Un Rayo de Sol 《 Tome 2 》

Double appel

《 Point de vue Sergio 》

Je n'arrivai toujours pas à croire ce qui venait de m'arriver quelques heures auparavant.
Raquel était vivante !
Et elle allait bien !
J'avais envie de hurler de joie et de sauter partout, mais l'heure n'était pas à la fête :
Le braquage était toujours en cours et je devais rester concentré.

Je décidai donc de contacter la Banque, je tombai sur Tokyo.
Rien à signaler :
Palerme était maintenant attaché dans un bureau privatif et était surveillé 24h sur 24 par un des membres de la bande.
Hors de question de le laisser en compagnie des autres otages :
Je le connais assez bien pour savoir que celui-ci serait capable de trahir la bande en libérant un otage.
Au moment de raccrocher, je ne pu m'empêcher d'annoncer la grande nouvelle :

S. "-Tokyo..."
Je commençai.

T. "-Oui Professeur ? Un problème ? Vous avez besoin de quelque chose ?"
S'empressa de demander cette dernière.

Depuis la fausse exécution de Raquel, mon amie ne pouvait s'empêcher de marcher sur des œufs avec moi et ne cessait de m'insupporter en me demandant toujours si j'allais bien ou si j'avais besoin de quelque chose.

S. "-Tokyo laisse-moi finir s'il te plaît."
J'ordonnai.

T. "-Pardon..."
Marmonna piteusement l'intéressée.

S. "-Lisbonne est vivante."
Je déclarai simplement.

T. "-QUOI ?!!"
S'écria immédiatement Tokyo.

S. "-Ne cries pas ! Je sais que cela peut surprendre.
Elle m'a appelé tout à l'heure..."

T. "-Mais comment est-ce possible ?!
Elle est où là ?!"

S. "-Elle est cachée chez l'inspecteur Suarez."

T. "-Pardon ? L'inspecteur qui à simulé son exécution avec deux putains de balles ? Ce connard s'est rendu compte qu'il avait un cœur ?!"
S'énerva mon amie.

S. "-Tokyo un peu de tenue s'il te plaît.
Je pensais la même chose il y a quelques heures, mais il à aidé Lisbonne à s'échapper :
il l'a ramené chez lui sans se soucier du danger et il la loge et la nourrit sans rien demander en retour !
Sans oublier qu'il la laisse me contacter !
Je pense qu'on peut lui faire confiance après tout ça."
J'expliquai.

T. "-Je ne suis pas convaincue, il peut la trahir à n'importe quel moment et la redonner aux policiers."

S. "-Je suis sûr qu'il lui sera fidèle."

T. "-Mouais...En tout cas si j'étais toi je me méfierais..."
Marmonna t-elle avec un petit rire.

S. "-Pourquoi rigoles-tu ?"

T. "-Parce que tu ne semble pas inquiet que ta femme soit seule dans un petit appartement avec un mec beau comme lui !
J'espère pour toi qu'il y a deux chambres parce que sinon..."
Pouffa mon amie.

S. "-Ne commences pas ! Et de toute façon je n'ai pas le temps de faire de crise de jalousie
vu le contexte !"

T. "-On ne sait jamais, tu as bien fait une crise de jalousie à Bogotá dès son arrivée au monastère !"

S. "-NON MAIS OSE-ME DIRE QU'IL NE LA DÉVORAIT PAS DU REGARD AUSSI ?!"
Je m'écriai, commençant à perdre patience.

T. "-Oh ça va, c'est une blague ! Je suis sûre que Lisbonne saura se tenir. Sans oublier qu'elle est enceinte de toi donc je ne crois pas que ce soit le meilleur moment pour tirer un coup avec..."