lenss_
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noâm- en plus de m'avoir cacher un cancer tu me cache aussi un enfant ?
- mdr je suis morte de rire la, j'arrive plus à respirer tellement t'es drôle.
noâm- c'est qui, et qu'est ce qu'il fait cher moi.
pourquoi je sens que sa phrase n'avait rien d'une phrase interrogative ?
- chez nous, déjà
noâm- parle.
- c'est un bébé dont je m'occupe à la crèche.
noâm- ah ok, donc vas-y je répète ma phrase, qu'est-ce qu'il fou chez moi.
toujours pas une phrase interrogative et, de plus, on est passé du verbe « faire » au verbe « foutre ». nikel !
- tu.. tu veux pas t'assoir ?
il sort de la cuisine, sans me lancer un mot. génial ! quelque seconde plus tard j'entends l'eau de la douche. bah merci pour le vent, c'est tellement adorable de sa part.
je pose nayl sur son transat' que le foyer m'a donner, l'attache, et le berce avec mon pied en lui mettant les dessins-animés. comme je vous l'ai dit précédemment, nayl est un bébé qui pleure très peu voire presque jamais, et après ce que j'ai vu je comprend enfin la raison. il doit vraiment pleurer pour des raisons importantes, c'est quelque chose qui me fascine, c'est seulement un bébé mais son organisme s'est adapté à l'environnement dans lequel il vivait.
je sors les ambrugers de la machine et les frites de la friteuse et installe tous les plats sur la table. sachez juste que quand vous voulez amadouer votre mari, mec, etc, mettez le devant quelque chose qu'il aime vraiment. et je parle pas de vous mais de quelque chose d'autre que vous, parce que oui il vous aime mais quand ils ont pas envie, bah.. ils ont pas envie. mdr on amadoue comme on peut hein.
pourquoi ai-je décidé de finalement accepter de l'emmener chez moi ? simplement parce qu'aucun enfant ne mérite de vivre un calvaire pareil, même le plus ingrats, et encore mois un bébé qui n'a rien demandé, et qui, dès la naissance à déjà pas eu la vie facile.
la famille d'accueil vient généralement chercher nayl à 18h30 à la crèche, seulement aujourd'hui, enfin, ce fut la police qui est venue les cherchers à 18h30.
nayl va dormir avec moi, puisque noâm et moi faisons chambre à part, donc aucune problème.
je m'assois sur un des tabourets et l'attend. il revient avec un short, torse nu. un homme n'a jamais froid ou c'est nous les filles qui sommes trop frileuse ? non parce que là c'est une vraie question que je me pose. lui comme mes frères sont toujours torse nu ; été, automne, hiver ou printemps, toujours. il sourit en voyant les assiettes posées sur la table, je vous l'ai dit !
noâm- ze3ma t'essayes de m'amadouer en me faisant un plat que j'aime ? sah dayena ?
- non.
il fait un sourire en coin tandis que je détourne le regard et il commence à manger. je le regarde manger puis il lève la tête doucement vers moi. cet homme est vraiment beau.
