Brisés (OS)

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Brisés, ils étaient tous brisés, dès qu'une personne arrivait on savait qu'elle finirait comme les autres.

Un secret immense, des réponses à ses questions qu'elle ne peut même pas partager, des capacités que les autres de son âge ne possèdent pas et à la fin, quand ils repartaient ils ont forcément un nouvel éclat dans leurs yeux.

Cet éclat que les militaires ont quand ils reviennent de la guerre, l'éclat que malheureusement trop de personnes possèdent. Trop d'enfants de leur âge. Un éclat d'une personne brisée, qui vit sans vivre, qui vit trop, qui ne vit pas assez. Un éclat pleins de tristesse et de douleur.

Certains étaient plus atteints que d'autres mais ils ressortaient tous avec et impossible de repartir sans, quand on sait tout ça.

Percy Jackson, Annabeth Chase et Nico DiAngelo avaient vécus le pire des enfers, au sens propre.

Ils ne possèdaient pas un éclat brisé dans leurs yeux mais la moitié, une âme coupée en deux par les pires horreurs, des choses innimaginables.

Ils trouvaient du soutien, en eux, dans leurs amis et leur famille mais quand eux aussi ont cet éclat, c'est très compliqué de vraiment se soutenir.

Nico avait Will, exacts opposés mais fait pour être ensemble, il lui redonnait le sourire, du moins en
apparence, on ne pouvait pas oublier tout ça.

Annabeth avait Percy et inversement, ils se soutenaient, s'empechaient de couler, de s'effondrer, de pleurer au moindre mot leur rappelant trop de mauvais souvenirs.

Et même si tous les demi-dieux souriaient, riaient, plaisantaient, ce n'étaient qu'une façade car on ne
peux pas réparer une personnes brisée.

Quand Annabeth et Percy étaient retournés en cours, tout les élèves les avait immédiatement adorés
et ils étaient les chouchous des professeurs.

Souriant, toujours ensemble, intelligent et drôles. Trés doués en sport où ils avaient rapidement surclassé tout le monde. Ils étaient beaux et chacun voulait
devenir leur ami.

Mais derrière tout ça personne n'avait jamais remarqué que dans leurs yeux il y avait cette moitié
brisée, cassée, éteinte.

En milieu d'année des nouveaux étaient arrivés, amis avec le couple et ayant la même bonne humeur contagieuse.

Tous étaient jaloux, eux aussi voulaient etre comme eux.

Les élèves pensaient avoir une vie tristesse, terne, monotone et sans grand interet, alors que le
« groupe joyeux » comme ils les avaient surnommés devaient avoir des vies remplies pleine de joie
et d'amour, ils n'étaient jamais à fleur de peau, tout le monde les adoraient, ils étaient beaux, mignons et inaccessibles.

Ils étaient magiques avec leur sourire charmeur et leurs airs de « je vais
encore faire une bétise ».

L'école entière les adorait et les jalousait alors qu'eux ne souhaitaient qu'une chose : une vie comme
la leur, avec les disputes avec les parents, les après-midi à jouer aux jeux vidéos, savoir ne pas
bouger et pouvoir lire l'anglais. Les problèmes de téléphone la flemmardise de sortir. Ils ne
voulaient que ça, leur vie n'était pas une vie.

Ils mourraient bien trop jeunes, se retrouvaient dans les problèmes bien trop vite et là où un adolescent normal va strésser pour un examen eux ils sauvent le monde.

Ils ne souhaitaient qu'une chose, que plus personne ne deviennent plus comme eux, brisés et perdus, obligés de faire semblant d'aller bien.

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541 mots.
Je suis désolé si c'est triste mais la vidéo du chapitre précédent m'a donné de l'inspiration mais pas vraiment joyeuse.

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