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lenss_
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j'ouvre les yeux petit à petit après cette nuit que j'ai passé SOLO. je me lève peu à peu. donc d'abord assis puis debout. nayl est réveillé et ce depuis je ne sais quand ; j'ai juste le réflexe d'allumer la télé quand je l'entend comme ça il fait pas de bruit. je tâte a droite quand même pour voir s'il est là, et en effet, il est présent. il dort. aah bah pas etonnant vu à l'heure où il est rentré.

je pensais pas qu'au bout de meme pas un mois de mariage il allait se passer ça. frère on a faillit divorcer. oui bon je l'avoue c'est moi qui l'ait demander et il m'a vite insulter ma mère. mais j'étais trop énervé. et je le suis encore d'ailleurs, il m'a clairement traité de grosse michto, qui est avec lui que pour l'argent. miskine il a crut durant ses années ou j'ai vécu chez mes parents j'avais pas de salaire je crois. je suis trop remonté. cela dit, il a retenue la leçon du « re-découche et je change les serrures ». je suis désolé mais un mari n'a pas à découché de chez lui, ni une femme d'ailleurs bien sûr.

je prend mon téléphone. message de nabil. ah c'est quand je lui ai demandé a 5h45 du sbah si monsieur le chien alias noam était avec lui. bien, bah il m'avais répondu que « oui ». j'envoie bien que à lui et pas a ses autres copains, parce que malgré que je les aime beaucoup ses autres copains ça reste SES copains avant tout donc ils vont le couvrir s'il fait une connerie, alors que la, nabil c'est mon frère et a part si c'est vraiment un clochard de première, normalement, il me dit la vérité.

il est rentré à 6h du sbah, voire plus. il se fait plaisir hein vous pouvez le dire. il est bien a l'aise pendant que d'autre l'appel au téléphone et qu'il ne répond pas. « d'autre » c'est moi bien sur. bon oui je l'ai appelé une fois, mais c'est déjà bien une fois je trouve pour selon que suis quand meme quelqu'un d'extrêmement rancunière. alors certes pour la fin de l'embrouille c'est moi qui suis en tort, mais j'en ai complètement rien a foutre parce que le début c'est lui. et dans cette baraque on s'intéresse qu'au commencement voilà, pas à la finalité.

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- et bah oui mon bébééé.

je lui fais plein de bisou dans le cou et il rigole. rire je l'aime tellement ce gosse vous ne pouvez même pas imaginer. j'étais dans la cuisine avec lui. c'est quand même 14 heure et le gosse n'a rien mangé donc il faut bien le nourrir. j'ai bien sûr sauté l'étape du biberon ce matin sinon ça risquerait de trop le déréglé pour ma belle mère ce soir. mon bébééé il me quitte, je suis triiiste.

- attention, attention, attention. l'avion il monte il monte il monte et il va dans la bouche à mon fiiiiils.

je lui met la cuillère dans sa bouche qui était grande ouverte. dieu merci il n'est pas compliqué aujourd'hui. oui parce que je ne vous ai pas dit, le gosse maintenant à pris l'habitude d'une vie « normale » donc il fait des petits caprices. mais je vous jure que ça me fait tellement plaisir qu'il en fasse comme un bébé normal que je ne suis meme pas énervé.

- bravooo. frappe dans les mains

on vient de finir sa compote. nikel. maintenant passe au nettoyage et il faut savoir que nayl déteste se faire nettoyer carrément ce sale. je me rend dans ma chambre pour prendre un coton avec de la crème. j'allais entrer quand je surprend une discussion téléphonique de noâm. on vous a jamais dit que dans le quartier on m'appelait FBI ? bah maintenant vous le savez. (c'est faux bien sûr j'étais toujours la dernière au courant de tout dans ce quartier).

la raison suit le cœur - dOù les histoires vivent. Découvrez maintenant