El Dragón ( En Correction )

By 1BreakingRules1

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Avertissement : Dark Romance Je suis un atout pour lui, Mais je suis aussi sa seule faiblesse. Il est auss... More

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Crise
Voyage mouvementé
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Le Grand Saut
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Concretisation
Pique-nique mouvementé
Explication nécessaire
La Surprise
Adieux
L'erreur
Nouveau ravisseur
Armaàn
Nouveau départ
La Vérité Rétablie
La Détonation
Heureuse
Sérénité
Frère et Soeur
Retournement brutal de situation
Semi Vérité
Les Retrouvailles
Nouveau voyage
Jalousie
La Confiance
Surprise
L'Origine
Rio
Dahlia
Rejetée
Entre frère et soeur
Nerf
Déclaration
Erina
Le mensonge.
Tu ne comprend rien
L'annonce
Le Rendez-Vous
Gabriele et Antonio
Brutalement
Lia
La vérité sur Lia
Joyeux Noël 🎊🎉
Fille ou Garçon ?
Le passé
La Révélation
Le Liner
Le Dîner
Rhodes
Ça commence par un S
Interrogation
La géolocalisation
Le moment tant attendu
Sélia
La Carapace
S
Une vie à 4
L'enfance d'Armaán
La Demande
Le mariage
Rêve
Propriétée
Epilogue
Bonus

Souffrance

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By 1BreakingRules1

Je me réveille en attendant des pas lourd près de moi, lorsque j'ouvre les yeux je découvre Armaàn qui me domine de toute sa hauteur et son regard noir qui me fixe. Alors que je suis littéralement allongée à ses pieds, je me redresse immédiatement ne souhaitant pas restée dans cette position humiliante. Je lui demande :

- Que veux-tu cette fois ?

- Arrête de jouer à la plus maline et lève-toi, on a du pain sur la planche.

- Qu'est-ce qu'on va faire ?

- Toi rien mais moi si, il me lance un sourire sadique qui ne présage rien de bon. Suis-moi.

Je ne le sens pas du tout là mais à quoi bon résister il fait le double de mon poids et me dépasse d'une bonne trentaine de centimètres. Alors lorsqu'il sort de la pièce je le suis, on arrive dans le même endroit où il avait jugé bon de me noyer pour me faire réfléchir. Super je sens que je vais avoir mal. Surtout avec l'altercation d'hier, je ne pense pas qu'il va me ménager. Et effectivement il me conduit au centre de la pièce par une poigne ferme sur mon bras. Et lorsque je lève la tête au plafond qu'elle n'est pas surprise en découvrant des chaînes, qu'Armaàn s'empresse d'accrocher à mes poignets sans aucunes résistance de ma part. À quoi cela servirait-il ? Je récolterai sûrement une gifle et au bout du compte je finirai quand même enchaînée.

Je le sens s'éloigner de moi et j'entends le tintement d'objets métalliques dans mon dos, ce qui ne me rassure pas le moins du monde.

Qu'à t-il encore en tête ? Il s'approche de moi dans mon dos et je le sens prendre dans sa main mon t-shirt qu'il déchire d'un coup sec de ses mains la ligne du milieu reliant mon cou jusqu'à la fin du t-shirt je me retrouve donc le dos totalement découvert. Il retourne vers la table derrière moi et prend je ne sais quel objet mais je sais qu'il va me faire mal. Pour me faire parler. Et je ne sais pas malgré toute ma volonté si je résisterais. Je crains de ne pas être assez forte pour supporter un haut seuil de douleur. Même si je sais que je ne suis pas douillette, on ne m'a jamais frappé jusqu'à il y a quelques jours.

Il se positionne face à moi, il fait quelques pas vers moi et j'ai tout le temps d'admirer l'objet qu'il tient dans sa main. Un manche en cuir noir, usagé qui retient une lanière en cuir arrondie il y'a comme des arabesques dessinée dessus crées par le tissage.

Je sers la mâchoire et me reconcentre sur lui, il me regarde droit dans les yeux.

- Dis-moi pourquoi étais-tu à l'aéroport sans aucune protection ?

- J'allais partir en voyage avec ma meilleure amie sans que mon père ne soit au courant.

- Et pourquoi tu ne lui as rien dit ?

- Je n'ai pas eu de contact avec lui depuis plusieurs mois.

- Pourquoi cela ? Ta mère et lui c'est tout ce que tu as. Alors pourquoi tu ne leur parles pas ?

- Nous ne sommes pas proche, c'est tout.

- Je n'aime pas beaucoup ta réponse, précise-la.

- Cela ne te concerne en rien, la relation que j'entretiens avec mes parents ne te regarde pas.

Je m'énerve, ses questions m'exaspère au plus haut point. Je ne comprend pas pourquoi il veux savoir tout cela. En quoi ça l'avance ?

- Très bien.

D'un coup je ressens une vive douleur mordante sur mon dos, accompagné d'un claquement. Je sursaute, il n'y est pas aller de main morte. Un cri m'échappe et je le regarde avec un regard remplis de haine en sentant la brûlure s'étendre dans mon dos.

- Mademoiselle serait-elle mieux disposée à me répondre ?

Son expression révèle qu'il est content, car il sait que je vais céder, il sait que je ne suis pas entraînée. Je n'ai rien, aucune défense. Aucun moyen de m'en sortir. Et ça il en parfaitement conscience. Son petit sourire au coin des lèvres me le confirme et ça m'excède. J'aurais envie de le lui arracher, moi son sourire. Comment peut-on être fier d'infliger une pareille souffrance à quelqu'un. C'est inhumain.

- Mon père ne m'a jamais porté dans son cœur, il aurait préféré que je soit un garçon alors quelle déception quand il a découvert que j'étais une fille. Il m'a mis de côté pour tout même si parfois j'avais le droit à une ou deux démonstrations d'affection mais cela n'allait jamais plus loin. Et la dernière fois que je l'ai appelé pour son anniversaire, j'ai eu vraiment l'impression de déranger alors je n'ai plus rappelé. Quand à ma mère c'est une arriviste elle n'est là que pour l'argent de mon père, il l'a trompe mais elle s'en fiche tant qu'elle peut se payer sa chirurgie esthétique et ses sacs de luxe. Voilà pourquoi je suis seule, toute seule enfin à part Meg je n'ai personne.

Il affiche un sourire ravi content de ma réponse, ce salaud :

- Bien tu vois avec un petit encouragement je te trouve beaucoup plus loquace. Poursuivons.
Sais-tu où se trouve la clé ?

Je répond sans flancher :

- Non je ne sais pas.

- Tu mens je suis sûr que tu mens. Peut-être même que toi et ton père vous aviez prévu que je te kidnappe c'est peut-être un piège. Je ne sais pas quoi penser de cette affaire. Surtout après ce qui c'est passé hier soir.

- Qu'est-ce qui c'est passé hier ?

- C'est moi qui pose les questions ici. Donc maintenant arrête de me mentir et dis-moi la vérité !

- Puisque je te répète que je ne sais pas où se trouve cette putain de clé !

Pour une seconde fois je reçois un coup que je pense identifier comme un fouet, je crois même cette fois que je saigne, la douleur est si cuisante. Mais non je ne sens pas de sang coulé. Je garde les yeux fermés et les dents serrés le temps de digérer cette nouvelle plaie.

- On reprend. Où est cette putain de clé, Angelica ?!

Il me hurle dessus, il est colérique et prêt à me frapper de nouveau mais je ne céderai pas.

- Je ne sais pas.

Il me flagelle à deux reprises consécutives c'est rapide et violent mais surtout c'est efficace, je perd du souffle, et je me sens littéralement brûlée par ses coups, j'ai atrocement mal mais il continue.

Il se repositionne devant moi il laisse tomber le fouet au sol, et vient redresser mon visage en prenant mon visage en coupe,

Il me redemande d'une voix douce mais qui au final sonne comme une menace.

- Dis-moi, Angelica, où se trouve la clé ?

- Non.

- Non ?

- Non.

- J'en ai assez de te voir me mentir, Angelica. Tu ne sers a rien alors je t'offre l'opportunité d'être utile pour une fois dans ta misérable vie.

Sa voix est aussi blessante que des lames de rasoir, j'essaye d'affronter son regard impénétrable mais il m'agrippe la nuque de sa main et la serre douloureusement, je ne peux retenir un gémissement s'échappant de mes lèvres entrouverte. Il jubile de me voir ainsi, faible et soumise à lui. Mais il n'est pas question que je le laisse croire que suis aussi faible que ce qu'il pense.

- Tu es mauvais, je sais que tu le sais et que même que tu penses que c'est une qualité mais quand tu te rendras compte que la noirceur de ton âme te rendra seul, sans personne autour de toi. Quand tu réalisera que chaque mauvaise action que tu commets te seras rendu au centuple. Et il sera trop tard. Ton cœur est vide, c'est la chose la plus triste qu'il m'est été donné de voir.

Je reçois sans m'y attendre un violent coup de poing dans le ventre, qui me coupe la respiration. Je geins mais ne pleure pas.

- Garde tes belles paroles pour toi, ma belle. Elle ne m'atteigne pas. Tu vas devoir apprendre à obéir et à t'y faire Angelica, un jour je ne serais plus aussi indulgent avec toi.

J'ouvre les yeux et le regarde droit dans les siens. Et lui dit d'une voix plus que déterminée :

- Je ne te dirai jamais où se trouve cette maudite clé. Je n'obéirais jamais à un monstre tel que toi. Tu me dégoûte, tu es un être abjecte.

Il reprend le fouet en main. Et le lève en l'air et avant de l'abattre sur moi il dit comme s'il se parlait à lui même sans me regarder.

- Tu crois ça Angelica ?

Et il m'assène un nouveau coup :

- Tu sais d'où vient le bruit du claquement du fouet ? C'est parce que la vitesse de ce bout de cuir va plus vite que celle du son. Ce qui produit une douleur plus vive encore.

Je reçois choc après choc, impact après impact. Les coups se succèdent sans aucune interruption, je suis son défouloir.

- L'avantage c'est que correctement utilisé il laisse des traces brûlantes, cillantes sur son passage sans entailler la peau.

Je réagis à peine, me contentant de laisser mon corps aller comme bon lui semble mes jambes ne me portent plus, ma tête oscille sans que je ne la contrôle.

- Permettant ainsi de frapper autant de fois que souhaitée sans tuer.

Je suis dans un état second, de semi conscience. Mais le fait de ne toujours pas céder ne fait que l'énerver plus J'ai envie de fermer les yeux mais il y a du bruit, trop de bruit. C'est le bruit d'hurlement mais ce n'est pas les miens ce sont les siens, il se défoule. Je sens sa perte de contrôle et mon dos en fait les frais. Je sens du sang couler à présent.

Je tombe dans l'inconscience.

Quand je me réveille, je me retrouve dans ma cellule, allongée sur le sol, sur le ventre. La douleur se rappelle à moi sans même que je ne bouge, la brûlure est vive et intense, je souffre le martyre et je n'ai rien pour soulagée ce supplice. Je remarque aussi les cercles bleus autour de mes poignets affaiblis, je n'arrive même pas à m'appuyer dessus pour me relever. Je reste étendue n'ayant pas la force de bouger.

Plusieurs heures sont passés je dirais une dizaine et la porte claque devant moi je n'ai pas la force de regarder qui c'est alors j'attend, un plateau est déposé devant moi, ça doit être Alec, alors sans ouvrir les yeux, je chuchote son prénom pour qu'il me confirme qui il est.

- Oui, il faut que tu manges, je vais t'aider d'accord,

- Mmh

Il me redresse, faiblement mais je tiens assise en tailleur, il me fait mangé comme on nourrit les bébés, je crois que je mange de la purée de pomme de terre et du poulet épicé à je ne sais quoi. Après j'ai le droit à un grand verre d'eau et une compote, à la fin il me lance un faible sourire et repart quand à moi je me rallonge faiblement. Puis je m'endors épuisée et repus.
Je dirais deux jours après, j'ai eu le droit à un repas et une bouteille d'eau ainsi qu'une douche, Alec est aussi venue désinfecter mes plaies.

Puis Armaàn réapparaît :

- Viens avec moi.

Je le suis encore une fois. Et il me donne des gants de boxe donc je devine que nous allons monter sur le ring. Mais bien sûr voilà ma nouvelle torture. Comme si je n'étais pas assez affaibli.

Nous montons sur le ring :

- Reprenons là où nous en étions la dernière fois. Où est la clé ?

Je réponds sans détour :

- Je ne sais pas.

Son visage se fige de colère et le premier coup vient me frapper dans les côtes, je tousse faiblement, et essaye de lui rendre son coup mais son poing vient douloureusement heurter mon épaule ce qui me fait lâcher une injure.

- Où est-elle, Angelica ?!

- Non.

Un crochet du droit vient percuter ma pommette de plein fouet, je me trouve étourdi un instant et le temps que je retrouve mes esprits, un coup de jambe latérale frappe mes jambes ce qui me fait perdre l'équilibre. je me retrouve au sol.

Il enjambe mon corps de ses grandes jambes musclées et il s'assoit sur mon ventre et me redemande.

- Dis le moi, bordel ?!

Je secoue la tête de droite à gauche.

Il se penche et me relève de force, une fois sur mes deux jambes, il réitère sa question mais je secoue la tête de droite à gauche, son visage se crispe et il me tire par les cheveux et me projette sur le sol son pied gauche vient frapper mes côtes ce qui me coupe la respiration pendant quelques secondes. Mon cœur bat vite et mes joues palpites et me brûle je sais aussi que je saigne car la chaire de ma peau s'est ouverte plusieurs fois.

Il me sort du ring, retire nos gants.

Et il me dit :

- Tu finiras par parler Angelica.

- Jamais. Va te faire foutre, fils de pute.

Je vois son visage changer d'un coup et une haine sourdre transparaît dans son regard il se jette sur moi, me plaque à terre sur le sol. Il grimpe sur moi et prend ma tête au niveau de mes oreilles et me hurle au visage.

- Répète ! Vas-y répète pour voir !

Je gémis faiblement :

- Va te faire foutre ! Fils de pute !

Il frappe ma tête violemment contre le sol. Assez fort pour me sonner. J'ai la tête qui tourne et une douleur sourde au niveau du derrière du crâne.
Je n'ai pas l'impression de mériter autant de douleur. Je ne supporterais pas un autre excès de violence. J'ai atteint mes limites. Son visage colérique en face de moi, je cède et lui révèle l'adresse :

- 11 14 02 S 128 02 15 E.

- Quoi ?

- 11 14 02 S 128 02 15 E. C'est là où se trouve ta stupide clé.

- Répète.

- 11 14 02 S 128 02 15 E.

Il se relève me prend par les cheveux et me traîne jusqu'à ma cellule.

Lorsque je touche mon crâne, je sens du sang, ce qui ne m'inquiète pas plus que cela au final.
Si je fais le bilan de ses dernières années, j'ai pleurée plus que je n'ai ri, j'ai voulut en finir plus que de vivre.
La réalité est-elle réelle? Je voudrais juste être en paix et je ne sais plus si ce monde est encore capable de me rentre sereine. Je crois que je n'ai jamais su ce qu'était le réel bonheur je n'y ai jamais goûter et j'aimerais bien savoir quel goût il a ? Mon âme aire, je ne sais où, je ne sais plus vraiment qui je suis. Je ne l'ai jamais réellement su je n'ai jamais été confronté à moi-même.

J'ai suivis les cours à la maison, je ne sortais que très rarement, pas de véritables parents a part Meg et Carlos je ne connais personne. Lorsque je regarde derrière moi je ne vois que souffrance, et peine me bouffant de l'intérieur et si c'était trop, et si j'avais atteint ma limite ?

Je sens mon cœur se compresser, il est gelé. Ma vie a été bouffée avant même que je ne commence à vivre. Alors pourquoi continuer si je sens que je n'en supporterais pas plus.

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