REBELLE

By Revelaworld

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On a l'habitude de dire que chaque famille est différente d'une autre. Oui partant de la composition d'une fa... More

Intro
PARTIE. 1
PARTIE. 2
PARTIE 3
PARTIE 4
PARTIE. 5
PARTIE 6
PARTIE. 7
PARTIE 8
PARTIE. 9
Bonne fête
PARTIE: 10
PARTIE. 11
PARTIE. 12
PARTIE. 13
PARTIE. 14
PARTIE. 15
PARTIE. 16
PARTIE. 17
PARTIE. 18
PARTIE. 19
PARTIE. 20
PARTIE. 21
PARTIE. 22
PARTIE. 23
PARTIE. 24
PARTIE. 25
PARTIE. 26
PARTIE. 27
PARTIE. 28
PARTIE. 29
PARTIE. 32
PARTIE. 30
PARTIE. 31
PARTIE. 33
PARTIE. 34
PARTIE. 35
PARTIE. 36
PARTIE. 37
PARTIE. 38
PARTIE. 39
PARTIE. 40
PARTIE. 41
Miss you !!!
PARTIE. 42
PARTIE. 43
PARTIE. 44
PARTIE. 45
PARTIE. 46
PARTIE. 47
Au delà du destin
PARTIE. 48
PARTIE. 49
Info
PARTIE. 50
Happy New Year
TOME II
TOME II: PARTIE 1
TOME II: PARTIE. 2
TOME II: PARTIE. 3
TOME II : PARTIE. 4
TOME II : PARTIE. 5
TOME II: PARTIE. 6
TOME II: PARTIE. 7
TOME II: PARTIE. 8
TOME II: PARTIE 9
TOME II: PARTIE. 10
TOME. II : PARTIE. 11
TOME II: PARTIE. 12
TOME II: PARTIE .13
TOME II: PARTIE. 14
TOME II: PARTIE. 15
TOME II: PARTIE. 16
TOME II : PARTIE. 17
TOME II: PARTIE 18
TOME II: PARTIE 19
Ramadan Mubarack
TOME II: PARTIE. 20
TOME II: PARTIE 21
TOME II: PARTIE. 22
DEWENATY
TOME II: PARTIE 23
TOME II: PARTIE 24
TOME II: PARTIE 25
TOME II: PARTIE. 26
TOME II: PARTIE. 27
TOME II: PARTIE. 28
TOME II: PARTIE . 29
TOME II: PARTIE. 30
TOME II: PARTIE. 31
TOME II: PARTIE. 32
TOME II: PARTIE. 33
INFO
TOME II: PARTIE. 34
TOME II: PARTIE. 35
TOME II : PARTIE. 36
TOME II: PARTIE. 37
TOME II : PARTIE. 38
TOME II: PARTIE. 39
TOME II: PARTIE. 40
TOME II: PARTIE. 41
TOME II: PARTIE. 42
TOME II: PARTIE. 43
REBELLE TOME II: PARTIE. 44
TOME II: PARTIE. 45
TOME II: PARTIE. 46
TOME II: PARTIE. 47
TOME II: PARTIE. 49
Ramadan Mubarak
TOME II: PARTIE. 50
TOME II: PARTIE. 51
TOME II: PARTIE. 52
TOME II: PARTIE. 53
Bonne fête !!!
TOME II: PARTIE. 54
INFO
REBELLE TOME II: PARTIE. 55
REBELLE TOME II: PARTIE. 56
TOME II : FINAL
INFO
Coming soon........
AFTER................
AFTER..........
En route pour une nouvelle aventure

TOME II: PARTIE. 48

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By Revelaworld

_ Bonjour Sir à moi aussi tu m’as manqué. Le taquina David. Pas de bisou aujourd’hui même pas un petit calinou.

_ Dans tes rêves ! Grogna Sir en s’emparant de la main de Zahra  

_ Ça tombe bien que tu sois là. J’ai quelque chose à te montrer. Tu viens là-haut ?

_ Non David là je suis trop angoissé. D’ici deux jours peut être lorsque je me serai calmé. Renchérit Sir en plissant les yeux 

Le docteur éclata de rires.

_ Mais qu’est ce qui te prend ? Qu’est ce qui t’angoisse à ce point ?

_ Il est seulement très déshydraté. Ça va lui passer. Intervenu Zahra

_ Tu peux m’expliquer ce que tu fais ? S’enquit David en voyant son ami renifler le cou de son épouse. Ça ne te dérange vraiment pas que te neveux soit ici.

_ Ils ne me laissent pas le choix c’est pour ça que je contrôle rudement tout ce que je fais présentement. Soupira Hamdel

_ Tu fais bien des bisous à maman devant nous non ! Commenta Alma

_ Ok comme vous avez terminé, allez faire vos lits et ranger vos chambres. Somma David à ses enfants.

Ils firent la tête mais exécutèrent néanmoins. La bouche entrouverte comme assoiffé, Hamdel se mit à supplier Zahra du regard.

_ Rentrons chez nous c’est urgent très urgent ! Exigea-t-il à son épouse

_ Pour y faire quoi ? J’en ai assez de jouer au statut. Je ne suis pas qu’un meuble. Je vais rester là. Ici au moins on ne m’ignore pas.

David gloussa discrètement en terminant son café. D’un geste tendre, avec son index Sir se mit à caresser les lèvres de sa femme.

_ Amina ! Souffla t-a-t-il comme une prière. Si je venu jusqu’ici c’est pour réaliser ton souhait. Je suis là pour qu’on aille hisser ensemble le drapeau sur le poteau pas pour te regarder suivre l’ours Paddington.

_ Voulez-vous que je vous laisse ? Demanda David

_ Mais avant avoue que je t’ai manqué. Avoue que tu m’aimes. Et surtout avoue que tu me pardonnes ! Réclama Amina

_ Tout ce que tu voudras ! Rentrons chez nous et je te démontrerai tout ça !

_ C’est bien occupe-toi de ta femme ! Lança David. Je peux te confirmer Zahra qu’en effet tu lui as terriblement manqué. Le monde s’est littéralement effondré sous ses pieds …………………

…………………………………………………………………………

On ne devrait jamais tourner le dos à un danger pour tenter de le fuir. Si vous le faites, vous le multiplierez par deux. Mais si vous l'affrontez rapidement et sans vous dérober, vous le réduirez de moitié. Il y a dans la vie de chacun un moment où il faut choisir de fuir ou de résister. Confronté à une épreuve, l'homme ne dispose que de trois choix : 1) combattre ; 2) ne rien faire ; 3) fuir.

A force de jouer avec le feu on finit toujours par se bruler. On ne tente pas le diable encore moins de jouer du feu. En quelques semaines, ma haine envers lui s’était atténuée. Fort il était, comme un magicien il était parvenu à regagner ma confiance en me mettant à l’aise avec un naturel déconcertant. Il avait cela pour lui : le charme, l’éloquence et surtout le contact humain. Bossant depuis des années, passant dans diverses entreprises variées : ses atouts lui valurent un carnet d’adresse bien riche. Au sein de Sy and Co, il s’était fait plein d’amis dont certains très proches. Son succès auprès de la gente féminine était connue de tous. D’ailleurs selon des bruits de couloir, les femmes le surnommaient le BG de la boite. La caricature physique du dragueur invétéré, un mignon visage craquant, la bouche en sucre Sylvestre avait toutes les cartes pour plaire.

A 16h, alors que je m’apprêtai à partir, quelle ne fut pas ma surprise d’entendre Lopès me demandait de rester. Lopès ça me faisait bizarre de l'appeler autrement que le chat. Toutefois lorsque monsieur Sy voulait quelque chose, tout le reste attendait. Alors afin de remporter cet appel d’offre tant convoité, il fallait se donner à 100%. Alors je n’eus d’autre choix que de rester. Malgré qu’il soit mon patron, Sylvestre me remercia. Il avait le vers facile pour s’excuser, me féliciter ou me remercier pour n’importe quelle chose. Dans une ambiance détendue, nous bossions tranquillement.

_ Je suis désolé de t’avoir fait rater tes cours ! Fit-il soudainement

_Ce n’est pas grave ! Heureusement que les cours sont aussi dispensés en e-learning alors je pourrai le suivre plus tard avec les liens. Répondis-je sans lever les yeux de mon pc.

_ Ah il est déjà 18h. Veux-tu que je te ramène du café ? Je vais m’en chercher.

Je lui fis simplement un non de la tête avant qu’il ne quitte la pièce. En son absence j’en profitai pour me rendre dans le bureau dans mon mari. Les couloirs étaient vides rien de surprenant, ils étaient descendus depuis 17h ou pour certains 16h30. La porte n’était pas fermée à clée mais Sir n’y était pas. Son ordinateur éteint je me dis qu’il était sans doute rentré. Voyant les feuilles débordantes de leurs chemises sur la table, je me penchai pour les remettre en place.

Soudain j’entendis quelqu’un arriver et fermer la porte. A peine la porte fut elle fermée, que je sentis un parfum familier. Sans me retourner je su de qui il s’agissait. Lorsque l’odeur de l’effluve fut plus enivrante, cela m’indiqua que la personne était derrière moi. 

_ Fatiguée ? Reçu un souffle chaud derrière mon oreille

Je ne m’étais pas trompée sur l’identité de la personne. Pour travailler pour lui, je savais reconnaitre son parfum. Quotidiennement, il passait près de moi pour me marquer de son odeur. D'ailleurs cette agréable odeur me frappa de plein fouet. Il effleura ma main pour déposer quelque chose sur la table. Je frissonnais devant la force qui émana de lui.

♪ Ne rentre pas chez toi ce soir. Ma puce reste avec moi ce soir. Reste avec moi car il est tard. Ne rentre pas chez toi ce soir. Je pressens ton envie de bouger accepte cette danse. C’est ladys night tu es à l’honneur. Allons viens danse ♪

Ce n’est qu’en entendant la voix de Slaï émanant de la table que je su qu’il venait d’y déposer son smartphone. Lorsque je me retournai, il me tendit la main pour m’inviter à danser. Après une minute d'hésitation, j'avais fini par lui envoyer une banalité. Ce à quoi il avait simplement répondu "stp en souvenir du bon vieux temps" d’une voix très sensuelle. Beau, craquant, charmeur, charmant, excitant avec son surplus de sexappeal, je fléchissais. Bercée par la voix du chanteur, je me retrouvai pressée contre lui.

_ Je m'éveille sous ta sensualité donne-moi une chance. C'est plus que je ne peux endurer allons viens danse. Ne rentre pas chez toi ce soir ma puce reste avec moi ce soir. Reste avec moi car il est tard ne rentre pas chez toi ce soir. Le groove de la basse nous fait vibrer sur la séquence. Tes courbes qui ne cessent de me frôlées me mettent en transe. Sois ma captive sois ma dulcinée, qu'est-ce que t'en penses? Je me plierai à tes volontés, donne-moi une chance. Fredonnait-il contre mon oreille

Comme une feuille, je tremblai entre ses bras. Il ne faisait pas que répéter simplement les mots de la chanson. Ses mots m’étaient prédestinés : le chat me parlait.

_ Après la fête continue la romance. En tête à tête nos ferons des confidences. La page suivante dit qu'on aura sommeil que tu seras près de moi au réveil. Me caressa-t-il légèrement le dos en me fixant comme pour guetter ma réaction.

Il n’y avait pas à dire, le chat avait belle voix. Il avait sa place dans la musique. Il aurait surement fait bon chanteur. Je ne saurai dire si ce fut sa voix ou sa proposition indirecte, indécente, tentante qui me fit frissonner une nouvelle fois. Comme il le faisait avant, avec une maitrise parfaite, il me fit tournoyer. Je me retrouvai alors dos à lui, la tête reposant sur son torse, ses mains sur ma taille. Collés, serrés nous bougions en parfaite symbiose comme synchronisés. 

_ Ton regard de feu frôle les limites de ma patience. À ton emprise résister serait pur indécence. Tu savoures secrètement ton triomphe quelle importance. La ligne de la vie est toute tracée fais-moi confiance. Reçu-je encore son souffle derrière moi.

Je sentis son édification se lovait contre mon postérieur. Comme débranchée de toute raison, je ne parvenu plus à penser. Sous le son mélodieux, son bassin ondula de haut en bas en me maintenant immobile. Une vague de chaleur m'envahit. Mon ventre se serra. Il porta une main à mon postérieur qu'il malaxa avec force avant de l'infliger une légère tape, puis une autre, renforçant le désir montant en moi. Je succombai………..

_ Mais tu es toute mouillée... Susurra-t-il à mon oreille en passant sa main sous ma jupe.

Seul un soupir lui répondit. Après la dernière danse de Slaï débuta son autre hit Flamme. Au même moment, le chat glissa ma petite culotte sur le côté pour glisser alors vivement un doigt en moi. Il me provoqua un grand hoquet de surprise en tirant sur mes mèches. Il me poussa en avant. Je me retrouvais pressée entre son torse et le bureau de mon mari.

_ Vois-tu Mina on est fait l’un pour l’autre ! Me pencha-t-il légèrement en avant.

Je peinais à répondre, partagée entre le désir et la détresse.

_ Ton mariage n’est qu’une erreur qu’il faudra corriger. Appuya-t-il en me doigtant profondément. Pour commencer la correction, je vais te faire mienne physiquement. Je vais te marquer comme j’aurai voulu le faire il y’a des années. Que lorsque tu sortiras d’ici tu me reviendras en femme libre : divorcée.

Son doigt me limait lentement, je sentais chaque centimètre s'enfoncer en moi tandis qu'il se frottait contre moi. Je le sentais dur, le devinais assez épais, l'espérais insatiable tout comme mon mari. Je tentais de glisser une main entre nous pour atteindre l'objet du crime. A ce geste, sa poigne sur mes mèches se raffermit, m'obligeant à tendre les bras et tenir la table pour ne pas perdre l'équilibre. Le corps ainsi cambré, le visage penché en arrière reposant sur son épaule j'étais à sa merci, haletante de plaisir. Il me pénétra soudainement d'un deuxième doigt, accéléra ses mouvements, se fit plus violent. Je gémis faiblement.

_ Tu aimes ça ? Tu m’es devenu vital. Tu m’aimes n’est-ce pas?

J'adorais le sentiment que la situation et ses paroles éveillaient en moi. Il me mit un troisième doigt, m'arrachant un petit cri étouffé cette fois-ci.

_ Dis-moi que ton mariage n’est le fruit d’une erreur que tu regrettes. Dis-moi que c’était juste pour te venger de moi. Dis-moi que je suis le seul homme dans ton cœur. Avoue que tu m’aimes!

_ Oh je t’aime Sylvestre ! J’adore tes doigts, ne t'arrête pas stp! Le suppliais-je en hoquetant.

Il continua un moment ses vas et viens puis stoppa net. Il libéra mon corps frémissant de plaisir de son emprise, me laissant vide, surprise et surtout pantelante.

Je le vu se diriger vers le coin salon du bureau pour s’assoir sur le canapé en ôtant tout trace de vêtement de son corps. Avec son index, il me fit signe de le rejoindre. Comme une automate, je m’exécutai dépourvue de raison. Jamais je n’avais cru qu’un homme autre que Sir Hamdel  Sy à plus forte raison Sylvestre puisse détenir une telle emprise sur moi  pour me faire commettre l’adultère.

_ Fais toi plaisir ! M’agenouilla-t-il devant lui.

Je ne l’avais essayé qu’une seule fois avec mon mari et ce ne fut guère une agréable surprise pour moi. Cette baguette parcourue de veines saillantes, courte mais cependant suffisamment large n’avait rien à avoir avec le bel engin de mon mari capable de faire fantasmé n’importe quelle femme et de combler juste par la vue.

_ Vas-y, pompe moi... Prends-moi dans ta bouche. Prit-il ma tête entre ses mains.

Même si l’acte était écœurant pour moi, visiblement dépendante de lui, trempée, j’obéissais. Pour me donner du courage, tout d’abord je me mettais à la sucer doucement, en fermant les yeux avant de le regarder, fasciné par ce qui se passait. Rose, luisant, son nœud remplissait ma bouche au point d’en avoir un haut le cœur. Néanmoins, je ne m’arrêtai  pas pour autant. Au contraire, pour lui procurer plus de plaisir j’entreprenais de lui malaxer ses boules. Cela porta ses fruits puisqu’il gémit d’avantage en voulant aller plus loin dans ma gorge.

_ Si tu continues, tu risques de me faire jouir avant l’heure. Viens la, monte sur le canapé que je te doigte, comme tu adores mes doigts. Taquina-t-il

Je me redressai pour me départir complétement de ma culotte en soulevant ma jupe. Il enfonça ses doigts en moi et de sa main libre pétrit ma poitrine un bon moment. Il stoppa son geste pour écarter mes jambes et contempler mon fruit défendu.

_ Enfin je vais savourer lentement mon bonbon tant désiré. Fit-il avant d’y passer sa langue.

Aussitôt je refermai les cuisses sur sa tête.

_  Non pas ça je n’aime pas

Il me regarda médusé puis amusé.

_ C’est la première fois que je vois une femme qui n’aime pas cela. Laisse toi aller je vais te faire crier de plaisir.

Je lui accordai le bénéfice du doute. Et pour dire vrai je ne fus pas déçue. Il savait s’y faire le chat. Quand il enfonça sa langue j’eus un frisson de plaisir que je me mis à gémir sans retenue. Apparemment j’adorais ça.

_ Hum  j’ai toujours deviné que tu étais bonne...mais pas à ce point. T'inquiète pas je vais bien m'occuper de toi mon amour!

Avant que je n’aie le temps de réagir il se leva et m'empala d'un coup sec. Mon cri fut étouffé par sa main qui me bâillonna. Il me prit de suite sans ménagement. J'encaissais ses allers retours en gémissant, autant par plaisir que par excitation. Comme si sa vie en dépendait, il me pilonnait bien durement. Il hallucinait de ce qui se passait et quant à moi je ne voulais point penser à ce qui se passerait après la fin.

_ Hum... Je vois que ton mari a bien balisé le terrain pour moi. Me retourna-t-il d’un coup.

Il prit mes mains et les maintint dans mon dos. Le visage sur le rebord du canapé et la croupe tendue vers lui, j'étais soumise à ses virulents coups de buttoirs. Il me pilonnait sans relâche, m'arrachant des gémissements incontrôlés.

_ Tu vas finir par me rendre fou à gémir comme ça... Avec toi je me pendrai bien. Claqua-t-il mon fessier offert à ses larges mains.

Ne m'y attendant pas, je lâchai un cri de surprise. Satisfait de son effet il recommença, faisant régulièrement pleuvoir ses coups sur mon postérieur. Ça commençait à chauffer, mes gémissements se firent plus plaintifs mais il ne s'arrêta pas, cela sembla au contraire le motiver d’avantage. Ses assauts claquaient en s'abattant sur ma peau affligée. Sa fessée et lui me limant conjuguaient leurs vibrations qui se répandaient en moi, à la limite du soutenable. Je tremblais de toute part, mordant un coussin, les mains crispées sur la couverture. Il s'arrêta un instant pour que je ne jouisse pas ainsi, puis repris sa torture. Une claque plus forte que les autres sur ma peau échauffée m'arracha une plainte. Ça me plaisait, ça me plut encore plus lorsqu'il glissa sa main sous mon ventre pour titiller mon bouton, mais je tins bon. Il se coucha sur moi, vint légèrement mordiller mon cou, le lobe de mon oreille, murmurant:

_ Je suis en train de réaliser le rêve de toute une vie. Gémit-il très fort

Brusquement il me leva, me plaqua contre le mur, me prit vite, fort, il me transperça. De ses doigts il tordit mon bouton, m'envoyant au septième ciel. Il buttait au fond de moi, s'agrippait à mes hanches pour que je lui offre totalement mon jardin sensible de ma jouissance. Je le sentis se crisper tandis que ses assauts devinrent plus désordonnés et il se vida finalement en moi dans un râle. J’étais comblée……………..

_ Oh mon Dieu ! Sursautai-je brusquement.

Transpirante de sueur, le cœur battant la chamade, je tâtonnai la commode de chevet pour allumer l’abajoue. La lumière m’assura qu’il s’agissait d’un cauchemar. Adossée à la tête du lit, je me tins le cœur comme voulant régulariser mon rythme cardiaque désordonnée. Dépitée, apeurée je me mis à pleurer silencieusement pour ne pas réveiller mon mari à côté. Dernièrement j’étais devenue sujette à ce genre de rêve érotique où mon ex et actuel patron détenait toujours le rôle principale. Ceci commençait à m’affecter grandement. Même s’il ne s’agissait que de mauvais rêves, je m’en voulais de rêver d’un autre homme que mon mari me faire l’amour.

Je n’avais rien fait pour gagner ce genre de rêves en retour. Au contraire bien que je travaille avec mon ex, je m’efforçai toujours de garder les bonnes attitudes. Il était hors de question pour moi que l’intime se confonde avec le professionnel. Même si  pour le  travail, j’étais toujours enclin à me montrer sous mon meilleur jour : en étant aimable, diplomate, performante et bien apprêtée, j’essayai d’oublier que mon ex soit mon patron.

Certes il n’était pas facile de faire comme si de rien n’était. Bien sûr, j’avais des difficultés à accepter cette décision unilatérale et bien du mal à me montrer sympathique avec celui qui  par le passé m’avait causé du tort comme le parfait salaud qu’il était. Et puis il y’avait aussi le regard de Bassirou qui également me mettait bien mal à l’aise. Ah mon Bass, jamais il n’avait rencontré Sylvestre. Cependant, il savait tout de mon aventure avec le chat. Dès fois à l’heure de pause, dans le bureau de son frère ou à la cafeteria, je le surprenais à me regarder suspicieusement. Dès fois je me demandai s’il se doutait de quelque chose. Vu qu’à l’époque Bass savait que le chat était un cousin de Roger, il était fort probable qu’il fasse déjà le lien…………………………………

Comme d'habitude, Amina s’était levée à 6h30. Lavée, priée, maquillée, habillée, elle descendit rejoindre son mari qui l’attendait au parking depuis bel lurette. Appuyé contre sa voiture, Sir resta un moment figé comme si ses pieds avaient pris racine dans le sol. Il n'en revenait pas que sa femme se tienne devant lui toute pimpante. Il n’en revenait pas qu'elle ait une si bonne mine après ses maintes jérémiades pour la laisser dormir la nuit passée. Il n’en revenait pas qu’elle se soit habillée de la sorte. Il ne s’y attendait vraiment pas. Hamdel eut une drôle d'expression, entre la frénésie, l’excitation et la joie... C'était vraiment bizarre.

_ C’est quoi cette tête que tu me fais là ? Avait fini par demander Zahra.

Sir la reluqua de haut en bas. Dans sa robe en pull moulante rouge, cette grosse ceinture en cuire noire qui marquait sa taille de guêpe et cette petite chainette autour de sa cheville qui éveillait tous ses sens, sans le vouloir, il sentait déjà le désir jaillir en lui.

_ Faut qu'on parle ! Finit par répondre Hamdel d'un ton assuré.

_ Ok si ça te pèse vraiment de conduire, rappelle Malal et bye-bye toute intimité.  S’avança Zahra bien décidée à monter dans la voiture et à le laisser planter là.

Sir la plaqua contre la portière.

_ Tu crois que tu vas t'en tirer comme ça si facilement ? Lui souffla-t-il en se collant  à elle

Il appuya de tout son poids sur son corps pour qu’elle ne puisse pas bouger.

_ Tu crois vraiment que je pourrais conduire sereinement avec toi à mes côtés. Tu as déjà oublié ? Tu avais promis de te rattraper aujourd’hui

_ Stp accorde moi au moins un repos d’une semaine pour me remettre en forme. A force d’avoir dos au mur, j’ai le dos en compote.

_ Juste une fois, après tu auras quartier libre le reste de cette journée mais pas pour une semaine. Promis je ne te retoucherai pas ce soir. Lui huma-t-il le cou

_Ah ouais?

_Ouais.

Sans qu’ils n’aient besoin de se le dire, ils retournèrent sur leurs pas. Dans l’ascenseur, ils se dévorèrent du regard. Si ce n’était la caméra du haut, ils se seraient déjà sautés dessus. Dès qu’ils foulèrent le sol de leur appartement, Hamdel embrassa sa femme. Ce ne fut pas un baiser tendre, c'était plutôt brutal et bestial. Aussitôt cela mit le feu aux poudres. Zahra devenu brulante.

Elle-même ne parvenait à comprendre ce qui clochait en elle. Elle avait beau être fatiguée mais il suffisait que Sir l’allume pour se voir revigorer comme par enchantement. Le pire c’était le soir. Dès que venait le crépuscule, elle frôlait littéralement l’autodestruction. Sans réfléchir, elle faisait boire à son mari des aphrodisiaques pour en payer les frais. Après trois rounds la même nuit, le corps endolori, les batteries à plat, elle se retrouvait à implorer Sir comme un bébé pour la laisser dormir ou reprendre son souffle.

Les lèvres entrouvertes, Zahra faisait tournoyer sa langue autour de celle de son époux. Elle pouvait déjà sentir son édification. Avec la soudaine toxicomanie sexuelle de sa moitié, Hamdel ne se plaignait vraiment pas. Bien au contraire, il en profitait sans répit et en voulait désormais tous les jours de la semaine. Appuyé contre les cuisses de sa femme, sans hésitation, il fit remonter sa robe. D’un geste maitrisé, il fit glisser sa petite culotte le long de ses cuisses. Dans la foulée, il abaissa son pantalon et son boxer.

_ Aïe ! Grimaça Néné Gallé alors que Sir attrapait ses cuisses en l’aidant à les enrouler autour de sa taille.

Pendant un moment, Lady Sy s’inquiéta de cette douleur au bas de son dos irradiant vers ses côtes.

_ Vue que je ne te retoucherai que demain, quand j'en aurai fini avec toi t'auras du mal à mettre un pied devant l'autre. La prévenu son mari avec un clin d’œil à l’appui

Tellement cliché, sa semi menace amusa Amina. Mais dès que Lord Sy s’enfonça en elle d’un coup, elle ne rigola plus. Comme un lion affamé, son mari se mit à la bourrer comme s’il voulait la transpercer. De toutes ses forces, Zahra s’agrippa à son cou pour ne pas tomber.

_ Si c'est tout ce que tu as à donner je ne suis pas prête d'arrêter de marcher. Ne put s’empêcher de le provoquer Néné Gallé  plus fort qu’elle.

_ Tu as quelque chose à dire madame Sy ? Arqua Sir un sourcil le rendant sexy sur le moment

Hamdel lui asséna un violent coup de rein qui arracha à son épouse un cri. Il suspendait parfois son geste pour malaxer son postérieur à pleine main avant de reprendre de plus belle.

_ Tu fais moins la fière là! Allez prend ça!

Néné Gallé se mordit les lèvres pour ne pas répondre, ne pas gémir. A chaque coup de rein, elle se sentait complètement emplie et élargie. Le dos contre l’un des murs de leur séjour, bien qu’incommodée, elle avait l’impression que leurs derniers rapports devenaient de plus en plus sauvages et rudes. Les mouvements rapides et profonds, le souffle chaud de son mari tapissant son visage, ses doigts s'enfonçant dans la peau de celui-ci : quoi qu’il en soit malgré la fatigue, les douleurs, elle adorait visiblement cela.

_ Tu as mal ? Souffla Sir en remarquant une lueur bizarre dans les yeux de son épouse.

_ Non... Continue plus fort……. Gémit sa femme

Bien que ce soit un peu douloureux dès le début pour elle, Zahra commença à s’habituer, à prendre son pied lorsque ça devenu puissant et intense.

_ Accélère ! Exigea-t-elle d’une voix bizarre méconnue de son mari

Fou de désir, ce dernier s'exécuta pour la défoncer d’avantage. Il ne fallut pas longtemps avant que la chaleur de  l’intimité de son épouse ne le fasse craquer. Quand elle sentit la semence chaude se déverser en elle, Zahra craqua à son tour…………………………….

L'amour, basé sur les qualités morales, sur l'estime et la vertu, est éternel : c'est un morceau de cire qui peut changer de forme et de nom, mais jamais de fond.

Tel était l’amour entre Sir Hamdel Sy et Amina Zahra Fall. Ils pouvaient se chamailler comme chien et chat à la maison, ne plus s’adresser la parole quelques heures, se faire involontairement du mal quelques fois mais dès qu’un élément extérieur s’en prenait à l’un, ils reformaient aussitôt un bloc. Comme toujours à l’heure de pause, lorsque son mari n’était pas absent, ils mangeaient ensemble dans son bureau. Top noir à col haut, pantacourt gris, des bottines noires, fourchette à la main Zahra dégustait sa salade aux crevettes en observant son mari. Depuis qu’elle avait lui servi son steak commandé, Hamdel n’avait point touché à son plat. Dans sa chemise blanche en dessous de son chandail en cachemire bleu de nuit, il semblait impatient. Il ne faisait que regarder son téléphone comme s’il attendait un important coup de fil.

_ Que se passe-t-il encore solution ? Un problème ? S’enquit Amina

_ Oh excusez-moi monsieur Sy ! Rectifia-t-elle avec un large sourire

Travailler avec pour son mari comportait autant avantages que d’inconvénients, comme évidemment le fait d’être ensemble quasiment H24. Sir, conscient que travailler ensemble comportait des aspects à ne pas négliger pour non seulement l’équilibre de leur relation mais aussi de l’entreprise, n’avait pas hésité à prendre des dispositions auprès de sa femme. A travers ses dispositions : l’interdiction de tout surnom affectif durant les heures de travail.

_ Vous n’avez pas à vous excuser madame Sy nous sommes en pause et par-dessus tout seuls. Sourit Hamdel à son tour.

Travailler en couple comportait évidemment plusieurs avantages dont certains plus évident que d’autres, comme le fait d’être proche de l’autre et ainsi ne pas devoir attendre le soir venu pour se voir ou se parler. Ensemble ils vivaient une aventure en duo, est très sympa, affronter ensemble les épreuves rencontrées par le boulot, pouvoir parler d’un sujet les concernant tous les deux et ainsi avoir un point commun était aussi une bonne chose pour entretenir une certaine complicité dans leur couple. Avoir Amina près de lui au boulot était un avantage certain pour Hamdel qui en dehors du boulot n’entretenait aucune relation avec ses collègues et employés. Cela faisait de sa femme un support et un allié intournable pour lui. 

