Les fleurs

346 10 64
                                    

* 𝙰𝚟𝚊𝚗𝚝 𝚍𝚎 𝚌𝚘𝚖𝚖𝚎𝚗𝚌𝚎𝚛 𝚕𝚎 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎, 𝚓𝚎 𝚝𝚒𝚎𝚗𝚜 𝚓𝚞𝚜𝚝𝚎 𝚊̀ 𝚍𝚒𝚛𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚕𝚘𝚛𝚜 𝚍𝚎𝚜 𝚍𝚎𝚞𝚡 𝚍𝚎𝚛𝚗𝚒𝚎𝚛𝚜 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎𝚜; 𝚛𝚒𝚎𝚗 𝚊 𝚍𝚒𝚏𝚏𝚎́𝚛𝚎́ 𝚍𝚞 𝚙𝚘𝚒𝚗𝚝 𝚍𝚎 𝚟𝚞𝚎 𝚍𝚎 𝚂𝚎𝚛𝚐𝚒𝚘 𝚙𝚊𝚛 𝚛𝚊𝚙𝚙𝚘𝚛𝚝 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚜𝚎́𝚛𝚒𝚎 :
𝙴𝚗 𝚕'𝚎𝚜𝚙𝚊𝚌𝚎 𝚍'𝚎𝚗𝚟𝚒𝚛𝚘𝚗 3𝚑 ( 𝚝𝚎𝚖𝚙𝚜 𝚎́𝚌𝚘𝚞𝚕𝚎́ 𝚍𝚊𝚗𝚜 𝚕𝚊 𝚏𝚒𝚌𝚝𝚒𝚘𝚗 ) 𝚕𝚎𝚜 𝚖𝚎̂𝚖𝚎𝚜 𝚌𝚑𝚘𝚜𝚎𝚜 𝚜𝚎 𝚜𝚘𝚗𝚝 𝚙𝚛𝚘𝚍𝚞𝚒𝚝𝚎𝚜 :
𝚕'𝚎𝚡𝚙𝚕𝚘𝚜𝚒𝚘𝚗 𝚍𝚞 𝚌𝚑𝚊𝚛 𝚖𝚒𝚕𝚒𝚝𝚊𝚒𝚛𝚎, 𝚕'𝚊𝚙𝚙𝚎𝚕 𝚍𝚎 𝙰𝚕𝚒𝚌𝚒𝚊 𝚊𝚞 𝙿𝚛𝚘𝚏𝚎𝚜𝚜𝚎𝚞𝚛 𝚎𝚌𝚝...
𝚅𝚘𝚒𝚕𝚊̀ 𝚌'𝚎𝚜𝚝 𝚝𝚘𝚞𝚝,
𝙱𝚘𝚗𝚗𝚎 𝚕𝚎𝚌𝚝𝚞𝚛𝚎 !







《 Point de vue Sergio 》



Je venais tout juste de me débarrasser du taureau.
Marseille m'avait rejoint et me fixait, préoccupé.

M. "-Tout va bien Professeur ?"

J'inspirai et hochai la tête calmement.

S. "-Je dois y aller Marseille.
Je veux voir."

M. "-Professeur...Ce n'est pas une bonne idée...Les flics sont peut être encore dans les parages.
Et ces connards de paysans sont peut être chez eux."

S. "-Non. Selon la procédure, les flics n'ont pas eu d'autres choix que de les emmener à Madrid pour les interroger.
La maison est vide.
Marseille, s'il te plaît.
J'ai besoin d'y aller."

Mon ami hésita quelques instants mais fini cependant par accepter.

M. "-Rapidement dans ce cas."

S. "-Oui oui..."

Nous courûmes donc tout les deux à travers la forêt en essayant de trouver la maison.
Quelques minutes après, nous voilà arrivés.
Nous nous cachâmes donc tout les deux derrière des bosquets afin d'analyser la situation.
La voie était libre.
Aucun bruit et aucune voiture ne semblait venir perturber ce cadre idyllique.
Nous commençâmes donc à nous approcher du bâtiment.

Nous décidâmes de nous séparer pour pouvoir chacun faire le tour de l'habitation de notre côté.
Alors que j'étais perdu dans mes pensées, j'entendis soudain Marseille m'appeler.

M. "-Pro...Professeur...C'est ici..."
Marmonna t-il en pointant du doigt un petit étable.

Je couru à sa rencontre et me dépêchai de rentrer dans le petit bâtiment.
Mais ce que je vis me sidéra.

Du sang.
Et pas qu'un peu.
Une immense flaque de sang se trouvait au centre de la pièce, flaque dans laquelle baignaient des morceaux de paille.

Et c'est à cet instant là que j'ai réalisé.
La réalité venait de me frapper avec force.
Je ne réussi qu'à chuchoter une seule chose :

S. "-Mon amour...Je n'y arriverai jamais sans toi..."

Doucement, je commençai à sentir les dernières forces qui m'habitaient me quitter, manquant ainsi de me faire tomber dans les pommes.
Ce fut Marseille, qui s'empressa de venir à mon secours.

M. "-PROFESSEUR !"

S. "-Ma...Marseille...Ça va..."

M. "-Il faut partir maintenant...On a plus le temps..."
Chuchota mon ami, les larmes aux yeux.

Un Rayo de Sol 《 Tome 2 》Where stories live. Discover now