Chapitre 18

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Comme John et moi, nous ne pouvons pas nous voir autant de fois qu'on le voudrait, il m'envoie des mots d'amour par ma chouette, ainsi que des rendez-vous, avec l'heure et le lieu pour que nous nous voyions le soir. À chaque fois, nous nous retrouvons dans un couloir où personne ne peut nous voir. Parfois, nous nous voyions chez Hagrid, pendant mon cours de Soins aux Créatures Magiques, car il n'a pas cours à ce moment-là. Nous ne nous embrassons pas quand c'est ce moment-là, même si l'envie ne nous manque pas.
Un matin, pourtant, alors que je prenais mon petit-déjeuner tranquillement, quand tout à coup, le hibou de la famille Potter fait atterrir un paquet sur mes jambes. Je pousse mon assiette, je prends et le pose sur la table. Je regarde la petite carte et je la lis à Ted qui est aussi surpris :

Pour les deux années qu'ils vous restent, je pense qu'elle vous sera utile...
Votre parrain, Harry Potter

Je pose la carte à côté de mon assiette, puis Ted, qui est assis à côté de moi, se met à ouvrir lentement le paquet et nous y découvrons une cape dans une sorte de velours. Je mets ma main à l'intérieur de la cape et ma main disparaît, on ne voit plus que le papier Kraft qui est dessous. Je me mets à penser :

- ... la cape d'invisibilité... Parrain, tu ne sais pas si bien dire...

Ted me dit :

- Met là dans ton sac avant que quelqu'un ne la voie.

Je la prends et la fourre dans ma sacoche de cours. Je remets mon assiette devant moi, je vais pour recommencer à manger, mais d'un coup, ma chouette arrive et lâche une lettre juste à côté de mon verre de jus de citrouille. Elle se pose sur mon épaule. C'est encore un mot doux de John. Je cache sa lettre dans mes mains, je le lis et je me mets à rougir comme une pivoine. Je jette un coup d'œil à la table des professeurs et je le vois en train de discuter avec Hagrid, avec un sourire aux lèvres. Je prends un petit parchemin et j'y écris :

Mon amour,
Dis-moi où est ta chambre, et j'irais ce soir, vers 21 h, comme un caméléon.
Ton amour, Faustine

Je l'accroche à la patte de ma chouette et elle s'envole vers le trou par où rentre les hiboux et les chouettes, puis elle revient et vole jusqu'à la table des professeurs. Ma chouette se pose sur l'épaule de John, il est très surpris, puis il prend le mot de la patte de ma chouette et le lit. Il me répond et il me renvoie ma chouette et je la lis :

D'accord, mon amour, mais fait très attention. J'habite dans une pièce secrète, qui est derrière mon bureau.
Ton amour, John

Je souris intérieurement et je me mets à échafauder un plan pour aller chez lui sans éveiller les soupçons de mes amis et de mon frère.
Une fois que le soir venu, je me lève de mon lit, je me change et je prends la cape d'invisibilité de Harry et ma baguette, me la mets dessus et je sors du dortoir. Je traverse plusieurs couloirs et je vais vers le bureau de John.
À un tournant, juste avant son bureau, je tombe sur Rusard, accompagner de Miss Teigne. Je tends ma baguette et leur lance un sort. Ils sont, tout à coup, comme attirés par un point invisible. Ils ne lâchent pas leur attention. Je peux ainsi enfin rentrer dans le bureau. Je referme la porte derrière moi dès que je suis rentrée dans la pièce. J'enlève la cape d'invisibilité. Purée, qu'est-ce qui fait chaud là-dessous... Je me tourne et je ne vois John nulle part. Je fais un tour de la salle. Je passe derrière le bureau et j'y vois une feuille blanche qui est pliée en deux. Intriguée, je la déplie et je reconnais l'écriture de John. Il y a écrit :

Faustine,
Est-ce que tu vois le gros livre bleu derrière toi ? Tire-le vers toi. Une porte s'ouvrira grâce à un mécanisme.
Prends bien soin de fermer la porte du bureau à clé. La dernière fois, j'ai surpris Miss Teigne à fouiller dans mes affaires.
Je t'attends derrière la porte. Je t'aime,
John.

Je suis sous le charme, je vais vers la porte et je la ferme bien à clef. Je retourne vers la bibliothèque et je tire le gros livre bleu. D'un coup, la bibliothèque où se trouve le livre se déplace, ce qui me fait sursauter. Je relève la tête et je trouve devant moi une magnifique chambre blanc crème avec quelque dégradés gris en haut des murs. Au milieu de la pièce, contre le mur et en face de la porte secrète, se trouve un lit complètement immaculé, avec des draps marron, avec deux oreillers rouge sang.
Et juste devant moi, l'homme que j'aime le plus au monde. Je me précipite vers lui et lui saute au cou, toujours avec la cape d'invisibilité sous le bras. J'ai pris tellement de vitesse que nous tombons sur le lit en riant à gorge déployée. Nous rions tellement que nous en faisons trembler les murs. Je jette la cape et ma baguette par terre et nous nous relevons. Je me mets à moitié sur lui, les jambes jointent tombant dans le vide et lui passe ses mains autour de mes hanches. On se met à s'embrasser avec passion.

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Petit à petit, il monte ses mains peu à peu, pour arriver finalement au niveau de ma poitrine. Il déboutonne ma chemise petit à petit, tout en restant accroché à mes lèvres et je fais pareil avec sa chemise. Je déplace ma jambe droite et mes jambes sont écartées de part et d'autre des siennes, je me retrouve à califourchon sur mon amour. Nous finissons chacun d'enlever la chemise de l'autre. Je ne suis plus qu'en soutien-gorge. John se penche vers le lit et je fais de même. Mes mains sont contre son torse, et je les descends derrière son dos. Quant à lui, il descend de plus en plus ses mains, en me faisant des baisers sur mes épaules qui me font frémir, et elles arrivent au niveau de mon pantalon. Il commence à le défaire et je le laisse faire, mais il ne me l'enlève pas. Pendant qu'il fait ça, il me mordille le lobe d'oreille et je me sens de mieux en mieux et je sens des papillons apparaître dans mes entrailles. Il arrête après quelques minutes avec mon lobe et ce mets à toucher mes hanches et un peu plus bas. Pour ma part, je me mets à embrasser son torse musclé, mais je lui laisse une ou deux marques dessus.

C'EST FINIIIII

Après s'être extasié ainsi, je me pelotonne contre lui dessous la couverture et nous nous mettons à parler de tout et de n'importe quoi. Nous continuons à nous embrasser de temps à autre.
Au bout d'un moment, il relève la tête et regarde sur sa table de nuit son réveil. Il me dit :

- Ma chérie, ça fait trois heures que tu es là, il faudrait peut-être que tu rentres dans ton dortoir.

Je le regarde à la recherche de quelque chose qui me ferait rester, qui le trahirait et montrerais qu'il dit ça pour rigoler, mais je ne trouve rien. Je lui réponds :

- Mais je veux rester mon amour.

Je l'embrasse sur la bouche et il répond :

- Tu ne peux pas ma chérie, ça paraîtrait trop bizarre. Surtout qu'apparemment ton frère ne le sait pas...

- Oui, c'est vrai...

- Quand vas-tu le lui avouer ?

- Je ne sais pas... Mais pas ce soir.

- Bon retourne dans ton lit mon amour.

- Bon d'accord, j'y vais, mais je veux qu'on se revoie dans peu de temps mon chéri.

- Promis.

Il m'embrasse et m'aide à me relever. Je referme mon pantalon et je remets ma chemise. Avant que je ne la reboutonne, il m'embrasse une dernière fois au-dessus de la poitrine, mais il fait comme moi pour son torse, il me laisse une marque. Je boutonne ma chemise et je l'embrasse une dernière fois. Je reprends la cape et je repars. Je passe la cape et j'ouvre la porte. Rusard et miss Teigne sont toujours là, attirés par leur point invisible. J'annule le sortilège et je rentre au dortoir. La Grosse Dame est en train de dormir quand je lui dis le mot de passe. Je monte au dortoir des sixièmes années filles et je me change, en essayant de ne pas réveiller les autres filles. Je vais me coucher et je me promets à moi-même de dire à Ted, demain matin, que je suis en couple avec John.

Une sorcière et un loup-garou (en pause)Where stories live. Discover now