Chapitre 41.Partie 2.

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Il hurle à pleins poumons alors que le russe le brûle à l'aide de morceau de bois sortant tout juste de la cheminée. 

"-Alors ? Ça t’excite ça aussi ?
-ALLES TOUS VOUS FAIRE FOUTRE BANDES DE FILS DE PUTE ! 
-Moi, je trouve ça plutôt drôle. Sourit Anatoli. Tu vois tu m'as fais perdre beaucoup d'argent et je déteste ça, avoir des trous dans mes comptes surtout quand c'est la faute d'un sale krysa (rat) comme toi. Mais bon je dois avouer que je me suis bien renfloué avec tes contacts. Le Liban paye vraiment bien, le gouvernement la bas est vraiment riche comparé à ce que l'ont peu croire. Ils sont corrompus jusqu'à l'os. Mais tu ne dois pas le savoir vu que c'est un contact d'Espagne qui m'a mit en relation. Grâce à toi au final je me fais connaitre à l'international alors que si tu n’avais pas fais le con ça serait toi, Andrew. Ça serai toi qui aurait tous ces contrats. 
-Fait le con ? Tu te fou de ma gueule ? Juste parce que j'ai touché à ta précieuse Elizabeth ? Alors que c'est toi de base qui l'a enlevée ? C'est toi qui l'a envoyée à mes pieds ! Mais c'est elle qui t'as trahis ! Sans cette pute je n'aurais jamais sus ton adresse ! Sans cette pute j'aurais jamais eu toutes ces infos sur toi ! 
Ta réputation dit que tu es intolérable avec les balances mais je vois que cette salope t'as plutôt bien dressé ! 

Anatoli s'abaisse à son niveau. 

-On dirait ouais. Sourit il.

Pour seule réponse le roux lui crache dessus entraînant la réaction en chaîne du russe qui lui met son poing dans la figure avant de s'essuyer. 

-Mes hommes vont vous massacrer bandes de batards ! Vous allez crever ! 
-Tu crois ? Toute personne a un prix surtout des hommes de main. Grâce à toi, je roule littéralement sur l'or alors leurs prix seront les miens. 
-ESPÈCE DE FILS DE PUTE ! DÉTACHES MOI, J'VAIS CREVER ! JE VAIS TE CREVER SALE BATARD !
-Tu penses vraiment que tu vas pouvoir te lever et de battre contre moi ? Regarde dans l'état ou tu es. Je pense plutôt que tu devrais attendre sagement la mort sans faire de vague.
-Attendre la mort ? Tu te fou de ma gueule ? Tu vas me faire quoi encore avant de me tuer, hein ?!
-Je sais pas encore, je dois l'avouer. J'ai tellement d'idées."

Je reste là à les fixer alors qu'ils se regardent dans le blanc des yeux. Le silence règne. Andrew est dans un sale état. Il pisse le sang du nez et de la bouche. Ses deux arcades sont fendues. Et son corps sent le brûlé.

Je me souviens nettement des brûlures de cigarettes qu'il m'a infligée mais sa douleur doit être bien plus atroce. Soudainement Anatoli lui attrape une main avant de lui casser tous ses doigts un par un. Je grimace sous les cris du roux. Comment fait il pour ne pas pleurer ? Le russe sourit de toutes ses dents alors que Nate regarde sagement la scène un sourire en coin. Ils en ont rêvés. Ils rêvaient de ce jour. Bizarrement je n'arrive pas à m'en réjouir, alors que je voulais le tuer de même propres mains.

"On ne se venge jamais ma fille. La justice fera toujours son travail tôt ou tard. Si tu te venges ça te retombera forcément dessus"

La voix de mon père résonne dans ma tête mais je sais qu'il à tort. Combien de voleurs, de violeurs, de tueurs sont encore en liberté même après avoir été jugés ? La justice est mal faite. 