_ En parlant du loup voilà le problème ! Se racla Sir la gorge en voyant son téléphone sonner.

Lorsque Zahra vu Miss Thiam sur l’écran. L’incompréhension se lu sur son visage. Depuis que son mari lui avait fait part de leur discorde, elle filtrait les appels de sa belle-mère malgré les menaces de cette dernière de tout raconter à son fils.

_ Oui ! Toucha Sir l’écran de son smartphone sans le soulever de la table.

_ Bonjour mon fils comment vas-tu ?

Lorsqu’elle entendu la voix de sa mère belle, Amina comprit que son mari avait mis l’appel sur haut-parleur.

_ Ce n’est pas pour me demander comment je vais que tu me harcelais pour que je décroche à tes appels quand même ? Renchérit son fils

_ Tu trouves ça normal de me fixer une heure pour t’appeler ? Bref et ta femme ? J’ai l’impression qu’elle me fuit. Mais il ya vraiment de quoi. Elle ne prend plus mes appels. Elle m’a vraiment déçue……..

Ahurie, Zahra voulut parler mais son mari lui fit signe de se taire.

_ Tu n’as vraiment aucun sens tactique. C’est à mourir d’ennui allez Vas-y accouche pourquoi voulais tu me parler encore ? Tu m’as déjà informé que ma femme était sous contraception. La hâta son fils

_ Je me suis dit comme Zahra s’est bien foutue de toi en prenant une contraception tu voudrais surement lui donner une leçon. Il ne faudrait pas que ton père ait raison à propos d’elle.

_ Qu’est-ce que tu proposes ? Haussa Sir les sourcils

_ Momy m’a avoué que Zahra souhaiter avoir une belle voiture pour frimer. Elle ne pense qu’à ça frimer cette petite. C’est compréhensible elle vient d’une famille pauvre. Alors pour lui donner une leçon tu devrais m’offrir une nouvelle voiture et non à elle.

Amina se tenu la bouche abasourdie. D’un signe de la main, son époux lui fit signe de répondre.

_ Pour appâter ton fils avec une voiture de la sorte tu as au moins 10 mois de retard belle maman. Lui lança Zahra

Un silence d’environ trente secondes se fit entendre avant que Miss Thiam ne reparle.

_ Oh Zahra tu es là je ne m’attendais pas à te parler surtout aux heures de travail de mon fils. Fit Ndèye Awa sans gêne

Amina rigola face à autant d’arrogance.

_ Pourquoi ? Demanda cette dernière. Sache que ton fils et moi sommes inséparables et depuis que nos ennemis s’intensifient nous avons carrément formé un bloc pour faire face.

_ Depuis que ma femme m’a tout avoué, j’avais anticipé la possibilité que tes filles et toi veuillez nous piéger. Réagit Sir

_ Elle t’a surement menti Hamdel ! Tu ne connais pas la femme que tu as épousée. Elle est très fourbe. Tu n’imagines pas à quel point elle peut être manipulatrice. Tu te rends compte elle faisait même le mur pour aller jouer les filles aux mœurs légères. Elle a dépouillé son ex fiancé avant de le jeter pour toi. Elle a même tenté de jeter son dévolu sur son cousin expatrié en France. Elle fréquentait les alcooliques. Tu n’as qu’à lui demander si tu ne me crois pas.

_ Nul besoin d’aller plus loin ! Clama Amina. Je reconnais la patte de ma menteuse de cousine dans cette tentative grossière de diffamation. De toute façon Youssouf ne m’a jamais intéressé. Crois moi ceux ne sont pas les occasions qui ont manqué pour l’avoir.

_ Rappelle-moi comment sais-tu qu’elle parle de ce Youssouf en question ? Et quelles sont ces occasions qui n'ont pas manqué  ? Fixa Sir son épouse

_  Humm je ne sais plus. Quand ce n’est pas important je n’encombre pas mon cerveau en stockant des données inutiles. Quoi qu’il en soit belle maman sache que l'incident des pilules nous a poussés à ne plus croire les autres au revoir ! Mit Amina un terme à l’appel

D’un geste automatique, Hamdel s’empara d’un couteau et d’une fourchette pour s’attaquer à son assiette. Son appétit coupé, sa femme ne faisait que le regarder attendant tranquillement sa sentence. Chaque médaille a son revers. Pour avoir travaillé avec lui, cohabiter avec lui, partager le même lit et travailler pour lui, elle connaissait bien son mari et surtout son rude caractère. C’est dans ce genre de situation que travailler pour son époux constituait un inconvénient.

_ Qui est Youssouf ? Demanda calmement Hamdel entre deux bouchées.

Certes ils avaient l’avantage de passer beaucoup de temps à deux, mais ce temps partagé pouvait être un énorme désavantage aussi. Ce temps passer ensemble pouvait faire basculer leur relation à tout bout de champ. Travailler en couple pouvait être étouffant et ce n’est pas Amina qui dira le contraire. Entre son couple, sa vie sexuelle démesurée, son travail et ses cours, elle avait besoin d’un peu de temps à consacrer pour elle-même.

Avec ses nouvelles fonctions, coté social Amina ne côtoyait plus ou moins les mêmes personnes donc elle rencontrait forcément moins de monde. A l’inverse de lorsqu’elle travaillait comme assistante du Dg, lorsqu’elle avait l’occasion de rencontrer d’autres cercles et de faire de nouvelles rencontres : tel n’était plus le cas. Maintenant que ses collègues ne la voyaient que comme l’épouse du patron, une certaine barrière invisible subsistait désormais entre eux.

_ Youssouf est mon cousin. C’est le frère de Nafissatou Dia. Répondit sereinement Amina. Et non il n’ya jamais rien eut entre nous bien vrai qu’il disait m’aimer, vouloir m’épouser.

Sir ne dit rien se contentant juste de manger. Comme si de rien avec une élégance déconcertante, une précision chirurgicale, il découpait la viande avant de  porter délicatement la fourchette à sa bouche.

_ Arrête de ruminer comme un bœuf et parle-moi plutôt ! Requit fermement lady Sy

Hamdel déposa sa fourchette, s’essuya la bouche avant de daigner la regarder sans ciller.

_ Tu aurais dû m’en parler ! Broncha Hamdel

_ Te parler de quoi exactement ?

_ De ton ancienne vie, de tes ex ! Comme de Lopès par exemple dont tu essayais de me cacher votre passé.

Le temps suspendu son vol. Aussitôt Zahra eut le visage crispé. Elle en avait entendu des histoires concernant des épouses sous surveillance à plus forte raison les épouses de hautes personnalités. Celles-là même qui vivaient dans une prison dorée. Etait-elle dans la même situation ? Son mari la surveillait-elle ?

_ Je n’essayais pas de te cacher ce que j’ai pu vivre avec Sylvestre Lopès. En plus c’était-il y’a longtemps. Il fait partie de mon passé. On n’est même plus amis. Nous sommes seulement collègues de travail maintenant. Tu m’as au pied du mur en me l’imposant comme patron. Et puis d’ailleurs à quel moment j’étais censée te dire que Lopès était mon ex ? Se défendit Amina en se crispant d’avantage.

Elle avait mal et se sentait mal. Depuis des jours, elle trainait ce mal être dans son corps. Mais aujourd’hui on aurait dit que ce mal s’était immiscé dans son cœur. Sa vie était devenue rude. Elle croyait qu’en travaillant, ses responsabilités se seraient allégées mais ce ne fut pas le cas. Elle n’avait pas droit à l’erreur en travaillant pour son mari. Il n’était pas impossible de décevoir son mari par un comportement ou une réaction inappropriée sur le lieu de travail, ce qui n’aurait pas été le cas si elle ne travaillait pas dans son entreprise, et ne l’aurait peut-être jamais su!

_ Je n’en sais rien peut-être à la seconde où il a commencé à fréquenter mon entreprise ! Rétorqua Sir sans ciller

Zahra laissa échapper un rire sarcastique.

_ Je ne suis pas censée connaitre tous les employés de ton entreprise. Et puis je n’ai su tardivement que le chat travaillait pour toi.

_ Le chat ? En plus tu oses l’appeler de la sorte devant moi.

_ Ce n’est qu’un simple surnom. Et qu’est ce qui te dérange en cela ? Comment connais-tu ce prénom d'ailleurs ? Tu sais quoi je ne vois pas où est le problème à ce que Sylvestre soit mon ex. C’est un employé de l’entreprise. On s’en fiche de mon passé des relations que j’ai pu avoir. On a tous un passé. Je ne connais pas la vie que tu menais avant ou qui tu fréquentais non plus.

_ C’est vrai chacun a son passé mais le mien ne risque pas d’être dévoiler par un être manipulateur comme Miss Thiam, dans un magazine ou sur internet. Tu es devenue une Sy à présent. Je suis Sir Hamdel Sy et tu es ma femme : la belle fille d'un des hommes les plus puissants de ce pays, la belle fille du ministre de la justice. Sais que tu ce que cela implique ? Peut-être qu’il est temps d’avoir la conversation : celle où tu me parles de tous tes partenaires pour éviter des surprises embarrassantes par téléphone, au travail, dans la presse, les soirées mondaines ou encore qui sait dans la rue.

_ Euh…. Tous mes partenaires ? S’effaroucha Zahra.

_ Dans une certaine limite !

_ Comme ?

_ Tu commences à partir du pelotage. Grimaça Hamdel l’air énervé

_ Si c’est à partir du pelotage alors il n’y a que Sylvestre Lopès. Ça y est maintenant c’est réglé ? Ou dois-je encore te décrire mes pelotages avec le chat ? Certes tu n’as pas épousé une sainte mais tu n’as pas épousé une trainée non plus. Beaucoup de femmes dans ma situation se seraient donné les yeux fermés aux hommes qui disaient les aimer, aux hommes prêts à décrocher à la lune pour elles. Moi je ne l’ai pas fait, moi je t’ai attendu. Et encore j’ai attendu que tu m’épouses pour te monter et te donner accès à mon jardin qu’aucun autre homme sur terre n’a vu hormis David le soir de nos noces.

A ce souvenir, Hamdel baissa rapidement la tête sur son plat. Soudainement une fatigue s’abattue sur Zahra comme un coup de massue. Doucement elle partit s’allonger sur le canapé trois places. Les paupières lourdes, elle héla faiblement son mari.

_ Si tu n’as pas confiance en Sylvestre et moi. Je te remettrai ma démission sans problème.

_ Disons que je me sens prêt à affronter ce qui nous tombera dessus ! Je te fais confiance. Si tel n’était pas le cas, je n’accepterai pas que tu continues à travailler avec Lopès en découvrant votre passé.

Touchée d’une mal de tête violente, une légère sensation de gorge sèche, à peine couchée, Amina s’écroula dans un sommeil profond ce qui n’était pas son cas.................

A quelques minutes de la fin de la pause, Hamdel n’eut guère le cœur de réveiller sa femme. Dans son sommeil, il l’entendait soupirer et la voyait gigoter de temps en temps. Il la savait fatiguer surtout par les travaux domestique. En déménageant il avait convenu avec une de leurs servantes de venir trois fois par semaine faire le ménage chez lui. Mais c’était sans compter sur son épouse qui voulait elle-même s’occuper de tout.

Oui la fatigue de son épouse se faisait ressentir même en fin de semaine. Depuis que Zahra partageait sa vie, elle lui avait fait comprendre que le weekend était fait pour se retrouver en famille afin d’apprécier les moments en couple. Toutefois cela avait changé dernièrement. Maintenant les samedis soir, elle les passait à l’école et le dimanche après le repas se mettait à réviser ses cours.

Sa relation avec Amina était des plus tumultueuses. Certes ils étaient tous les deux jaloux mais se faisaient mutuellement confiance. Ayant tout les deux des défauts, ils essayaient de s’améliorer de jour en jour. Bien qu’ils avaient très souvent des problèmes mais trouvaient toujours des solutions ensemble.

Plongé dans ses pensées, ce fut la sonnerie de son téléphone fixe qui l’en extirpa.

_ Oui Ousmane ! Fit Sir en appuyant sur un bouton

_ Monsieur Sy il y’a une jeune femme répondant au nom de Momy qui prétend être votre sœur. Elle n’a pas de rendez-vous mais souhaiterez vous voir. Annonça son assistant

_ Laisse la passer ! Soupira Hamdel impatient de rencontrer sa petite sœur.

Comme il l’avait fait avec son père, leur mère il comptait remettre les pendules à l’heure. Il était catégorique là-dessus. Tout ce qui avait trait et concernait Amina ne regardait personne d’autre que lui. Il estimait désormais détenir tous les droits légitimes sur Zahra.

De gros baskets blancs aux pieds, un micro jupe en velours noir, un haut moulant fluo à manches courtes avec des inscriptions blanches par-dessus tout, une sorte de grande veste en imperméable transparente, casquette à l’envers et des lunettes microscopique noires dorées au visage : Sir n’arrêta pas de reluquer sa petite sœur de bas en haut. Tellement il était exaspéré par l’habillement de cette dernière qu’il cassa en deux le crayon qu’il tenait.

_ Salut désolé pour le retard j’étais à un tournage de clip……….

Il avait suffi que son frère suspende juste la main en l’air pour qu’elle se taise.

_ Momy suis-je ton égale ? Fronça Sir les sourcils

Leur cadette fit non de la tête.

_ Enlève moi ses lunettes et cette casquette tout de suite. Brailla Hamdel

Momy émit un sursaut de frayeur avant d’exécuter.

_ Soit tu es une prostituée soit tu fréquentes des prostituées.

Momy écarquilla les yeux choquée.

_ Lequel fais tu ?

_ Aucun des deux mon frère. Fit sa soeur d’une petite voix

_ Alors pourquoi aimes-tu tant te fagoter comme une prostituée ? En plus tu oses venir ainsi sur mon lieu de travail. Momy qu’as-tu dans la tête ? Qu’est ce qui ne va pas chez toi ? C’est ainsi que tu comptes mener ta vie ?

Cette dernière garda la tête baissée.

_ Le jour où nos deux yeux se recroiseront et que tu sois fringuée comme une prostituée ça se passera très mal pour toi. Tu m’as bien entendu ?

Momy hocha la tête en guise d’approbation.

_ Tout comme j’ai appelé Ngoné je l’ai fait avec toi. On va finir la discussion qu’on a entamée l’autre soir. Amina est ma femme, elle me représente. Alors elle représente l'autorité pour vous deux. Vous avez bien entendu ce que j’ai dit je ne reviendrai pas dessus. Je ne permets à personne de manquer de respect à ma femme de n’importe quelle manière soit-il. Si tu as un problème avec ta belle-sœur tu me le fais directement savoir je m’en chargerai personnellement. Restez à votre place avant que je vous cloue sur place. Et puis tu m’avais promis de ne plus faire partie des magouilles de ta mère.

Les yeux embrouillés de larmes, Momy adopta un visage triste et apeuré.

_ Maman n’a personne d’autre que nous. C’est dur pour elle de se sentir rejeter par Zahra et toi..... Plaida-t-elle

_ C’est peut être dur mais elle l’a largement mérité !

_ Non elle est innocente. Maman ne parle que du bien de vous.

Sir rigola silencieusement.

_ Tu es bien la seule à le penser alors. Ta mère se considère comme une trilingue mais la seule langue qu’elle maitrise en réalité c’est la langue de bois. En vérité Ndèye Awa Thiam est mauvaise.

Bien que contre, Momy ne réagit pas se contentant juste de garder le silence hate de déguerpir de ces lieux.

_ Ecoute je sais que Miss Thiam est ta mère et que tu l’aimes mais là tu joues avec le feu en te mêlant de mon mariage. J’ai des choses à faire mais écoute très bien ce que je vais te dire. Essaie encore de nuire à ma femme et ça risque de te couter très cher. Je t’aurais prévenu. Tu peux partir maintenant et transmet bien le message aux autres.

_ C’est gentil d’avoir pris le temps de me voir. J’ai bien écouté ce que tu m’as dit et que je vais suivre tes conseils. Je n’essayerai plus de nuire à Zahra. 

_ Je te félicite car je ne permettrai à personne de manquer de respect à ma femme. Rends-toi utile et débarrasse ces plats.

C’est en le faisant que la cadette de Miss Thiam se rendit compte de la présence de sa belle-sœur. Au même moment cette dernière ouvrit les yeux en sentant les vibrations de son téléphone dans sa poche. Elle voulut se lever mais on aurait dit que quelque chose la maintenait clouée sur le sofa.

_ Bonjour Zahra comment vas-tu ça fait longtemps ? La salua Momy avec un sourire aussi faux que ses paupières touffues

Amina ne répondit pas au contraire elle lança un regard glacial à sa belle-sœur. Elle s’était réveillée avec toujours ce très fort mal de tête mais aussi la sensation d’avoir des picotements brulants dans le ventre, des courbatures dans le dos et les épaules. Comme si elle avait froid, elle commença à frissonner. Soudainement elle commença à tousser fortement attirant ainsi l’attention de son mari.

_ Boit un peu. Accouru ce dernier lui servir un verre d’eau

Amina ne put boire terrasser par la toux. Chaque toussotement s’accompagnait d’une immense fatigue ainsi que des courbatures très douloureuses aux niveaux des côtes et haut de sa colonne vertébrale. 

_ J’ai froid ! Réchauffe-moi. Fit-elle savoir à son mari d’une voix bizarre

Momy arrêta ce qu’elle faisait pour s’intéresser à eux.

_ Passe-moi la télécommande de la clim ! Hurla Sir à sa sœur

Lorsque ses douleurs musculaires s’intensifièrent, Zahra laissa échapper un cri perçant comme un animal blessé. Sur le coup Sir et sa sœur prirent peur. Comme un réflexe Hamdel déposa sa main sur le front de sa femme comme pour prendre sa température. Elle était brulante alors qu’elle disait avoir froid.

_ Qu’est-ce que tu as ? Qu’est ce qui ne va pas ? S’inquiéta Sir en se penchant sur elle.

Ressentant des picotements dans les doigts, à l’intérieur de la bouche, sentant son cœur battre  de plus en plus vite, une douleur au ventre, Zahra commença à voir des petits points blancs partout.

_ On devrait l’amener à l’hôpital. Proposa Momy en voyant sa belle-sœur convulser ses yeux.

Dès qu’elle posa la main sur l’épaule de son frère, Zahra commença à émettre des bêlements de chèvre tout en écarquillant les yeux et en se débattant dans tous les sens……………………………..

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