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ali- euh ?
- rire ça va deux secondes je vais vous expliquer.
ali- ouais y'a intérêt si tu veux pas ressortir dans un cercueil de cette maison pour avoir un gosse de un an.
je rigole.
maman- entrant dans la cuisine ah dayena t'es ven- rabbi je suis grand mère ??
- rire non, fin si.. aah venez vous assoir.
ils s'assoient tous sur une chaise et me regarde aussi tous. bon comme vous avez put le comprendre je suis allée chez mes parents avec nayl. on est vendredi et le vendredi je finis à 16h. ils faisaient que de me regarder puis regarder nayl et répéter l'action plusieurs fois. non mais ça vaaa, ça se voit que nayl n'est pas mon fils le gosse est bronzé et moi claire. aah mais oui noâm est bronzé c'est vrai, ça peut porter en confusion je le conçois.
- alors euh comme vous le savez tous je travaille en alternance à la crèche et-
nabil- ouais ça on le sait, nous on veut savoir ce qu'on sait p-
il s'est ramassé un bol par mon père miskine. cheh ça lui apprendra a pas me laisser me parler.
nabil- aïe.
papa- la prochaine fois tu fermeras ta bouche.
- eh du coup mardi je devais le changer parce qu'il avait.. bah il avait chier.
chaiyn- aah mais tu dégoûtes.
ryham- tu crois tu chiais pas toi peut être ?
chaiyn- j'étais un enfant model moi confond pas avec toi.
elle le regarde mal tandis que lui rigole.
- je l'ai donc changé sous la demande de ma responsable et quand je l'ai douché, je me suis rendu compte qu'enfaite... nayl était un enfant battu.
maman- quoi ? mais il a quel âge ce petit ??
- huit mois, nayl a huit mois.
nabil- viens on lui rajoute un b a son prénom et là ça va être un vrai petit beau gosse.
- rire y'a pas à dire de la merde comme ça.
all- et donc là vous l'avez adopté pour toujours ?
- je.. euh fin pour l'instant on y a pas réfléchit, on le garde jusqu'à ce qu'on a des nouvelles.
ryham- et tu voudrais le garder toi ?
- je sais pas, j'ai 20 ans et je suis déjà marié et avec un enfant à ma charge, je vous avouerai que ces quatre derniers mois ont été très spéciaux pour moi, ainsi que.. ainsi que pour noâm, donc pour l'instant on en parle pas, on vis au jour le jour et puis c'est tout.
papa- c'est pas à prendre à la légère un enfant dayena.
- oui je sais mais je pouvais pas le laisser continuer a se faire battre alors que j'aurai put faire quelque chose.
