𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟔

634 47 26
                                    






"Pourquoi êtes-vous tout à coup si distante, T/P ?" La femme demanda en fronçant les sourcils à sa fille, assise en face d'elle, qui était en train de calmement manger son petit déjeuner.


"Je ne le suis pas." J'ai répondu, mangeant les restes de la veille.


"Menteuse ! Alors... " Elle pointa de manière triomphante mon visage. "Qu'est-ce que c'est que ces cernes sous vos yeux, hein ? Et puis ton attitude. Elle est encore pire, comparé à il y a quelque temps. Vous étiez au moins tolérable à voir."


"..."


"Plus rien à dire, pas vrai ?" La femme continuait mon humiliation. J'ai serré des poings sous la table, pensant à ce que je pourrais lui répondre. Normalement, j'aurais baissée la tête et laisser couler les critiques, mais cette fois ci, une force me poussait à lui faire face, levant ma tête en sa direction. Elle me fixait avec ahurissement. Je sentais déjà mes joues rougir d'embarras.


Elle a rapidement secoué la tête, comme si elle pensait que ce qu'elle voyait allait disparaître. "Dites-moi, quelle est la cause de votre agitation ?"


"Rien." J'ai murmuré.


"J'ai déjà entendue cette excuse auparavant. Et ça..." La femme que je, malheureusement, appelais 'ma mère', pointa du doigt la mèche qui dépassait de mon foulard, son froncement entre les sourcils se creusant. "Cache cette mèche hideuse, ou je vous coupe tous les cheveux." Elle me menaça.


À ce moment-là, ma grande sœur arriva. Écoutant aux portes comme à son habitude, néanmoins d'une certaine manière, on ne lui faisait jamais remarqué. Elle. "Juste terrible, hein maman ?" Sakura, la seconde plus vieille, s'est plaint de façon ridicule.


"Écoutez votre sœur pour une fois, T/P. Vous devriez prendre exemple sur elle."


"..."


"Toujours silencieuse ? Eh bien... Je ne pense donc pas que ça te dérangera si je vous interdis d'aller..."


"Au festival ?" Sakura a proposé, en finissant la phrase de ma mère avec un sourire machiavélique sur son visage.


Mère tapa des mains, ravie de l'idée que sa fille eu. "Exactement."


La joie effrénée. Le rire des enfants. Les douceurs en ventes sur les stands. Des centaines de lampes illuminant le podium et le ciel étoilé...


Mon visage s'est décomposé de façon fulgurante. À cet instant, ma bouche était légèrement ouverte et je sentais mes yeux sortir de leurs orbites. "Q-quoi ?"


"Je veux dire c'est logique, ma chère. C'est une punition pour votre désobéissance."


"Mais je n'ai rien fait de mal !" J'ai haussé de la voix.


Elle regarda son thé, posé entre ses mains et souffla légèrement dessus. "Au contraire, votre attitude n'amène que la honte à notre famille. Vous devez prendre des responsabilités pour vos actions."

𝘞𝘐𝘛𝘏 𝘠𝘖𝘜 ❦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant