Un Rayo de Sol 《 Tome 2 》

Gandia

《 Point de vue Raquel 》

La bande venait tout juste de partir en direction de la Banque D'Espagne afin d'usurper l'identité des militaires de la BRIPAC.

Quand à moi, je m'occupais comme je pouvais.
J'essayais de faire plusieurs sortes d'origamis, mais ce sans grand succès.
Je crois que je n'aurai jamais la patience et le talent nécessaire pour pouvoir en faire d'à peu près correct !

Je tournai la tête et apercevis Sergio en train de terminer son deuxième oiseau en papier.
Je le regardai faire quelques instants, soucieuse mais fut soudain sortie de mes pensées par un grand coup dans le ventre.

R. "-AIE !"
Je m'écriai en posant la main sur ce dernier.

S. "-Raquel tout va bien ?!"
S'écria mon conjoint en posant une main sur mon genou.

R. "-Oui, oui tout va bien ne t'inquiètes pas, ce n'est qu'un petit coup..."
Je marmonnai.

S. "-Si tu ne te sens pas bien n'hésites pas à aller t'allonger sur le lit."

R. "-Hors de question, mon bébé ne va pas me mettre K.O avant l'heure !
Je reste avec toi et c'est non négociable."

S. "-Tête de mule."
Conclut mon conjoint avant de se reconcentrer sur les écrans.

Je levai les yeux au ciel avant d'augmenter le volume de mon casque pour pouvoir me reconcentrer sur les bruits aux alentours de La Banque.

Quelques minutes plus tard, nous entendîmes des cris.

Nairobi et Tokyo étaient dos à dos et pointaient deux armes sur les cinq gardes du gouverneur de la Banque d'Espagne.

Putain !
Où est Flipper ?!

Palerme arriva sur les lieux et commença à viser l'un des hommes, Gandia avant de prendre la parole.

Pa. "-Mesdames et messieurs je me présente :
Je suis Palerme, le meneur.
Veuillez viser ma poitrine, j'ai plus de valeur."

Gandia s'écria :

G. "-CONTINUEZ DE VISER LES FILLES !"

Pa. "-Bien. Il nous reste quelques instants avant la fusillade alors parlons anatomie.
L'être humain possède deux yeux.
Contrairement aux caméléons, ceux-ci sont à l'avant de la tête et fixes.
Un désavantage considérable pour vos lors de cette fusillade."

G. "-Tirez et vos filles meurent."
Déclara calmement Gandia.

Pa. "-Je m'adresse à vous Gandia.
Vous allez au stand de tir le dimanche.
Vous aimez lire les catalogues d'armement.
Vous avez attendu toute votre vie l'occasion d'être un héros.
Un petit conseil pour vous :
Pensez à Marisa.
Et au visage angélique de votre fils Juanito.
Et baissez votre arme lentement, fils de pute."

J'observai la scène en tremblant de peur.

G. "-Bon."

Gandia commença à baisser son arme, suivi par les autres gardes.
Mais alors que nous croyons les filles et Palerme sortis d'affaire,
L'homme se retourna vivement avant de tirer deux balles en direction de Palerme.
Les autres gardes essayèrent de faire de même mais furent vite stoppés par Tokyo et Nairobi qui leur tirèrent immédiatement dessus.

Palerme tomba rapidement à terre et fut dans l'incapacité de se relever.

Sergio s'empressa de se relever de son siège et parti en direction de la porte du camping-car avant de sortir prendre l'air.
Je décidai de le laisser tout seul le temps de se calmer et continuai de surveiller les écrans, terrifiée.