tu n'es pas bavarde ma puce. En tout cas, je suis content que tu aies proposé ce petit rendez-vous pour qu'on puisse s'expliquer. Tu sais, j'ai réfléchis à ce que je t'avais dit et j'ai supposé que tu ne voulais peut-être pas quitter l'Allemagne avec moi, tu as dû bâtir des relations ici. Alors, je déménagerais. Pour être avec toi.

- Comment tu peux oser te pointer ici avec ton stupide sourire hein ? demandais-je avec toute la haine que je refoulais depuis trop longtemps, montant mes prunelles de feu sur ce fils de pute.

Phil - Pardon ?

- Tu crois que j'ai oublié tout ce que tu m'as fait ? Tout ce que tu as fait à Camille ?

Phil - Je passais une mauvaise phase avec ma femme mais tout est fini maintenant.

- Je dois te rappeler le mal que tu as fait à ma mère et que c'est par ta faute que je dois me déplacer pour lui rendre visite une fois par semaine ?!

Phil - Ne cries pas, tu vas attirer les regards. sa voix ferme me mit la chair de poule. Maintenant tu vas arrêter de rabâcher toujours la même chose. Certes j'ai fait des erreurs mais l'erreur est humaine.

- Violer une gamine, une femme et frapper une enfant, tu crois que ce sont des erreurs pardonnables ? il soupirait. T'es le plus gros des enculés que cette Terre ait porté alors ne parle pas de pardon avec moi. Tu n'es qu'un monstre.

Phil - Je ne suis pas venu pour que tu m'inondes d'insultes comme ça. Tu me dois le respect.

- Mais quel respect ? Tu te fous de moi ?

Phil - Astrid maintenant tu arrêtes tes conneries, on y va.

- Je ne vais nul part avec toi. je fronçais les sourcils alors qu'un rire nerveux me prenait. T'as cru que j'allais te suivre comme une imbécile ?

Phil - Des années auparavant tu l'aurais fait, tu es ma fille.

- Je ne suis personne pour toi et tu n'es personne pour moi. J'ai du dégoût rien qu'en te voyant.

Phil - J'ai fait des erreurs. il tapait sur la table, me faisant sursauter et par la même occasion, ressasser des scènes de mon enfance que j'avais essayé d'oublier. Je suis d'accord. Mais c'est du passé. Oui, j'ai couché avec ta mère, c'était ma femme, j'avais le droit.

- Elle pleurait pour que tu arrêtes. articulais-je sentant les larmes me monter.

Phil - Elle le voulait ! C'était juste qu'elle ne s'en rendait pas compte. Pour Camille, y avait un truc entre nous.

- C'est dégueulasse putain.

Phil - Et si j'ai levé la main sur toi quand tu étais petite, c'était pour te forger, que tu ne deviennes pas comme ta chienne de mère. Sans moi Astrid, tu ne serais pas là, ta putain de mère aurait avorté, elle avait rien, pas de mari, pas d'argent. J'étais la main qui la tirait de l'eau. Vous me devez tout.

Je fixais l'homme face à moi, les larmes roulant sur mes joues et un sanglot me prit avant que je ne quitte la table en courant. Je ne faisais même pas attention à Lucas ou Benjamin, j'avais un truc dans le cœur et j'avais l'impression que ça allait exploser. La porte claquait derrière moi alors que je m'arrêtais derrière le bar en posant mon dos dessus, éclatant en pleurs.

... - C'est vous madame Pavard ? je relevais la tête avant de soupirer de soulagement en voyant un homme en uniforme bleu. Tout va bien, votre mari nous a contacté.

Je fronçais les sourcils, ne comprenant rien à ce qu'il se passait.

... - Astrid ! Tu reviens ici ! Putain tu vas voir ce que je vais te-

L'homme qui avait détruit mon enfance se retrouvait plaqué contre un mur en moins de deux secondes par un policier et ma vue se brouillait avant que je ne me remette à pleurer. Le monsieur face à moi m'expliquait tout, qu'ils étaient au courant de ce qu'il se tramait, qu'ils connaissaient Phil, ses antécédents, et qu'ils devaient intervenir s'ils le voyaient devenir violents avec moi.

Tentant de reprendre ma respiration, je fermais mes yeux en laissant tomber l'arrière de mon crâne sur le mur derrière moi alors qu'on passait les menottes à Phil. Lucas et Benjamin arrivaient deux minutes après et je ne fus même pas étonnée de les voir donner un coup de poing chacun à Phil. C'était mérité.

Lucas - Reviens ici et sur les deux yeux de ma grand-mère que tu vas pas repartir en bon état.

Benjamin ne disait rien, fixant juste l'homme qu'il devait détester le plus au monde avant de me regarder moi et de venir me prendre dans ses bras.

Benjamin - C'est terminé, je te le promets.



----------------------

hello !

comment ça va ?

j'espère que ça vous a plu, je suis assez mitigée ptdrrrrrr mais on clot l'arc Phil, j'en pouvais plus

- avis ?

- Camille ?

- Astrid et Benjamin ?

- Lucas ?

- Phil ?

- l'arrestation ?

- autres ?

chloooooooooooé

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