🍋(2/2) Villas-Boas/Tuchel

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André était amusé de lire la nouvelle comme quoi l'allemand arrogant s'était fait viré du PSG, il n'avait pas été surpris parce que les résultats n'avaient jamais été réellement incroyables s'il les comparait avec d'autres grands clubs, mais il ne pensait pas que ça se ferait si tôt dans la saison. En fait, il n'aurait pas dû s'en soucier, parce qu'il n'a rien à voir avec cet allemand. Ce n'était un mystère pour personne qu'ils se détestaient sur la ligne de touche, alors qu'il regrette son départ de la capitale ? C'était impossible. Mais André n'avait eu aucun problème à cacher son attirance irrationnelle pour ce même gars arrogant qui lui avait un jour fait des avances dans les couloirs après leur premier affrontement, son regard ce jour-là, sa main proche de ses fesses comme s'il était une prostituée bon marché, non, André ne pouvait pas rester sans rien faire alors que son honneur était bafoué par un privilégié de plus.

Alors le retrouver sur le pas de sa porte une fois la nuit tombée ? André aurait parié qu'il était la dernière personne que Tuchel voulait le voir après s'être fait viré. Et pourtant... Évidemment, il a vite compris que l'allemand était venu chez lui à cause de cette foutue attirance illogique entre eux, comme s'ils avaient ne serait-ce qu'autre chose que de la haine en commun. Il ne sait pas qui lui a donné son adresse, mais il fera en sorte de blâmer cette personne plus tard, quand il aura réussi à gérer cette horrible relation naissante entre eux. Bref. André ne comptait pas le garder chez lui très longtemps, pas quand la moitié de ses joueurs n'avaient aucun problème avec le fait de venir le voir quand ils avaient besoin de son aide. Mais le regard si trahi de Tuchel ne pouvait que le forcer à refermer la porte à clé et lui trouver une utilité. C'est quand il n'avait plus trouvé aucune raison de le détester que son cerveau lui avait rappelé ce premier match, ses yeux perçants, sa main glissante et son souffle chaud. Ça ne devait pas rester impuni.

André l'a baisé en retour cette nuit là. Une victoire pour une victoire. Il a été suffisamment poli pour le faire dans sa chambre d'hôte, tenant fermement ses poignets entre l'une de ses mains alors qu'il était assis entre ses jambes écartées, son jean et boxer depuis longtemps déjà sur le sol, son t-shirt légèrement relevé pour lui faire voir ses abdominaux. André s'occupait de préparer son propre trou grâce à la salive de Thomas, deux de ses doigts introduits profondément en lui, il n'avait pas besoin de beaucoup pour voir que l'allemand était aussi excité que lui à l'idée de le baiser. Cependant André ne lui avait pas laissé de pouvoir en cette nuit marseillaise, ils étaient chez lui, ses règles, son corps. André s'est assis sur sa bite en ne lui laissant même pas le plaisir d'un gémissement, il ne lui montrerait plus jamais un seul signe de faiblesse après ce 4-0 au Parc des Princes. Ses mains maintenant libres, elles se baladaient sur l'abdomen pâle de l'allemand, griffant la peau, serrant ses tétons pour qu'il ne perde pas le rythme, puis elles étaient remontées jusqu'à son joli cou, toujours vierge de marques, pour le serrer légèrement, lui faire comprendre qui dominait ici malgré leurs positions. Il n'y avait pas de place pour la pitié. On n'entendait bientôt plus que les couinements de Tuchel dans sa chambre, et André en était ravi. Son orgasme se retrouva sur l'abdomen maintenant rouge de l'allemand, et celui de Tuchel se retrouva à fuir de son trou une fois relevé. D'eux deux, Thomas était celui qui ressemblait le plus à une prostituée bon marché.

''Tu es à moi. Moi seulement.''

André ne passa pas la nuit avec lui, il avait encore du travail et lui accorder trop d'importance ne serait pas bon pour lui non plus. Il ne l'aime pas. Il ne le garde que par chance. Pas plus.

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Et André l'a vraiment gardé, ou plutôt Thomas n'est jamais reparti. Il n'allait pas lui faire payer le loyer vu qu'il n'avait plus de salaire, du coup il avait dû trouver quelque chose d'autre. Il se trouve que coucher avec lui est une sorte de rémunération. André le baise presque tous les jours. Plusieurs fois quand il est d'humeur. Il l'ignore quand les résultats lui déplaisent. Souvent c'est lui qui domine Tuchel, et quand il est d'humeur claimante il le laisse mettre sa bite en lui. Dans tous les cas, André est celui qui domine et donne des ordres. C'est le soir qu'ils se retrouvent, le matin André préfère ne le considérer que comme un invité ou une épine dans le pied, il a autre chose à faire que de se soucier de ce que peut manger Thomas Tuchel au petit-déjeuner. C'est quand personne ne peut les voir à travers la fenêtre qu'il décide de mettre son pouvoir à plat sur la table et de l'utiliser.

C'est le cas aujourd'hui. Thomas est contre le mur, ses jambes dénudées, sa bite en lui, André est presque devenu son dos à cause de cette proximité toxique. Ses mains sur ses hanches pour accentuer les va-et-vients de sa bite, pour frapper plus intensément sa prostate, pour l'entendre un peu plus bruyamment gémir et supplier pour son orgasme. André ne pensait pas que Tuchel serait aussi faible une fois sa carapace d'homme froid retirée. Ce n'est pas pour lui déplaire. André suce un morceau de peau sur son cou, juste en-dessous du collier en cuir noir qu'il a posé là pour lui faire comprendre à qu'il appartenait.

André passe l'une de ses mains sur la bite de Thomas, qui laisse déjà échapper des gouttes de sperme, si nécessiteux de sa main pour atteindre son épogée... André le lui accorde tout de même après le sien, après être sorti de lui et l'avoir retourné pour observer ses joues rouges, les larmes faisant briller ses yeux. Il passe un doigt sous le collier de cuir pour vérifier qu'il est bien mis en place pour que tout le monde comprenne qu'il n'est pas libre. André dévore ses lèvres. À lui. Ses mains palpent ses fesses tendres. Rien qu'à lui. Hors de question de le laisser repartir.

Fin

ÉPISODE VI : LE RETOUR DU FOOTSHOTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant