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Point de vue Kendra-Ayleen Jefferson.
Je souris face à la joie communicative du troisième Kingston. Ce dernier détaille avec une admiration qui me touche, la jeune fille juste face à nous. Son fameux grand amour. Oui, après qu'elle l'ait fait ramé durant huit longs mois, Troy a enfin réussi à la faire tomber pour ses yeux bleues. Une jolie fille au teint chocolat, dont les cheveux sont libérés dans un afro digne de ce nom, en train de parler avec Ashley, Laureen et Valentina devant nous.
Alors que nous, sommes derrière, marchant à la vitesse d'une tortue, derrière moi, Elijah passe du bon temps avec son petit frère qui est assis autour de sa nuque, appréciant une vue à plus de deux mètres, et ce grâce à la taille de son aîné.
- Je comprenais pas avant pourquoi Eli souriait autant lorsque tu étais à la maison, je le traitais même de canard mais putain celle là, il indique Deana, je ne l'ai pas vu venir.
Nous rions tous les deux. Alors que je passe mon bras autour de la nuque de Troy, malgré ma taille. Je le vois comme un petit frère, il est venue me voir en premier me parler de sa situation avec Deana, il se torturait vraiment l'esprit avec cette fille. Il a eu un vrai coup de cœur sur elle, et je suis heureuse de savoir que ça en valait la peine. Que cette fille en valait la peine, d'avoir changé Troy le joueur en un Troy complètement gaga de cette jolie sud africaine.
Mes mains passent dans mes cheveux dont j'enlève la mousse présente, mon shampoing enfin terminé. Je lève la tête en entendant du bruit, et souris au brun qui entre dans la cabine dans son plus simple appareil. Je prends le temps de détailler son corps athlétique et surtout son derrière musclé, lorsqu'il referme la vitre de la douche italienne.
- J'espère que la vue te plaît.
Je ris légèrement alors qu'il se passe sous le jet d'eau, ses yeux qui se ferment alors que de ses doigts ils plaquent ses cheveux mouillés vers l'arrière. Je me mords la lèvre, pour réprimer cette grosse envie de me jeter sur ses lèvres. Mais nous avons fait un foutu pari, et je ne veux pas être celle qui flanchera en première.
- Ça va bébé ? Lorsque tu te mords la lèvre de cette façon c'est que tu t'empêches de faire quelque chose, dont tu meures d'envie. Cette chose, ne serait-ce pas m'embrasser ? Je t'accueille bras grands ouverts, si c'est le cas.
- Ne raconte pas de conneries.
Je colle mon corps au sien alors qu'il me réprimande de son beau regard vert, lui qui allait pour se savonner. Il passe tout de même ses bras autour de ma nuque, ses doigts qui viennent plaquer mes cheveux mouillés et lavés vers l'arrière.
