lenss_
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il tourne sa tête vers moi puis la retourne pour faire face à la vue. j'ai fait ma part du travail enfaite, il croit aussi que c'est à moi de m'excuser ?
- bon écoute, c'est absolument pas à moi de donner des explications ou de m'excuser de mon comportement de la veille.
tout en continuant de regarder face à lui il me rétorque :
noâm- parce qu'il faudrait que je dise quoi ? que je suis désolé ? que j'ai fait de la merde ? donc je te l'ai pas dit ça déjà ?
- je te demande pas forcément de t'excuser noâm. je veux juste que tu m'explique. je comprend pas ton comportement de la veille, ni celui d'avant la veille. le fait d'être allé vers elle et d'en plus me le cacher jusqu'à ce que ce soit elle qui me le dise. tu peux même pas imaginer une seule seconde de comment je me suis senti lorsqu'elle me l'a annoncée tout sourire. m'expliquer pourquoi malgré ce que tu faisais tu continuais de m'envoyer des messages pour qu'on discute de tout, enfaite.. enfaite je suis perdu noâm. je comprend rien, je te comprend plus, je me comprend plus, on se comprend pas non plus ensemble, c'est quoi notre soucis ?
il tourne finalement sa tête vers moi tandis que moi je fais l'action inverse, je regarde alors à mon tour la magnifique vue s'offrant à nous.
- je comprend pas pourquoi tu m'as fait ça, encore plus avec elle enfaite. j'ai beau essayé de retourner la chose dans tous les sens je ne comprend toujours pas. il y'a quatre milliard de femmes sur cette planète pourquoi t'as été vers elle ?
les larmes commencent à me monter et ma gorge à se nouer. je voulais pas craquer, je m'en était promis mais bon, l'hypersensibilité quand tu nous touche.
- t'as pensé à moi ? t'as pensé ne serait-ce qu'une seule seconde à moi lorsque t'y allais et que tu tirais ton coup ? est-ce que.. est ce que t'y a pensé noâm ? à nous deux, malgré tout-
noâm- j'ai pas cessé une seule seconde de penser à toi dayena, et c'était ça le putain de problème. il n'y avait pas un seul moment de ces trois dernières années où t'étais pas dans ma tête. je mangeais toi, je respirais toi, je vivais toi, dayena. quand j'allais vers elle, j'étais pas dans mon état normal ; je fumais jusqu'à ne plus pouvoir pensé à toi, et le pire c'est que ça me provoquait l'action contraire. j'entendais encore ta voix, je te voyais à chaque clignement de yeux, j'y arrivais pas. c'est pour ça tous ces messages, c'est pour ça tous ces appels, je pouvais pas continuer comme ça à faire n'importe quoi dans ma vie alors qu'en étant avec toi j'étais la meilleure version de moi même. tu t'en rendais pas compte, mais wallah que jamais je n'avais été comme ça, et encore moins grâce à une personne en particulier. j-j'avais pour la première fois vu une once de fierté dans les yeux de mon père, pour ce que j'étais devenu.
pas besoin de vous expliquer que les larmes coulaient hein? je ne vous l'apprend plus.
noâm- le problème est que je t'en voulais, wallah comme jamais j'en ai voulut à quelqu'un. je t'en ai voulut de m'avoir lâché comme ça, de ne plus jamais m'avoir répondu, de m'avoir esquivé pendant trois putains d'années quand tu en avais la possibilité, et tous ça sans m'avoir donné une seule raison valable. c'est pour ça... souffle c'est pour ça que je suis allé vers elle, c'est parce qu'en faisant ce que je faisais je me disais que tu pouvais ressentir ma douleur ne serait-ce qu'une seconde même si tu n'en étais pas au courant, mais que par je ne sais quel moyen tu l'as ressentirai. et je crois le pire.. c'est que c'était tellement con parce qu'au final c'est moi qui en ressortais et qui, jusqu'à aujourd'hui, en ressort perdant et encore plus mal qu'avant de le faire.
- p-pourquoi tu me l'as jamais dit ça noâm-
noâm- t'as jamais daigné répondre à un seul de mes messages dayena, ni a mes appels. rire comment t'aurais voulut que je te le dise.
- j-je savais pas que t'étais dans cet état, j'en savais rien. à chaque fois que je prenais de tes nouvelles vers quelqu'un il me disait que tu allais bien, que rien avait changé, que t'étais toujours le même. je croyais que notre rupture t'avais même pas un peu touché et que si je t'évitais c'était le seul moyen de me protéger, je ne voulais pas te voir.. je ne voulais pas te voir rire, sourire comme si de rien étais alors que moi, j-je n'avais jamais réussit à re-sourire sincèrement...
je tourne ma tête vers lui et il fait de même vers moi.
noâm- on fait quoi maintenant ?
- je suppose que la seule chose qu'il nous faut c'est.. c'est du temps. on a tous les deux des rancoeurs envers l'autre, certains plus que d'autres mais ça s'effacera avec le temps si dieu le veut.
je n'eus même pas le temps de finir ma phrase qu'il m'avait déjà pris dans ses bras. je ressère alors mon étreinte à mon tour. je crois, enfin je suis sure, que cette discussion a été la meilleure chose qu'y est put nous arriver. on sait au moins où en est l'autre. il pose alors son menton sur le haut de mon crâne.
noâm- je suis désolé. pardonne moi.
un sanglot m'échappa suite à cette phrase et je lui répondis à mon tour.
- je suis désolé de t'avoir abandonné aussi, alors que je le voulais pas.
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une fois notre discussion terminé plus tôt, noâm était sorti je ne sais où pendant environ une demie heure/une heure puis était re rentré. ça m'avait permis d'en parler avec ella en facetime. que ce soit de notre discussion, c'est à dire entre noâm et moi, ou de celle entre nabil et moi. je lui avait expliqué ce quiproquo fou et elle m'avait enfin avoué qu'elle aimait nabil. il était temps j'ai envie de dire. bien qu'on le savait déjà sans qu'elle ne nous le dise hein. au niveau de noâm et moi elle m'a conseillé de nous laisser du temps, ce que je vous disais tout à l'heure. et de surtout mettre nos rancunes chacun de notre coté, sinon jamais ça ne marchera. le problème étant que : noâm et moi sommes les plus gros rancuniers de cette planète. je me demande encore comment on peut encore se parler après tout ce temps sans s'être finalement entretués ou bien arrêté complètement de se parler. c'est d'ailleurs pour ça que trois ans plus tard chacun a encore sa rancune. bismillah, c'est tout ce que j'ai à nous dire.
une fois rentré il était venu me rejoindre dans le lit conjugal en mettant notre série. il m'avait obligé depuis peu à regarder la fameuse série alias prison break. honnêtement, j'avais regardé deux/trois épisodes lorsque j'avais 15 ans puis j'avais lâché pour une nouvelle fois regardé gossip girl. ça devait être la troisième fois de l'année que je l'a regardais, mais cette série me rend tellement adicte. encore aujourd'hui j'ai une nouvelle fois repris. je compte, d'ailleurs, après avoir finit prison break lui faire regarder gossip girl alias la meilleure série de l'univers. chacun son tour. après c'est vrai que prison break est une très bonne série, je suis vraiment dedans mais top1 gossip girl. et je ne suis ouvert aucun débat, merci
il avait posé sa tête sur mon ventre et j'avais comme à mon habitude passé ma main dans ses cheveux j'aime tellement quand il n'a pas de gel ou de cire dedans. ses cheveux sont tellement beaux, c'en est étonnant vu la tonne qu'il met que ce soit à la racine ou aux pointes même. et si je peux vous donner un petit conseil ; ne confondez jamais gel et cire. c'est à vos risque péril, je l'ai appris à mes dépends.
à suivre..
j'espère qu'elle vous aura plut.
bisou.
