Always find me

Chapitre 32 ~ Liam ~

Le réveil agité d'Aimee m'a chamboulé. La voir bouleversée de cette façon m'a fait ressentir de nouvelles sensations. Tout d'abord, la colère, en la voyant courir vers moi en larme. En colère contre moi pour lui avoir laissé penser que je l'abandonnais une fois de plus, pour lui avoir fait du mal. Puis, un soulagement à la limite du bonheur. La savoir accrochée à moi au point que mon absence la touche profondément. Enfin, la joie, l'amusement. Si elle savait tout ce que je pense d'elle au fond de moi, elle ne réagirait pas de la sorte, elle serait sereine, sûre d'elle, de moi, de nous.

J'ai néanmoins culpabilisé de ces derniers sentiments alors j'ai fait tout ce que je pouvais pour la réconforter et lui faire retrouver le sourire.

Après avoir passé en revue les meilleurs films et séries de sa clé USB, nous optons pour une vieille comédie qui nous fait rire aux éclats. Même comme ça, rouge comme une tomate, prête à exploser, Aimee est toujours aussi magnifique, si ce n'est plus. Elle est sexy quoiqu'elle fasse, c'est inné chez elle. Ses yeux pétillants de bonheur, son grain de beauté du côté gauche de son nez lui faisant un charme hors du commun, ses lèvres pulpeuses s'aplatissant quand son sourire apparait. Je n'ai qu'une envie : l'embrasser encore et encore.

Je la détaille de la tête aux pieds alors qu'elle est absorbée par la télévision. Je n'ai besoin que d'une seule petite minute pour sentir mon pantalon se gonfler. Cette femme a un pouvoir inexplicable sur moi. Elle me rend vulnérable, je suis totalement à sa merci. Quoiqu'elle fasse, quoiqu'elle dise, je suis excité, un vrai animal qui ne peut retenir ses pulsions face à cette tigresse.

— Et si on allait prendre une douche ? Je lui demande. Ensemble, cette fois.

Sans un mot, elle se lève et déambule lentement devant moi, me laissant une vue parfait sur ses fesses qui gigotent de gauche à droite. Soudain, elle tourne la tête vers la grande fenêtre face à la baignoire, vue sur le bâtiment d'en face, me regarde malicieusement, puis fait un signe en direction de la fenêtre comme si elle saluait un de ses voisins. Un quart de seconde plus tard, je me rends compte qu'elle est quasiment nue. Je me lève d'un bond, la tire par le bras et m'élance vers la vitre.

— Dégage espèce de...

Et elle se met à rire de plus belle. Je me suis fait berner en beauté, personne n'est en face. Les volets sont fermés et personne d'autre n'est autour.

— Ça te fait rire ? Je demande d'une mine faussement énervée.

Elle acquiesce de la tête, incapable de sortir le moindre son de sa bouche tant elle rit.

— Tu vas voir si c'est drôle ! Je la menace.

Je l'attrape par la taille, la pose dans la baignoire, attrape rapidement le pommeau et asperge son visage d'eau un peu trop froide à son goût. Tout ça pendant qu'elle se débat ridiculement et adorablement à la fois.

— Arrête, s'il te plait ! Arrête, tu vas en mettre de partout ! S'exclame-t-elle d'une voix sérieuse et légèrement fâchée.

Je regarde tout autour de moi. Elle a raison, j'ai fait de sa salle de bain, une piscine municipale.

— Excuse-m...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'elle prend sa revanche en me volant le pommeau et en me mouillant à son tour, oubliant entièrement la pièce inondée.

Je monte alors dans la baignoire, me poste derrière elle et la serre tellement fort qu'elle ne peut plus bouger. Quelques secondes passent, pendant lesquelles nous nous calmons. Ma prise devenant plus tendre, elle relâche sa tête en arrière, la laissant reposer sur mon épaule. Elle m'offre une vue parfaite sur son corps qui se laisse recouvrir petit à petit par l'eau du bain. Ses seins rebondissants sont gonflés de désir, je les libère donc du soutien-gorge pour y découvrir ses tétons durcis. Cette simple image m'excite, je ne parviens plus à détourner mes yeux de sa poitrine. Mon sexe bandant se presse contre son dos, lui aussi voulant se délivrer du caleçon que je porte.