Le monde est à nous

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Point de vue de Malika

Mehdi : "Lili! Dépêches-toi! C'est pas l'avion de mon père, je peux pas lui demander de t'attendre!"

-"J'arrive! J'arrive!"

Mehdi me mettais la pression pour que je me dépêche, j'étais en train de m'attacher les cheveux dans la selle de bain et de m'assurer en même temps que je n'avais rien oublié, lui était déjà dehors en train de mettre les bagages dans le coffre de la voiture qui allait nous conduire à l'aéroport.

Après avoir fait un dernier tour, je descends et le retrouve à côté de la voiture.

-"Me voilà!"

Mehdi : "T'inquiètes avec ton énorme tête la t'es immanquable."

-"Ok merci c'est gentil!"

Il m'ouvre la portière et m'aide à monter à bord du 4x4 avant de monter lui-même. Le chauffeur démarre alors et nous voilà parti en direction de l'aéroport de Gênes.

Nous avons passé un excellent dimanche Mehdi et moi, on n'a vraiment pas fait grand chose, on s'est réveillé en douceur et on a glandé au bord de la piscine avant d'aller bruncher, une fois rassasiés nous avons été sur la Marina et sommes montés à bord d'un bateau, on a passé la journée en mer a se prélasser sur le bateau, nager dans la mer, admirer les criques, et on a même fait l'amour, langoureusement, dans la chambre du bateau, en plein milieu de la Méditerranée.

Après l'après midi en bateau on était rentré à la maison pour se changer et on a été dîner, on a mangé des fruits de mer dans l'un des restaurants les plus cotés de Portofino, après ça on s'est promené une dernière fois dans la ville avant de rentrer à la maison et de profiter de la terrasse et de la vue. On a passé la soirée à discuter posés l'un contre l'autre et puis une chose en entraînant une autre, nous nous sommes aimés toute la nuit.

Je n'aurais pas pu rêver d'un plus beau week end, il a été parfait du début jusqu'à la dernière minute. J'en avais envie de rester ici et de ne pas retourner à Paris retrouver nos problèmes. Mais bon toute bonne chose à une fin, n'est-ce-pas ?"

*******

Nous étions rentrés depuis moins d'une heure je dirais, chacun avait pris une douche et s'était changé, j'étais affalée dans le canapé, morte de faim comme à ma grande habitude et Mehdi était en train de fouiller dans la cuisine, je m'apprêtais à le rejoindre quand il est apparu dans le salon, passant sa main dans les cheveux, semblant désespéré.

Mehdi : "Il faut vraiment qu'on aille faire des courses! Tu vas bosser à quelle heure ?" Me demande-t-il en venant s'asseoir près de moi.

-"J'y vais pas."

Mehdi : "Je croyais que t'avais pris que ta matinée ?"

-"Finalement je peux pas aller bosser, du tout je suis fatiguée, et j'ai mal partout, c'est de ta faute, on a pas dormi de la nuit."

Mehdi : "C'est de ta faute à toi. Tu m'aurais obéi, je n'aurais pas eu à —"

-"Tais-toi!" Dis-je en l'embrassant pour l'obliger à se taire.