La justice est bien trop souvent corrompue. C'est le mal qui domine et dominera toujours. Je sors de mes pensées alors que je vois Nate sortir un couteau en s'approchant d'Andrew. La lame vient se planter dans sa chair avant de faire des gribouillis sur sa peau brûlée. J'ai l'impression que c'est leurs signature.Leurs marque de fabrique. Le roux sert les dents pour ne pas hurler encore une fois alors que du sang sort de sa peau pâle. 

"- Tu n’es qu'un lâche, une pod govnom (sous-merde). Je prend autant de plaisir à te torturer que tu en as pris à violer Elizabeth. 
-Et tu veux savoir ?! Je le ferai encore si je le pouvais ! Tu veux savoir sale russe de mes couilles ? Tu veux savoir à quel point elle me suppliait d'arrêter ? A quel point elle pleurait ? A quel point elle criait ? Mon dieu que c'était bon ! Son petit cul devant moi claquant à chaque fois que je la baisait. Ses petits seins qui rentraient pile poile dans mes mains ! Sa chatte chaude quand ma bite la prenait de force ! La sentir nue contre moi ! Sa belle bouche de suceuse avec sa p'tite langue ! Bordel qu'elle le fait si bien ! Je pourrais en jouir rien qu’en y pensant.Elle est tellement bonne cette pute ! Tu la fera jamais crier comme j'ai pu le faire ! Tu pourras jamais autant marquer son corps comme je l'ai fais ! Elle pourra t'oublier mais pas moi ! Je suis encré dans sa tête ! Je suis son démon ! Je suis son ombre. Tu as tué sa salope de copine mais j'ai tuer son père, JE GAGNE !

Le bruit d'une sécurité tombe alors que tout les regards sont braqués sur moi. Un flingue dans mes mains tremblantes, le braquant. Des perles salées roulent sur mes joues malgré moi. Mes doigts tremblent alors que j'essaie de contrôler ma respiration. L'entendre raconter ma descente en enfer à ravivé cette haine en moi. Comment peut il être heureux de ce qu'il m'a fait subir ? Bien sûr que je ne l'oublierai jamais. Il l'a dit. Il est mon démon. 

-Mais tu vas f...SALE PUTE ! JE VAIS TE BAISER !

Le coup était partit tout seul me faisant reculer de quelques pas. La balle est venu se planter dans son épaule droite déjà ensanglantée par les tortures des deux hommes.. Nate à les yeux grands ouverts étonné de ce qu'il vient de se produire alors que je braque encore mon bourreau prête à tirer encore une fois. Je veux le tuer. Je veux qu'il crève. Je le veux mort à mes pieds pour ce qu'il a fait subir à mon père. Je le veux mort pour ce qu'il m'a fait subir. Maintenant. 

-Je crois que meloch (petite chose) veut en finir maintenant. Tu as de la chance, je voulais encore jouer avec toi. Peut-être qu'après je te couperai en petit morceaux ou bien je te brûlerai vu que pour l'instant c'est partir pour."

Anatoli avance prudemment jusqu'à moi alors que le roux se contente de nous fixer. Il ne sait pas de quoi je suis capable dans cet état et moi non plus. Il se glisse derrière moi, ses mains sur mes hanches pour me faire avancer doucement jusqu'à Andrew. 

Le canon sur son front. Ses yeux sont remplis de haine alors qu'il appuie encore plus sur mon arme avec son front me hurlant de tirer. Mais je n'y arrive pas. Quelque chose m'en empêche. Je sens la main du russe se glisser sur la mienne, son index se met sur le mien sur la gâchette. Sa bouche vient embrasser ma tempe avant qu'un bruit sourd ne résonne dans toute la maison.

Je viens de tuer un homme. Je suis désolée papa, je suis maintenant ce que tu déteste. Je suis une criminelle. Ceux contre qui tu t'es battu toute ta vie. Je suis désolée mais je nous aie vengés. Je t'aime pour toujours et à jamais. 

Elizabeth.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant