Échange téléphonique

382 10 151
                                    

《 Point de vue Francesco 》

Je m'empressai de rejoindre ma voiture et grillai tout les feus possibles en utilisant le gyrophare pour arriver le plus vite possible à l'appartement.
Une fois garé dans le parking privatif, je couru aux escaliers avant de rejoindre
la porte de mon appartement.

Avant mon départ, Raquel et moi avions prévu une sorte de code qui lui indiquerai que c'était bel et bien moi qui m'apprêtais à rentrer dans l'appartement et non pas un inconnu.

Je tambourinai donc six fois sur la porte avant d'attendre 3 secondes.
Ensuite je renouvelai l'opération en ne tapant cette fois-ci que deux fois sur cette dernière avant de pénétrer dans l'appartement.
Je me dépêchai de refermer la porte à clé derrière moi et me précipitai dans le salon.

F. "-Raquel ?! Tout va bien ?!"
Je m'écriai en me précipitant à genoux devant elle.

Mon amie avait le visage strié de grosses larmes salés accompagné de gros yeux rouges qui semblaient sortir de leurs orbites.

R. "-Oui oui...Ce n'est rien ne t'en fais pas, je suis juste beaucoup plus sensible à cause de la grossesse, je pleure pour un rien...''
Marmonna t-elle en essuyant son visage avec sa manche.

F. "-C'est quoi ce papier ?"
Je demandai en désignant du doigt une lettre qui traînait sur le canapé.

R. "-Je...C'est une lettre de Sergio...Il me l'a laissé une semaine avant le braquage.
Je ne devais la lire que si il lui arrivait quelque chose ou que tout venait à déraper..."
M'expliqua mon amie en me donnant la lettre pour que je puisse la lire, chose que je fis immédiatement.

C'était beau.
Je ne suis pourtant pas une personne très romantique, mais je crois que cette lettre est l'exception qui confirme la règle.
Les mots couchés sur ce papier dévoilait tout l'amour que Sergio Marquina portait à sa compagne.
Une fois ma lecture terminée, je plongeai mon regard dans les yeux de Raquel quelques instants avant de lui faire un grand sourire.

F. "-C'est beau..."
Je murmurai.

Mon amie acquiesça la tête avant de commencer à se lever pour aller boire un verre d'eau.

F. "-Je...Raquel, il faut que je te dise quelque chose..."

R. "-Oh la...tu me fais peur. La dernière personne à m'avoir dit ça était Àngel qui voulait m'avouer pour la énième fois qu'il était je cite :
"fou de moi à en crever"."

F. "-Non, rien de tout ça. Et puis de toute façon moi au moins je connais le sens de la phrase "Non c'est non."
Je commençai.

R. "-Alors ça me va. Qu'est-ce que tu voulais me dire ?"
Demanda mon amie en fonçant les sourcils.

F. "-Alicia à trouvé ton téléphone à Tolède...
Et...Elle l'a fouillé entièrement devant tout le monde sous la tente..."

R. "-Quoi ?! Non...Ce n'est pas possible, je n'ai pas pu faire une erreur pareille !"
S'exclama Raquel, effarée.

F. "-Je suis désolé...En tout cas maintenant ils sont au courant pour Sol...Les flics l'ont vu en photo..."
Je continuai.

R. "-Mon dieu...Ils vont les chercher partout maintenant...Il faut absolument le dire à Sergio ! Il faut qu'il les cache ailleurs !
Je t'en supplies, laisse-moi le contacter..."
M'implora mon amie, larmoyante.

F. "-Raquel...C'est impossible, on ne sait même pas comment le contacter ! Et c'est trop dangereux."

R. "-Mais si ! On peut l'appeler avec un téléphone à carte prépayée !
Les policiers ne pourront jamais le savoir !
Et en plus j'ai vu que tu en avais un sur ton bureau dans la chambre d'ami !"

Un Rayo de Sol 《 Tome 2 》Where stories live. Discover now