Chapitre 1

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« On rencontre quelque fois son destin sur la route qu’on a pris pour l’éviter »

1er novembre, Magnolia, le destin frappe un grand coup. La vie est pleine de surprises et les rêves ou plutôt les cauchemars peuvent apparaître même le jour.

- Maître ! Maître ! Avait crié une douce voix angélique et envoûtante. Réveillez vous maître !

Un long silence s’installa. Rien ne changeait, le « maître » ne daignait pas se réveiller. Ce fut dans ce silence que pu s'entendre une longue inspiration désignant alors que quelqu’un allait se préparer à crier encore plus fort.

- MAÎTRE ! 

Le son résonna dans la pièce pendant quelques secondes et les oiseaux perchés sur les branches non loin de là s’envolèrent précipitamment. À lui seul, ce cri strident pouvait réveiller tout le voisinage

- C’est bon, je me lève mais arrête de crier je t’en pris ou les voisins vont encore me dire qu’une folle vit chez moi ! Répliqua le concerner entre deux bâillement.

Il n’aurait pas du veillez aussi tard la nuit dernière mais il avait compris la leçon, aujourd’hui il en récoltait les fruits.

Ce fut après ces mots que les yeux d’un homme aux cheveux ébène s’ouvrirent. Sans plus attendre la Demoiselle qui avait eu la tâche de le sortir de son sommeil fit entrer la lumière dans la chambre. Le sourire aux lèvres, la fillette âgée de 17 ans semblait rire en regardant par la fenêtre. Son regard envoûtant grâce à la beauté de ses iris bleu y séjournant, fini par se poser sur le visage encore endormi du prince ébène et elle se mit à sourire de plus belle.

Pétillante, voilà ce qu’elle était.

- D’où te viens cette incroyable bonne humeur de si bon matin Juvia ? Avait-il demandé légèrement amusé par les actes enfantins de sa colocataire.

Même si il y était habitué, il ne pouvait qu’être surpris devant cette joie de si bon matin.

- Maître ! Avait lancé Juvia en soupirant exaspérée par la bêtise que venait de faire son maître sans pour autant caché son amusement. Il est déjà midi, voilà une heure maintenant que j’essaye de vous sortir du lit et alors, en regardant un chat dormir sur la branche d’un arbre près de la fenêtre j’ai pensé à vous. Vous êtes tout autant paresseux que ce matou ! Puis elle ria avant de s’approcher de son lit pour lui apporter un verre de jus d’orange fraîchement pressé.

Sur le visage du garçon ont pu voir apparaître un léger sourire de coin tandis que ses yeux sombre reflétait une lueur de défi. Il se redressa entièrement et la couverture qui l’avait recouvert retomba sur ses jambes laissant alors apparaître son magnifique torse musclé. Ainsi, avant que la demoiselle qui l’avait sortit de son sommeil si profond ne lui tende son jus matinal, il agrippa d’une main le bas de son visage et l’attira vers lui avec malice. Le cœur de la fille si joyeuse rata un battement avant d’entamer une tentative de rébellion, ce qui était peine perdu pour son plus grand malheur.

- Alors comme ça Juvia se rebelle ! Déjà je ne suis pas aussi paresseux que ce chat et moi au moins je ne cri pas comme une folle! Idiote ! Avait-il répliqué avec un grand sourire. Cette réflexion n’était qu’amusement, les deux colocataires ne cessait de se répondre avec passion et ardeur, comme si leur vie en dépendait. C’est alors qu’il reprit d’un ton bien plus sérieux. Juvia, combien de fois vais-je te répéter de ne plus m'appeler « maître » ?! Je n’ai qu’un an de plus que toi et surtout si je t’ai héberger ici c’est pour que tu vive ta vie tranquillement à ta manière avec un toit sur la tête. Alors, tutoie moi pour une fois et appelle moi simplement « Grey » ! S’il te plaît Juvia.

Entends-tu mon désespoir -GruviaWhere stories live. Discover now