je ne le calcule pas plus puis me rend dans ma chambre. je l'entendis rire lorsque je lui ai sortit cette phrase. et alleeeer supplément je suis un clown maintenant. en m'allongeant, non pardon, en me jetant sur le lit je tomba sur l'une des peluches de nayl. moi c'est pour m'abattre. dieu tu t'abats sur moi la c'est pas possible. je le pris dans ma bras et le serra le plus possible. son odeur de bébé était encore là, c'était la seule chose qui me restait.
je suppose que noâm a tout ranger lors de mon départ puisqu'il ne reste plus rien, sûrement pour ne pas me tuer encore plus que je suis morte.

je me leva et me rendis dans ma douche. il est actuellement 10h30 du matin, une journée propice pour ne pas bouger et faire la depressive dans mon lit avec une bonne raison.
douche finit, j'enfile un pyjama et rentre dans mon lit pour mettre un film de noël. mes yeux étaient rouges, gonflés, laissez tomber. je crois qu'on aurait dit un zombie. enfin je suis sûre. je pleurais plus, j'avais plus de larme je crois bien, mais j'avais encore la 7hama. je sais pas comment le dire en français. genre vous voyez quand vous venez de pleurer, et bah votre respiration est saccadée comme des sortes de spasmes, bah c'est ça.

noâm- c-ça y'est ?

- je suis pas d'humeur merci, va parler avec amina ou je ne sais qui mais laisse moi s'il te plaît.

son rire résonna. je le fais rire carrément. waw je suis une génie.

noâm- je savais que c'était toi dayena, j'ai juste dit ça pour te faire chier.

je pris même pas la peine de répondre. j'ai même plus la foi de répondre pour vous dire.

noâm- dayena.. ça va ?

- oui impeccable la, je vis ma meilleure vie. je suis be happy, j'explose de joie, j'ai envie de courir pour exprimer ma joie-

noâm- ok ça va pas. t'avais juste à me dire ça.

- bah je sais pas ca se voit non, à part si t'es aveugle.

je suis exécrable je sais. mais c'est plus fort que moi.

- bref tu peux disposer maintenant.

il part suite à ma phrase me laissant seule avec la télé. bon bah c'est pas plus mal. je me reconcentre sur la télévision, enfin j'essaye. j'y arrive pas.
j'ai besoin de lui... et quand je dis lui, c'est de noâm.

quelque minutes plus tard il revient. bipolaire comme d'habitude. enfaite j'ai remarqué. il faut le laisser taper sa crise et après il revient tout seul. il vient s'allonger à mes côtés en rentrant sous la couverture à son tour. je fis mine de pas le calculer. il m'énerve. même si j'ai besoin de lui, il m'énerve.
quelques secondes passent, les secondes les plus longues de ma vie, puis il me tire vers lui. ma tête se posa sur son torse et son bras s'enroula derrière mon cou.
pas besoin de vous dire que les pleures reprirent d'aussi tôt.

noâm- ca va aller dayena...

- pleurant je voulais p-pas qu'il parte.. q-quoi ? i-il est pas b-bien ici ? il était l'enfant l-le plus heureux d-du mon-monde.

noâm- on ira le voir dayena, il est qu'à 20 km d'ici.

- pleurant je-je le veux pas a 20 km de moi. il faut.. il faut qu'il soit ici, avec m-moi.

la raison suit le cœur - dWhere stories live. Discover now