Chapitre 8 : Le dîner de famille

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Titre : Les flamants roses

Chapitre 8 : Le diner de famille

Paring : Jotakak

Rating : K

Disclaimer : Les personnages et l'univers de Jojo's bizarre adventure appartiennent au génie Hirohiko Araki, et non pas à mon humble personne

Disclaimer 2 : L'abus d'alcool est dangereux pour la santé

Story time 5?: Directement après avoir fini de regarder Stardust Crusarders, je me suis lancée à corps perdu dans les deux parties suivantes, en espérant qu'elles me fassent digérer le décès de mon cher et tendre. J'avais alors déjà pour projet d'écrire une fanfic sur le Jotakak. Cependant, il fallait impérativement que je lise aussi la partie 6, pour maîtriser sur le bout des ongles tous les éléments de la vie de Jotaro, pour pouvoir -façon Araki- réécrire le cours de l'histoire. Mais entre-temps je suis tombée raide dingue du ship Giorno/Mista. Il s'en est fallu de peu pour que je ne reporte pas l'écriture du Jotakak profit du Giomist... Et en plus on partait sur qqc de bien plus dramatique que cette fic que vous lisez actuellement, puisque pour le coup je ne comptais pas changer le fin de Vento Aureo... Donc après avoir fini d'écrire ce chapitre 8, je me suis dit, « heureusement que j'ai choisi le Jotakak sinon on se serait quand même bien moins fendu la poire :') »

Bonne lecture !

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- Oh Noriaki-kun te voilà ! Je suis tellement contente que tu viennes enfin dîner à la maison ! s'écria la mère au foyer, lorsque le jeune homme passa le seuil de la porte.

- Pardon pour le dérangement !

- Mais non, ne t'excuse pas, j'ai préparé plein de bonnes choses pour ce soir !

En voyant dans la cuisine tous les plats soigneusement cuisinés en son honneur, Kakyoin fut rongé par la honte. Si la douce Holly-san savait qu'il venait principalement pour que son fils lui fasse perdre sa virginité... Quelle indignité...

Pour le jeune artiste, Holly Kujo était une femme délicieuse qu'il ne voudrait blesser pour rien au monde. Elle l'avait accueilli, soigné, nourri bien qu'il se soit attaqué à son fils. Elle représentait cette figure maternelle si chaleureuse et rassurante qu'il admirait. Et même si personne ne savait que lui et Jotaro sortaient ensemble, il la respectait autant que si c'était sa belle-mère. Planifier de faire des choses obscènes sous toit, juste à côté d'elle, ne collait pas à l'éthique de Kakyoin qui se sentait atrocement coupable. Et pour ne pas atténuer son malaise, ce fut ensuite le grand-père américain qui se présenta à lui.

- Kakyoin ! Tu es enfin debout sur tes deux jambes !

- Monsieur Joestar ! Et vous... Vous êtes toujours debout sur vos deux jambes... !

Même s'il s'était toujours montré un tantinet insolent face à l'exubérance du sexagénaire, Kakyoin le considérait tout de même avec énormément d'affection et de gratitude. D'un part pour lui avoir donné le courage de se battre contre l'ennemi qui l'avait fait prisonnier, mais aussi pour lui avoir sauvé la vie avec la fondation Speedwagon. Enfin, c'était grâce à la folie ce vieil homme, qu'il avait pu pour la première fois de sa vie se sentir appartenir à un groupe, et comprendre le vrai sens du mot ami. Garder la tête haute devant cet homme héroïque, sachant ce qu'il faisait avec Jotaro dans son dos, lui était tout bonnement impossible.

Et pour couronner le tout, il aperçut ses anciens compagnons de voyage Avdol et Polnareff en train de discuter dans le jardin. Ceux qui avaient accepté de devenir ses compagnons, sans même le connaître et avec qui il a mis sa vie en jeu pour la justice. Il les considérait presque comme des frères après tout ce qu'ils avaient vécu ensemble.

Les Flamants rosesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant