Chapitre -20-

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Selon Drago, Harry avait toujours été un grand naïf. Alors, lorsque lui et Harry furent invités à camper avec les Cullen pour quelques jours, celui-ci accepta immédiatement, y voyant là une bonne occasion pour passer plus de temps avec son compagnon et la famille de celui-ci. Bien sûr, Harry ne pensa pas une seconde qu'il pourrait y avoir un problème avec le fait de laisser les deux « adultes » du manoir seuls et donc lorsque Drago souligna ce fait, Harry lui répondit avec conviction :

-Je suis sûr que tout se passera bien ! Sirius a promis de ne pas jouer de mauvais tours à Severus et Severus a promis que tant que Sirius resterait loin de lui, il ne lui ferait rien !

Ainsi, bien que Drago sentît les ennuis arrivés, il n'ajouta rien ne voulant pas risquer cette sortie camping, Alice lui avait affirmée que le camping était une activité moldue très amusante et divertissante.

C'est donc ainsi que Sirius et Severus se retrouvèrent tout deux seuls au manoir Black pour une petite semaine.

Le premier jour se passa parfaitement bien, en effet, Sirius était partit voir son cousin à la réserve Quileute et Severus avait passé sa journée dans son laboratoire à concocter tout un tas de potions avec des ingrédients qu'il avait été chercher sur l'allée sorcière de Seattle. Le second se passa tout aussi bien. Le troisième jour cependant, une dispute éclata entre les deux et se termina par quelques insultes par-ci par-là ainsi qu'un ou deux vases brisées, rien de bien grave. Cependant, le quatrième jour fut différent des autres.

Ce Jour-là, Severus se réveilla avec un mauvais pressentiment. C'est donc sur ses gardes qu'il se leva et sortit prudemment de sa chambre à l'affut du moindre bruit, prêt à faire face à n'importe quelle idiotie de la part de son nuisible de « colocataire ».

Il n'y avait pas un bruit, surprenant en sachant à quel point ce cabots pouvait être bruyant. Baguette sortie, il décida de se risquer à s'approcher de la chambre de ce dernier d'où aucun son ne sortait. Posant délicatement sa main sur la poignée, il la baissa lentement ouvrant la porte dans un long grincement très désagréable.

La chambre était plongée dans le noir complet et tout ce qu'il put entendre fut un grognement presque plaintif. N'y voyant absolument rien, Severus, toujours sur ses gardes, alluma la lumière. Il fut aveuglé durant quelques secondes par la soudaine lumière, mais lorsqu'il y vit plus clair, il fut plus que surprit par ce qu'il vit.

Devant lui se trouvait Sirius Black, au sol, pâle, tremblant, inconscient et surtout couverts de blessures, certaines étaient ouvertes d'autres mal fermée, en tout cas ce n'était pas beau à voir. Rapidement, Severus se précipita vers lui et commença par le poser sur son lit puis ordonna à Winky de lui apporter les postions qu'il avait préparées les jours précédent, tout en lui appliquant un sort de diagnostic. Il passe un baume sur ses blessures tout en se demandant comment ce crétin avait pu se retrouver avec toutes ces plaies. Une fois sûr que le baume avait été appliquer partout, il s'attela à bander celles-ci. Il lui donna ensuite plusieurs potions afin de gérer les diverses séquelles.

Une fois qu'il eut finit, il resta à son chevet attendant qu'il se réveille, non pas qu'il s'inquiétait pour lui... non, il voulait juste savoir comment il avait pu finir dans un état aussi lamentable et surtout, pourquoi le crétin qu'il était n'avait rien dit à personne.

C'est ainsi, qu'il passa la moitié de la journée assit à son chevet à se demander ce qu'il foutait là, il avait tellement de choses plus intéressantes à faire. Cependant, même en ayant ce genre de réflexion, il ne bougea pas.

Ce n'est que vers le milieu de l'après-midi que Sirius daigna ouvrir les yeux. Il fut très surpris de ne pas ressentir l'habituel mal-être que lui causaient ses blessures, séquelle de ses « vacances » chez Dumbledore. Il n'entendait plus non plus l'habituel bourdonnement constant auquel il avait droit depuis des semaine. Il avait beau être soulagé, une part de lui était furieuse de ne plus ressentir cette douleur. Il aurait mérité de souffrir encore.

Pourquoi ça n'arrive qu'à moi?Where stories live. Discover now