Panique Générale

326 11 66
                                    


《 Point de vue Sergio 》


F. "-HÉ ! PROFESSEUR !"
J'entendis soudain hurler derrière moi.


Et merde.
Chicago.

J'entendis mon ami venir à ma rencontre en courant.

F. "-Putain mais qu'est-ce que vous vous êtes fait au poignet ?! Il est aussi rouge que vos combinaisons !"
S'écria t-il en me prenant par le bras.

S. "-Je suppose que vous ne me croirez pas si je vous dit que je suis tombé en route ?"
Je répliquai d'un ton cynique.

F. "-Non effectivement. Pourquoi avez-vous fait ça ?"

S. "-Coup de colère."

F. "-Wow...Très bien. En attendant ce n'est pas au cœur de cette forêt que vous serez le plus efficace si je peux me permettre !"


S. "-Qu'en savez-vous ? "


F. "-Vous êtes intelligent. Je sais très bien que vous finirez par trouver une solution."


S. "-Et si il n'y en avait pas ?
Et si leur plan était parfait ?"


F. "-Impossible. Le plan parfait n'existe pas. Il y a toujours une fissure ou une faille qui vient toujours tout foutre en l'air.
Vous devriez le savoir mieux que quiconque.
D'ailleurs votre faille à vous vient tout juste de se réveiller et semble ne pas comprendre pourquoi est-ce que vous n'étiez pas à son chevet.
Elle vous attends."

S. "-Vous lui avez dit ?"


F. "-Non. Je ne sais pas comment m'y prendre.
Vous êtes le mieux placé pour le faire à mon avis."

Je hochai la tête sans répondre et commençai à reprendre le chemin du hangar quand soudain...

F. "-Professeur ?"

S. "-Oui ?"

F. "-On peut se tutoyer s'il vous plaît ? Ce serait plus simple au point où on en est..."

S. "-Avec plaisir."
Je conclus avant de reprendre rapidement ma marche, bientôt rattrapé par Chicago.

Arrivés dans le bâtiment, j'essayai de faire le moins de bruit possible afin de n'affoler personne.
Je cherchai quelques instants du regard et fini par trouver Raquel :
Cette dernière était recroquevillée sur le canapé en train d'essayer de se réchauffer avec la médiocre couverture que j'avais réussis à apporter.
Marseille, quand à lui, était occupé à surveiller la Banque et ses alentours tout en jetant des coups d'oeil réguliers à ma compagne :
Il semblait inquiet.

À mon arrivée, mon ami se leva immédiatement pour venir à ma rencontre.

M. "-Professeur, Lisbonne tremble depuis tout à l'heure.
Tu ne pourrais pas lui donner quelque chose pour la réchauffer un peu ?"

J'entrouvris la bouche.


S. "-Mais Marseille tu aurais dû m'appeler tout de suite ! Bien sûr que je vais lui donner quelque chose."

Je me dépêchai d'aller farfouiller dans le maigre sac d'effets personnels que j'avais réussis à me faire et en sorti un large sweat gris.
Je le dépliai rapidement avant d'accourir au chevet de Raquel afin de lui donner.

S. "-𝐶𝑎𝑟𝑖𝑛̃𝑜...Mets ça..."
Je chuchotai en lui montrant le vêtement.

Le visage de ma compagne s'éclaira d'un grand sourire rempli de gratitude.
Cette dernière s'empressa de l'enfiler avant de le déplier de toute sa longueur;
Il lui arrivait presque aux genoux.

Un Rayo de Sol 《 Tome 2 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant